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Le Numérique va-t-il tuer la Démocratie ?

À paraître le 21 avril, « L'homme nu. La dictature invisible du numérique », cosigné par le romancier Marc Dugain et le journaliste du « Point » Christophe Labbé.

La lecture de l’extrait paru dans « Le Point » de cette semaine permet de s'en faire une idée générale. Les auteurs développent un concept intéressant : nous allons vers la disparition du libre-arbitre de l’individu par la possibilité qu’envisagent les GAFA* et les agences d’État de décrypter le comportement des individus pour tenter d’améliorer encore le conditionnement des masses, qui ne doivent vivre et exister qu’au bénéfice de l’oligarchie financière mondiale.

Comme cet ouvrage va certainement faire l'objet de polémiques, c’est l’occasion de regrouper quelques réflexions que j’ai pu accumuler ces dernières années sur un sujet qui devrait nous interpeller.

Les hommes inutiles

En trois articles, intitulés « Révolution numérique : miracle ou imposture ? » Guillaume Faye avait déjà fait le procès de la révolution numérique en montrant ce qu’elle a de futile et dont « les effets négatifs sont inquiétants ».

« Selon deux chercheurs du MIT, Erik Brynjolfsson et Andrew McAfee, nous entrons dans « le deuxième âge de la machine ». Cette révolution technologique pourrait « rendre les hommes inutiles », notamment les moins qualifiés et provoquer des inégalités ingérables. » 

Ces « hommes inutiles » ressemblent furieusement aux « hommes superflus » décrits par Hannah Arendt dans son ouvrage « Les Origines du totalitarisme » dont la première édition date de 1951. Il faudra attendre 1972 pour qu’il soit publié en français sous le titre « Le système totalitaire ».

Pour Hannah Arendt, il y a totalitarisme lorsqu’il y a contrôle de la totalité des activités d’un individu, jusqu’à l’abolition même de cet individu. Le Totalitarisme fabrique des « hommes superflus », dépourvus de spontanéité et susceptibles de se transformer en rouage de la politique.

Dans « Retour au meilleur des mondes », essai écrit en 1958, Aldous Huxley revient sur ce qu’il avait envisagé dès 1932 dans son fameux roman et confirme sa théorie du conditionnement des foules par l’utilisation des mass media.

En revanche, il fait remarquer que le concept de bébés-éprouvette, leur fabrication et leur  conditionnement in vitro n’était qu’un fantasme de son imagination nécessaire au roman. Dieu merci, écrit-il en 1958, ce n’était qu’un fantasme romanesque !

On sait ce qu’il en est aujourd’hui puisque l’on clone désormais du bétail à l’échelle industrielle… Et l’Homme, c’est pour quand ? Personne ne me fera croire que certains scientifiques ne s’y sont pas essayés dans le secret de leur laboratoire. Mais l’hypothèse est tellement monstrueuse et contraire à l’éthique que personne n’oserait s’en vanter.

Aldous Huxley envisageait la volonté de fabriquer une population constituée d’individus classés et conditionnés dès leur naissance de manière à obéir dans un cadre strict.

Dans « Le meilleur des mondes », les livres sont évidemment interdits.

On retrouve ce concept dans « Fahrenheit 451 » de François Truffaut.

Ces dystopies ont d’ailleurs en commun l’interdiction de l’accès aux livres, soigneusement contrôlée par l’Autorité Supérieure.

La grande hypothèse qui est apparue ces dernières années, c’est que l’on pourrait envisager un conditionnement prédictif des individus a posteriori en enregistrant un maximum d’informations sur chacun, puis en agrégeant ces données grâce à des algorithmes à inventer… Et à faire tourner sur des calculateurs dont la puissance restait encore un défi.

Les moyens mis en œuvre

1°) La collecte des informations

La dictature des objets connectés

Lors de sa dernière keynote, le 6 juin 2011 à San Francisco, Steve Jobs dévoila iCloud et fut très fier de montrer l’un des Data Centers d’Apple, gigantesque comme il se devait.

L’annonce des deux nouveautés couplées provoqua un sentiment de malaise dans l’assistance. Si les applaudissements habituels accompagnèrent la gratuité annoncée de iCloud et sa facilité d’interaction entre les produits Apple, la présentation du Data Center ne provoqua pas autant d’enthousiasme. Une question surgissait : « Que vont-ils faire de toutes ces données d’utilisateurs ? ».

Le 6 octobre 2011, au lendemain de la mort de Steve Jobs, la réflexion la plus sensée que j’aie entendue fut prononcée par Fabienne Sintès sur France Info : « iPod, iPod nano, iPhone, iPad autant d'appareils dont on ne savait pas qu'on en avait besoin avant de ne plus pouvoir s'en passer ».

C'était bien là la preuve de la réussite de la dernière vision de Steve Jobs. Ce n’était pourtant qu’un début et bien d’autres objets connectés furent inventés, depuis le simple «Pulse» de Whitings jusqu’aux trackers de véhicules qui, maintenant miniaturisés, sont capables de localiser tout et n’importe quoi, toujours sous le prétexte alléchant d’améliorer la sécurité des biens et des personnes.

2°) Le stockage des informations

Les Data Centers

Gouverner, c’est prévoir, dit-on. Il fallut donc très vite installer les unités de stockage gigantesques qui seraient nécessaires à stocker les informations recueillies. Ce seront les fameux Data Centers qui poussent comme des champignons à travers toute la planète, de préférence sur les territoires contrôlés par l’oligarchie et par les GAFA, bien sûr.

3°) Le traitement des informations

Des algorithmes spécialisés

Comme le note Dominique Cardon dans son ouvrage « À quoi rêvent les algorithmes - Nos vies à l’heure des big data », les algorithmes nécessaires au traitement intelligent de la masse énorme de données stockées restent à inventer.

« Désormais, les machines cherchent beaucoup moins à modéliser qu’à ingurgiter des contextes à travers d’énormes masses de données. Les concepteurs ont abandonné l’ambition de faire des « machines intelligentes ». Ils préfèrent les rendre « statistiques ». »

Ce changement radical de paradigme a permis à l’ordinateur Alphago de battre le champion du monde de joueur de Go.

Des calculateurs surpuissants

L’objectif du Bull Sequana (annoncé par la société Atos le 12 avril) est d’atteindre la barre encore jamais franchie d’un exaflops, soit exactement un milliard de milliards d’opérations de calculs (en virgule flottante) par seconde.

« Mais pour quoi faire exactement ? Le Deep Learning, les applications militaires sont autant de secteurs qui pourraient profiter à plein de ces performances colossales. »

Certes… S’agissant de calculs purement statistiques, il est clair que la recherche de données prédictives sur le comportement des individus à partir de leur comportement passé va faire un grand pas. Reste à savoir ce qui restera de la liberté individuelle quand les systèmes seront opérationnels…

Je ne connaissais pas "Le Nouvel Ordre Mondial". Au-delà du côté un peu fumeux du site, le discours de son fondateur me semble pragmatique, d’autant qu’il met en exergue la traduction d'un excellent article de "The Vigilant Citizen" : « Théorie de contrôle de l’esprit et techniques utilisées par les médias de masse »

La conclusion de cet article est décidément roborative et je la reprends volontiers à mon compte :

« La culture populaire pourvoit aux besoins de l’ignorance et la nourrit en servant continuellement du divertissement asphyxiant le cerveau et en mettant en lumière des célébrités dégénérées pour qu’elles soient idolatrées. Beaucoup de gens me demandent : « est-ce qu’il y a un moyen d’arrêter ça ? ». Oui, il y en a un. ARRETEZ D’ACHETER LEURS SALOPERIES ET LISEZ UN LIVRE. »

25 commentaires
1)
Lebarron
, le 19.04.2016 à 02:52

Le mot rythme est déjà pour moi synonyme de didacture, il faut toujours le suivre et rentrer dans le moule en étant dedans

2)
tibet
, le 19.04.2016 à 07:16

Bonjour,

Dans la « veine » de la littérature évoquée on peut citer aussi « Un bonheur insoutenable » de Ira Levin sorti dans les années soixante-dix et le cycle des « fondation » de Isaac Asimov où il développe un parallèle de la théorie cinétique des gaz (de mémoire) dans l’idée que, s’il est impossible de prévoir le comportement d’une molécule de gaz, il est parfaitement envisageable de (pré)déterminer le comportement d’une grande quantité de ces mêmes molécules. Il suffit de remplacer molécule par ce que vous voulez. Et bien sûr si l’on peut déterminer ce mouvement on peut encore mieux l’infléchir. Il crée alors la « psycho-histoire ».

3)
ysengrain
, le 19.04.2016 à 08:17

Entre réseaux sociaux où n’importe qui peut, n’importe comment, exprimer une « peut-être » opinion qui n’est en fait qu’un commentaire taillé à la serpe de l’indigence intellectuelle, dit n’importe quand, pourvu que ce soit dit … ouf !! d’une part

…et la surveillance généralisée vers laquelle nous courons, le billet du jour me parait avoir oublié de citer 1984

Il me semble « qu’on est mal »

4)
lvme
, le 19.04.2016 à 08:46

C’est bien beau de dresser le constat (l’homme devient fournie) mais je reste un peu sur ma faim.

Comment faire revivre l’homme ?

5)
Modane
, le 19.04.2016 à 09:10

Merci pour ce papier qui me laisse très interrogatif quant au devenir de la société, et de l’humain, en général. Il n’est pas exclus qu’il en génère un autre, de ma part, après réflexion…

6)
M.G.
, le 19.04.2016 à 09:11

…et la surveillance généralisée vers laquelle nous courons, le billet du jour me parait avoir oublié de citer 1984

Oui, Cher ysengrain, j’aurais pu citer « 1984 » d’Orwell… Mais je ne l’ai pas lu. Pourquoi ? Je ne sais pas, alors que j’avais parfaitement saisi le sens de la fameuse Pub Apple réalisée par Ridley Scott pour le lancement du Mac. C’était un grand espoir.

Si on la visionne aujourd’hui, on a de quoi être perplexe. Quelle lanceuse de marteau pourrait désormais nous débarrasser de Big Brother ? Envoyée par qui ?

Souvenons-nous que le « Meilleur des mondes » se termine par la pendaison du « sauvage ». Huxley lui-même ne nous laissait guère d’espoir.

Oui, on est mal :-(

Au fait, quel est le sort des livres dans « 1984 » ?

7)
ysengrain
, le 19.04.2016 à 09:23

Oui, on est mal :-(

sauf, les alphas du « meilleur des mondes  » que tu cites. On y est. Domination du monde, reproduction artificielle – une des héroïnes dont j’ai oublié le nom rougit à l’idée d’être enceinte, abrutissement des deltas, classes inférieures: regardons ceux que Cyrulnik nomme les « Gogos héroïques », produit des zones a-culturées.

Correction, les alphas aussi sont mal dans notre monde (Panama papers obligent)

8)
Alain Le Gallou
, le 19.04.2016 à 09:28

Pour lutter à mon petit niveau, j’ai commencé par ne jamais acheter de télévision de ma vie. Cela évite beaucoup d’intoxication et donne un énorme temps libre pour faire beaucoup de choses nettement plus satisfaisantes.

9)
M.G.
, le 19.04.2016 à 09:29

Modane,

« Je le note ». Merci d’avance des réflexions dont tu pourras nous faire part.

10)
M.G.
, le 19.04.2016 à 09:37

Pour lutter à mon petit niveau, j’ai commencé par ne jamais acheter de télévision de ma vie.

Lors d’une présentation d’Internet que m’avait demandée le Lion’s Club en 1997, j’avais traité la télévision de « dégueuloir à images », en faisant remarquer que la puissance attractive de l’image est telle qu’un téléviseur allumé dans une pièce se comporte comme un aimant qui attire tous les regards. Une seule solution, l’éteindre !

« On va enfin pouvoir se parler dans cette maison »
Citation tirée de « La belle verte » de Coline Serreau, lorsque le père a descendu la télé familiale sur le trottoir ;-)

11)
M.G.
, le 19.04.2016 à 09:45

@ysengrain

Dans ta liste des créatures dégénérées volontairement, tu oublies les epsilon, qui ne sont pas dotés de la parole. Des esclaves parfaits !

Je n’ai rien lu sur les « Gogos héroïques » de Boris Cyrulnik dont j’ai pourtant dévoré pas mal de bouquins. Aurais-tu une référence ?

12)
samuel
, le 19.04.2016 à 09:48

Pour le cycle Fondation, cité plus haut par Tibet, c’est une lecture que je vous conseille, mais je ne crois pas qu’on puisse la classer dans les dystopies, comme 1984, brave New world,… Asimov y développe l’idée que l’on peut prédire globalement l’histoire et l’influencer en partie, mais pas tellement les consciences et comportements individuels. D’ailleurs, le Mulet, seul personnage à avoir cette faculté,par accident, est clairement « un méchant »… Asimov est sans doute positiviste, voire naif, mais certainement optimiste quand au développement du genre humain et à sa faculté de dominer la technologie plutôt que l’inverse.

13)
Blues
, le 19.04.2016 à 09:52

J’ai toujours été pessimiste sur l’avenir de l’être humain /de l’homme/, en pensant qu’il se « foutrait en l’air » un jour ou l’autre et ceci date pour moi d’il y a bien longtemps.
Fan de SF depuis 50 ans : 1984 (Brazil, Fahrenheit 451, Matrix) et bien d’autres livres ou films prophétiques sont/ont été des œuvres auxquelles je me rattache.

La question que je me pose depuis toujours est celle-ci : comment on a réussi à nous fourguer toute cette M… sans que la masse ne réagisse et mette les pieds contre le mur ? ou sur le fait d’anticiper sur le mal apporté qui tôt au tard dévastera l’humanité.
Et aussi, comment la force qui est là haut 😋 (le soit-disant dieu ou autre) a pu mettre dans les mains de l’homme tous ces « outils » qui finalement le dépasse sans qu’un pouvoir suprême puisse tout stopper (à part la destruction comme finalité) ?
On a pourtant assez de recul pour en conclure qu’à chaque fois c’est l’auto-destruction qui l’emporte et bizarrement « l’homme » ne profite jamais de ces leçons.

Pour moi, depuis l’avènement de l’ère industrielle, de la chimie, du nucléaire, de l’informatique, de la génétique etc… on va dans le mur sans retour en arrière possible.

14)
M.G.
, le 19.04.2016 à 09:55

Et bien sûr si l’on peut déterminer ce mouvement on peut encore mieux l’infléchir.

C’est exactement ça !

15)
M.G.
, le 19.04.2016 à 09:59

@Blues

Souvenons-nous de la phrase prononcée par l’astrophysicien Hubert Reeves lors d’une conférence à Dakar : « Si Dieu existe, le pire cadeau qu’il ait fait à l’Homme, c’est l’intelligence, puisqu’elle lui permettra d’organiser sa propre destruction ».

16)
ysengrain
, le 19.04.2016 à 09:59

Suite de mon commentaire en 3:

Apple sait combien de fois par jour nos iPhones sont déverrouillés: la source

17)
M.G.
, le 19.04.2016 à 10:49

Apple sait combien de fois par jour nos iPhones sont déverrouillés: la source

Et s’il n’y avait que ça ! Le serveur de Withings a enregistré le nombre de pas que j’ai faits chaque jour depuis 15 mois, ainsi que les variations de mon poids pour la même période. C’est pour mon bien !

18)
Ange
, le 19.04.2016 à 12:51

Par rapport au clonage, mais plutôt sur les manipulations génétiques, j’ai justement écouté ce matin le podcast de l’émission « Continent Science » de France Culture sur le Crispr-CAS9. (D’autres émissions scientifiques de la radio étaient sur le même thème cette semaine là) : cela fait peur…

19)
Ange
, le 19.04.2016 à 13:00

La Télévision par rapport aux GAFA : je n’ai jamais eu de télévision, mais j’ai un mac, un iphone, j’achète régulièrement sur Amazon, et j’utilise énormément google, google map,… (bon, je n’ai pas de compte facebook)…
Tout cela pour dire qu’à mon avis, la TV c’était plutôt avant, et que maintenant c’est l’internet, et principalement ces GAFA, qui sont nos alimenteurs d’information, de mode, de pub plus ou moins directes… Et le pire, c’est qu’on a l’impression de choisir, puisque c’est nous qui allons volontairement vers ces sources !

20)
M.G.
, le 19.04.2016 à 19:59

Si il y a bien un mot qui reste prioritaire « chez moi » c’est, dans le sens large, le mot : L I B E R T E

Je me demande qui peut encore se sentir libre aujourd’hui…

Ta démarche me paraît globalement pertinente et courageuse.

Personnellement, tant que je le pourrai, je resterai en Mac OSX 10.6.8 Snow Leopard.

Le jour où cela ne sera plus possible de travailler, on verra.

21)
Gr@g
, le 20.04.2016 à 06:55

Sans être un « jusqu’au boutiste » je suis prudent avec ce sujet et mes habitudes, vous le savez en ayant lu quelques humeurs que j’ai rédigées ici.

Pour participer à réduire l’impact des GAFA, il faut tenter les alternatives. Je profite de partager ici une conférence que j’organise la semaine prochaine sur Lausanne: Dégooglisons internet J’accueille en effet avec un immense plaisir un membre du réseau Framasoft mercredi 27 avril!

22)
pter
, le 20.04.2016 à 07:42

17 annees sans tele, un seul projecteur pour les soirées dvd. Et je confirme qu’on voit différemment la vie d’avec les « lobotomisés » du petit écran. Je viens de faire un tour de mes amis proche, pareil ;) coïncidence?

23)
Zallag
, le 20.04.2016 à 08:36

Ta chronique mentionne cette notion que l’homme va devenir inutile à cause de la technologie ; elle s’est toujours avérée fausse depuis l’invention des métiers à tisser.

Ça s’est toujours passé de la même façon :

1) Progrès technologique
2) Plein de gens qui disent « Y’aura plus de travail pour personne ».
3) De nouveaux débouchés se développent en nombre et les gens en 2) se sont plantés grave.

Chaque technologie qui supprime des emplois humains va générer du profit ailleurs, et ce profit se réinvestira forcément quelque part.

Et apparaîtront de nouveaux emplois : des chauffeurs Uber, des fitness coaches, des coaches en rangement dans la maison, encore plus de nettoyeurs, plus de nounous que jamais avant.

Ton sujet principal est l’idée de menace sur la démocratie, j’y adhère, mais je reste néanmoins relativement optimiste sur le persistance de la réalité de la démocratie.

Dans la nature, les prédateurs évoluent depuis des millénaires, et leurs proies aussi. Les antigènes amènent les organismes à produire de nouveaux anticorps. Les dictatures sécrètent des formes de résistance. Il y a les Anonymous, les logiciels libres, etc.

Toutefois un élément tempère un peu tout cela, c’est la formidable accélération de la dégradation de la nature et des changements de nos sociétés. Trop vite, trop vite, et trop de consumérisme.

24)
M.G.
, le 23.04.2016 à 10:56

@Gr@g
Désolé, j’était passé à côté du lien que tu proposes (Degooglisons Internet). Passionnant !

25)
djtrance
, le 25.04.2016 à 10:06

Gr@g, je suis surpris de voir « Google Calendar » à la fin d’un texte qui prône la « Dégooglisation d’internet » :)