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RagTime 5.6.4, pour MacOS X, et aussi en version SOLO!

Compagnon de longue date des utilisateurs de Macintosh, quelque peu oublié ces dernières années et ce malgré une version 5.5 pourtant convaincante, RagTime nous arrive dans une nouvelle version 5.6.4, enfin portée pour MacOS X.

RagTime est-il un intégré, un programme de mise en page? Un programme assurément (trop?) différent de ce que nous avons l'habitude de voir sur nos machines, mais qui mérite le détour.

Et que ceux qui n'aiment pas Office (testé ici) parce qu'il est édité par Microsoft jettent un oeil sur ce test, RagTime, à bien des niveaux, pourrait leur apporter une solution intéressante.

Qu'apporte cette version 5.6.4 par rapport à la version 5.5?

La version 5 avait apporté à RagTime ce qui lui manquait par rapport à son concurrent principal qu'est Microsoft Office: la compatibilité Windows. Cette nouvelle version 5.6 nous offre le portage sous MacOs X. Par rapport à la version 5.5, rien de bien nouveau donc, mais le logiciel était déjà tellement riche que nous allons avec délice vous proposer un tour du propriétaire directement en natif OS X, pour notre plus grand plaisir.

Un peu d'histoire

A sa sortie, la version 4.0 a soulevé les passions: rarement, les messages de certains forums électroniques ne virent messages aussi enflammés: les " pour " adoraient, les autres détestaient. Pas de place pour l'indifférence.

Certains utilisateurs des anciennes versions s'étonnaient de ne pas retrouver leurs marques dans cette nouvelle mouture du programme. Reproche principal? Sa grande complexité.

Je dois avouer ici publiquement (et ça me fait mal) que lorsque j'ai téléchargé la version 4 de démonstration du logiciel, c'était en 1997 je crois, pour la première fois depuis bien des années, je me suis trouvé incapable en une demi-heure de réaliser le moindre bout de document: je n'avais absolument pas compris la philosophie RagTimienne, et ce n'était, je crois, vraiment pas de ma faute, l'aide en ligne de l'époque étant tout simplement lamentable et indigne d'un tel produit.

Lorsqu'on met en avant la facilité de nos nouvelles interfaces graphiques, ces préambules sont peut-être décourageants.

Heureusement, les choses ont bien changé.

Tout d'abord, l'aide en ligne catastrophique que nous connaissions a cédé sa place à un fichier PDF central de 1228 (petites) pages, disponible depuis le menu "Aide" du logiciel. Ce fichier PDF est offert avec ses signets, des liens hypertextes, ce qui rend la recherche plus rapide et efficace, mais pas encore suffisemment à mon goût: essayez de trouver dans la doc principale comment faire un mailing. Si vous arrivez, vous êtes fort! Bon, d'accord, il faut penser à aller dans la documentation de FileTime 4 mais encore faut-il le savoir, et encore, FileTime est une solution tierce, comme nous allons le lire plus bas! Un petit renvoi aurait été agréable! D'autres fichiers PDF moins conséquents sont disponibles depuis l'aide. Il faudra un peu de temps pour gérer tout ça.

Et puis, dès le départ, vous êtes pris en mains par un assistant de découverte appelé "Premiers clics".

Ah, si j'avais pu disposer à l'époque d'un tel outils. L'interactivité est totale entre les conseils et les exercices proposés. Et si ça ne suffisait pas, un certain nombre de fichiers sont là pour servir d'exemple dans de nombreux domaines.

Néanmoins, RagTime risque de vous demander un petit peu d'adaptation, si vous êtes formés à l'école d'AppleWorks par exemple ou même à celle de Microsoft. En échange, le logiciel vous offre une puissance époustouflante, qu'il va bien falloir apprendre à maîtriser. Heureusement, comme je l'ai déjà écrit, tout devient plus simple maintenant.

Une logique composant-contenant

À la création d'un nouveau document, RagTime affiche une palette flottante, contenant tous les outils pour créer des formes, comme dans un module de dessin vectoriel. Ce qu'il faut savoir, pour comprendre la logique de ce programme, c'est que chacune de ces formes peut être un composant (appelés réserve dans QuarkXpress), pouvant contenir

  • une image
  • du texte
  • une feuille de calcul
  • un dessin
  • un graphique
  • une animation
  • un script que l'on pourra actionner par un bouton.

Votre choix constituant, dans le dialecte RagTime, le contenant (=contenu) du composant. Les habitués de Word et d'Excel souriront en pensant à la technologie OLE leur permettant le même genre de manipulations depuis des années (hé, on a connu ça aussi sur Mac, qu'on se le dise!). Mais RagTime contient tous ces modules en interne, ne met pas quelques secondes à les charger, et ne nécessite pas une pléthore de mémoire vive.

Il est aussi beaucoup plus souple, chaque contenant pouvant être déplacé sur le document ou en "profondeur ", afin de permettre la création d'un arrière-plan par exemple. De même, ces blocs peuvent être habillés par le texte ou pivotés au dixième de degré près. Signalons encore que RagTime 4 était une des premières applications supportant dans ses composants tous les objets OpenDoc. Anecdote: le jour où nous avions reçu cette version du programme, nous lisions sur Internet qu'Apple abandonnait cette technologie! Les développeurs ont dû apprécier!

Nous verrons plus bas que ces composants seront la base d'une mise en page qui pourra être des plus sophistiquée.

Un traitement de texte puissant, une sélection multiple et discontinue

Le traitement de texte dispose de toutes les commandes traditionnelles que l'on trouve dans ce type de programme, mais souvent, les réglages sont plus poussés et plus précis que partout ailleurs. Voyez les sept zones dédiées uniquement à la mise au point de votre texte:

Notez que chacun de ces réglages devra être validé non pas par OK mais par un
"Appliquer (Sans annuler)" ce qui est assez déroutant au début.

 

Les feuilles de styles portent sur les paragraphes ou les caractères et peuvent être obtenues à partir d'une sélection. Leur application est simple, à partir d'un pop-up menu de la barre d'outils. Sont également présents les réglages fins au niveau typographique, comme l'interlignage, l'écart entre les caractères, la hauteur des petites majuscules, l'approche (en %), le crénage par paires, les lettrines, la position des exposants et des indices ou encore la gestion des veuves et des orphelines.

Les notes de bas de pages sont également disponibles et peuvent être réglées pour apparaître de nombreuses manières, en fin de composant ou de contenant, avec différents marqueurs et séparateurs de notes. Si RagTime permet de générer un index (simple) ou une table des matières automatiques, les références croisées sont malheureusement absentes, ce qui est regrettable.

Il sera possible de créer des procès-verbaux de bonne facture, à l'aide d'un système de numérotation des paragraphes hiérarchique simple et puissant, que l'on pourra lier à différentes feuilles de style. Si le correcteur orthographique est classique et ses propositions souvent pertinentes, il est à regretter que Pro Lexis ou Antidote MP, bien plus efficaces, ne soit pas disponibles pour ce programme.

Notons que RagTime peut gérer plusieurs langues dans un même document, puisqu'il suffit d'en attribuer une à une sélection de texte, quel que soit le module. Des dictionnaires optionnels sont disponibles en 12 langues.

Pour couronner le tout, ajoutons que le RagTime 5.6 a été l'un des premiers, après NisusWriter mais bien avant Word sur un point: il gère les sélections de texte discontinues. Cette fonction est tellement pratique qu'on se demande toujours pourquoi elle est absente de nombreux autres logiciels. En effet, qui n'a pas été ennuyé de devoir aller 23 fois dans le menu "Style" choisir la commande "Gras" (ou même de taper 23 fois Commande-B) pour changer 23 mots qui ne sont pas contigus? Avec RagTime, vous sélectionnez les 23 mots (ou parties de texte) et vous demandez au programme de les mettre en gras une seule fois.

Simple.

Indispensable.


élection multiple, fort pratique. NisusWriter fut le pionnier dans ce domaine.
Word est également enfin doté de cette fonction importante. Mais que font les autres?

Un mailing malheureusement mal documenté

Un mailing conditionnel est également possible via des fonctions tirées du tableur. Honnêtement, le publipostage est assez compliqué à mettre en oeuvre. Office v.X est bien plus simple à ce niveau. Mais la puissance de ces fonctions de publipostage est impressionnante. Il est dommage, une fois de plus, que la documentation soit complètement à côté de la plaque pour nous expliquer vraiment comment pratiquer, ou alors, je n'ai pas trouvé, ce qui est tout aussi grave.

Notez qu'une interaction avec le carnet d'adresses de MacOS X est possible, via les commandes du tableur.

Il est également possible d'acquérir FileTime 4 (pour 184€!) qui permet une intégration totale avec votre fichier de base de données FileMaker. Ce module n'est disponible que pour Macintosh et se trouve être fort pratique: il vous faut en effet simplement créer un composant de type FileTime dans votre document, en guise de lien. Dès cet instant, les bases FileMaker sont à votre portée: vous glissez-déposez les rubriques dans vos composants textes et non pas dans le composant FileTime, qui n'est là que pour lier les deux programmes.

Grâce à FileTime, les rubriques apparaissent dans l'inventaire et il suffit de les glisser dans le
texte pour créer un mailing. Pratique, mais cher!

Vous faites vos recherches dans le fichier FileMaker, et RagTime va alors se charger d'utiliser uniquement les fiches trouvées pour votre fusion.

Personnellement, je ne comprends pas que FileTime soit livré à part. Payer 184€ supplémentaires pour une fonction qui doit faire partie de ce type d'intégré. Surtout que comme nous allons le voir, contrairement à la version Solo pour MacOS 9, RagTime 5.6.3 pour OS X n'est pas donné!

Un tableur impressionnant

Le tableur est l'un des éléments les plus intéressants de RagTime: les commandes n'ont rien à envier à un programme comme Excel, les feuilles de calcul étant tri-dimensionnelles et constituées d'un ou plusieurs plans. Il sera ainsi possible de connecter les comptes de plusieurs départements d'une société. Mais ce qui est vraiment étonnant, c'est la souplesse de travail de ce module: on travaille directement dans les cellules, qui peuvent être fusionnées dans tous les sens. Il est bien évident que ces dernières pourront être colorées aussi bien dans le fond que dans leur contour.

Et surtout, chaque cellule ou groupe de cellule peut à son tour devenir un composant.

Ainsi, une cellule pourra contenir un composant texte, et disposer de toutes les possibilités de ce module. Nous disposons dans ce domaine d'un plus décisif par rapport à Microsoft Word.


notez ici que la règle de la cellule en jaune est celle du traitement de texte, avec tabulateurs, retraits,
et toutes les possibilités liées au module de texte, y compris les notes de bas de page et les lettrines.

Une cellule pourra même contenir une feuille de calcul, qui sera donc incluse dans la première, ce qui permet de créer des tableaux tout simplement impossibles à réaliser dans d'autres applications. Seuls les contours de type "filet double" et "en diagonale à travers la cellule" sont absents, ainsi que la possibilité, comme dans Word, de créer des formats automatiques (une ligne sur deux étant ombrée par exemple), cela restant possible manuellement, bien entendu.


Un exemple de tableau sans doute de mauvais goût mais qui montre quelques exemples de la puissance de ce module dans RagTime.
Cellules fusionnées, texte orienté verticalement, cellules transformées en contenant feuille de calcul.

Les graphiques que l'on tirera à partir des données du programme sont époustouflants, surtout en 3D, tout comme l'est la possibilité de les faire pivoter en temps réel dans notre document. Le plus petit paramètre de ces graphiques pourra être édité individuellement et personnalisé de manière aussi fine que compliquée. Un régal.


Tous les graphiques imaginables sont possibles, et chaque élément peut être être réglé avec une finesse extraordinaire.
En bougeant une petite bougie par exemple, il est possible de changer l'éclairage de notre réalisation.

RagTime 5.6 comme outil de mise en page

Lorsque j'ai testé pour la première fois RagTime, il y a quelques années, je connaissais deux metteurs en page:

  • QuarkXPress, dont je ne supportais pas la politique commerciale (j'avais pourtant fait l'acquisition d'une licence de ce programme)
  • PageMaker dont je n'aimais pas la philosophie de mise en page
  • VivaPress, logiciel allemand tout à fait génial mais malheureusement peu abouti. Tiens, il faudra que je voie ce qu'ils sont devenus ceux-là!

RagTime était alors une alternative qui tenait vraiment la route, et qui la tient toujours d'ailleurs.

Mais évidemment, depuis, inDesign (testé ici en v2) est arrivé, et fait très mal à tout ce petit monde, même à RagTime. Que cela ne nous empêche pas de détailler ce produit. Après tout, inDesign ne sais pas calculer puisqu'il n'intègre pas de tableur, donc RagTime garde un certain nombre d'avantages, ne serait-ce qu'au niveau justement de l'intégration.

En plus des deux modules que nous venons de détailler plus haut, RagTime intègre des outils de dessin vectoriel traditionnels, y compris les courbes de Bézier. Dommage qu'il ne soit pas possible de faire suivre une de ces courbes par du texte, comme dans Illustrator. Il permet également de créer des composants pouvant recevoir des images de tout format, y compris EPS. Ces images pourront être entièrement importées dans le document (la taille du document augmentant en proportion) ou intégrées par abonnement. En ce cas, RagTime ne se souvient que du chemin de l'image, et toute modification à cette dernière dans le logiciel dédié sera reprise dans le document qui nous intéresse. Du très classique donc.

Une fois les composants créés, le travail de mise en page peut commencer, un peu à la manière de QuarkXpress, mais avec de splendides tableaux en plus. inDesign n'est pas si très loin à ce niveau! Les blocs peuvent être chaînés, et comme nous l'avons écrit plus haut, déplacés de toutes les manières possibles. Seule la gestion du degré d'opacité semble ne pas être au rendez-vous, un fond étant soit couvrant, soit transparent.

RagTime met à notre disposition des feuillets, qui sont des groupes de pages, auxquels on aura pris soin d'affecter une maquette. On pourra créer autant de feuillets que désiré sur un seul document, et même mélanger les formats paysage et portrait.

La gestion des veuves et des orphelines est bien réalisée (nombre de ligne minimum pour chacune d'entre-elles), l'approche se règle en % seulement, les lettrines, les filets, le calage des lignes sur la grille, comme on le voit, il est possible de travailler son texte aux petits oignons.

Un document compliqué peut être géré par une fenêtre spéciale appelée inventaire qui en listera tous les composants ou éléments spéciaux, comme les feuilles de style utilisées. Il sera ainsi possible d'affecter une feuille de style à un texte par simple glisser-déposer, ou, en utilisant la même méthode, de copier des feuilles de style d'un document à un autre.


Toujours en utilisant la méthode glisser-déposer dont l'usage est généralisé dans tous les domaines de RagTime,
il sera possible de détacher une grande partie des menus et des sous-menus pour en faire une palette flottante,
toutes les commandes pouvant se voir affecter un raccourci clavier personnalisable.

Ouvert RagTime?

RagTime reprend les fichiers Word de la version 4 à la v.X. Notons à ce propos que certains documents Word 2001 ont été mieux traités par RagTime que par Word v.X lui-même, ce qui est tout de même un comble. Pour être tout à fait honnête, je dois préciser que d'autres fichiers Word très compliqués ont demandé deux ou trois manipulations pour que tout revienne dans l'ordre dans RagTime.

Les classeurs Excel sont aussi à la fête puisque nous pouvons ouvrir des fichiers en provenance de ce programme depuis sa version 4. Les graphistes ne devraient pas être trop déçus non plus au niveau des formats supportés (BMP, EMP, EPSF, TIFF etc...)

Par contre, les fichier Apple(Claris)Works ne sont pas de la partie. Il faudra passer soit par le pont Word pour s'en sortir, ou par une exportation depuis l'intégré d'Apple vers un format RTF au préalable.

Je vous glisse ici la liste des fichiers compatibles à l'ouverture avec RagTime.

En export par contre, RagTime fait légèrement moins bien.

Word 6 au niveau texte par exemple est la dernière version supportée, ce qui est bien ennuyeux. Là à nouveau, le RTF peut être d'un certain secours, mais ce format ne sait largement pas tout faire. C'est bien dommage.

Heureusement, un format PDF est de la partie. Il est ainsi possible dans RagTime d'imprimer des fichiers Postcript, de les envoyer directement à Distiller (version 4 minimum), et de le transformer dans un format lisible sur toutes les plateformes. Personnellement, et malgré les conseils de RagTime, je n'ai pas réussi à passer un fichier automatiquement à Distiller, même en lançant l'application au préalable. Je suis donc passé par un fichier ".ps" que j'ai donné à manger au Distiller d'Adobe.

Le résultat a été, en ce qui concerne mes essais, tout à fait probant.

Une autre manière d'exporter est le passage par l'HTML. RagTime va fabriquer un dossier qui comportera toutes les pages de votre document, avec une table des matières sommaire se bornant à vous permettre le passage d'une page à l'autre.

Un programme de présentation?

À l'aide de la commande Diaporama il est possible de passer son document page à page dans une présentation. Même lié aux AppleScript que RagTime sait parfaitement utiliser, via par exemple des composants de type "bouton" (à ce propos, il n'est plus possible d'enregistrer directement un script depuis RagTime dans la version OS X, la faute à Apple semble-t-il), il ne faut pas s'attendre à se trouver avec les outils d'un Keynote ou d'un PowerPoint!

Les transitions tous comme les effets sont absents, bref, on dispose du strict minimum, du type passer de la page 4 à la page 8. Si vous avez souvent besoin de présenter un document à l'écran devant un public, RagTime n'est donc pas le meilleur outil, qu'on se le dise! Disons que cette fonction peut rendre service de temps en temps.

En conclusion

RagTime 5 ne peut pas être considéré comme un intégré: il ne contient pas de module de base de données qui tienne la route ni de module de dessin bitmap. Mais en même temps, il est tellement plus que tout cela!

Les trois modules principaux proposent par contre tout ce qu'un utilisateur de bureautique poussée a besoin et sont aussi puissants que des programmes spécialisés séparés, l'intégration poussée de tous les contenants en prime.

L'éditeur de RagTime ferait cependant bien de proposer son produit à un prix "cassé" afin d'amener la clientèle à mieux le connaître. C'était le cas avec la dernière version pour MacOS 9. RagTime en édition Solo était disponible gratuitement au téléchargement (il l'est toujours d'ailleurs), et si on le désirait, on pouvait acheter le dictionnaire de la langue qui nous intéressait.

Sans aller jusqu'à demander à nouveau la gratuité, il faudrait continuer une promotion agressive de ce produit. En effet, le principal problème de ce programme (en plus de sa grande complexité) est sans doute de ne pas être un standard. La seule compatibilité avec Windows ne nous semble pas pouvoir suffire. Le prix doit absolument baisser pour le privé.

Mise à jour du 17.09.03: fantastique! RagTime est maintenant disponible en version solo également pour MacOSX! Le standard est possible, à vous également de jouer le jeu! Une autre bureautique est possible!

S'il est vrai que de nombreuses sociétés importantes ont créé leurs plaquettes à l'aide de RagTime, il existe des utilisateurs moins fortunés!

3 commentaires
1)
jacques v
, le 17.09.2006 à 23:15

édité le 11 mars 2007

il existe maintenant une nouvelle version de RagTime : RagTime 6, multilingue

peu de changements fondamentaux, mais une plus grande convivialité, une nette amélioration esthétique aussi, y compris le lissage des polices à l’écran, et des perfectionnements divers : palette de symboles et caractères spéciaux unicode, inventaire amélioré, exportation des pdf facilitée et entièrement automatique, palette centrale de type dock d’où on appelle toutes les autres, palette de formatage générale pour les fonctions les plus courantes et l’édition des étiquettes (styles) de formats, foyer où sont centralisés les liens vers les modèles, documents couramment utilisés, récents, favoris, etc., avec un système de classement évolué

contrairement à ce qui est écrrit dans le test ci-dessus, on peut enregistrer des scripts depuis RagTime ; 1. lancer l’Editeur de Script – 2. lancer l’enregistrement – 3. effectuer le travail dans RagTime, le script enregistre les commandes _ 4 sauvegarder le script, le copier, le coller dans le gestionnasire de scripts de ragTime : selon l’endroit choisi, le script appartient au document ou bien sera intégré aux accessoires et disponible dans tous les documents ; ça marche aussi bien dans RagTime 5.6 que dans RagTime 6 ; seul l’appel de l’éditeur depuis RT ne peut pas se faire, prétendument à cause d’Apple, mais sur ce genre de choses RT et Mac se renvoient la balle en permanence

dans le texte du test je note aussi une confusion entre contenant et composant ; j’ai eu moi-même bien du mal à comprendre au début, c’est d’ailleurs ce qui m’a tenu éloigné de RagTime pendant plusieurs années où je me suis obstiné à lutter contre les facéties de word : la doc est des plus confuses même sur ce plan, et la terminologie assez absconse, ce qui naît certainement pour une bonne part de la traduction : en allemand c’est bien plus clair à ce que j’ai vu

un contenant (je dirais un conteneur) est une réserve de forme quelconque réalisée au moyen du module de dessin (cette réserve peut être munie d’un fond et d’un filet de couleurs et aspects variables à l’infini) ; ce contenant contiendra un composant (i.e. un contenu) : texte, dessin, image, feuille de calcul, son, etc. ; certains composants peuvent être contenus et répartis dans plusieurs contenants : ce sont les textes et les feuilles de calcul, qui s’écoulent d’un contenant à l’autre au fur et à mesure du remplissage ; mais un composant peut lui-même contenir un contenant qui peut contenir un composant, etc. selon le principe de poupées gigognes ; en gros, contenant = cadre, composant = contenu de type particulier

je note aussi la possibilité de créer des boutons pour lancer ou exécuter toutes sortes de formules (fonctions/opérations), commandes, applescripts : ces boutons prennent place dans n’importe quelle partie des documents : cellules des feuilles de calcul, dessins, feuillets : boutons radio, menus déroulants et boutons-poussoirs

contrairement à Excel/Word, les formules (fonctions, opérateurs) peuvent être inclus n’importe où dans un document, pas seulement dans un tableur ; ce qui permet toutes sortes de liens, références, automatismes

assez spartiate au premier abord, le module diaporama permet bien plus de choses que ne le laisse entendre François, entre autres grâce aux formules, aux commandes et aux tableurs qui peuvent en automatiser la gestion

____

la version solo mac os x 5.6.5 n’existe plus qu’en français à ce jour, vendue avec dictionnaire, documentation et cd-rom pour 49,99 € chez mindscape-alsyd france ; les versions solo téléchargeables ont disparu des deux sites RagTime officiels ; on les trouve encore ici et là sur le net

RT 6 est payant, avec des tarifs spéciaux avantageux pour l’enseignement et les études (de l’ordre de 200 francs suisses : je trouve que c’est un peu cher pour un étudiant tout de même ; mais pour un enseignant c’est vraiment raisonnable, étant donné tout ce qu’on peut faire avec ce logiciel) ; update depuis les versions antérieures pour un prix raisonnable

versions actuelles :
RT 6.0.1 plurilingue —
chaque semaine paraît la dernière version en voie de développement : ce sont les Nightly Builds 6.0.2 à télécharger sur http://www.ragtime.de — (versions non testées !)
RT Solo 5.6.5 en français seulement, voir ci-dessus —
pour ceux qui utilisent encore RT 5.6 avec license, la dernière version pour MacOS X est la 5.6.6 (update gratuit sur le site officiel), la seule qui soit compatible avec Tiger —
Une version démo de la 6.0.1 non bridée fonctionne pendant un mois

Un atout de RagTime, non des moindres : un forum très efficace en français, un autre en allemand ; le forum en anglais est un peu léthargique depuis quelques temps ; des utilisateurs très compétents répondent sur ces forums, y compris de chez RagTime : http://fr.groups.yahoo.com/group/ — ragtimeBESoftware/ — http://www.ragtime.de/Content/webforum/index.html http:// — http://www.comgrafix.com/ragtime/index.php

jacques villars

3)
jacques v
, le 04.03.2012 à 13:14

Depuis mon dernier commentaire, bien des choses ont changé :

Il n’existe plus qu’un seul forum, particulièrement complet et efficace : téléchargements,forum tous les autres ont disparu

La version actuelle est RagTime 6.5

Site officiel :RagTime