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X-15, le scanner de Xemtec à qui je fais confiance

Je vous ai déjà dit, dans le test consacré à MacPay, tout le bien que je pense de MoneyPen.

Attendez, vous tous qui résidez hors de Suisse, ne partez pas en courant! Certes, MacPay est un produit qui intéresse particulièrement les Helvètes, puisqu'il s'agit d'un soft qui permet de mettre en ligne ses paiements via une interface bien pensée et surtout, qui permet de les gérer une fois qu'ils sont entrés dans la base.

MoneyPen était une aide très précieuse pour cette saisie. Mais le produit dont je vais vous parler, X-15, est en quelque sorte son grand frère, et peut être utile en plus dans de nombreux domaines, en particulier celui qui touche aux codes barres.

Il peut donc, amis francophones hors Helvétie, vous intéresser également.

X-15, pour lire l'OCR-B, les codes-barres et ...

X-15 est une sorte de petit stylo plat et large, avec une petite lumière rouge au bout. Un numérisateur manuel en fait.

Son fabriquant, Xemtec, est une société suisse basée à Sarnen, en Suisse, et fondée en 2001, qui effectue des recherches poussées sur les technologies OCR et leurs diverses applications.

Et à quoi sert-il me direz-vous, ce numérisateur?

Et bien, il suffit de glisser X-15 sur un code-barres ou sur une suite de nombre, et le stylo reconnaît ses données, puis va les transmettre soit à un programme dédié, soit à un traitement de texte ou une base de données de votre cru, par exemple.

Un petit film tout simple qui illustre cela est disponible ici, (cliquez sur "Look at the demonstration of
MoneyPen (movie)" avec MoneyPen, mais le système est exactement le même avec X-15.

Mais ça, vous le savez bien, nous en avons parlé à propos d'un autre périphérique du même type: IRISPen testé ici. Et le stylo d'Iris lui sait reconnaître une ligne de texte, alors que X-15 ne sait pas le faire dans sa version standard (d’autres codes pourrait être intégrés sur demande).

Alors quoi? Pourquoi tester un produit comme X-15, si a priori, il sait faire moins de choses qu'un stylo plus polyvalent?

Tout simplement parce que si X-15 se cantonne aux codes-barres et aux chaînes OCR de nos bulletins de versements, lui, il le fait bien, et de manière très sûre, ce qui est loin d'être le cas d'IRISPen. Au point que jamais il ne me viendrait à l'idée d'utiliser le produit d'IRIS pour faire mes paiements. Il y aurait bien trop d'erreurs, qui seraient il est vrai repérées certainement par MacPay.

Sa technologie Retina, sans aucune pièce mobile, pour un moindre prix, une reconnaissance excellente de ce type de données, même sur des documents plastifiés par exemple, ce qu'un lecteur à base de laser fait beaucoup moins bien.

L'OCR-B, pour une saisie des bulletins de versements extra-sûrs!

Pas trop de surprises (ben oui, j'ai utilisé longtemps MoneyPen, de la même famille), X-15 reconnaît à merveille les bulletins de versements suisses et maintenant étrangers, via l'OCR-B.

Pour régler X-Pen pour l'OCR-B, il suffit de lancer l'application qui l'accompagne, intitulée sobrement... X-15. On travaille alors tout simplement en cliquant sur son icône dans le Dock. On allume le stylo, on l'éteint, et l'on fait un ou deux petits réglages dans les préférences.

X-15, tout comme MoneyPen, est prévu pour être employé par les droitiers comme par les gauchers

Ici, je choisis OCRB-Swiss-post dans le premier menu, et le programme que j'utilise dans le second (une option est disponible pour travailler en direct avec la poste).

Pour la Suisse, le stylo effectue un contrôle préalable de la ligne numérisée, et envoie une reconnaissance hyperfiable au programme. Dans le cas de MacPay par exemple, la reconnaissance est donc contrôlée une première fois par X-15, et une seconde fois par le programme lui-même.

Comme je l'ai écrit dans le test de MacPay, je n'ai jamais connu d'erreur avec MoneyPen. J'ai fait mes derniers paiements avec X-15, pas une erreur non plus. Pas étonnant puisqu'il s'agit du même fabriquant.

En fait c'est tout simple, soit ça passe (dans 90 % des cas), soit ça ne passe pas. Des erreurs de saisie, il n'y en a pas! Et si ça ne passe pas la première fois, ça passera la seconde. Les bulletins refusés sont extrêmement rares. Sur les deux ans d'utilisation d'un périphérique signé Xemtec, je n'ai dû voir que cinq ou six bulletins que j'ai dû saisir à la main.

Mais c'est quoi l'OCR-B? C'est aussi valable pour l'étranger?

On distingue trois types d'OCR-B, l'OCR–B-Swiss, l'OCR–B Full, et l'OCR–B Eurobanking. Bon, et bien moi je ne connaissais pas la différence entre eux. Alors plutôt que de dire des bêtises, j'ai demandé à l'un des responsables de Xemtec, Monsieur Claude Wieland, d'essayer de m'éclairer un peu.

J'ai obtenu la réponse suivante, qui me convient parfaitement.

"Quelle est la différence entre OCR-B Swiss, OCR-B full et MICR?

  • Le set complet des caractères OCR-B représente 43 classes, soit 10 chiffres, 26 lettres et 7 différents caractères. Si vous sélectionnez OCR-B full dans le programme vous serez capable de lire ces 43 classes dans l'application de votre choix.
  • L'OCR-B Swiss reprend qu'une partie des caractères OCR-B, principalement les 10 chiffres, le caractère" +,>,<". En sélectionnant OCR-B Swiss dans le programme vous ne serez capable que de scanner des bulletins de versement suisses. En effet, le nombre de caractères est limité à 13 (voir ci-dessus) et il y a aussi le contrôle interne spécifique à la ligne de code des bulletins suisses.
  • Les caractères MICR (E13-B) se retrouvent sur la plupart des chèques des pays anglo-saxons. Vous trouverez ces caractères sur la page de test inclue dans la boîte du X-15. Si vous sélectionnez MICR dans le programme vous serez en mesure de lire par exemple la ligne de code sur des chèques américains, australiens, anglais, etc."

Et là, je suis titillé: est-ce que ce stylo peut être utilisé pour les paiements en dehors du système suisse (on verra qu'il peut l'être pour les codes barres bien entendu plus loin)?

Réponse de Monsieur Wieland:

"En principe, et si les concepts de paiements sont similaires qu'en Suisse, le X-15 peut servir à effectuer ses paiements en scannant les lignes de codes OCR-B sur les bulletins de versement (Giro). Maintenant, je sais que l'Autriche a un système presque identique au système suisse et que certains pays nordiques utilisent un concept proche du nôtre. (Suède, Danemark, et Finlande).

La France et la Belgique n'ont pas les bulletins de versement codés comme ont les voit en Suisse et en Autriche."

Bon et bien voilà amis français et belges, X-15 sera un peu moins utile pour vous qu'il ne l'est pour nous en Suisse.

La reconnaissance des codes barres

Là où MoneyPen n'a pas accès et là où IRISPen est à la peine (qu'est-ce que je n'ai pas dû faire comme essais avant d'arriver à plus ou moins à mes fins), X-15 fait merveille.

Je veux parler des codes-barres. Tout d'abord, permettez-moi de vous dire que je n'ai pas souvent dans ma vie besoin d'utiliser des codes-barres. Je vais m'y mettre pour la gestion de bibliothèque de notre école, mais jusqu'à ce jour, je ne les connais que via les caisses de magasins.

Là encore, au niveau théorique, l'apport de Monsieur Wieland est bénéfique. Laissons-lui donc la parole:

"Concernant les codes à barres 1-D, les bases de données sont créées par les utilisateurs et il n'y a donc pas de bases de données standards.

L'utilisateur va en premier lieu choisir son code (Code 39, 128, EAN, etc.), puis coder les caractères apha-numérique désirés qui correspondent à un produit bien spécifique dans une base de données, par exemple une bouteille de Coca Light (quel excellent exemple, NDLR!).

Pour reprendre l'exemple de la bouteille de coca, il se pourrait bien que le producteur 'impose' son code à barres aux distributeurs, tels que Coop et Denner (deux chaînes de magasins suisses NDLR) pour dire quelque chose et ainsi 'standardiser' les codes pour ces magasins. Mais je ne suis même pas certain que ça soit le cas.

Pour un code 2-D (PDF417, Datamatrix, QR code, etc.) l'approche est différente puisque le code est en quelque sorte la base de donnée. Théoriquement, vous pouvez coder jusqu'à 2'000 caractères dans un code PDF 417!
En reprenant votre exemple, on pourrait facilement coder l'information suivante dans un seul code 2-D:
'Bouteille de coca light
Production: 01.06.04
Lieu de production: Bofflens
Lot no: 2004'

Notre X-35 qui sera commercialisé en fin d'année est déjà capable de lire certains codes PDF 417."

X-15 est donc compatible avec les codes barres 1-D qui comprennent les codes suivants:

  • Code 39, 10 mil
  • Codes 2/5, 10 mil
  • Interleaved 2/5, 10 mil
  • Codabar, 10 mil
  • Code 128, 10 mil
  • EAN8, EAN13, 10 mil

Là encore, rien de plus simple pour mettre en œuvre le scanner: on passe à nouveau par le dock (une fois l'application X-15 lancée) l'on choisit, dans l'onglet "Decoder" l'option 1D Barcodes. On choisit ensuite dans le deuxième menu si on veut que le code soit suivi d'un retour de chariot.

La deuxième solution est bien pratique dans une base de données qui demande une validation après l'entrée d'un code. Elle est en ce cas effectuée automatiquement sans aucune autre manipulation.

J'ai effectué quelques tests personnels sur les produits suivants (rappelons qu'un code-barres donne une suite de chiffres ou une chaîne de caractères, facilement vérifiable puisque rajoutées sur le produit juste au-dessous du code lui-même):

Type de produit

Appréciation de la reconnaissance
  • emballage de jambon Coop (étiquette blanche)
  • margarine Migros Balance
  • emballage cartouche WC, sur carton gris foncé
  • boîte de hubba bubba verte
  • paquet de mouchoirs en papier (cochonnerie de climatisation dans les voitures)
  • cassettes video
  • bouteille de Coca Light
  • boîte de Hubba buba rose
  • CD
  • DVD
  • divers livres
Parfaite, au premier essai
  • divers livres
  • tubes de concentré de tomate
  • spray de crème Chantilly
Bonne, mais après deux ou trois essais
  • divers livres
  • courgette avec étiquette collée dessus directement
  • divers produits (voir explication plus bas)
Echec

Que constate-t-on?

Qu'un code-barres va passer toujours et à la perfection lorsque, juste avant le code et juste après, on a un espace vierge de la même couleur (pas forcément blanche) que le fond du code-barres. .

En effet, même si l'emballage est arrondi, on obtiendra facilement le code du produit si ces deux places (environ 1 cm au minimum) sont disponibles.

A contrario, même sur un support facile et plat, on aura de la peine (ou on ne parviendra pas) à passer un code en l'absence de ces deux aires de couleur identique. Il se pourrait aussi que le code non reconnu ne soit pas encore supporté par X-15.

Peut-être que dans ce cas, une douchette de type "caisse de supermarché" est supérieure. Mais aucune ne sait lire aussi l'OCR-B.

À nouveau, comme dans l'OCR-B toujours, ça passe ou ça casse. J'entends par là que le code est, dans tous mes tests, sans aucune erreur s'il est reconnu.

S'il ne l'est pas, outre le problème de l'espace avant et après le code, il se pourrait aussi que ce dernier ne soit pas encore supporté par X-15.

En conclusion

Celui qui n'utilise jamais de codes barres peut se rabattre sur le MoneyPen. X-15 est parfait à ce niveau, mais MoneyPen l'est aussi (même technologie).

Celui qui doit utiliser les deux technologies par contre peut choisir sans le moindre souci X-15. Moi, personnellement, la technologie Xemtec m'a convaincu depuis longtemps.

Ce nouveau scanner ne vient pas une seconde semer le doute dans mon esprit, et ses possibilités de lecture de codes barre me semblent fort intéressantes.

Vous pouvez acheter X-15 en ligne ici, ou .

Il vous reviendra selon l'endroit 295 ou 335 francs suisses (env 194 et 221€)

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