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Publicité, magie blanche contre magie noire
  1. Introduction
  2. Une gomme magique
  3. La magie, comment ça marche ?
  4. Incantations initiales
  5. Magie blanche contre magie noire
  6. Faire de la magie
  7. La magie au quotidien
  8. Avez-vous besoin de cette magie ?
  9. En guise de conclusion

Introduction

Le grand bonheur d'avoir du haut débit, c'est de pouvoir surfer sans contrainte. Sans contrainte ? Ca reste à voir. Dans les faits, ce serait même plutôt l'horreur. Non, je ne parle pas des sales bêtes qui envahissent sournoisement les PC sous Windows. Et je ne fait pas davantage davantage référence aux prétendus hackers qui piratent les comptes root dans les machines sous Linux. Je vous parle d'un mal bien pire, tellement répandu qu'il en est universel, tellement quotidien qu'on ne le remarque même plus : la publicité.

Et là, qu'on ait un Mac ou pas, il n'y a pas d'échappatoire. On est forcé de se coltiner les "liens commerciaux", les "offres spéciales" et autres "informations" que les serveurs nous envoient. Tenez, même le site le plus sympa du monde (je parle de celui-ci, évidemment) n'échappe pas à la règle. Regardez en haut, tout en haut à droite. Voici ce que j'y voyais l'autre jour (si vous ne voyez pas, cliquez sur l'image) :

Cuk fait de la pub

Oui, c'est l'annonce du TeachersDay, ce 26 janvier 2005 à Genolier (en Suisse). Je ne doute pas de l'utilité de cette rencontre consacrée à la protection et la sauvegarde des données, mais… Je ne suis pas enseignant et cette journée leur est réservée. Donc, je ne suis absolument pas concerné. Au fond, c'est tout le problème de la publicité : il faut arroser tout le monde, à grand jet, pour qu'une seule goutte d'information arrive aux personnes réellement concernées.

Et encore, je ne parle là que de la publicité dite "informative". Car la publicité, qu'on appelait autrefois réclame, existe surtout sous une autre forme : le "bourrage de crâne". Tenez, un exemple : j'ouvre une page sur le site de Télérama pour connaître le programme télé de ce soir. Et hop ! Une pub pour Renault. Mais je viens déjà d'en voir une dans le journal, et il y en a encore une autre sur le panneau d'affichage au coin de la rue. Stoooop !!!

Une gomme magique

N'avez-vous pas rêvé d'une gomme magique qui effacerait les publicités avant même qu'elle ne s'affichent sur votre écran ? Sans pour autant toucher au reste, et sans que vous n'ayez rien à faire ? Quelque chose qui ferait comme ça :

La pub a disparu

Cet outil existe : il s'appelle Privoxy et est téléchargable ici. C'est un Freeware, autrement dit, c'est gratuit. C'est un Open Source, c'est à dire que vous pouvez en télécharger le code pour l'étudier, si le cœur vous en dit. Et ça marche sur les plates-formes suivantes :

  • AmigaOS
  • Debian
  • Gentoo
  • Mac OSX
  • OS/2
  • Red Hat, SuSE et Conectiva RPMs
  • Solaris, NetBSD, FreeBSD, HP-UX
  • Windows

En prime, le logiciel est déjà compilé. Il n'y a plus qu'à l'installer. Waoo !

La magie, comment ça marche ?

Privoxy se définit comme "un serveur de proxy avec des fonctions avancées de filtrage, permettant de protéger les informations personnelles, modifier le contenu des pages web, gérer les cookies, contrôler l'accès et de supprimer les publicités, les bannières, les pop-ups et autres cochonneries qu'on trouve sur Internet. Privoxy a des réglages très souples et peut être personnalisé selon les besoins et goûts de chacun. Privoxy peut-être utilisé sur une seule machine ou sur des réseaux multi-utilisateurs".

Son nom vient de Privacy Enhanced Proxy. Il est né, dans son incarnation actuelle, en août 2002. Pour plus de détails sur la genèse de la bête, reportez-vous à la FAQ.

Dans la pratique, Privoxy est un proxy, c'est à dire qu'il s'interpose entre vous et Internet. Chaque fois que vous demandez quelque chose sur Internet (une page, un son, un film), vous envoyez une requête à Privoxy qui la transmet à son tour à un serveur lointain. Au retour, c'est Privoxy qui récupère les données et qui vous les passe ensuite. Mais alors, à quoi ça sert, un proxy, me demanderez-vous ? Pourquoi diantre insérer ce machin entre moi et Internet ? Bonne question. Laissez-moi vous expliquer ça.

L'usage le plus répandu des proxies est celui de cache. Un exemple simple : votre fournisseur d'accès à Internet, je suis prêt à parier ma chemise là-dessus, en fait fortement usage. Au lieu d'avoir des connections à très grande bande passante (de gros tuyaux) qui coûtent monstrueusement cher, il a un proxy relié à de gros disques durs (ça coûte bien moins cher, même si c'est pas donné). Chaque fois qu'un client demande une page, le proxy intercepte la demande et renvoie la page qu'il a déjà en réserve dans ses disques durs. Le gain, tant en temps qu'en termes de bande passante, est considérable. Bien sûr, ça ne marche pas à tous les coups : la page demandée n'est peut être pas stockée dans les disques durs du proxy, ou elle est trop vieille (auquel cas le proxy met à jour sa version de la page demandée). Mais dans l'ensemble, ça marche remarquablement bien.

Il existe bien d'autres façons d'utiliser les proxies. Privoxy, pour sa part, ne garde pas vos données dans un cache : il les analyse pour éliminer la publicité. Pour ce faire, il utilise deux grands principes :

  1. Il recherche des formules dans les adresses (URL) des pages, images et autres trucs que vous demandez. Et il les bloque ! Si le détail de cette méthode vous intéresse, je vous conseille de lire la FAQ. Par exemple, quand la page que vous demandez contient un élément stockée dans un répertoire appelé "banners" (bannières en français), cet élément (et celui-là seulement) ne vous est pas transmis. Autre exemple : un élément de la page vient de chez doubleclick.net ? Pffft ! Supprimé.
  2. Les publicitaires étant paresseux, ils font toujours leurs images dans les mêmes formats. Privoxy identifie ces formats et bloque les images.

De l'avis même des auteurs, cela ressemble à de la magie. Des grands principes métaphysiques, énormément de technique et une bonne dose de poudre de perlimpinpin. On est dans la même situation que pour le spam : il faut arriver à deviner comment les forces du mal s'y prennent pour mieux les stopper. Ca ne marche pas toujours, il y a quelques fois des erreurs, mais, dans l'ensemble, on est bien mieux avec cet outil que sans.

Incantations initiales

Le téléchargement est facile et rapide. Il suffit de se rendre sur la page des téléchargements, de sélectionner une version pour sa machine (pour Mac OS X, cliquez ici) et de choisir un serveur pas trop loin de chez soi. Le téléchargement est petit : 313 Ko. Quelques instants plus tard, vous avez reçu votre fichier zip. Si votre ordinateur est bien configuré, Stuffit Expander prend le relais, décompresse le fichier et lance l'installateur.

L'installateur (Privoxy.pkg) n'offre aucune difficulté particulière, mis à part qu'il parle anglais. Mais, tout est configuré pour une installation à la Apple, et tout se passe sans tracas, pas besoin de parler anglais. Après un petit mot de bienvenue, ce sont les "informations importantes", celles qu'on oublie aussi vite qu'on les a lues. Puis vous avez l'éternel accord de licence (dans notre cas, la GNU). Enfin, vous devez choisir où installer le logiciel. Très intelligemment, Privoxy sait reconnaître les cas où il est déjà installé et se limite alors à vous proposer de se mettre à jour. Après quelques scratches divers (mon disque dur est bruyant), tout est mis en place.

Le plus simple, maintenant, c'est de redémarrer votre ordinateur. Les furieux de la ligne de commande, ceux qui ont décidé de battre des records d'uptime en n'arrêtant jamais leur machine pourront lancer Privoxy avec le Terminal, mais pour nous autres, les macintoshiens ordinaires, le redémarrage est vraiment la méthode la plus simple. En plus, on en a (encore) l'habitude. Boing !

Il n'y a plus qu'une dernière chose à faire : dire à son Mac qu'il doit utiliser Privoxy. Je crois bien que ce n'est pas fait automatiquement à l'installation. J'aurai dû vérifier hier soir, mais mon épouse préférée aimait mieux que je passe la soirée avec elle. Désolé, vous passez après ! De toute façon, voici comment faire (ou comment vérifier que cela a bien été fait). Ouvrez les Préférences Système. Demandez Réseau, puis dans l'onglet Proxies, indiquez que utilisez maintenant un Proxy pour naviguer sur Internet et que ce Proxy est à l'adresse 127.0.0.1:8118. Un petit dessin valant mieux qu'un grand discours :

Préférences Réseau Proxy

N'oubliez pas les points, ne mettez pas d'espace. Et les 0 sont des zéros, pas des "o" majuscules ! Vous pouvez cocher les autres cases si le cœur vous en dit. Personnellement, je n'en vois pas l'intérêt : il n'y a pas de pub dans le FTP, ni dans les serveurs sécurisés. Quand à Gopher, c'est une antiquité dont je ne me sers plus depuis 15 ans.

Et maintenant ? Que se passe-t-il ? Rien ???

Magie blanche contre magie noire

Si… Ouvrez une page sur Internet. De préférence, une page que vous connaissez et qui est, d'habitude, envahie par la publicité. Si vous manquez vraiment d'inspiration, revenez ici et regardez en haut de la page d'accueil. Et redécouvrez les joies du surf !

Les bandeaux ont disparu, les images de pub sont gommées, toutes ces horreurs sont discrètement remplacées par du "rien" et un éventuel petit lien, très discret, vous disant (je traduis) : Privoxy a bloqué http://grosse.pub.idiote.com/? ad_id=6508 &alloc_id=14173 &site_id=2 &request_id=211129. Voyez pourquoi ou allez-y quand même. Une soudaine nostalgie vous envahit et vous souhaitez revoir une de ces si belles publicités ? Pas de problème ! Cliquez sur le lien : go there anyway. Neuf fois sur dix, vous serez forcé de recommencer plusieurs fois avant d'arriver à votre publicité préférée.

La faute n'en est pas à Privoxy mais aux publicitaires qui parsèment le code des pages web de liens vers des outils d'étude marketing. Autrement dit, quand vous ouvrez une page, toute une flopée d'ordinateurs apprend que vous avez demandé à voir cette page maintenant. Encore plus fort, imaginez-vous que non contents d'espionner votre navigation, ces ordinateurs se permettent de vous envoyer un cookie (un tout petit fichier que votre ordinateur accepte en général sans rechigner) qui permettra de vous identifier par la suite. Bonjour, le respect de la vie privée !

C'est un peu comme si, à l'entrée de chaque boutique devant laquelle vous passez dans la rue, il y avait un physionomiste doté d'une vue aux rayons X et d'une mémoire eidétique qui se permette de vous interpeller pour vous faire des propositions personnelles. Dans le genre : Monsieur, puisque vous promenez votre chien chaque matin dans la rue d'à côté et que vous irez chez le vétérinaire demain, venez donc voir notre nouveau collier anti-puces ! Dans le monde réel, un tel personnage se ferait massacrer à coup de gourdin. Dans le monde virtuel d'Internet, vous avez enfin un gourdin : Privoxy.

Nombre d'entre vous, mes lecteurs préférés (si vous m'avez lu jusqu'ici, n'en doutez pas, je vous aime), me feront remarquer que tout ça, c'est bien beau mais bien conceptuel. Et que ce qui vous intéresse, c'est une gentille petite incantation qui supprime la pub. Désolé, mon enthousiasme m'a emporté.

Rassurez vous tout de suite : l'incantation est déjà faite. How Stuff Works est un site intéressant, déjà mentionné sur Cuk, et envahi par la pub. Voici le bas de la page consacrée à l'explication du fonctionnement des hauts-parleurs :

HSW sans pub

Et voilà à quoi elle ressemblait avant :

HSW avec pub

(Cliquez dessus pour voir cette belle pub en grand !
Et surtout, admirez comme elle va bien dans le contexte !)

Faire de la magie

Dans le monde des logiciels, il y a trois façon de traiter l'utilisateur.

  1. Il y a la rigueur façon Redmond, WA. On y tient un discours bien abscons du genre : "La routine de canonicalisation qui est utilisée pour mapper la demande doit analyser correctement l'URL afin de ne pas fournir ou traiter du contenu inattendu" ( http://support.microsoft.com/?kbid=887289). Puis on laisse l'utilisateur patauger.
  2. Vous avez aussi le charme de Cupertino, CA. L'utilisateur a besoin d'un discours simple, très simple. "Cliquez sur "Assistez-moi" dans la fenêtre Réseau des Préférences Système et suivez les instructions à l'écran" me dit l'Aide de Mac OS X. Zénial, zai pu ka kliker. Mais si je veux modifier des paramètres MIME, là, je ne trouve rien.
  3. La troisième méthode, c'est celle d'Unix et Linux. Cela consiste à donner accès à tout, permettre de tout changer (quitte à planter définitivement sa machine), mais d'être "pénible" dans les explications. Quand il y en a, et qu'elles sont à jour…

Privoxy vient du monde Unix. Donc, l'utilisateur peut tout faire. C'est une bénédiction, et c'est aussi un cauchemar. Le bon côté des choses, c'est qu'il y a un mode d'emploi extrêmement complet avec le logiciel. En plus, il est bien écrit. Le gros, l'énorme défaut, c'est qu'il n'y a pas d'exemple facile. Il faut tout lire au moins trois fois pour commencer à y comprendre quelque chose. Et bien sûr, c'est en anglais (l'anglais programmeur, c'est pire !). À force d'obstination, j'ai quand même trouvé quelques commandes simples que j'arrive à manipuler en comprenant un peu ce que je fais. Un peu… Si peu… Néanmoins, si le cœur vous en dit, vous pouvez vous plonger dedans.

Pour appeler la fenêtre de configuration de Privoxy, il suffit de taper http://config.privoxy.org/, ou plus simplement p.p. dans le champ d'adresse de son navigateur favori. On voit alors ceci (attention, si vous n'avez pas installé Privoxy, vous ne verrez rien !) :

Bienvenue dans Privoxy

Les anglophobes peuvent passer leur chemin. La seule chose qu'ils doivent retenir, c'est qu'en cliquant sur "Toggle Privoxy on or off", il peuvent désactiver et réactiver Privoxy. C'est très utile quand une page s'affiche mal ou incomplètement. J'ai beau chanter les louanges de ce logiciel, je suis quand même réaliste : ça arrive (mais si peu souvent !).

Pour les autres, ceux qui décryptent la langue de Shakespeare sans peine, les deux liens les plus importants sont "Documentation" et "View & change the current configuration". Je vous conseille vivement d'ouvrir les deux, car vous aurez vraiment besoin de la documentation pour arriver à faire quelque chose !

Quand on appelle la configuration, on obtient ce tableau :

Configuration

Privoxy dispose de trois niveaux de réglage. Choisissez d'éditer /Library/Privoxy/./default.action (cliquez sur le bouton Edit), et vous n'avez plus qu'à sélectionner le mode dans lequel vous voulez que Privoxy travaille, de prudent à aventureux.

Choissez le niveau d'intervention

La documentation prévient : le mode aventureux est violent et comprend des réglages drôles et subversifs, qui ne feront pas rire tout le monde. Bon, encore de l'humour de programmeur ! J'ai essayé, il y a longtemps. Je me souviens que ça montrait bien la puissance de Privoxy qui arrive à remplacer, à la volée, un mot par un autre. C'est très drôle la première qu'on ouvre une page de Microsoft et que chaque occurrence de Microsoft est remplacée par … . Je vous laisse imaginer le mot. Mais on s'en lasse vite.

Pour aller plus avant dans le détail, faire que Privoxy agisse différemment selon le site auquel vous êtes connecté, voir qu'il n'intervienne pas du tout sur ce que vous envoie ce site, il faut aller bricoler dans /Library/Privoxy/./user.action. Je ne vous donnerai pas de la marche à suivre, j'en suis encore à essayer de trouver mes marques. Bonne chance !

La magie au quotidien

La merveille de ce logiciel, c'est qu'une fois installé, on l'oublie. On s'y fait même tellement bien qu'il m'arrive de ne pas comprendre quand, au détour d'une chronique, je lis qu'un site est bourré de publicités. Car pour moi, n'y en a pas. Il me faut parfois quelques secondes pour me souvenir que je suis protégé (quel prétentieux !).

Néanmoins, il y a des cas où les réglages par défaut ne font pas mon affaire. Oh, c'est rare, très rare. Voici, dans tous les sites que je fréquente, ceux qui me posent problème :

  • Sytadin est un site qui montre les bouchons de la région parisienne en temps réel. Ici, l'image est tellement compliquée que je n'arrive à l'afficher qu'en désactivant Privoxy. Je pourrais sans doute régler tout ça correctement, mais ça me prendrait plus de temps que je n'en perds à arrêter Privoxy.
  • mes serveurs internes (CUPS et mlnet pour en citer deux) ont également posé problème. Là, j'ai fait le réglage. Rien de sorcier : j'ai créé une règle dans le user.action qui accepte sans discuter tout ce qui vient de 127.0.0.1 (quand je vous disais que les réglages sont galère…).
  • Heu, non, il n'y a rien d'autre !

À part ça, il m'arrive de tomber sur un truc qui s'affiche mal. Ou incomplètement. Ou même pas du tout. Alors je me précipite sur mon interrupteur et… patatra… dans 97 % des cas, Privoxy n'y était pour rien. Encore des pages écrites par des sagouins que Safari n'arrive pas à afficher ! Je ne sais pas pourquoi, mais j'en rencontre souvent sur les sites hébergés par iFrance. Aurais-je un préjugé ?

Privoxy sait rester extrêmement discret. On ne se rend compte de sa présence que dans quelques cas. Tout d'abord, quand on lance une requête vers un site à pubs. Dans ce cas, Privoxy se permet d'intervenir et de demander, dans son anglais inimitable :
- Tu veux vraiment faire ça, t'es pas bien ?
- Discute pas, c'est moi le patron.
- OK, ok, te fâche pas !
Et c'est tout. Privoxy se force lui-même et envoie sa requête. En général, vous serez amené à recommencer plusieurs fois de suite avant de tomber sur l'offre commerciale du siècle (qui, tout compte fait, ne vous intéressa pas du tout). Pourquoi recommencer ? Pardi, toujours pour la même raison : alimenter les ordinateurs du marketing.

L'autre cas où Privoxy se manifeste, ce sont les erreurs 404 et assimilées. Là, il vous affiche un superbe 404 sur fond rouge vif. Pas besoin de l'inspecteur Colombo. L'erreur 404, c'est, en français normal : j'ai pas trouvé. Si ça recommence tout le temps, ne cherchez pas : vous n'êtes plus connecté à Internet.

Erreur 404

Tout à l'heure, je vous parlais de mon interrupteur. À force de fouiller dans la documentation, j'ai trouvé bien mieux que d'ouvrir la page des réglages pour suspendre la magie. C'est horripilant et beaucoup trop long. Mais il y a UN TRUC !

Les auteurs de Privoxy ont mis au point ce qu'ils appellent des "bookmarklets". Ce sont des petits bouts de code JavaScript qui appellent directement une page commandant une fonction du logiciel. ILs ont même eu la gentillesse de réduire la taille de cette page au minimum, ce qui donne à peut près ceci :

Bookmarklet

C'est le plus utile de tous, celui où tout y est à portée de main : l'état, l'activation et la désactivation. C'est pas beau, la vie ?

La meilleure façon d'utiliser un bookmarklet, c'est de le mettre dans sos signets. Par la suite, si vous avez besoin de désactiver Privoxy, ou de le réactiver, un seul clic sur ce signet suffira. Pour l'installer, vous pouvez bien sûr plonger dans la documentation. Vous trouverez votre bonheur au chapitre 14.2.1. Ou, plus simplement, vous pouvez ouvrir ce fichier texte et en copier tout le texte. Vous n'avez plus qu'à créer un nouveau signet, y coller le texte, et à le nommer Interrupteur par exemple.

Avez-vous besoin de cette magie ?

Je ne peux pas répondre à votre place. Tout ce que je peux vous donner, c'est une échelle dans laquelle vous situer.

Oui, sûrement : Oui, sans doute : Non, sans doute pas : Non, sûrement pas :
Vous avez trop de pub et ne savez pas comment vous en débarrasser. Vous utilisez plusieurs navigateurs. Vous n'utilisez qu'un seul navigateur de haut niveau bien réglé. Vous avez déjà un proxy qui sait le faire.
Chaque fois que vous fermez une fenêtre de ce #{¶§ site, une autre s'ouvre. En dépit de vos réglages, il reste des pubs. Vous avez un serveur DNS de haut niveau et savez le régler. Vous développez un module anti-pub pour Firefox *.
Vous avez essayé d'autres méthodes mais n'y comprenez rien. Vous aimez la pub. (Mais, qu'est-ce que vous faites là ? Dehors !)

* dans le cas de Firefox, qui est un logiciel extrêmement convaincant, je ne sais pas si un module anti-pub existe.

Si vous me permettez une suggestion, c'est d'essayer quelques jours. Si vous n'êtes pas convaincu, vous pourrez facilement le supprimer. Ouvrez le Terminal et faites un copier/coller de ceci :

/Library/Privoxy/uninstall.command

Validez. On vous demandera, par deux fois, si vous êtes sûr. Répondez en tapant simplement la lettre "y" et un retour à la ligne. Privoxy sera alors arrêté, tous ses fichiers mis à la poubelle qui sera vidée. Tout ce qui vous restera à faire, c'est de dire à votre ordinateur que vous n'utilisez plus de proxy, en décochant la case adéquate dans Préférences Système/Réseau/Proxy (voir les incantations initiales).

Si, comme moi, vous le faites "à la dure" en cherchant et en jettant, depuis le Finder, tous les fichiers et dossiers portant le non de Privoxy, vous arriverez aussi à le supprimer. Le seul inconvénient, c'est que vous ne pourrez pas vider votre poubelle avant votre prochain redémarrage.

En guise de conclusion

  • Privoxy élimine efficacement les pubs, quelque soit le navigateur.
  • Il rend la vie des publicitaires, et autres hommes de marketing, très, très difficile.
  • Il est simple à installer et ne charge pratiquement pas le système (la charge CPU reste minime).
  • Il ne ralenti pas les temps de chargement (j'ai fait des essais comparatifs).
  • Il est très facile de l'arrêter temporairement, et tout autant de le réactiver.
  • Il est discret.
  • Il est gratuit.
  • Il a un mode d'emploi extrêmement détaillé, mais manque d'exemples simples et n'a pas de tutoriel.
  • Il est totalement réglable, jusqu'au stade ou l'on peut choisir d'accepter ou refuser une image précise, en provenance d'un site précis. C'est sans doute trop.
  • Il est horriblement compliqué. Mais on s'en fiche, puisque ça marche tout seul !

Ah, ça fait une heure vous vous demandez pourquoi je parle de magie à propos de Privoxy ? C'est parce qu'il fonctionne à l'aide des expressions régulières. Et je ne connais rien de plus magique, ni de moins compliqué, que ça dans le monde de l'informatique.

27 commentaires
1)
Inconnu
, le 07.02.2005 à 00:23

« Alors ça vous voyez, il ne faut pas me le dire deux fois vous voyez, surtout ces jours où ne nous sommes plus très nombreux à écrire sur Cuk.ch… »
Hola, François, t’as un petit coup de Blues (sans jeu de mots)?

Olivier, excellent test, sur un outil intéressant, que je vais m’empresser d’essayer pas plus tard que demain. Parce que Firefox ne fait pas tout et que les pop up ne sont pas toujours que des pubs.

2)
alarache62
, le 07.02.2005 à 01:15

Lorsque je l’active chez moi, safari n’a plus de connection à internet…… o(((

3)
alarache62
, le 07.02.2005 à 01:20

NE PAS OUBLIER DE REDEMARRER.
Méa culpa, et merci pour cette découverte!!!

5)
Jean
, le 07.02.2005 à 02:23

Merci pour cet excellent article.

Cela marche sous Safari, mais pas sous Firefox, nada, à creuser…

Jean Richard

6)
MadMac
, le 07.02.2005 à 03:55

Si les publicités ont souvent le même format, c’est parce qu’il sert de base à la tarification et répond à des impératifs techniques liés au support. La flemme des publicitaires n’est pas en cause.

Personnellement, je suis contre la pub envahissante de type pop-up ou pub sonore (IBM, Volvo et Microsoft, je crois, en font), mais il faut bien comprendre aussi que les sites engendrent des coûts en terme d’hébergement et de bande passante, et que la gratuitéa un coût, et c’est la pub.
Même François, qui la déteste apparemment, doit le comprendre, puisqu’il y a un bandeau, au demeurant fort discret, en tête de page de son site.
Désolé de ta placer devant tes contradictions… Personne n’imagine que, fort des 5500 visiteurs quotidiens de cuk, tu te frottes les mains en suivant les progressions de ton compte en banque, mais quand tu as besoin de matos pour créer le site, tester les logiciels, et de bande passante pour qu’on puisse le voir, il faut bien trouver l’argent quelque part. Si demain, tes maigres ressources publicitaires disparaissent, tu changeras d’avis sur la pub, crois-moi!

L’information gratuite n’existe pas, et si de tels outils se généralisaient:
1° Les hébergeurs gratuits feraient faillite, faute de modèle économique;
2° les sites amateurs de qualité seraient victimes de leur succès, et les plus fréquentés en seraient réduits à faire payer l’accès ou à disparaître;
3° il en irait de même des sites liés à la presse, dont la plupart perdent encore beaucoup d’argent, même avec de la pub;
4° on verrait arriver des modèles de pubs toujours plus insupportables et envahissants, comme ces messages déroulants qui recouvrent le texte sur certains sites, gênant la lecture;
5° les mêmes qui se plaignent de la pub omniprésente assisteraient, dépités, au triomphe de la propagande et du marketing sur des sites officiels, et de la médiocrité partout ailleurs;
6° il y aurait un risque non négligeable de voir la pub corrompre le rédactionnel de façon dissimulée.

Est-ce vraiment le cybermonde que vous souhaitez, les anti-pubs viscéraux?

MadMac

7)
Guillaume
, le 07.02.2005 à 05:15

Réponse à Jean: Pour Firefox il faut ajouter l’adresse du proxy dans les préférences du navigateur.

Commentaire article: Firefox dispose d’une excellente extension antiPub très efficace (pour ajouter des règles, on peut notamment, faire ctrl-click sur une image et choisir « Block image » – là aussi il sait utiliser les expressions régulières.

Sinon il est vrai que Privoxy on oublie complètement que l’on a installé ce truc :-)

Guillaume

8)
Fabien
, le 07.02.2005 à 08:16

Pour ceux qui ont installé Konfabulator, que j’avais testé il y a quelque temps, il y a un widget qui permet de très rapidement activer/désactiver Privoxy.

Pour en revenir à Privoxy, je l’ai testé. Il est très bien, mais je le trouve beaucoup moins convivial à configurer que d’autres programmes, dont ADGate sur lequel j’avais écrit un article .

9)
Caplan
, le 07.02.2005 à 09:40

Salut, Olivier! Bienvenue!

Personnellement, je suis contre la pub envahissante de type pop-up ou pub sonore (IBM, Volvo et Microsoft, je crois, en font), mais il faut bien comprendre aussi que les sites engendrent des coûts en terme d’hébergement et de bande passante, et que la gratuitéa un coût, et c’est la pub.

Je suis assez d’accord avec ce que dit MadMac. Je parcours beaucoup la presse en ligne et la pub ne me dérange pas plus que ça (j’ai enlevé les pop-up).
J’y fais à peine attention, sauf pour les pub sonores, évidemment.
Mais je préfère de loin lire la presse en ligne gratuitement dans ces conditions, plutôt que devoir m’abonner à une presse sans pub…

10)
JM
, le 07.02.2005 à 11:24

Je verrais bien le « bookmarklet » de Privoxy dans un dashboard quand Tiger sera disponible.

Sinon, superbe article. A quand le prochain? ;)

11)
Serge
, le 07.02.2005 à 11:33

Un autre moyen bien simple de faire disparaître la pub :
Copiez ce qui suit dans TextEdit, ajoutez-y l’extension .CSS, glissez le fichier (devenu feuille de style) dans Utilisateurs/Bibliothèque/Safari, relancez Safari, ouvrez les préférences et dans l’onglet avancé/Feuilles de style, sélectionnez le nouveau fichiier et adieu la pub !

/* disable ad image linking to advertising script */ A:link[HREF*= »ad. »] IMG, A:link[HREF*= »ads. »] IMG, A:link[HREF*= ».ads/ »] IMG, A:link[HREF*= »/ad »] IMG, A:link[HREF*= »/A= »] IMG, A:link[HREF*= »/click »] IMG, A:link[HREF*= »?click »] IMG, A:link[HREF*= »?banner »] IMG, A:link[HREF*= »=click »] IMG, A:link[HREF*= »/ar.atwo »] IMG, A:link[HREF*= »spinbox. »] IMG, A:link[HREF*= »transfer.go »] IMG, A:link[HREF*= »tracksurf »] IMG, A:link[HREF*= »smartadserver »] IMG, A:link[HREF*= »adfarm »] IMG, A:link[HREF*= »bluestreak »] IMG, A:link[HREF*= »doubleclick »] IMG, A:link[HREF*= »tracksurf. »] IMG, A:link[HREF*= »genereClickURL »] IMG, A:link[HREF*= »genereclickurl »] IMG, /* A:link[HREF*= »/rd/redir »], IMG*/ A:link[HREF*= »/0AD »] IMG, A:link[HREF*= »trackoffer. »] IMG, A:link[HREF*= »tracksponsor. »] IMG, A:link[HREF*= »shopping.lem »] IMG, A:link[HREF*= »valueclick »] IMG, A:link[HREF*= »tracker.tradedoubler.com »] IMG, A:link[HREF*= »openad. »] IMG, A:link[HREF*= »/ads/ »] IMG, A:link[HREF*= »/adclick/ »] IMG, A:link[HREF*= »affiliate.fr.espotting.com »], A:link[HREF*= »adrevservice »] IMG { display: none !important; 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visibility: hidden !important; }

12)
Inconnu
, le 07.02.2005 à 12:51

J’ai essayé Privoxy, mais je trouve que ça ralentit quand même pas mal…

13)
Marcol
, le 07.02.2005 à 13:03

Ce proxy (127.0.0.1:8118) est-il distant et présent physiquement? Ou est-ce une astuce logicielle pour permettre le filtrage par Privoxy? Car s’il est matériel, il suffit qu’il soit HS pour interompre le surf. Sans parler des infos que lui pourrait effectivement récupérer comme le physionomiste de l’histoire.

A+
Marcol

14)
popey
, le 07.02.2005 à 13:21

Marcol :
Il est physique : c’est ton ordinateur :-).

L’adresse 127.0.0.1 représente l’ordinateur sur lequel tu surf. Si tu active le partage web, tu pourra accéder au site sur ton ordi en utilisant cette adresse.

15)
zenop
, le 07.02.2005 à 15:41

Bien ton astuce Serge, très bien même.

16)
bob
, le 07.02.2005 à 16:48

Serge, ça marche pas chez moi (¿)…

17)
ManiX
, le 07.02.2005 à 20:22

Chez moi ça ralentit affreusement tout, et certains sites, comme liberation.fr, ne ressemblent plus à rien…

18)
Serge
, le 07.02.2005 à 23:11

Bob, t’as relancé Safari après l’insertion de la feuille de style ?

ManiX @: bizarre, chez moi ça marche très bien (?)

19)
ManiX
, le 07.02.2005 à 23:45

=>Serge
Merci, finalement je ne m’en plains pas trop. Ca met un peu le bazar dans les mises en page, à l’occasion, mais ça le vaut ;-)

20)
bob
, le 08.02.2005 à 00:06

Serge,

Relancé, re-relancé… Rien ne change.
Tant pis. :-)

21)
Jndo
, le 08.02.2005 à 00:07

Peut-on configurer privoxy pour laisser passer les pubs sur les sites que l’on veut bien supporter ?

Comme ça, on n’est pas emmerdé par les pubs immondes de lemonde.fr (la vidéo avec du son, c’est vraiment insupportable), et on peut aider les petits sites communautaires.

PS (hors sujet) : comment on fait pour enregistrer en texte brut avec TextEdit ? je n’ai que le choix du .rtf ou du .doc chez moi ?

22)
Serge
, le 08.02.2005 à 00:52

Jndo,
Dans TextEdit, menu format/convertir au format Texte ou dans les préférences/nouveaux attributs du document/Format Texte.

23)
zenop
, le 08.02.2005 à 20:18

PS (hors sujet) : comment on fait pour enregistrer en texte brut avec TextEdit ? je n’ai que le choix du .rtf ou du .doc chez moi ?

Plus simple encore : SubEthaEdit , gratuit pour un usage personnel. Il permet de créer/modifier, entre autre, les .css, .plist, .php, .html, etc. Un vrai bijou.

24)
pat3
, le 09.02.2005 à 00:07

Salut Olivier,
Ça fait plaisir de te revoir sous d’autres cieux machintoshien! Ton article a déclenché deux réflexions différentes chez moi (très privées, les réflexions). La première sur ce qui a déclenché mon passage à Firefox en lieu et place de Safari (il y a moins de deux semaines): je regarde le programme télé le soir sur le site <http://www.tvmag.com&gt; (<mode parenthèse>j’ai commencé à financer mon adsl en supprimant des frais réguliers: les revues mac – où je n’apprenais plus rien et que je lisais de plus en plus à retardement, et mon programme télé – Télé K7, car je suis un très gros enregistreur et j’aime avoir les films rangés avec des jacquettes correspondantes</mode parenthèse>), et depuis quelques temps, une sal… biiip de pub pour Club Internet empêche que j’accède au programme… sous Safari, mais pas sous Firefox. Du coup, depuis que je remettais à plus tard l’essai du navigateur, j’ai fait le transfert d’onglets et hop j’ai essayé. Si j’avais eu vent de ton logiciel avant, je serais peut-être encore sous Safari, mais trop tard. Et j’ai trop d’avantage pour revenir en arrière (mais c’est une autre histoire que je raconterais un autre jour… tiens pourquoi pas pour cuk.ch, par exemple).
La deuxième réaction, c’est l’histoire du physionomiste qui l’a déclenchée. Cette comparaison est très parlante pour se représenter l’intrusion dans la vie privée que représente la navigation sur internet; mais à la lire, tout d’un coup, je me suis dit qu’elle avait été figuré quelque part, et j’ai vite retrouvé: c’est dans Minority Report, de Spielberg, où l’on voit Tom Cruise, après s’être fait greffer les yeux d’un autre, qui se voit agressé par les pubs holographiques qui lui rappellent sans cesse le nom de l’ancien propriétaire de ces nouveaux yeux. Cette scène m’avait fait froid dans le dos, ta comparaison me l’a rappelée avec force.

Merci pour l’article hyper complet, un peu trop même: on voit que t’as eu l’habitude de traduire le bavardage d’Adam Engst! ;-)

PMD
traducteur TidBITS bénévole
Bêta Testeur pour la Kleanor Staff

25)
Olivier Pellerin
, le 10.02.2005 à 11:40

Tout d’abord, un très grand merci à tous ceux qui ont apprécié ma prose et qui l’ont dit ici ou en commentaire de l’humeur d’aujourd’hui.

Petit préalable : j’ai besoin de temps pour écrire. Le temps de réfléchir, celui d’organiser mes idées et celui, difficile, de les formuler. Le temps que j’arrive à la fin d’une réponse à un commentaire, un autre est déjà intervenu. De plus, je m’étais concentré sur l’humeur qui est sortie ce matin, et n’étais pas trop disponible pour autre chose. Tout ceci pour dire que je lis les commentaires (en tout cas, j’essaye) mais que j’ai du mal à répondre.

Jean : finalement, tu y es arrivé ou tu as laissé tomber ?

MadMac : je subodore un troll. Je me trompe ?

Fabien : je ne connaissais pas ADGate. Au premier coup d’œil, les différences que je vois sont : un projet moins ambitieux (un seul développeur ?), logiciel limité au Mac, et qui coûte 15 dollars.

Serge : oui, bien sûr ! Si tu me permets une taquinerie, j’ajouterai qu’en améliorant encore tes règles, et en ajoutant le traitement des expressions régulières, tu auras… privoxy.

Emile et les autres qui ont des problèmes d’affichage : sur ma machine usuelle (un G4 Sawtooth poussé à 1,4 GHz), je n’ai pas de ralentissement notable. Ni sur mon iBook (un vieux G3). En revanche, l’affichage se fait un peu différemment. On s’y habitue… Vous êtes sûrs que votre filtrage n’est pas trop agressif (choix du default.action) ?

Jndo : oui, on peut filter de manière très détaillée. Mais c’est compliqué :-(
Tu devras te taper la documentation. Bon courage ! (j’y suis arrivé, tu peux aussi)

pat3 : réponse par courriel.

26)
MarieC
, le 05.03.2005 à 19:33

« dans le cas de Firefox, qui est un logiciel extrêmement convaincant, je ne sais pas si un module anti-pub existe. »

Si, si un antipub très efficace existe pour Firefox et Mozilla : il s’agit de l’extension Adblock.

27)
AlexandreF
, le 11.06.2006 à 23:03

Au lieu d’activer/désactiver sans arrêt Privoxy, par ex comme c’est dit dans l’article, pour accéder au site Sytadin, il suffit simplement de paramétrer son browser web pour que l’accès au domaine ou l’URL http://www.sytadin.tm.fr/ ne passe pas par le proxy. Celà se fait dans les préférences du browser, au même endroit où l’on spécifie l’adresse du proxy.
Sinon, il n’y a rien de bien compliqué dans les expressions régulières, il ne faut pas se fier aux apparences ;-) La grammaire francaise est bien pire !

Un admin linux qui vient d’acheter un macbook, et qui découvre avec plaisir la tranquillité d’utilisation de MacOS :-)