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La Fanfare Revuelta

 


Préambule

— COMMENT ÇA, tu veux rentrer au Chili?!?
— Ben oui…
— Mais… on a un concert aux Bains des Pâquis, tu peux pas partir!
— C’est quand?
— Dans 3 mois
— Bon d’accord, je prolonge; mais après, je rentre.

C’était il y a six ans.

Il n’est toujours pas rentré.


 

Revuelta et moi

Lorsque Roland — qui est un peu mon frère, beaucoup mon ami et très officiellement mon cousin — m’a dit que sa fille Jeanne était devenue membre d’une fanfare, ma réaction, tout en étant sincèrement positive, ne m’a pas transporté personnellement d’enthousiasme. J’étais content pour elle, bien sûr. Mais tu sais, moi, les fanfares…

Bon. C’était pas une fanfare militaire, hein. Mais ce genre de fanfare de rue évoque en moi la foule, le bruit, et autres festivaleries dont je ne suis pas friand. Et d’autre part, cette fanfare-là a ses racines au Chili; et moi, la musique sud-américaine, c’est pas ce que je préfère.

Un jour que la Fanfare Revuelta jouait dans mon quartier, je me suis dit que c’était l’occasion de l’entendre une fois sans trop m’éloigner de mes pantoufles. J’y suis donc passé, arrivant sur place au moment où ils venaient de commencer à jouer.

Et puis clac, la claque.

J’ai vibré, j’ai kiffé, j’ai senti mes guiboles esquisser quelques pas d’une amplitude certes modeste, mais non dénués d’une certaine fébrilité euphorisante.

Une énergie, une bonne humeur, une présence… Il y en a pour tous: des mélodies accessibles, des rythmes sans prise de tête qui donnent envie de bouger; mais aussi, pour ceux qui, comme moi, goûtent l’harmonie qui chatouille, la modulation qui déchire sa race, le contretemps qui bouscule les idées reçues, il y a tout ce qu’il faut pour vibrer. Bref, une musique à la fois facile et subtile.

Mais il est temps que je te parle un peu d’eux.

Home

 

De Vuelta à Revuelta

Il était une fois au Chili, trois adolescents qui faisaient ensemble de la musique de rue; des compères de toujours.

Et voilà que l’un d’eux, Simon Martinez, décida de venir s’installer en Suisse, où il avait de la famille. De manière très spontanée, comme ça, Ernesto Morales (dit Neto) se dit que ce serait sympa de l’accompagner et de venir y passer quelques semaines, puis de rentrer continuer ses études de pédagogie musicale. Ignacio Morales (dit Nacho), qui souhaitait rester au pays, vit donc ses deux amis partir au loin.

Une fois en Suisse, Neto et Simon rencontrèrent la comédienne et chanteuse Helvetico-Chilo-Australienne née à Genève Mia Mohr, avec laquelle ils formèrent un groupe de musique qui fut baptisé Vuelta. Leurs compositions étaient inspirées par la musique chilienne, avec des touches jazzistiques.

Vuelta_2010

Vuelta a ses débuts
photo de leur page Facebook

Alors que Neto se préparait à retourner au Chili, l’occasion se présenta de faire un concert dans le cadre magnifique des Bains des Pâquis. Mia parvint à persuader Neto de reporter son retour au pays de trois mois. Ce concert fut une expérience fondatrice.

Là-dessus, Neto fut engagé comme régisseur de plateau sur Albahaca, un spectacle mis en scène par Michèle Millner, la mère de Mia. Dans la troupe se trouvait une jeune femme nommée… Jeanne Pasquier (tadaaa…!). Elle avait déjà rencontré Neto lors d’un concert de Vuelta; ils eurent alors l’occasion de travailler ensemble. Et voilà que l’ami cupidon, qui passait par là et qui avait cinq minutes, les aperçut et se dit «Oh les beaux cas!» (car il était fan d’Achile Talon); il leur décocha une de ces flèches dont il a le secret.

Il fit mouche.

JeanneNeto
Je te la fais courte.

Lors d’un voyage au Chili:

  • Jeanne et Neto s’y marièrent;
  • ils assistèrent à un festival de musiques populaires avec un grand nombre de fanfares;
  • Neto photographia de nombreuses partitions de musique pour servir de base à son nouveau projet.

Car, bien que pleinement satisfait de l’expérience Vuelta, Neto avait le sentiment que cette formation, faite pour le concert, ne lui permettait pas d’exprimer pleinement son énergie festive; la rue lui manquait.

Simon et lui appelèrent leur troisième compère, Nacho, pour lui proposer de venir participer à une nouvelle aventure: un autre ensemble, plus dynamique, plus mobile, plus festif: une fanfare de rue. Nacho accepta de traverser le Pacifique et de venir rejoindre ses potes, pour quelque temps.

Pour cette nouvelle aventure, Neto posa sa guitare et prit son autre instrument, plus adapté à la mobilité, l’accordéon.

La Fanfare Revuelta était née. Au début, c’était un noyau de cinq personnes. À présent, ils sont neuf, mais font souvent des concerts à huit, le neuvième venant de Philadelphie.

Aux trois compères du début…

  • Ernesto Morales (Neto): accordéon et composition
  • Ignacio Moralez (Nacho): caisse claire et percussions
  • Simon Martinez: trompette et arrangements

… se sont joints:

  • Jeanne Pasquier: clarinette, petites percussions
  • Ludovic Lagana: trompette
  • Antony Buclin et, occasionnellement, Raphael Piguet: trombones
  • Cédric Lorenz: sousaphone
  • Daniel Gomez: grosse caisse

De plus, elle et ils chantent.

Chant
Cette formation a connu des modifications. Il serait fastidieux de lister ici les différentes configurations. La distribution ci-dessus est celle que j’ai connue, mais un changement d’importance est intervenu tout récemment: Nacho est rentré au Chili, comme il l’avait dit. Au grand dam des autres membres. Il est donc remplacé par Hernando Ibanez (dit Yeyo). Par ailleurs, Gabriel Gomez est percussionniste remplaçant.

Sur la photo ci-dessus, Yeyo tient la caisse claire (2e depuis la gauche). Nacho, quant à lui, est visible sur les vidéos mises en lien à la fin de l’article.

~ ~ ~

La musique de la Fanfare Revuelta, comme celle de Vuelta, est enracinée dans la culture chilienne. Neto fait un vrai travail d’ethnomusicologue. Je pense à Bela Bartok, qui a fait des musiques traditionnelles de son pays la matière première d’une partie de ses compositions. Si Bartok a traité ces thèmes avec le langage de la culture dite «classique», Neto et Simon sont plus… populaires dans leur démarche. Leurs compositions et arrangements sont mâtinés de jazz, reggae, ska, rock… Et sous les apparences d’une musique populaire, accessible au plus grand nombre, se cachent parfois des audaces harmoniques et rythmiques qui m’ont surpris plus d’une fois.

Pour moi, la matière première de la musique de cette fanfare est la joie de vivre. Neto et Jeanne me l’ont clairement dit lors de l’entretien que j’ai eu avec eux pour préparer cet article: la Fanfare Revuelta est devenue une véritable famille, un foyer de créativité ou chacun-e amène sa touche personnelle, tant sur le plan musical et chorégraphique, que sur le plan relationnel, humain.

Chorégraphique, oui, parce que ça bouge, et pas seulement lorsque la fanfare participe à un cortège! Un oeil critique et rigoureux pourrait peut-être leur reprocher de temps en temps quelques défauts d'alignement ou de synchronisation. C'est en même temps leur richesse. Chacun y va de sa personnalité. Et toujours avec une conviction communicative et une joie, un plaisir, une vibration commune et contagieuse.

Bougent
Au début, ce sont Jeanne et Neto qui ont eu l’initiative de ces chorégraphies et mises en scène.

Jeanne, le mouvement, c’est son métier. Avant d’être musicienne, elle est comédienne. Elle fait partie depuis quelques années du Teatro Malandro d’Omar Poras, où elle a expérimenté le langage du corps de manière très originale.

Neto, lui, s’est mis à composer — et jouer — pour le théâtre et a aimé ça. Cet été par exemple, il était en tournée avec la troupe bourguinionne «Le Théâtre nomade».

Il était donc tout naturel pour ces deux-là d’entraîner leurs comparses dans le développement d’un jeu scénique. Ça n’a pas toujours été évident. Il fallait parfois en pousser l’un ou l’autre à laisser son corps s’exprimer, ne fût-ce que par un pas, un mouvement simple. Et petit à petit, le mouvement est entré dans les gènes de chacun, et c'est maintenant une véritable expérience de création collective qui est vécue durant la mise en place de ces chorégraphies. Si j’ai bien compris, il en est même pour qui cette «mise en mobilité» a été un véritable cheminement d’évolution dans leur rapport avec l’instrument, voire de développement personnel.

Ces mises en scène peuvent être une simple chorégraphie ou une microhistoire: ici par exemple, Jeanne se débarrasse de ses poursuivants (la scène est jouée au ralenti):

Fight


Ou alors, ayant invité le public à trinquer avec eux, ils finissent à terre, fin bourrés (bon, c’est pour de semblant, hein...):

Hips

 

Y a de l’humour, y a de l’amour, y a du soleil, y a de l’émotion, y a tout ce qu’il faut pour se sentir vivant, et le tout emballé dans un vrai professionnalisme. Voilà pourquoi je les aime.

Retour aux sources

Fin 2014, la Fanfare Revuelta s’est envolée pour une tournée d’un mois au Chili. Pour certains, c’était un retour aux sources, et pour d’autres une découverte du terreau dans lequel plongent les racines de leur répertoire. Pour toute l'équipe, une formidable aventure humaine, sociale et culturelle.

La formation a connu des accueils chaleureux, triomphants, a joué devant un public de cinq mille personnes, a participé à un carnaval rue durant lequel elle a défilé trois heures durant, dont une importante partie sous la pluie:

Pluie

photo de leur page Facebook

Un grand nombre d’images ont été tournées, dont certaines vont devenir un clip qui sortira en octobre à l’occasion du lancement de leur premier CD. Si tu souhaites être informé de la sortie de ce CD, tu peux «liker» leur page Facebook (cf liens en fin d’article) ou me le dire. Je t’enverrai l’info.

En plus de ces images d’eux-mêmes, beaucoup s'images sur les musiciens de rue chiliens. Neto pourrait en parler des heures, convaincu qu'il est de l’importance de leur existence, tant d’un point de vue culturel que social. Il caresse le projet d’utiliser ces images pour réaliser un documentaire sur ces musiciens de rue chiliens.

Prestations

La fanfare Revuelta peut tout aussi bien jouer en rue, installée sur une place ou en mouvement avec un cortège, que se produire sur une scène, en formule «concert».

J’ai passé de grands moments à les voir sous ces deux formes.

Mais le mouvement et la liberté sont dans leur ADN: je les ai vus à deux reprises, lors de prestations scéniques à la fête de la musique, quitter la scène pour laisser la place à la préparation du groupe suivant, et continuer à jouer au pied de celle-ci ou quelques pas plus loin, pour le plus grand plaisir du public.

Alors le jour où tu as besoin d’un groupe pour animer une fête de famille, de quartier, de boîte, que sais-je, et que tu souhaites une équipe qui soit capable de mettre le feu, de chauffer l’ambiance avec ou sans sono, de secouer les gambettes et allumer les sourires, n’hésite pas: contacte la Fanfare Revuelta. Et même, hein, un exemple au hasard: si tu veux proposer en ouverture d’un festival Rock une «mise en bouche» décalée, n’hésite pas. Ils l’ont déjà fait: lors de leur tournée Chilienne, ils ont ouvert le festival rock «Woodstaco»:

Woodstaco

photo de leur page Facebook

Et si tu recherches une prestation plus intimiste, sous une forme plus «récital», mais avec autant de vie et de chaleur, contacte Vuelta. Oui parce que Vuelta existe toujours. Jeanne en fait maintenant également partie.

VueltaBiblio

photo de leur page Facebook

 

Deux démarches, deux univers, deux ambiances, mais la même qualité, la même vie qui frémit et se donne en partage.

Pour contacter la fanfare, envoie un mail à fanfarerevuelta {at} gmail.com.

Pour Vuelta, pas d’adresse centralisée, mais tu peux utiliser la même. C’est Jeanne qui la gère et elle fait partie des deux groupes.

~ ~ ~

Ce samedi 26 septembre, la Fanfare Revuelta assurera 3 concerts à Genève:

  • 15-17h environ aux Pâquis, fête de quartier, vers la rue du Môle
  • 20h-21h30 Maison de Quartier d’Aïre — Le Lignon, en extérieur
  • 22h30 Pâquis à la salle du Môle, Fête des Verts

Et sans bouger de chez toi:

  • Un petit montage vidéo que j’ai fait moi-même avec mes petites mains, exprès pour toi. On y voit Nacho, le batteur original, et également les deux autres femmes qui sont passées par la Fanfare Revuelta, mais qui ne sont pas restées: Sara Kasme aux cymbales et Emmanuelle Auchlin au saxophone
  • Des trucs à écouter sur soundcloud, l’occasion de mieux percevoir certaines richesses et subtilités, la qualité des voix...
  • Et des trucs à voir sur leur page facebook et sur Vimeo

Concernant Vuelta:

 


Postambule

Cet été, six ans après le concert fondateur fait aux Bains des Pâquis, Vuelta jouait dans le cadre des Aubes musicales, sur cette même jetée pâquisarde.

Il fallait être motivé, car le concert commençait à 6h du matin, en pleine semaine de travail.

J’étais motivé.

Et même: pour rien au monde je n’aurais voulu rater ça.

C’était bon.

C’était beau.

J’aurais aimé que tu sois là.

VueltaBains


 

14 commentaires
1)
Madame Poppins
, le 09.09.2015 à 07:21

(…) évoque en moi la foule, le bruit, et autres festivaleries dont je ne suis pas friand

Mais alors, quand tu es allé à Cully, tu es resté sur une barque, au large ? ;-)

Merci pour ce billet : j’avais la même réaction que toi face aux fanfares jusqu’à ce que je croise la route d’un chef qui m’a démontré avec son équipe qu’une autre vision que militaire était possible.

A bientôt, bonne journée,

2)
Dom' Python
, le 09.09.2015 à 07:32

Mais alors, quand tu es allé à Cully, tu es resté sur une barque, au large ? ;-)

Trop bruyant! Je suis resté à l’hôtel!

3)
cerock
, le 09.09.2015 à 08:42

Merci pour cette découverte

4)
ysengrain
, le 09.09.2015 à 11:34

Je ne comprends pas pour quelle(s) rasion(s), cette fanfare est évoquée alors que celles de Herbert von K ne l’ont JAMAIS été sur ce site.

=> je sors.

P.S encore une forme musicale à découvrir pour tenter de guérir de mon infirmité musicale baroque.

6)
Gr@g
, le 09.09.2015 à 19:10

Merci! c’est typiquement le genre de formation qu’il faut voir en live, car en vidéo, c’est toujours moyen, voire pas terrible. Par contre, pris dans l’instant présent, nous sommes tous sensé être pris par leur énergie!

Dans le genre fanfare de rue festive, il y en a une sur Lausanne et environ, Traction à Vent, qui a un répertoire Latino-jazz-funk.

C’est également une fanfare qui peut donner la patate!

http://tractionavent.com/

7)
djtrance
, le 10.09.2015 à 00:32

Yop Dom!

Sympathique article et quelle passion :) ça donne vraiment envie, un bon coup de pep’s! Et, merci pour le petit montage ;) Un grand grand merci pour le partage!

8)
Dom' Python
, le 10.09.2015 à 08:49

alors que celles de Herbert von K ne l’ont JAMAIS été sur ce site.

Faux! La preuve… ;-)

en vidéo, c’est toujours moyen

Ben non, pas toujours… Ou en tout cas pas pour tout le monde (cf com.7)

Ceci dit il est vrai que, comme d’autres musiques dont j’ai parlé ici, c’est bien en live que j’ai été contaminé!

Et par curiosité, qu’entends-tu par « nous sommes tous sensé être pris par leur énergie  » ?

Merci à tous!

9)
Jean-Yves
, le 10.09.2015 à 15:03

S’il est difficile d’expliquer comment on perçoit un texte, ton préambule m’a renvoyé à l’actualité de ces migrations affolant quotidiennement les compteurs des sondages et les prompteurs des journaux télévisés, certains évènements ayant une fâcheuse tendance à se reproduire.

De 1973 à 1990, le Chili, pays d’immigration, subissait la dictature d’un certain général Pinochet, qui aurait, lors d’un coup d’État à peine prémédité, maladroitement renversé Salvador Allende, légitimement élu. 
Conséquence : Un million d’exilés, dont plus de 40000 politiques.
Je n’ai pas le souvenir de levée de boucliers s’opposant au droit d’asile à l’époque.
Était-ce lié à l’origine européenne des demandeurs ?

Merci pour les liens SoundCloud, ça sonne très bien avec mes petites enceintes ;-)

10)
François Cuneo
, le 12.09.2015 à 14:37

Chouette.

Je les vois assez bien au Rock’n Poche, mais il faudrait plus de chant peut-être.

Merci pour le montage.

11)
Dom' Python
, le 14.09.2015 à 08:32

(fin de semaine chargée, cause calculs rénaux…)

Jean-Yves
C’est vrai que, la première fois de ma vie que j’ai entendu parler du Chili, c’était alors que j’étais engagé dans paroisse et que nous avons eu l’occasion de rencontrer un artiste qui avait connu la torture. Et lorsque j’ai entendu parler de la fanfare Revuelta, j’ai immédiatement repensé à tout ça. Je suis heureux qu’après toutes ces années pendant lesquelles le mot Chili évoquait pour moi Pinochet et la torture, je suis heureux qu’à présent il évoque la Fanfare et la Joie!

François
Le Rock’n Poche serait-il particulièrement orienté « voix »? Ça n’est pas l’image que j’en ai, mais tu le connais mieux que moi.

12)
Gr@g
, le 16.09.2015 à 19:53

Dom:
navré pour la réponse tardive!
Dans mon expression « nous sommes tous sensé être pris par leur énergie », c’est une remarque par ce style de musique. Ces types de groupes, avec ce style de musique, doit être en contact direct avec le public, doit sentir les réactions, si possible positives, dudit public. C’est cette énergie communicative qui donne encore plus de profondeur à ces moments.
Certaines musiques sont faites pour être écoutées calmement, d’autres se nourrissent du rapport entre les musiciens et la « salle ».
Ceux qui sont insensibles à cette énergie, car ils existent, et je peux en faire partie, ne peuvent pas apprécier cette musique de la « juste » manière (et je n’aime pas cette notion du juste…

Mais on peut être insensible parce que l’on n’aime ni les instruments, ni les voix, ni les rythmes, ni les compositions, ou alors, parce qu’on est fatigué, malade, ou parce que le groupe n’est pas en forme (cela peut arriver, mais c’est plutôt rare je pense).

13)
zit
, le 17.09.2015 à 22:26

Merci pour la découverte vivifiante.

J’adore les fanfares, les balkaniques (Fanfare Ciocarlia), les nouvelleorléanesques (The dirty dozen brass band), les funky (Ceux qui marchent debout), celles des zardecs.

Mais c’est vrai qu’en vrai, c’est quand même bien mieux.

z (qui aime bien la musique en vrai, je répêêêêêêêêêêête : et la fanfare, c’est très en vrai)

14)
Dom' Python
, le 18.09.2015 à 06:47

Gr@g:
Merci pour les précisions.

zit:
Le qualificatif « vivifiant » résonne parfaitement en moi.