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Gérez vos DVD en toute simplicité avec fennel DVDManager 1.4

Cet article met à jour le premier test consacré à DVD Manager datant de septembre 2004.

Vous êtes cinéphile?

Moi j'aime bien le cinéma. Sauf qu'avec les mouflets, et bien ça fait des années qu'on n'y va pas forcément quand on veut. Surtout que la campagne, et bien... ce n'est pas la ville. On est loin de tout, même si le cinéma d'Orbe n'est pas mal du tout, et qu'Orbe est à dix minutes de la maison.

N'empêche! On n'y va pas trop souvent, Madame Cuk et moi, au cinéma.

Heureusement qu'on a le DVD. Oh, on a bien un écran 16/9, même pas au Plasma ou LCD (la honte, un bon vieux cathodique), mais pas de Home Cinéma. Trop de fils pour me plaire. Tant pis, on profite bien quand même.

Alors, au fil du temps, on s'est fait une petite collection. Toute petite, mais déjà à ce niveau, c'est important de pouvoir la gérer un tant soi peu. Par exemple, lorsque je prête une galette, j'oublie presque instantanément que je l'ai fait, donc en gros, je ne le revois jamais, à moins que la connaissance soit vraiment sympathique et pense elle-même à me le rendre. Vous savez comme moi que c'est assez rare.

Donc depuis quelques mois, la consigne de la ferme est la suivante: les CD, les DVD, on ne les prête plus! Fini, terminé. Comme ça, on est tranquille.

Et bien tout cela pourrait changer désormais. Parce que j'ai reçu il y a quelques semaines un programme qui pourrait régler tous mes problèmes: Fennel DVDManager 1.2, de Fennel Software.

DVDManager, c'est quoi?

Comme son nom l'indique, DVDManager va vous permettre de gérer votre DVDthèque. Mais attention: comme je l'ai écrit plus haut, j'aime bien le cinéma, mais je ne suis pas frappadingue de tous les détails sur un film. Je veux le principal, c'est tout. Pas trente-six mille rubriques qui ne me servent à rien, juste le plus important, sans me prendre la tête, sans avoir à réfléchir pour comprendre le fonctionnement d'un logiciel

Et ça tombe bien, DVDManager correspond justement pratiquement à mon cahier des charges.

Au niveau installation, comme c'est devenu souvent le cas, il suffit de glisser l'application DVDManager depuis l'image disque, téléchargée ici, vers le dossier Application de votre disque dur.

On lance ensuite le logiciel, et on tombe sur cette fenêtre épurée.

Elle est bien vide aussi, cette fenêtre. C'est normal, vous n'avez encore entré dedans aucun DVD. Il est simple DVDManager, mais pas au point de faire tout, tout seul. Pendant qu'il n'y a encore personne, faisons le tour de l'interface.

Oui, vous avez raison, DVDManager a un petit côté "iTunes" au niveau du style, et c'est tant mieux, parce que nous avons à faire ici avec un vrai programme Cocoa, bien fichu, est vraiment pensé pour OSX.

En haut, nous trouvons la barre d'outils, modulable selon vos besoins.

Passons-les en détail, de gauche à droite

La récupération de DVD automatique

Le premier bouton, Récupération, nous amène à la fenêtre suivante:

Cette fonction de récupération est bien pratique: vous entrez le titre de votre film dans la zone dédiée. Oui, contrairement à la musique et à iTunes, il ne suffit pas d'insérer un DVD pour que tout se passe automatiquement via une base unique. Les développeurs n'y sont pour rien, ce genre de services n'existe pas (à ma connaissance) pour les DVD.

Une fois le titre entré, vous choisissez un service parmi les suivants:

Vous cliquez sur "Rechercher" et vous obtenez ce type de résultat:

Notez que depuis peu, le programme sait se renseigner sur DVDfr(Fr) ce qui donne accès à la plupart des DVD, y compris ceux qui sont produits au départ dans notre belle langue.

Vous me direz qu'il vaut peut-être mieux taper ses données soi-même que passer plusieurs minutes à butiner. Certes, c'est possible, mais vous bénéficiez, si vous passez par la récupération, d'une vignette montrant la jaquette du DVD, ce qui est très agréable.

En plus, vous avez vu le petit bouton en haut à droite (ici, jaune en haut à droite)?. Il vous lie immédiatement au site d'où vous avez tiré vos renseignements.

Il vous reste encore à éditer certaines données, comme la durée (si vous venez d'Amazon) et le genre. Vous pouvez choisir parmi ceux qui sont donnés dans un pop-up menu:

Pour l'instant, il n'est malheureusement possible de ne donner qu'un seul genre à un film. Je crois savoir que sur la pile des "choses à faire" sur le bureau des concepteurs du produit, le choix multiple des genres est situé assez proche du sommet.

Vous donnerez encore votre avis sur le titre, sous forme d'étoiles (de rien à 5), toujours à l'aide d'un pop-up menu, vous cliquez sur OK, et le tour est joué, votre DVD est répertorié.

Comment? Vous me parlez des comédiens? Ils peuvent être entrés dans le champ "Notes", mais malheureusement, la recherche n'est pas possible sur ce critère. Madame Cuk sera donc bien incapable de trouver les films dans lesquels a joué Patrick Bruel. M'en fiche, c'est bien fait pour elle. Mais n'empêche, j'aimerais bien pouvoir trouver personnellement les films dans lesquels Sharon Stone est la vedette.

Là également, une amélioration se profile à l'horizon puisque les développeurs m'ont annoncé travailler sur le sujet. On peut leur faire confiance puisque lorsque j'ai reçu la version 1.1, la durée n'était pas gérée. Elle l'est maintenant, suite à ma demande. Donc on peut dire que nous avons à faire à des gens à l'écoute de leurs utilisateurs.

La mise à jour de vos DVD

Un bouton de mise à jour vous permet de synchroniser vos DVD avec les dernières données de la source internet.

Je ne vois pas très bien en quoi ce bouton peut m'être utile, mais admettons que ça le soit un jour. En effet, si je suis content des entrées d'un DVD, je n'ai aucune raison de mettre à jour ce que j'ai entré à son sujet. L'année ou la durée d'un film ne changent pas chaque jour non?

Néanmoins, j'imagine que cette synchronisation sera utile au cas où le programme lui-même (DVDManager donc) acceptera plus de données que c'est le cas actuellement.

L'ajout manuel de DVD

J'ai été un peu long dans la description du premier bouton, puisqu'il m'a permis de vous montrer quelques fonctionnalités importantes du logiciel. Je vais être plus rapide maintenant. Le troisième bouton de la barre d'outils permet en effet de faire la même chose que le bouton Récupération, soit entrer un DVD dans votre base, mais de manière manuelle.

Lorsque vous cliquez sur lui, le tiroir de la fenêtre passe en mode "saisie".

Les champs sont éditables, de manière tout à fait traditionnelle. Pour disposer d'un aperçu de votre DVD, il vous suffit de glisser une image JPEG sur le champ "Aperçu" et le tour est joué. Il est aussi possible de cliquer sur le petit bouton "+" pour afficher le sélecteur de fichiers.

Notez le champ "nombre de DVD":

Il permet d'entrer des coffrets de DVD constitués de plusieurs disques qui s'affichent de cette manière dans la liste:

Comme dans le Finder, bien évidemment, on peut contracter ou déployer un coffret en cliquant sur la petite flèche qui le précède.

Les titres des disques du coffret ont été entrés automatiquement (par rapport au titre du coffret bien entendu), mais rien ne vous empêche de les éditer, comme toutes les autres données d'un DVD normal. Une image spécifique pourra être liée à chaque disque, y compris au coffret lui-même.

L'édition de DVD

Vous pouvez, comme dans toute bonne base de données qui se respecte, éditer la fiche d'un DVD.

Plusieurs options sont possibles pour y arriver.

  • On appuie sur le quatrième bouton de la barre d'outils (depuis la gauche)

  • on control-clique sur un film et on choisit Éditer
  • on utilise le raccourci-clavier Pomme-E

Personnellement, j'aurais préféré bêtement qu'un double-clic sur un film l'ouvre en édition. Ce n'est pas le cas parce que d'autres utilisateurs auraient préféré qu'en cas de double-clic, le DVD passe en mode gestion (voir plus bas). D'autres voudraient que le double-clic sur un coffret le déploie... Bref, pour ne fâcher personne, le double-clic... ne fait rien depuis la version 1.2, et c'est toujours le cas en 1.4.2!

En fait, le concepteur a eu une réponse intelligente à ma question: on n'édite pas très souvent un DVD. Une fois qu'il est entré dans la base, on ne le touche pratiquement plus, sauf pour changer l'avis qu'on a sur lui ou pour gérer son prêt éventuel (hem, alors pourquoi créer un bouton de mise à jour dans ce cas?). Donc un double-clic va certainement, dans une prochaine version, nous amener vers cette fameuse gestion du prêt du DVD dont je vais parler plus loin. Parce qu'en ce qui concerne donner ou changer l'avis que l'on a sur un film, c'est déjà tout simple maintenant puisqu'il est possible de le faire par simple control-clic sur la ligne du film concerné.

Par contre, une chose qui m'agace avec DVDManager en mode Édition, c'est que si l'on oublie de cliquer sur OK dans le tiroir ou d'appuyer sur la touche Return, nos modifications sont tout bonnement oubliées. Ça m'est arrivé plusieurs fois. Il me semble que par défaut, il serait souhaitable qu'une édition soit sauvegardée par défaut, et que son annulation éventuelle le soit par un clic sur un bouton. Enfin, c'est mon avis, et je le partage.

En ce qui concerne les genres (qui ne sont pas importés automatiquement par l'action de récupération, je le rappelle), il est possible en sélectionnant plusieurs films d'effectuer des attributions groupées. Comme toujours, un clic sur des lignes distinctes avec le bouton "Commande" enfoncé permet de ne sélectionner qu'elles.

Dès cet instant, il est possible de modifier une donnée (l'auteur par exemple) pour toute la sélection.

Gérer les DVD via le carnet d'adresses

Le cinquième bouton me semble particulièrement intéressant. Il permet de gérer les DVD, au niveau de leurs prêts.

On clique sur ce bouton et la fenêtre suivante apparaît:

Le pop-up menu est assez parlant je crois:

Ainsi, si je veux prêter un DVD à Caplan, je sélectionne la ligne du menu "Prêté", je tape "Chri" dans le champ "Contact" et j'obtiens:

Pas mal n'est-il pas?

Dans la liste de mes DVD, je vois que mon titre n'est plus chez moi, puisque la petite lampe est rouge.

Notez que pour les besoins de la cause, j'ai placé la colonne contacts à côté de celle des titres, par simple glisser de son en-tête.

La gestion des disques que j'ai personnellement empruntés à quelqu'un est tout aussi simple: en ce cas, la lumière est orange. Les lumières vertes indiquent un film qui m'appartient.

C'est simple, c'est propre, c'est efficace Mesdames Messieurs.

Dans le même domaine, le menu "Filtres" vous permet d'afficher d'un coup les DVD répondants aux critères suivants:

Ai-je vraiment besoin d'en dire plus?

Une recherche simple et pratique

La recherche de DVD répond aux critères modernes: on tape des lettres dans un champ dédié, et la liste est de plus en plus restreinte, au fur et à mesure de notre frappe. Cette recherche peut être globale et porte sur tous les champs alpha-numériques, exceptées les rubriques Durée et Notes, ou peut être ciblée sur le titre, l'auteur ou le contact.

Les films ont été sélectionnés parce que j'ai entré "Ver", que d'une part je les ai prêtés à Christian (t'inquiète pas Christian, et ne te mets pas à chercher frénétiquement mes DVD, je dis ça juste pour l'exemple, tout est chez moi), et de l'autre, parce que l'un des DVD est signé Verneuil

Il est en revanche regrettable que l'on ne puisse pas chercher sur plus d'un critère à la fois.

Il est vrai que l'on peut néanmoins facilement trouver notre bonheur à l'aide d'un seul critère, associé au tri très simple à mettre en œuvre puisque comme toujours, un clic sur l'en-tête d'une colonne fait en sorte que ce soit sur elle que porte le tri, nouveau clic sur la même colonne inversant l'ordre.

N'empêche, une recherche multicritères est à étudier pour la suite, j'en reste convaincu.

Partagez votre collection

DVD Manager est un programme ouvert sur l'extérieur dans une certaine mesure: il permet par exemple d'importer une base existante, pour autant que les champs exportés par le programme source, soit au format texte, et séparés par des virgules (format CSV). Sympa, mais ça le serait encore plus si DVDManager lui-même pouvait exporter dans ce format.

Cela dit, l'export existe bel et bien. Il est d'ailleurs très bien fait, mais au format HTML.

Il suffit, une fois notre base créée, de choisir la commande "Exporter la DVDthèque sur le bureau..." du menu "Fichier". On obtient une zone de dialogue qui nous permet de choisir les données à exporter.

On clique sur "Exporter" et l'on obtient un catalogue parfaitement présentable sur Internet, sous forme d'un dossier contenant une page HTML et un autre dossier réunissant les images nécessaires.

Les titres des DVD sont présentés sous forme de lien vers la source de la récupération automatique. Esthétiquement, c'est très bien fait. Tout juste pourrait-on souhaiter une personnalisation du titre du catalogue. Vous me direz qu'il n'est pas difficile de le faire directement dans la page HTML, et je vous répondrai que vous avez parfaitement raison, et je le prouve!

 

N'empêche, une petite préférence qui permettrait d'entrer cet en-tête ne devrait pas être compliquée à réaliser.

Et puis, encore un tout petit détail, il serait souhaitable que l'export soit synchronisé avec le résultat de la recherche. Là, de toute manière, le catalogue contiendra tous les disques. Il y a pourtant peut-être des disques que l'on n'a pas forcément envie que tout le monde voie que l'on possède. Enfin, je dis ça pour vous hein, moi, chez moi, tout est diffusable, bien sûr! Non mais...

En conclusion

Si vous désirez tout savoir sur vos DVD, Fennel DVDManager n'est peut-être pas le produit qu'il vous faut et je vous conseille plutôt DVDTheque, testé ici.

En revanche, si vous désirez simplement connaître l'indispensable et gérer les DVD en votre possession au niveau du prêt, DVDManager peut très bien répondre à vos besoins

J'ai été épaté par le côté bien fini du logiciel de Fennel Software, et par sa simplicité. Fennel DVDManager est l'outil qu'il vous faut pour gérer vos petites collections DVD sans vous prendre la tête, mais sans avoir trop de renseignements non plus sur chaque titre. Cela ne l'empêche pas d'être capable de travailler aussi avec d'énormes collections. Je me réjouis de voir arriver un jour la gestion des acteurs, une recherche multicritères, ainsi que la possibilité de pouvoir donner plus d'un genre à un film.

Mais en tant que tel, DVDManager tient parfaitement la route.

Ouille! J'oubliais! DVDManager peut être téléchargé ici. Il fait partie de la catégorie de programmes dits "donnationware"! Vous avez aimé le logiciel? alors envoyez un peu d'argent aux programmeurs, ou offrez leur un cadeau. L'une des listes de leurs souhaits est ici!

23 commentaires
1)
Pierre D
, le 04.10.2004 à 07:22

Moi j’utilise DVDThèque, développé par un français, et qui va chercher l’info sur Internet sur des sites français (ou italiens, ou allemands, etc… suivant la localisation du programme) :

http://jlruggeri.free.fr/

2)
Stephan
, le 04.10.2004 à 08:02

Moi, j’avais acheté DVDThèque, qui fonctionnait bien en version 1.62, mais je vous déconseille la version 2!

Déjà que je n’ai pas pu récupérer mes disques de la version 1.62 vers la version 2 (AUCUN merci au développeur qui n’a pas répondu à mes mails), de plus il n’est pas vraiment intuitif.

Mais bon, ce qui me plaisait, c’était l’import depuis internet des disques français. Donc, je l’ai payé, (regrets, regrets), je le garde!

Pour info, DVDTheque récupère les infos sur les films français sur:
http://www.dvdfr.com
http://www.dvd-shop.ch

Si Fennel intègre ça, je switche sans regrets pour mes 20$ perdus!

3)
M.G.
, le 04.10.2004 à 09:03

Merci François,

Je viens de télécharger la chose. Je l’essaye et je reviens pour un avis.

Marc, l’Africain

4)
Fabien
, le 04.10.2004 à 09:14

Si vous vous demandez pourquoi on trouve dans la liste des sites pour l’importation on trouve plusieurs Amazon mais la la france voici l’explication:

Amazon met à disposition des outils web pour les programmeurs. Parmis ces outils, la possibilité d’accéder à un flux XML pour chacun des articles de leur base de donneés. Grâce à ce fichier XML, il est très facile d’obtenir les informations nécessaires.

Malheureusement, Amazon.fr n’offre pas ces outils. Ne me demandez pas pourquoi. Et c’est très chiant.

C’est pour cette raison que des programmes comme Books, DVDAttache, DVDManager et pleins d’autres ne fonctionnent pas avec Amazon.fr., c’est pas de leur faute !

Pour ma part, j’ai écrit un petit programme pour cataloguer mes BDs et comme c’est un genre qu’on ne trouve principalement qu’en francophonie, j’ai du me débrouiller pour analyser le code HTML et en extraire les informations. Et c’est pas simple.
Ceux qui veulent essayer la version béta peuvent aller voir ces fil du forum:
http://forum.cuk.ch/viewtopic.php?t=1369

5)
Fabien
, le 04.10.2004 à 09:45

J’ai tout de même un reproche à formuler à l’encontre de DVDManager.

L’export HTML est très joli (même si je trouve le titre du menu peu parlant « Exporter vers le bureau » ????) mais il manque une option que je trouve cruciale:

l’export vers un format importable facilement par une logiciel de bases de données. Genre MySQL.
Exporter au format CSV, par exemple est quelque chose de très simple à faire (beaucoup plus simple que l’HTML).

6)
Michael
, le 04.10.2004 à 09:51

question : gère-t-il le multititrage ? C-a-d : le titre en VO ET le titre en VF pour un même DVD ?

7)
François Cuneo
, le 04.10.2004 à 10:06

Fabien, nous sommes d’accord. Je l’ai d’ailleurs reproché dans le test, l’export HTML n’est pas suffisant. Il sait importer en texte « virgulé », il doit pouvoir exporter de même, au minimum!

8)
Tony
, le 04.10.2004 à 11:15

J’ai aussi eu l’occasion de tester DVDmanager. Comme tout le monde l’a expliqué, il n’est pas encore possible d’avoir accès à une base francophone.
Relativement indispensable pour nous autres romands en zone 2.
Par contre, il y a un logiciel sur PC (horreur et damnation) dont j’ai complètement oublié le nom mais qui permet de rentrer sa DVDthèque via le code bar du dit DVD. En fait, le logiciel importe une liste de titres avec leurs codes barre. Ensuite, lorsque le code que vous avez tapé correspond à l’un de cette liste il vous propose le titre, vous l’accepter et ensuite le logiciel s’occupe d’importer la fiche complète du DVD en question.
Bon, le logiciel est un peu chargé au niveau de l’interface et il y a peut-être un peu trop d’options. Toutefois, moi qui possède environ 220 DVDs, j’ai été assez content de pouvoir rentrer toute ma collection en quelques dizaines de minutes grâce aux codes barres.
Par la suite je l’ai importé dans DVDmanager via un fichier CSV mais il y a beaucoup de pertes d’informations.
Tout ça pour dire qu’une base de DVD existe bien François, j’espère qu’un jour un des logiciels OS X s’en servira.

9)
macman
, le 11.10.2004 à 02:37

http://www.intellisw.com/intelliscanner/cordlesscollector/

c’est un scanner de code barre fonctionnant en bluetooth.

Il est livré avec un soft qui va chercher directement sur internet la description du produit.

Donc ça à l’air faisable.

Sinon j’ai essayé fennel, exactement le truc qu’il me faut, simple et efficace, sans prise de tête, juste pour ne plus perdre ses DVD.

Sinon ici http://www.upcdatabase.com/ je pense qu’il y a matière à interfacer un des ces logiciel avec un lecteur code barre

A+
Macman

10)
Stephan
, le 11.10.2004 à 07:52

upcdatabase ne permet en tout cas pas de trouver un CD d’aprés son code UPC, d’après mes essais.

Delicious, cité plus haut par moi-même, permettrait de le faire, en utilisant une iSight (ou j’espère une caméra USB), ou un scanner Bluetooth.

Il y a sur PC (hum…) DVDProfiler.com qui permet l’entrée d’un DVD d’aprés son code UPC, mais il n’y a pas d’accès depuis internet, il faut utiliser leur programme.

11)
labon
, le 05.01.2005 à 01:55

J’avais essayé ce logiciel ainsi que pas mal d’autres il y a 6 mois. J’ai préféré DVD cache qui permets de faire des « listes de lectures intelligentes » pour reprendre la dénomination Itunes.
Par exemple, j’en ai fait une « Kurosawa ».
Dès que j’ajoute un filme de ce réalisateur, il s’y retrouve aussi.
Ainsi, je me suis fait de « listes de lectures » par nationalités, genre, etc.
Il est alors beaucoup plus rapide de consulter ses films selon un type, une envie.
Par ailleurs, beaucoup plus d’informations sont prises en compte dans les films, ainsi qu’un synopsis (majoritairement en anglais).
Il permets d’indiquer les langues et sous-titres. Quand mon père vient, j’évite ainsi de lui sortir un film uniquement en anglais.

Enfin, ce logiciel sait recouper les informations recueillies sur amazone et la base IMDB. Donc, c’est souvent complet.

Il gère le carnet d’adresse pour les prêts et envoie automatiquement un email de rappel après une période définie.

Par ailleurs, les champs à l’export sont sélectionnables et on peut les mettre dans l’ordre qu’on veut, ainsi que classer les films comme on le souhaite (par genre, titre, etc…)

Un champ Références m’as permis de référencer les DVD et Divx (en leur collant la référence dessus).
Mes amis viennent cher moi en me disant, « tu peux me prêter le film 515 ? »
Et moi, oui bien sur, 515 c’est les films d’animations, tu trouve ça Ici sur l’étagère.

Bref, pour moi, ce fut le plus complet, répondant bien à mes besoins.

Et j’ai même pas de TV ni de lecteur DVD de salon. Juste un fabuleux Imac 20 pouces sur roulettes avec un onduleur qui fait la navette entre bureau et salon.
Bref, le pied !

12)
François Cuneo
, le 05.01.2005 à 10:01

Labon, je vais aller voir ce DVD cache. Il va bien chercher des renseignements sur DVDzone2, donc on a accès aux bases françaises. Très bien.
Pour les listes de lecture intelligentes, tu verras que tu peux en faire également avec DVDTheque, le programme que je teste demain.

13)
Marc2004
, le 05.01.2005 à 11:10

à Fabien:
pour les BD et les livres, il y a aussi Booxter
genre DVDThèque pour bouquin, avec jaquette, etc…
utilise l’iSight comme lecteur de code barre
les bouquins français sont bien reconnus.

J’ai rentré 3 bibliothèques (une de livres de boulot, une de livres perso et une de BDs), je suis à 500 bouquins au total et tout n’est pas encore rentré.
90% des livres sont rentrés par le code barre, soit par l’iSight soit en rentrant le n° au clavier. Seuls les trop vieux doivent être rentrés à la main.
@+ et bonne année à cuk.ch

14)
VN99
, le 05.01.2005 à 13:00

Je trouve que ces softs doivent prendre en charge deux points importants:
1) colections (entre 2 et 7 DVD par coffret, éditions collector et autres, mais aussi des collections livres comme PLEYADES) et recueils (mais où est-il ce roman, ah, oui, dans le tome I des oeuvres complètes en 5 tomes).
2) très important, des titres originaux. « Just married, ou presque » (titre très français, on est bien d’accord ;-) ) -> « Runaway bride », « Coup de foudre à Bollywood » -> « Bride and prejudice ». Pareil pour les livres, j’en connais qui ont trois titres différents selon le traducteur. Il y a des livres que je possède en trois langues différentes, comment s’y retrouver? Il faut pouvoir pointer vers le titre original.

15)
François Cuneo
, le 05.01.2005 à 13:52

Merci à Marc2004 (une nouvelle version Marc2005 est-elle prévue?:-)).
Je vais aller essayer de ce pas!

16)
François Cuneo
, le 05.01.2005 à 13:53

2) très important, des titres originaux. « Just married, ou presque » (titre très français, on est bien d’accord ;-) ) -> « Runaway bride », « Coup de foudre à Bollywood » -> « Bride and prejudice ». Pareil pour les livres, j’en connais qui ont trois titres différents selon le traducteur. Il y a des livres que je possède en trois langues différentes, comment s’y retrouver? Il faut pouvoir pointer vers le titre original.
Editer

C’est le cas de DVDTheque testé demain.

17)
alec6
, le 05.01.2005 à 15:04

Quoi ! il n’y a pas encore de digression ? ben si !
signée Borges. Excusez du peu !

LA BIBLIOTHÈQUE DE BABEL – extraits

L’univers (que d’autres appellent la Bibliothèque), se compose d’un nombre indéfini, et peut-être infini, de galeries hexagonales, avec au centre de vastes puits d’aération bordés par des balustrades très basses. De chacun de ces hexagones on aperçoit les étages inférieurs et supérieurs, interminablement. La distribution des galeries est invariable. Vingt longues étagères, à raison de cinq par côté, couvrent tous les murs moins deux ; leur hauteur, qui est celle des étages eux mêmes, ne dépasse guère la taille d’un bibliothécaire normalement constitué. Chacun des pans libres donne sur un couloir étroit, lequel débouche sur une autre galerie, identique à la première et à toutes. A droite et à gauche du couloir il y a deux cabinet, minuscules. L’un permet de dormir debout ; l’autre de satisfaire les besoins fécaux. A proximité passe l’escalier en colimaçon, qui s’abîme et s’élève à perte de vue. Dans le couloir il y a une glace, qui double fidèlement les apparences. Les hommes en tirent conclusion que la Bibliothèque n’est pas infinie ; si elle l’était réellement, à quoi bon cette duplication illusoire ? Pour ma part, je préfère rêver que ces surfaces polies sont là pour figurer l’infini et pour le promettre… Des sortes de fruits sphériques appelés lampes assurent l’éclairage. Au nombre de deux par hexagone et placés transversalement, ces globes émettent une lumière insuffisante, incessante.

(…)

Chacun des murs de chaque hexagone porte cinq étagères ; chaque étagère comprend trente-deux livres, tous de même format ; chaque livre a quatre cent dix pages ; chaque page, quarante lignes, et chaque ligne, environ quatre-vingts caractères noirs. Il y a aussi des lettres sur le dos de chaque livre ; ces lettres n’indiquent ni ne préfigurent ce que diront les pages : incohérence qui, je le sais, a parfois paru mystérieuse. Avant de résumer la solution (dont la découverte, malgré ses tragiques projections, est peut-être le fait capital de l’histoire) je veux rappeler quelques axiomes.

Premier axiome : la Bibliothèque existe ab aeterno. De cette vérité dont le corollaire immédiat est l’éternité future du monde, aucun esprit raisonnable ne peut douter. Il se peut que l’homme, que l’imparfait bibliothécaire, soit l’œuvre du hasard ou de démiurges malveillants; I’univers, avec son élégante provision d’étagères, de tomes énigmatiques, d’infatigables escaliers pour le voyageur et de latrines pour le bibliothécaire assis, ne peut être que l’œuvre d’un dieu. Pour mesurer la distance qui sépare le divin de l’humain, il suffit de comparer ces symboles frustes et vacillants que ma faillible main va griffonnant sur la couverture d’un livre, avec les lettres organiques de l’intérieur : ponctuelles, délicates, d’un noir profond, inimitablement symétriques.

Deuxième axiome : le nombre des symboles orthographiques est vingt-cinq. Ce fut cette observation qui permit, il y a quelque trois cents ans, de formuler une théorie générale de la Bibliothèque, et de résoudre de façon satisfaisante le problème que nulle conjecture n’avait pu déchiffrer : la nature informe et chaotique de presque tous les livres. L’un de ceux-ci, que mon père découvrit dans un hexagone du circuit quinze quatre-vingt-quatorze, comprenait les seules lettres M C V perversement répétées de la première ligne à la dernière. Un autre (très consulté dans ma zone) est un pur labyrinthe de lettres, mais à l’avant-dernière page on trouve cette phrase : O temps tes pyramides. Il n’est plus permis de l’ignorer : pour une ligne raisonnable, pour un renseignement exact, il y a des lieues et des lieues de cacophonies insensées, de galimatias et d’incohérences. (Je connais un district barbare où les bibliothécaires répudient comme superstitieuse et vaine l’habitude de chercher aux livres un sens quelconque, et la comparent à celle d’interroger les rêves ou les lignes chaotiques de la main… Ils admettent que les inventeurs de l’écriture ont imité les vingt-cinq symboles naturels, mais ils soutiennent que cette application est occasionnelle et que les livres ne veulent rien dire par eux-mêmes. Cette opinion, nous le verrons, n’est pas absolument fallacieuse.)

(…) [un] penseur observa que tous les livres, quelque divers qu’ils soient, comportent des éléments égaux : I’espace, le point, la virgule, les vingt-deux lettres de l’alphabet. Il fit également état d’un fait que tous les voyageurs ont confirmé : il n’y a pas, dans la vaste Bibliothèque, deux livres identiques. De ces prémisses incontroversables il déduisit que la Bibliothèque est totale, et que ses étagères consignent toutes les combinaisons possibles des vingt et quelques symboles orthographiques (nombre, quoique très vaste non infini), c’est-à-dire tout ce qu’il est possible d’exprimer, dans toutes les langues. Tout : I’histoire minutieuse de l’avenir, les autobiographies des archanges, le catalogue fidèle de la Bibliothèque, des milliers et des milliers de catalogues mensongers, la démonstration de la fausseté de ces catalogues, la démonstration de la fausseté du catalogue véritable, I’évangile gnostique de Basilide, le commentaire de cet évangile, le commentaire du commentaire de cet évangile, le récit véridique de ta mort, la traduction de chaque livre en toutes les langues, les interpolations de chaque livre dans tous les livres.

(…)

Je viens d’écrire infinie. Je n’ai pas intercalé cet adjectif par entraînement rhétorique ; je dis qu’il n’est pas illogique de penser que le monde est infini. Le juger limité, c’est postuler qu’en quelque endroit reculé les couloirs, les escaliers, les hexagones peuvent disparaître – ce qui est inconcevable, absurde. L’imaginer sans limite, c’est oublier que n’est point sans limite le nombre de livres possibles. Antique problème où j’insinue cette solution : la Bibliothèque est illimitée et périodique. S’il y avait un voyageur éternel pour la traverser dans un sens quelconque, les siècles finiraient par lui apprendre que les mêmes volumes se répètent toujours dans le même désordre — qui, répété, deviendrait un ordre : I’Ordre. Ma solitude se console à cet élégant espoir.

Jorge Luis Borges
1941, Mar del Plata

18)
VN99
, le 05.01.2005 à 15:24

Autre sujet de reflexion. Faut-il prendre un soft par Media (DVDThèque, Booxter, « un_autre_pour_les_CD » et ainsi de suite) en choisissant le meilleur de sa catégorie ou il faut s’orienter vers Delicious Machin Truc et autres « collection managers » pour avoir un soft pour tout?
Vaste débat en perspective.

19)
Fabien
, le 05.01.2005 à 16:28

VN, pour moi c’est clair, il faut un logiciel spécialisé pour chaque média.
Je faisait à l’instant la remarque par email à François, le problème par exemple de Booxter c’est qu’il n’est pas fait pour la BD, il ne fait par exemple pas de distinction entre dessinateur et scénariste. Il faut donc plusieurs logiciels mais bien adaptés.

20)
François Cuneo
, le 05.01.2005 à 17:16

Bon Fabien.

Je viens d’acheter Booxter. Il n’est pas mal du tout mais ce que tu lui reproches est tout à fait exact.

Alors finis le tien s’il te plaît, et… prévois éventuellement un import depuis les exports proposés par Booxter.

Cela dit, je trouve ce logiciel très chouette!

21)
VN99
, le 05.01.2005 à 17:16

2Fabien:

Reste à trouver les meilleurs. Pour moi le besoin actuel est:
1) Musique (CD, vinyls);
2) Livres;
3) Video (DVD, VHS);
4) Softs (n. de série, version, nombre de licenses, etc.)

Ensuite on verra ;-)

Ceci dit, même avec 25 piastres par soft, la facture grimpe vite.

22)
nowall
, le 05.01.2005 à 18:57

Merci M. Cuk d’avoir mis les choses en place, et avec classe, sur les commentaires dégueulasses sur VersionTracker quant à DVDTheque (principalement le fait de cons de ricains qui achetaient le programme sans rien lire et se rendaient compte après coup qu’il ne gérait que les zone 2. Ces blaireaux peuvent se rassurer, les zone 1 sont à présent intégrés…)

Même si je reconnais les grandes qualités de DVDManager, je suis aussi d’avis que DVDTheque est à ce jour le gestionnaire de DVD le plus abouti (qui est en Français, d’autant plus appréciable)

Je me réjouis de lire votre review de ce programme demain, et ne peux qu’encourager les utilisateurs à regarder ce programme de plus près d’ores et déjà. Il est updaté quasi chaque semaine, et c’est incroyable ce qu’il a évolué en l’espace d’un mois.
Lire les reviews qui lui sont consacrées sur les différents sites ne sert à rien, car elles sont toujours en retard d’un cran (même celle de Cuk le sera LOL). Mieux vaut aller directement, et régulièrement, sur le site de son créateur pour voir le bébé grandir.
J’achète rarement des sharewares mais là je ne regrette pas mon achat, et j’apprécie la rapidité et la cordialité du développeur, qui est très ouvert (je lui ai fait 2 suggestions qu’il a prises en compte dans les updates suivants. Il est vraiment très flexibles) et réactif.

23)
drazam
, le 06.01.2005 à 14:01

Grâce à DVDManager : merci à Caplan de rendre tous les DVDs prêtés par François…