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Les indispensables (et autres) de l’atelier N° 5 : pince-mi, pince-moi

Ces derniers temps, je passe de plus en plus d'heures dans mon atelier (totalement dépourvu de nouvelles technologies de l'information, ce qui explique en partie ma discrétion dans les commentaires), je vous ai déjà entretenu de différents ustensiles tels que les équipements de protection, les systèmes de mesure, les dispositifs de mise et de maintien en position et la visserie. Je vais vous parler aujourd'hui des pinces, un genre d'outils munis d'une paire de bras et d'une mâchoire ou d'un bec, articulés à l'aide d'un point de pivot augmentant significativement, par effet de levier, la force ou la précision de la main, ayant de très nombreuses variantes et destinations. Je les avais brièvement évoquées dans l'article sus-mentionné concernant le serrage, mais elles méritent tout de même un supplément.

Tout d'abord, allons voir où elles sont dans l'atelier :

Les pinces moyennes

Les pinces moyennes

Elles sont situées derrière l'étaux, au plus près de leur lieu d'utilisation principal.

Les grandes pinces

Les grandes pinces

Juste au dessus de la table métallique servant de poste de soudure (brasure, arc)

Les petites pinces

Les petites pinces

Du côté de la soudure à l'étain, encore là où elles servent le plus.

 

C'est pas que l'atelier soit grand (environ douze mètres carrés), mais quelques petits pas économisés à chaque opération font des kilomètres, à la longue.

Revue de détail

Ces pinces à bout rond, légèrement coniques permettent de plier proprement et à la bonne taille de boucle, du fil métallique, indispensables en bijouterie et pour l'électronique.

Ces pinces à bec rond, légèrement conique permettent de plier (en anneau ou en spirale) proprement et à la bonne taille de boucle, du fil métallique, indispensables en bijouterie et pour l'électronique.

Cette pince coupante « Made in Solingen » n'a pas peur de tôles jusqu'à deux millimètres d'épaisseur, et ça coupe net et sans effort ! mais pas plus que la longueur de la lame.

Cette pince coupante « Made in Solingen » n'a pas peur de tôles jusqu'à deux millimètres d'épaisseur, et ça coupe net et sans effort, même l'inox, pourtant redoutable ! mais pas plus que la longueur de la lame.

Celle-là est vraiment magnifique, avec son système articulé pour démultiplier la force, très efficace sur les petits jobs et câbles de faible diamètre.

Celle-là est vraiment magnifique, avec son système articulé pour démultiplier la force, très efficace sur les petits joncs et câbles de faible diamètre.

Cette cisaille à tôle « aviation » n'est pas bien facile à manier, mais sur une tôle fine de zinc, on arrive à couper droit sur de la longueur, mais pas très propre, pour ce qui concerne ma dextérité.

Cette cisaille à tôle « aviation » n'est pas bien facile à manier, mais sur une tôle fine de zinc, on arrive à couper droit sur de la longueur, mais pas très propre, pour ce qui concerne ma dextérité.

Toutes petites, ces pinces coupent très bien les petits câbles électriques.

Toutes petites, ces pinces coupent très bien les petits câbles électriques.

Là, c'est pour du câble acier, voire inox, la grande, avec son bec recourbé empêche le câble de s'écraser, ça fait des coupes nettes, sans que les brins ne se défassent au bout

Là, c'est pour du câble acier, voire inox, la grande, avec son bec recourbé empêche le câble de s'écraser, ça fait des coupes nettes, sans que les brins ne se défassent au bout.

Très spéciales, ces pinces à écarter, pour ouvrir une gaine où l'on va faire passer du câblage électrique.

Très spéciales, ces pinces à écarter, pour ouvrir une gaine où l'on va faire passer du câblage électrique.

Pinces à dénuder, depuis que j'ai essayé la jaune, je ne veux plus utiliser autre chose, c'est magique, pas besoin de réglage et elle dénude parfaitement du premier coup.

Pinces à dénuder, depuis que j'ai essayé la jaune, je ne veux plus utiliser autre chose, c'est magique, pas besoin de réglage et elle dénude parfaitement du premier coup.

La troisième main, indispensable à la soudure, mais un clamp chirurgical maintien beaucoup mieux, et en abimant moins la gaine du câble.

La troisième main, indispensable à la soudure, mais un clamp chirurgical maintien beaucoup mieux, et en abimant moins la gaine du câble.

Probablement l'une des plus courantes, la pince multiprises ou pince perroquet.

Probablement l'une des plus courantes, la pince multiprises ou pince perroquet. La toute petite est bien pratique pour les écrous de 4 ou de 3.

Des pinces à bec long, indispensables, pour manipuler les machins que l'on vient de braser ou souder à l'arc, histoire de ne pas se brûler.

Des pinces à bec long, indispensables, pour manipuler les machins que l'on vient de braser ou souder à l'arc, histoire de ne pas se brûler ou tout simplement pour plier ou manipuler.

La grignoteuse fait de très jolis copeaux en spirale, bien caractéristiques, elle permet des coupes très propres et précises sur une grande longueur dans des tôles jusqu'au deux millimètres pour l'aluminium, ne pas l'essayer au delà de la bonne épaisseur : la lame se brise net ! et c'est pas cadeau...

La grignoteuse fait de très jolis copeaux en spirale, bien caractéristiques, elle permet des coupes très propres et précises sur une grande longueur dans des tôles jusqu'à deux millimètres pour l'aluminium, ne pas l'essayer au delà de la bonne épaisseur : la lame se brise net ! et c'est pas cadeau...

Des pinces à cosses, j'utilise la grande pour manchonner quand je fait des élingues, ce n'est pas vraiment la bonne, mais elle fait bien le job.

Des pinces à cosses, j'utilise la grande pour manchonner quand je fait des élingues, ce n'est pas vraiment la bonne, mais elle fait bien le job.

Ces deux pinces coupantes se ressemblent pas mal, mais à y regarder de plus près,

Ces deux pinces coupantes se ressemblent pas mal, à part l'âge apparent, mais à y regarder de plus près,

on voit mieux la différence de profil : la pince de gauche est une pince entrepassée, celle de droite est quelconque.

on voit mieux la différence de profil : la pince de gauche est une pince entrepassée, celle de droite est quelconque.

 

Dans les commentaires de l'article sur les moyens de serrage, kris nous avait fait découvrir la pince entrepassée, ou maillée avec un lien vers le site de son musée, sis à Montécheroux, site que j'avais visité avec grand intérêt. Je ne connaissais pas l'existence de ce type de pince, mais dans les quelques outils hérités de mon grand père horloger, toutes les pinces étaient de ce type là. C'est devenu très rare, de nos jours, car la main d'œuvre nécessaire à leur production est beaucoup plus importante que celle pour les pinces « normales ». En effet, le bec ou la mâchoire de l'outil est inséré dans une fente de l'autre branche, et la forme définitive de l'outil est ensuite donnée à la forge ! Ces pinces sont bien plus solides que les autres, et même apparemment toutes rouillées, un petit bain de pétrole, quelques coups de paille de fer avec de l'huile (de coupe et de coude) leur redonnent une nouvelle jeunesse en très peu de temps. N'hésitez pas à les acheter en vide-greniers, en général, elles trainent dans des caisses de vieux trucs tous rouillés et se négocient une misère, et durent plusieurs générations !

Incontournable si l'on a des murs en placo, la pince à Molly permet d'utiliser ces chevilles métalliques à expansion trèèèèès solides.

Incontournable si l'on a des murs en placo, la pince à Molly permet d'utiliser ces chevilles métalliques à expansion, trèèèèès solides.

Bine pratique, la pince à riveter permet des assemblages rapides et solides.

Bien pratique, la pince à riveter permet des assemblages rapides et solides.

Les tenailles, évidemment, mais je n'utilise que très rarement les clous...

Les tenailles, évidemment, mais je n'utilise que très rarement les clous...

Les pinces à épiler et autres brucelles sont toujours à portée de main, j'aime beaucoup le galbe de celle qui est au milieu, derrière, elle sert normalement aux ORL pour les corps étrangers coincés dans le nez...

Les pinces à épiler et autres brucelles sont toujours à portée de main, j'aime beaucoup le galbe de celle qui est au milieu, derrière, elle sert normalement aux ORL pour les corps étrangers coincés dans le nez...

Des coupe boulons, dans la mâchoire de la grande, une tige filetée de 10, c'est vraiment impressionnant la puissance du levier avec ces trucs. Pour travailler précisément, je fixe un des bras dans l'étaux, ce qui permet d'avoir une main libre pour positionner la vis à sectionner au bon endroit pendant que l'autre actionne le bras libre.

Des coupe-boulons, dans la mâchoire de la grande, une tige filetée de 10 pour l'échelle, c'est vraiment impressionnant la puissance du levier avec ces trucs. Pour travailler précisément, je fixe un des bras dans l'étaux, ce qui permet d'avoir une main libre pour positionner la vis à sectionner au bon endroit pendant que l'autre actionne le bras libre.

Quand on coupe un boulon, il est indispensable d'y visser un écrou au préalable, il permettra, en l'enlevant doucement, en faisant des aller-retours réguliers avec une goutte d'huile pour lubrifier (dans le doute, toujours lubrifier), de récupérer le pas du bout, en général massacré par la coupe; il est aussi possible de fignoler avec un petit coup de filière au bon format, ou, si l'on en dispose, un petit coup de touret à meuler redonnera une superbe finition (j'en ai un, mais je répugne à utiliser trop les machins bruyants, préférant souvent travailler à la main pour les petites choses).

Un lot de pinces bien spécifiques, la plus grande m'inspire la miroiterie,

Un lot de pinces bien spécifiques, la plus grande m'inspire la miroiterie,

Et celle-là est très étrange, avec ses mâchoires parallèles et la petite gorge centrale permettant d'y passer un petit jonc... si quelqu'un a une idée de son usage, je suis preneur.

Et celle-là est très étrange, avec ses mâchoires parallèles et la petite gorge centrale permettant d'y passer un petit jonc... si quelqu'un a une idée de son usage, je suis preneur (le pliage à 90 ° fonctionne assez bien avec).

 

Pour les circlips, celle de gauche a été faite maison, mais pas mar moi.

Pour les circlips, celle de gauche a été faite maison, avec deux barres d'alésage, mais pas par moi.

Et toutes ces pinces, pour les ranger, le système d'accrochage au mur prend trop de place, et je n'ai plus de place sur les murs, j'ai donc bricolé de petits supports permettant d'en mettre un certain nombre (je les avais déjà montrés dans l'article sur le serrage, mais on ne se lasse pas :

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Bon, décidément, je n'arrive plus à passer les .gifs dans les articles, il arrive en commentaire...

Je vais vous laisser sur une petite série de vidéos nippones (il faut que la lecture auto soit activée dans Youtube) qui n'ont pas grand chose à voir avec le sujet du jour, si ce n'est que l'on a affaire à des bricoleurs professionnels, voire des maitres artisans. La première et les deux suivantes nous montrent un principe de découpe du métal avec une précision et une qualité de finition vraiment spectaculaires (le ninja de l'ajustage y fait une démonstration de précision au micron la machine n'arrivant qu'à une précision de 0,003 millimètres), et ensuite, on a affaire à quelques films sur les termites (les charpentiers et autres menuisiers), tout d'abord avec une technique de rabot totalement hallucinante, puis, une sorte de jeu télévisé dans lequel quatre charpentiers traditionnels s'affrontent, la troisième épreuve nous montre une technique d'assemblage de deux poutres dans la longueur absolument magnifique...

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui.

19 commentaires
1)
jpg
, le 29.06.2016 à 00:17

Il ne manque que la pince, monseigneur.

2)
Saluki
, le 29.06.2016 à 01:11

J’en pince pour toi ;°))

3)
ysengrain
, le 29.06.2016 à 07:28

Étudiant en médecine, ma première entrée dans un bloc opératoire avait été précédée d’un cours réalisé par la chef de bloc qui avait sorti d’une boite une cinquantaine de pinces. Toutes avaient un nom: la pince de Péan, la pince de Cicéron etc… Évidemment, il fallait les apprendre.

Une bonne panseuse (infirmière de bloc opératoire), en connait plus d’une centaine.

Au fait, si tu te trompes en donnant une mauvaise pince au chirurgien, … tu te fais pincer… =>, => j’ai compris

4)
Blues
, le 29.06.2016 à 08:08

Il ne manque que la pince, monseigneur.

… et aussi la pince à linge ! :D

5)
djtrance
, le 29.06.2016 à 08:20

Ma parole, il n’y a que des pinces sans rire ici!

6)
guru
, le 29.06.2016 à 08:57

C’est vrai que la pince à dénuder jaune, c’est une bénédiction… Bel article, mais je te trouve un peu pincé.

7)
Le Corbeau
, le 29.06.2016 à 09:23

Je vais vous laisser sur une petite série de vidéos nippones

J’ai cliqué trop vite et j’ai été déçu :
j’avais compris « Je vais vous laisser sur une petite série de vidéos friponnes »

8)
Dom' Python
, le 29.06.2016 à 09:51

Ça me rappelle le jour (lointain) où un prof m’avait collé une punition, qu’il appelait un « pensum ». Je ne connaissais pas le mot, et j’avais écrit, en haut de la page « pince-homme ». Je ne me rappelle pas de sa réaction.

Cela dit, j’avoue que je n’avais jamais réalisé l’impressionnant nombre de pinces qui existe. Et si je comprend bien ce qu’écrit Ysengrain, une panseuse est une pinceuse; et de plus, si elle en pince pour le chirurgien…

=> => cours pas si vite, j’arrive!

9)
zit
, le 29.06.2016 à 11:00

Voilà le gif promis (il n’est pas vraiment formidable, mais je l’ai promis) :

(j’ai l’impression qu’il faudrait que je fasse quelques tests dans l’interface de publication pour voir si ce n’est pas un problème d’attribut d’image, puisqu’apparemment, les images de l’article ne sont plus clicables par défaut, sans doute suite à une mise à jour de WP)

jpg, la pince monseigneur, tout comme le menton en galoche, ou le nez camus, ça fait partie des trucs que j’ai lus à de nombreuses reprises dans divers romans, sans jamais chercher à mettre une image sur le mot. Là, pour le coup, j’ai regardé, et j’aurais plutôt tendance à appeler ça un pied de biche, j’en ai deux, le classique orange à double bec, et un vrai monstre d’un mètre vingt au moins pour une bonne quinzaine de kilos,
impeccable pour dégonder les portes !

Saluki, m’enfin, pas devant tout le monde !

ysengrain, oui, c’est impressionnant la variété de ces belles pièces d’inox, un voisin médecin m’a offert deux bottins rouges qui sont des catalogues d’instruments chirurgicaux… je m’en sert surtout comme cales pour rehausser un truc sur l’établis.

Blues, ah, oui, des pinces à linge, j’en ai quelques unes, mais elles servent surtout en photo, pour faire tenir des gélatines ou surtout du diffuseur sur des sources lumineuses, il va sans dire qu’elles se doivent d’être en bois pour ne pas fondre ! (bon, avec l’halogène, pask’avec les LED, ça chauffe beaucoup plus modérément)

djtrance, pour ma part, je ne pince pas, je ris !

guru, l’essayer c’est l’adopter, n’est-il-pas ?

le Corbeau, je crois que c’était volontaire de ma part ;o);

Dom’ Python, mais non, reste !

z (allez vraiment jeter un coup d’zyeux sur ces vidéo, je répêêêêêêêêêêêêête : ils sont forts ces nippons !)

PS : bon, même là, le gif ne fonctionne pas, j’abandonne pour l’instant !

10)
PhilSim
, le 29.06.2016 à 12:15

Je ne connaissais pas la pince à Molly, qui m’évoque, par extension, le (car c’est au masculin) pince-fesses dont je ne vois pas d’exemple sur les images…
Manque aussi, bien utile, une pince ampèremétrique…

11)
Blues
, le 29.06.2016 à 12:52

Le « pourquoi de la pince Monseigneur » m’intéressant, j’ai jeté un coup d’œil à la page Wiki dédiée :

Une pince-monseigneur, aussi appelée pied-de-biche, est une longue barre de métal recourbée à l’une de ses extrémités, servant notamment à fracturer une porte, un cadenas ou une chaîne par le principe du bras de levier.
Un de ses usages les plus systématiques c’est-à-dire éventuellement répétitifs était à l’origine le déchaussage de clous de charpente

Origine du nom
C’est un outil utilisé par les cambrioleurs pour forcer les portes. Le terme Monseigneur était un titre honorifique donné à des dignitaires qui avaient donc accès à ce qu’ils désiraient. De là a découlé l’idée que devant ces éminents individus, toutes les portes s’ouvrent.

selon les images c’est pas facile à identifier, on dirait dire un doux mélange entre : le pied de biche, la pince multiprise et la pince coupante.

13)
djtrance
, le 29.06.2016 à 13:20

Trèèèèèèèèès bien Franck!! Joli, je n’y aurais pas pensé et du coup, ça va m’aider: entretien annuel des VTT ce soir (j’ai été mécano VTT) et je remarque qu’il me manque cette pince :)

14)
soizic
, le 29.06.2016 à 13:33

Messieurs vous oubliez les pinces à cheveux !

16)
fxc
, le 29.06.2016 à 17:26

pince-mi, pince-moi

sont ce ceux la qui sont sur un bateau.

17)
kris
, le 29.06.2016 à 20:07

Zit, tes articles sont toujours super. Comme une vitrine de pâtisserie ça donne envie de se mettre à table, pardon, à l’établi.
Merci pour la citation.

18)
guru
, le 30.06.2016 à 15:59

La pince à linge (musique L. Van Beethoven – paroles Francis Blanche)

La pinc’ à linge, La pinc’ à linge,
La pinc’ à ling’, La pinc’ à ling’
La pinc’ à linge, la pin, la pin, la pin, la pin
La pinc’ à linge, La pinc’ à ling’, La pinc’ à ling’
La pinc’ à linge, la pin, La pinc’ à ling’
La pinc’ à linge fût inventée en dix-huit cent quatre
vingt sept,
Quatr’ et trois, par un nommé Jérémie Victor Opdebec,
cinq et deux,
Fils de son père et de sa mère
Neveu d’son oncle et de sa tante et petit fils de son
grand-pèr’
Frèr’ de sa sœur et frèr’ de lait d’un marchand d’beurre

La belle histoire déjà quand il était enfant il montrait
à tous les passants
Son curieux esprit compétent, Il inventait des appareils
Pour épépiner les groseilles, des muselières pour les
fourmis
Et bien qu’il fût encor petit, c’était un mec, Opdebec
C’était un mec, un drôle de mec, un fameux mec
Et de Lu beck jusqu’à la Mecque il n’y avait un si chouette
mec,
Jérémie Victor Opdebec.

Dans les champs, près de chez son père,
Le linge blanc dans la brise légère
Semblait lui dire avec le vent « pinc’ à linge » « pinc’ à
linge »
Il faut au linge fin et trop léger
Une pince pour le pincer, pour le pincer, pour le pincer, le
pincer
Et dès lors dans sa tête l’obsession qui l’inquiète
« Le pincer », « le pincer », puis un jour, Euréka ! Il avait
trouvé.

Prenez deux petits morceaux de bois
Que vous assemblez en croix
Avec un p’tit bout de fil de fer faites un ressort en
travers
Vous saississez cet instrument entre votre pouce et votre
index
Vous le serrez en appuyant afin qu’il soit bien circonflexe
Enfin vous l’approchez du linge, du linge à faire sécher
et vous lachez.

C’est ainsi que Jérémie Victor Opdebec, Opdebec,
Dans un éclair de son génie à su doter
Les lavandières, les blanchisseuses du monde entier
D’un’ pinc’ à ling’, qui protègera la liberté à
l’humanité
Pinc’ à ling’, pinc’ à linge, grâce à toi maintenant,
Nos chemisettes, nos chaussettes résistent au vent,
Et nos cal’çons dorénavant répondront présent.

Et l’ouragan peut tonner, l’orage se déchaîner
Nous, grâce à la pince à ling’ on est protégé, paré,
sauvegardé,
On aura toujours de quoi espérer.
Amis, amis chantons en chœur, la louange et l’honneur
De notre bienfaiteur : Jérémie Victor Opdebec
Jérémie Victor Opdebec,Jérémie Victor Opdebec bec, bec
Bec, bec, bec, bec, bec, bec, bec, bec,
Bec, bec, bec, bec, bec, bec, bec, bec.

19)
Dom' Python
, le 30.06.2016 à 17:20

Guru: effectivement, mais je préfère la version des Quatre Barbus que j’ai mise en lien (comm 15)