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Test « occasion ou pour l’histoire » (4): le Nikon Coolpix 990

Avertissement!

Cet article a été écrit en novembre 2000. Il s'agit d'un article que j'ai écrit à l'époque pour Pommea.com. Un certain nombre de remarques peuvent faire un peu désuet en mai 2003, mais elles montrent comment on ressentait les choses à cette époque-là.

Je place cet article sur Cuk.ch dans ce que j'appelle les "Tests d'occasions ou pour l'histoire". En effet, nombre d'utilisateurs de la première heure des photos numériques changent leurs appareils relativement souvent. Le marché de l'occasion est en plein boum. Vous aurez peut-être envie d'acheter un de ces appareils de la génération "2000" pour autant qu'il ne soit pas trop cher.

Je vous retrouve en fin d'article pour une conclusion 2 telle qu'on peut la faire en 2003 avec un peu de recul.

 

Pour commencer, un scoop qui vaut ce qu'il vaut.

Nikon doit être bien mal financièrement.

En effet, j'ai acheté un premier Nikon Coolpix 990. L'appareil était livré avec

  • son petit bouchon d'objectif avec un joli fil très fin qu'il vous faudra relier au dit bouchon vous-même (eh, c'est cher la main d'úuvre!)
  • une couroie pour le tenir autour du coup
  • une carte 16 Mb Compact Flash type 1 (impossible d'y glisser un microdrive d'IBM, quelle faute de goût!)
  • le câble USB permettant de relier l'appareil directement au Mac ou au PC ainsi que des câbles vidéo pour voir mes photos en famille sur l'écran de mon téléviseur
  • les manuels d'utilisation ainsi que les CD comportant les logiciels permettant de classer et retoucher les photos, que nous détaillerons plus bas.

À mon avis, il manque un petit quelque chose: une alimentation. Comme Olympus dans son Camedia 3000 zoom, mais contrairement à Canon dans la plupart de ses modèles, Nikon ne nous offre pas le moindre chargeur.

Néanmoins, le premier appareil, qui se trouvait être défectueux au niveau d'un contact dans une molette, était accompagné de 4 piles lithium, qui certes ne sont pas rechargeables, mais qui sont dotées d'une très longue durée.

Nikon me renvoie alors un nouvel appareil en une semaine (bravo, belle rapidité, rien à dire) dans un beau carton tout neuf, même pas ouvert. Et que vois-je à l'intérieur? 4 piles alcalines.

Le fabricant a économisé 15 francs suisses. C'est toujours ça de pris! Nikon, qui vend quand même cet appareil plus de 1900 francs suisses en est-il à devoir raboter à ce point?

Résultat des courses? J'ai suivi le manuel d'utilisation, essayé un certain nombre d'options sur l'écran LCD de l'appareil, ce qui consomme pas mal d'énergie, j'en suis conscient. Au bout de 20 photos, le Coolpix n'a plus été d'accord d'aller plus loin.

Une seule solution, passer par l'achat d'un chargeur et de 4 piles Ni-Mh, qui, en plus du fait qu'elles sont rechargeables, ont une tenu nettement meilleure. Mais voilà 200 francs suisses de plus à sortir de la poche arrière droite de votre pantalon, 200 francs auxquels vous devrez absolument ajouter l'achat d'une carte mémoire un peu musclée, comme nous allons le voir plus bas.

Ergonomie

J'avais eu dans les mains le Coolpix 950, et il me semblait un peu... bordélique au niveau de l'arrangement de ses éléments. Ici, pratiquement aucun problème, tout est rentré dans l'ordre.

Je me suis juste fait surprendre en insérant la carte mémoire dans le compartiment ad hoc. En effet, il faut absolument replier le petit poussoir vers le haut de l'appareil avant de fermer la porte, sinon hop, la carte ressort. Je me fais chaque fois avoir. Pour la ressortir lorsqu'on veut vraiment le faire, il faut enfoncer ce petit poussoir; mais alors, la carte ne ressort juste pas assez pour pouvoir être prise confortablement avec les doigts. Certains, aux ongles trop courts, devront prévoir des brucelles pour retirer cette dernière. Et dire qu'il aurait suffi que ce poussoir mesure 2 mm de plus pour que tout soit facile!

Le petit curseur pas pratique, tout en bas à l'avant plan

Autre petit problème, lorsqu'on utilise un flash externe, le sabot (voir plus bas) gêne l'accès aux accumulateurs. Il faut le démonter pour changer les piles. Grrr...

Même si l'on dévisse l'écrou et qu'on tord l'appareil, les piles ne sont pas accessibles.
Il faut démonter!

Un joystick bien pratique permet de naviguer dans les menus clairs et structurés (c'est toujours ce qu'on écrit quand on ne se perd pas dans ces derniers).

Une molette permet les décalages de programmes ou les corrections d'exposition tombe naturellement sous le pouce, tout comme les deux boutons de zoom.

Enfin, des fonctions de base sont gérées par trois petits boutons au-dessous de l'écran LCD. Ils permettent en particulier

  • de choisir le mode flash (anti-yeux rouges, flash forcé, automatique, synchro lente)
  • de choisir la qualité et la résolution de l'image
  • de choisir le mode paysage, macro, ou retardateur

Sur certains appareils, ces fonctions doivent être cherchées dans des menus, voire des sous-menus, ce qui est insupportable.

Le déclencheur est à l'endroit où on l'attend (ce qui n'est pas toujours le cas, voir le test sur le Camedia 2000), et il est entouré par une classique couronne crantée permettant de choisir les modes principaux de fonctionnement:

  • Off (on peut s'en passer, le Nikon se mettant en sommeil automatiquement dans un laps de temps défini par l'utilisateur. Il suffit d'appuyer une seconde sur n'importe quel bouton pour qu'il se réveille, pratique)
  • A-REC (prise de vue presque entièrement automatique, mise au point en continu)
  • M-REC (modes programmes, différentes possibilités de mise au point: manuelle, continue, ou ponctuelle, soit seulement lorsqu'on appuie légèrement sur le déclencheur)
  • Play (pour voir les images)

Nom d'une pipe, Nikon n'a pas su placer assez de crans sur cette couronne pour y placer les classiques modes

  • A (priorité à l'ouverture)
  • S (priorité à la vitesse)
  • P (mode programme avec possibilité de décalage du couple ouverture/vitesse)
  • M (tout manuel, avec assistance)

C'est bien dommage, d'autant que ces modes sont présents, mais en mode M-REC. Il faut alors passer par la molette et un appui sur le bouton fonction 1 pour les atteindre. C'est une manipulation de trop.

Pour le reste, on aime ou l'on n'aime pas l'architecture en deux blocs permettant de tordre l'appareil.

J'y vois personnellement deux avantages: on peut sans autre prendre des photos par-dessus une foule en fixant parfaitement des yeux l'écran, et dans certains cas, c'est l'appareil qui se contorsionne, pas nous. En revanche, il est parfois difficile de savoir par où le prendre lorsqu'on est pressé, et j'ai une fâcheuse tendance à mettre les doigts sur l'écran LCD, ce qui n'est pas grave, et sur l'objectif, ce qui l'est beaucoup plus. Question d'habitude sans doute.

Puisque nous en sommes à l'objectif, précisons qu'il s'agit d'un zoom 8-24 mm à f 2.5, soit au niveau argentique en format 135 à un 38-115 mm. Il est donc lumineux et donne, selon les tests effectués par Chasseur d'images, de bons résultats sur leur banc tests, mis à part ce détail que je cite: "la compacité du zoom introduit toutefois une distorsion supérieure à 1 % en grand-angle (barillet) comme en télé (coussinet)" . Notons encore que l'obturateur travaille dans une plage de vitesses allant de 8 secondes au millième de seconde.

Des images magnifiques

J'ai émis, depuis sa sortie, pas mal de doutes sur le capteur 3.34MP qui se trouve au cúur de la plupart des appareils de cette fin d'année 2000. Le test sur le PowerShot S20 de Canon vous en dira plus. Je précise simplement que j'ai toujours vu du bruit sur les images provenant de ce capteur.

Et bien, sur ce Coolpix 990, ce n'est pas le cas. Je le dis tout net, je retrouve la propreté et toute la délicatesse des nuances de peau, sans parasites, qui me manquaient tellement depuis que j'ai bêtement vendu mon Camedia 2000. En mode Fine, qui correspond à une faible compression Jpeg, les artefacts sont absents, sauf lorsqu'on travaille en basse lumière, ce qui est compréhensible. Pour le reste, la douceur est au rendez-vous, c'est tout bonnement extraordinaire. Les différences entre le mode compressé Fine et non compressé TIFF (Hi) sont tellement minimes que je suis pratiquement pas incapable de les voir à l'úil nu.

A gauche, le Canon PowerShot S20, à droite, le Coolpix 990
Les deux prises de vue montrent le détail d'une image en pleine résolution.
Il s'agit ici du même capteur. Jugez vous-même.
A noter que les deux images sont des copies d'écran qui ont passé une fois de plus à la même
moulinette Jpeg. Elles sont en réalité meilleure, l'image du Coolpix devenant excellente, celle du PowerShot
passant du catastrophique au très mauvais.

Par contre, mon chronomètre les a vues, lui: 48 secondes pour enregistrer une image en mode TIFF et environ 1 seconde en mode Fine. Dans le même ordre, une image prendra 8 Mb contre moins d'1 Mb sur le disque (en mode 3:2, voir ce qui suit).

Mon choix est fait, vous l'aurez compris.

Agrandissements d'une vue d'un sapin 250 %.
Si je ne vous dis pas laquelle est la TIFF, vous trouvez?
Bon d'accord, la deuxième est à ce niveau très légèrement meilleure, c'est elle.

Il existe encore deux taux de compression, Normal (taille Fine/2) et Basic (taille Fine/4) qui, s'ils prennent moins de place, sont plus destructeurs (eh oui ma bonne dame, on n'a rien sans rien).

Les tailles d'images sont au nombre de 4:

  • Maximale (2048*1536) soit 3'145'728 pixels réellement utilisables
  • 3:2 (2048*1360) soit 2'785'280 pixels
  • VGA (640 x 480)
  • XGA (1024 x 768)

Ces deux derniers modes ne sont pas disponibles dans le mode de qualité Hi.

Il est évident que la taille maximale est tentante: on a ainsi l'impression de rentabiliser son appareil, et d'utiliser la puissance maximale du capteur.

Néanmoins, son rapport est un peu trop carré (2048/1536 donnent un rapport largeur hauteur de 1.33) en regard de ce que l'on a l'habitude de voir en photographie standard (je ne parle pas ici des formats carrés de type 6/6).

Je préfère travailler en mode 3:2, ce qui permet d'utiliser des formats de papier tout à fait compatibles avec le film 135 argentique que nous connaissons bien, tout en profitant du papier photo A4 livré par les fabricants.

J'ai tiré plusieurs photos sur mon imprimante jet d'encre HP business inket 2250tn testée ici et les résultats sont splendides, justement en pleine page A4. On est ici, à ce taux d'agrandissement, au même niveau qu'un bon film argentique 200 ASA point de vue finesse de grain, voire meilleur (j'ose à peine l'écrire de peur de me faire assassiner par un vieux de la vieille défendant l'argentique).

La mise au point

Le Nikon Coolpix est un appareil de photo, un vrai.même s'il n'a pas de visée reflex à travers son viseur traditionnel comme l'Olympus Camedia 2500. Si l'on veut éviter les erreurs de parallaxes, pour des sujets rapprochés, il faudra passer par l'écran LCD qui reste lisible au soleil. Néanmoins, dans ces conditions, il est très difficile de savoir si le sujet est au point. Il faut donc faire confiance à l'appareil.

Lorsque la scène est normalement éclairée, aucun problème, l'appareil se cale sur le sujet le plus rapproché, de manière très précise puisqu'il joue sur une plage de 4896 paliers. L'écran LCD montre sur quelle zone (parmi 5) se fait la mise au point, et il est possible, à l'aide du joystick, de forcer le Coolpix à mettre au point sur une autre zone.

Le soir dans un appartement éclairé de manière tamisée, l'autofocus pédale un peu, parfois beaucoup. J'ai acheté le flash SB28Dx, expressément construit pour les appareils numériques Nikon, mais plus particulièrement pour le D1 (reflex professionnel de la marque), et ma déception a été grande sur ce point. J'espérais que l'illuminateur du flash aiderait l'appareil à mettre au point, comme sur un reflex standard, et ce n'est pas le cas. Sur le site Nikon, une réponse à cette question est donnée: le capteur qui prend la photo et qui fait la mise au point est le même, il ne supporte pas l'infrarouge, est filtré à ce niveau, et que c'est ainsi pour tous les appareils de ce type. Ah bon. Il me semble pourtant que l'illuminateur de l'appareil ne fonctionne qu'avant la prise de vue, et qu'il ne gêne en aucune manière le capteur.

En mode macro, raffinement suprême, l'icône de la fleur représentant traditionnellement ce mode passe en couleur jaune lorsqu'on est sur la bonne plage du zoom (plage médiane), et sous vos yeux émerveillés, la mise au point se fait en continu et en temps réel selon que vous vous approchez ou que vous vous éloignez du sujet. Vous pouvez vous approcher jusqu'à 2 cm de ce dernier.

Notons encore sur ce point qu'une mise au point manuelle est possible, en plus des modes ponctuels et continus proposés.

La mesure de la lumière

La mesure de la lumière est comme toujours chez Nikon de grande qualité. 4 modes sont disponibles:

  • matricielle sur 256 segments (mesure en rapport avec une base de données des différentes situations que peut rencontrer un photographe)
  • Spot (très centrée, à utiliser en cas de fort contre-jour)
  • Pondérée centrale (calcul sur toute l'image mais 80 % de l'importance est donnée sur le centre qui occupe 1/4 de l'image)
  • Collimateur AF spécifique (calcul basé sur la zone que l'appareil ou que l'utilisateur a choisie pour mettre au point).

Le Coolpix est donc un appareil très complet et qui, c'est le plus important, n'a que très rarement été pris en défaut lors de mes tests sur ce point.

Le fait de disposer de modes programmes décalables en mode M-REC, avec ou sans correction d'exposition, de pouvoir mémoriser l'exposition, les différents réglages de balance des blancs (le mode auto fonctionnant d'ailleurs très bien), tout cela fait que cet appareil donne des images parfaitement bien éclairées. Qu'est-ce qu'on est loin du PowerShot de Canon, avec le même capteur, et ne coûtant que 200 francs suisses de moins!

Le petit flash interne rend bien des services. Il est doté des modes suivants:

  • anti-yeux rouges qui fait ce qu'il peut (petite lumière blanche continue pas trop aveuglante)
  • synchro lente, pour préserver les ambiances de nuit
  • flahs auto
  • flash forcé (pour le déboucher les ombres)

Il est possible de diminuer ou d'augmenter l'intensité du flahs (dans le cas de photo devant un miroir par exemple) par pas de 1/3 IL, de moins 2 à plus 2 IL

Comme nous l'avons vu plus haut, une prise de synchronisation pour flash externe est de la partie. Malheureusement ou heureusement, le sabot-flash n'est pas intégré à l'appareil. Il faut en effet placer le Coolpix sur une sorte de rail optionnel (SK-E900) qui portera et l'appareil et le flash. Il sera possible d'éloigner ou de rapprocher ces derniers en les faisant coulisser.

Ça impose son homme, vous ne trouvez pas?

J'ai personnellement choisi de travailler en permanence avec cette configuration. En effet, le Coolpix tient parfaitement en mains dans ce cas, même si le tout donne une petite impression d'usine à gaz un peu étonnante.

Et puis, même si le flash n'est pas utilisé à son maximum (pas de vraie TTL, pas de gestion de la tête zoom du flash, pas de mise au point infrarouge) le Coolpix gère très bien l'éclair et le résultat est parfait. La synchro lente, le flash forcé tout comme le flash auto peuvent continuer à être utilisés sous cette forme. L'anti-yeux rouges est abandonné puisqu'en ce cas, il n'est plus utile (le flash est assez décalé par rapport à l'objectif). Il est même possible de travailler avec ou sans le flash intégré. Enfin, il est tout à fait possible, voire même recommandé, de travailler en flash indirect, puisque le Coolpix le gère très bien.

Un mode Play puissant

Il est possible de visualiser les photos sur l'écran LCD par vue par vue, mais les désormais habituelles imagettes sont également disponibles par 4 ou par 9 sur le même écran. Il est alors possible de les sélectionner d'un simple appui sur le joystick pour effacer ensuite toutes celles qui ne nous plaisent pas. Le zoom ciblé sur une partie de l'image est également fort simple, toujours grâce au joystick. Sympa, l'image qui s'affiche immédiatement d'abord en basse résolution, puis de manière complète lorsque le chargement est terminé. Les informations principales apparaissent en surimpression, et il suffit de tourner la molette de commande pour avoir accès à toutes, j'ai bien écrit toutes les informations imaginables sur la prise de vue. Un histogramme est même disponible pour indiquer la répartition des tons dans l'image. Grandiose.

Des raffinements en veux-tu en voilà

Comme vous l'avez lu, le Coolpix 990 est à ce jour l'appareil de ce type le plus complet. Le Nikon D1 va plus loin encore au niveau des possibilités photo, même si son capteur est moins puissant. En attendant, ce dernier coûte sans objectif presque 5 fois plus cher que le Coolpix, et évidemment, je crève d'envie de pouvoir travailler avec cette petite merveille.

Néanmoins, la taille de son capteur transforme tous les objectifs en téléobjectifs, bref, pour payer si cher, à moins d'être pro et d'en avoir vraiment besoin, il vaut mieux attendre. Attendre quoi? Tout simplement l'apparition de gros capteurs, de la taille d'un négatif 135. Ces derniers existent déjà, mais sont extrêmement onéreux. Ils vont se démocratiser, c'est certain, dans les trois prochaines années. Les futurs boîtiers reflex abordables qui en seront alors dotés remplaceront vos boîtiers argentiques, et les objectifs auront leur facteur de grossissement normal.

Mais je déteste attendre, et à ce jour, le Coolpix est l'appareil qui me permet de tout contrôler comme sur un reflex. Les fonctions supplémentaires suivantes sont disponibles sur cet appareil

  • déclenchement pratiquement instantané lorsqu'on appuie sur le bouton, qui change agréablement de la seconde demandée par certains concurrents
  • réglage dioprtique pour tous les yeux difficiles (-2 à +1 DP)
  • prise de vue "motorisée" simple ou en continu grâce à une mémoire tampon qui permet à l'appareil de ne pas attendre. À noter qu'en mode Fine, 3:2, il est possible de prendre 3 images de suite, en trois secondes. Ensuite, il faudra attendre une quinzaine de secondes avant que le Coolpix soit à nouveau disponible.
  • 2 modes de prise de vue en rafale (en basses résolutions)
  • possibilité de prendre de petits films (résolution 320 x 240)
  • un mode BBS qui permet choisir la meilleure image
  • bracketing sur 5 images (+2/3 IL, +1/ IL, ± 0 IL, +1/3 IL, + 2/3 IL)
  • possibilité de jouer sur différents réglages de netteté de contraste et de luminosité de l'image (ne pas abuser avec ces choses-là, puisque vous pourrez le faire sur Photoshop, avec toutes les possibilités d'annulation qu'offre ce logiciel, ce qui n'est pas le cas de l'appareil).
  • ouverture fixée, pour travail avec un flash de studio
  • possibilité, moyennant finance, d'ajouter divers objectifs
  • possibilité de ranger les photos dans divers dossiers sur l'appareil
  • ...

En liaison avec le Mac: comme un disque, ouf!

Le Nikon Coolpix 990, une fois connecté via l'USB à votre Mac, apparaît comme un disque monté. Facile donc de transférer rapidement les images de l'appareil vers votre disque. C'est tellement bien ainsi qu'on ne comprend pas les autres fabricants qui imposent de passer par un logiciel pour transférer les images (Canon par exemple).

Un petit utilitaire, Nikon View Browser permet d'afficher les images sous forme de vignettes ou en taille réelle.

Fotostation 4 en version complète permet de gérer les images de vos disques, mais me semble bien moins pratique qu'iView multimedia. Enfin c'est Photoshop LE et non pas le traditionnel PhotoDeluxe qui s'occupera des retouches.

En conclusion

Je suis tout bonnement emballé par ce Nikon Coolpix 990. Il m'a fallu quelques heures pour l'apprivoiser, et encore, je n'ai pas tout compris. Mais celui qui veut prendre des photos sans se faire de souci pourra également tirer parti des grandes qualités de cet appareil. Le Coolpix peut ainsi satisfaire le débutant comme l'amateur expert, voire même le professionnel dans bien des cas. Ils ne sont pas nombreux, les appareils numériques à ce prix, à pouvoir revendiquer cette particularité.

Dommage qu'il manque un chargeur, et que les disques durs IBM microdrive ne soient pas utilisables.

Et si l'illuminateur de mon flash SB 28 DX pouvait m'aider à mettre au point en basse lumière, je serais totalement comblé.

En attendant, je vais retourner prendre quelques images de ce bel automne.

Conclusion 2 (2003)

Le Coolpix 990 reste un excellent appareil. Dommage vraiment que sa mise au point en basse lumière soit si mauvaise. Aussi mauvaise que celle du Nikon 5700. Vraiment, Nikon doit progresser dans ce domaine, et je me rends compte que j'ai été bien gentil dans mon test à ce niveau. Je me réjouis de tester le Nikon SQ dès qu'il sera dehors, pour voir si l'emploi des 9 collimateurs, comme chez Canon (IXUS 400, testé ici) arrangera les choses.

Nous verrons bien!

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