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Test des MM-1 de Bowers & Wilkins

Voilà 5 ans que je possédais mes enceintes d'ordinateur. Voilà 5 ans que je prenais plaisir à écouter quotidiennement ma musique avec elles. Mais voilà... Après cinq longues années de bons et loyaux services, celles-ci n'ont pas résisté : la gravité, toujours présente et ne laissant que peu de chance à celles et ceux qui la défient, a réglé leur sort. C'est dans un bruit déchirant que la vie de mes chères enceintes prit fin. Qu'elle est cruelle cette gravité !

Suite au décès bien trop rapide de mes MM-1, j'ai dû me mettre à le recherche de nouvelles enceintes pour ordinateurs... pour finalement acheter des MM-1 de Bowers & Wilkins. Oui oui, vous avez bien lu : malgré les cinq années passées (un siècle en temps technologique actuel), j'ai pris la décision de revenir sur le même produit. C'est qu'il est excellent, ce produit !

 

Chronique d'un choix

Alors qu'en cinq ans les produits audio se sont passablement développés et démocratisés, pourquoi choisir les même enceintes ? Pour répondre à la question, il me semble intéressant de présenter les différents critères qui ont décidés ce choix :

  • Enceintes pour ordinateur : Utilisant beaucoup mon ordinateur (bien que portable) sur mon bureau, je voulais avoir des enceintes qui pouvaient être branchées physiquement à celui-ci et interagissant facilement avec le système. Que ce soit pour écouter de la musique en travaillant, regarder un film ou pour jouer, il est intéressant, voire parfois nécessaire, d'avoir une connexion directe plutôt qu'une connexion wireless.
  • Enceintes de bureau : Étant donné que j'utilise mon ordinateur sur un bureau, je voulais avoir des enceintes d'une taille raisonnable. Cela excluait d'office les enceintes dites de « studio » dans la mesure où je voulais que mon bureau ne se transforme pas en un studio d'enregistrement. Sans compter que des enceintes de « studio » présentent un son très analytique, rendant l'écoute durant le travail peu agréable. Cela excluait également les enceintes monobloc, demandant un certain recul pour une écoute qualitative.
  • Une puissance raisonnable : Le but premier de mes enceintes d'ordinateur n'est pas de sonoriser toute une pièce voire un duplex ; il n'est donc pas nécessaire d'avoir des enceintes trop puissantes. Au contraire, je cherchais à avoir un son de qualité, enveloppant, mais uniquement dans la zone d'écoute, soit à mon bureau.
  • Un système 2.0 ou 2.1 : Etant donné que j'écoute principalement de la musique, il est clair que je ne voulais pas de système 5.1 ou plus. Même si certains fabricants en proposent des excellents, pour écouter de la musique, il n'y a pas pire que ces systèmes. Autant écouter votre musique sur les écouteurs originaux de l'iPhone !
  • Un son de qualité : Pour finir, il est évident que je veux avoir un son de grande qualité pour ma musique. De facto, cela exclu automatiquement tous les systèmes à connexion en bluetooth dont la qualité de transmission n'a rien de bon (ce d'autant plus que l'iPhone ne supporte pas la norme AptX). Cela exclut également une grande partie des appareils en AirPlay, vu que rares sont ceux qui possèdent un DAC de qualité (à ce sujet, je vous présenterai - ou Sébastien s'il veut le faire - le A7 de Bowers & Wilkins, une vraie petite merveille).

Bref, avec cette petite liste de critères, et après de longues recherches, il ne me restait pas beaucoup de choix : soit le Focal XS, soit les MM-1. Le choix était donc vite fait : entre un kit 2.1 franchement pas très beau et volumineux, il ne me restait plus que les MM-1. Chose qui tombe bien vu que j'étais très satisfait de celles-ci !

Il y a quand même un point intéressant dans cette petite liste : ce sont tous des systèmes « à maturité » pour ne pas dire anciens ! Ce n'est guère surprenant de la part des fabricants dans la mesure où la société devient de plus en plus mobile, avec de moins en moins de bureaux fixes. Ainsi, on remarque qu'ils vont privilégier les enceintes portatives ou les enceintes fixes AirPlay/Bluetooth ayant pour but de sonoriser toute une pièce : même fixes, elles donnent un sentiment de liberté aux utilisateurs vu qu'ils ne sont pas "reliés à un fil".  La contre-partie est que très rares sont ces systèmes en mesure d'offrir des prestations sonores de grandes qualités !

 

Une petite taille, mais un son fantastique !

Bref, revenons à l'objet du jour : les MM-1 de Bowers & Wilkins. La première chose qui saute aux yeux, c'est leur taille (170mm x 100mm x 100mm) ! Mais également la qualité de fabrication de celles-ci. Comme toujours avec Bowers & Wilkins, les finitions sont parfaites, les matériaux irréprochables et l'emballage soigné. Un peu comme avec les produits Apple, dès l'ouverture du paquet, on sent la qualité !

 

MM-1

MM-1 de Bowers & Wilkins

 

Malgré la sobriété apparente de ces deux petites tours, on va retrouver quantité de petits détails qui font de celles-ci des enceintes à la qualité sonore remarquable : premier point, l'intégration d'un DAC (et d'un amplificateur) de type HiFi qui va permettre le contrôle du Mac via la prise USB. Ainsi, pas de problème avec les cartes son parfois peu qualitatives des Macs, tout se passe au niveau du DAC. Et qui dit DAC, dit "direct mode" d'Audirvana ! Et là c'est le bonheur.

Deuxième point, c'est l'utilisation des technologies et du savoir faire que B&W a mis au point sur les fameuses Nautilus : le tweeter à tube issu de celles-ci va permettre aux MM-1 de rendre les aiguës cristallines et précises, sans être agressives. Les médiums-graves sont, quand à elles, traitées par un deuxième haut parleur spécifiquement développé pour offrir un son chaleureux et profond malgré la taille réduite des enceintes. Et sans aucun caisson !

Au final, les MM-1 offrent un rendu sonore exceptionnel malgré une taille réduite. Tant au niveau des aiguës que des médiums-basses, on retrouve une précision et une profondeur tout à fait étonnantes pour des enceintes de ce type. Le seul défaut de ce système, c'est qu'il est nécessaire de bien se positionner pour profiter de toute l'excellence et du savoir-faire de Bowers & Wilkins.

 

Une ergonomie parfaite et un regret

Pour terminer, malgré leur design épuré, les MM-1 offrent une ergonomie de premier plan : il est possible de contrôler celles-ci via des boutons intégrés dans le petit liseré aluminium les entourant ou simplement via la petite télécommande fournie. On aura également accès à une entrée/sortie jack à l'arrière pour y brancher soit une autre source que l'ordinateur, soit un casque audio. Et du coup, plus besoin d'avoir un DAC/Ampli dédié à votre casque car vous pouvez profitez du DAC HiFi des enceintes pour écouter votre musique au casque.

Si je devais néanmoins exprimer un petit regret, c'est au niveau du DAC qu'il se situe : comme je l'ai dit avant, c'est un DAC de qualité qui est intégré, mais il ne prend pas en charge les fichiers audio supérieurs à 16 bits ou avec une fréquence d'échantillonnage supérieure à 48'000 Hz. En soit, ce n'est aucunement gênant car le but de ces enceintes n'est pas de se substituer à une chaîne HiFi. Au niveau de l'utilisation, ce n'est pas non plus problématique car tant Audirvana qu'iTunes peuvent gérer le fait d'écouter un fichier 24 bits (transformé alors en 16 bits) sur ce DAC. Mais, si B&W devait faire une petite mise à jour de leurs enceintes (qui je le rappelle datent de début 2010), c'est assurément la seule chose qu'il faudrait changer.

 

 

34 commentaires
1)
ToTheEnd
, le 10.03.2015 à 08:58

La chaine hifi connectée à mes Macs depuis bientôt 20 ans commençait à montrer des gros signes de fatigue et je me suis résolu à la donner…

J’ai donc récupéré la mini chaine Denon PMA201 avec ses excellentes Canton qui étaient dans la pièce à vivre et qui était agaçante car elle n’avait pas AirPlay et d’autres petites choses bien pratiques. J’ai installé le tout sur le Mac et au salon, j’ai acheté l’excellente petite chaine Denon F109… même si je la trouve très bien, elle m’énerve un peu car le soft a vraiment été développé avec les pieds.

Bref, je suis bon pour au moins 10 ans…

T

2)
AlDem
, le 10.03.2015 à 10:56

Pour les Boses je les connais bien : il y en avait une paire sur mon bureau, je dis avait car si l’ensemble est toujours plus ou moins présent j’ai entièrement refait les satellites. depuis c’est pas parfait mais c’est devenu acceptable.
Eux aussi ne connaissent que le 16Bit en 48K mais ce n’était que la dernière roue de la charrette dans mes récriminations !!
1 son étouffé avec de gros problème de phase, un bas médium a chi…, un grave qui traine (çà c’est toujours le cas).
J’ai donc mesuré les paramètre de Thielle and Small des satellites et conçu une version Bois (multiplie de bouleau en 8mm) et plus d’angulation des 2 HP de 2p large bande.
C’es 2 hp ne sont pas montés en // mais l’un fonctionne de 200 a 20k et l’autre de 200 a 4K avec une pente de l’ordre de 12dB (Filtrage dis différentiel)
L’idée est bonne mais la fréquence de coupure haute est mal choisie 800 eu été plus judicieux, et l’angulation des 2 transducteurs provoque un max d’interférences là ou on a besoin de renforcer l’énergie ( hé oui une membrane de 5cm pour le bas mid c’est un peut léger) le tout dans une boite en plastique trop mince et sans amortissant de l’onde arrière (bonjour les réflexion a travers la membrane et le son tout étouffé) une horreur.
L’intérieur du satellite a été amorti avec une mousse (alvéole fermées rigide) dont la forme interdit toute forme d’onde stationnaire AV/AR.
Quelques courbes
Micro Hearthworks M30 et Fuzmeasure 3.3.3 Carte son Tascam UH-7000
https://www.dropbox.com/l/1j43lHPKIXLZ1ti47LxmLr
Il vas falloir que je m’attaque au grave dès que j’ai 5mn et il y as un truc qui m’emmerde ils ont choisis de mettre un retard de l’ordre de 2m sur les satellites pour ne pas avoir une avance de phase du mid/aig sur le grave (bonne initiative mais 2m c’est énorme !!!!

Infos sur la première image
Bleu = hp de renfort mid bas mid
vert = large bande
rouge les 2

3)
Renan Fuhrimann
, le 10.03.2015 à 11:39

@TTE :
Je pense que si je les avais pas lâchées, mes anciennes MM-1 auraient tenu encore un bon moment. C’est aussi ce qui fait l’intérêt de choisir des constructeurs reconnus. A l’autre extrémité, j’avais des Logitech Z-chaispluscombien qui ont fait 1 année et demi et paf (je compte plus le nombre de souris Logitech que j’ai usée).

@AlDem :
Je dois avouer que je n’ai pas les compétences pour faire ce genre de choses. Le bricoleur de la bande, c’est Zit :)

4)
quark
, le 10.03.2015 à 11:50

Mes Cabasse 311 Sampan lourd ont bientôt 40 ans, elles sont garanties à vie et fonctionnent comme au premier jour.

5)
AlDem
, le 10.03.2015 à 14:18

Je bosse en développement avec ces gent là http://amadeus-audio.com/fr/entreprise.php.
Il y as des produits fabuleux dans la gamme genre
http://amadeus-audio.com/fr/produits/studio/minitri_st_80.php
Bon c’est cher mais parfaitement justifié par la qualité.
On développe en ce moment un nouveau produit dans la gamme moniteur format moyen autour de ce genre de hp en grave http://www.audiotechnology.dk/iz.asp?id=4|a|125|||#
et ce genre en haut http://www.scan-speak.dk/datasheet/pdf/d3004-664000.pdf
Le tout avec Ampli en PWM 2x700W et DSP spécifique 24B/192Kz
Le proto est a tomber tellement c’est sublime (l’ébénisterie est un moment d’anthologie dans le design interne).
Il ne faut pas croire que un système de moniteur c’est : des enceintes de « studio » présentent un son très analytique, rendant l’écoute durant le travail peu agréable.
Si cela donne cette impression c’est que çà ne marche pas bien et le peut agréable est a mettre au compte d’une fatigue auditive provenant d’un problème de conception.

6)
François Cuneo
, le 10.03.2015 à 14:37

Dommage tout de même, pour le 24 bits…

Sinon, ça m’a l’air très bien.

AlDem, voilà un connaisseur, un pro même. Je me rends compte qu’il y a tout un langage à apprendre pour ne serait-ce que comprendre un tout petit peu la technique dans ce domaine.

Un métier quoi…

7)
AlDem
, le 10.03.2015 à 14:58

Tous les job ont leurs jargons mais bon ce n’est pas ça qui rend compétent.
Dans le domaine de la Hifi et du monitoring de studio il y as une telle quantité de produit pour le moins médiocre vendus a coup de marketing que souvent j’en plus qu’agacer (ça c’est pour resté polis). Je suis désespéré de voir, pour au moins la troisième fois de ma carrière, les trucs a LAMPES. Malgré mon âge 58ans je suis tourné vers l’avenir et je sais trop bien pourquoi certaines technologies qui furent bonnes en leur temps sont du domaine du passé.
L’amplification par exemple aujourd’hui c’est dans le PWM que l’on peut trouver ce qui se fait de mieux a l’écoute, mais tous ce qui existe sur le marché ne fonctionne pas correctement, il y as peut d’élu dans ce domaine comme dans les autres. Et là aussi ce n’est qu’une question de prix !!! Trop simple.

8)
quark
, le 10.03.2015 à 18:19

Les amplis à lampes sont mauvais tout simplement à cause de leur inertie, si je puis dire. Une lampe, c’est gros, le trajet que doivent parcourir les électrons entre l’anode et la cathode, trajet parsemé de grilles, n’est pas négligeable.

Cela se traduit tout simplement par un manque parfaitement évident de dynamique.

C’est d’ailleurs pour ça qu’on dit des amplis à lampes qu’ils ont un son plus «rond». En l’occurrence, c’est un défaut. Le son d’un tel ampli ne peut être que rond. Pour reproduire un son qu’on pourrait qualifier d’«aiguisé», c’est cuit.

9)
AlDem
, le 10.03.2015 à 21:00

Si on veut une chaine qui fonctionne de manière parfaitement optimum il faut impérativement privilégier les structures en Full symétrique.
Ça permet de faire abstraction de la principal source de bruit : le circuit de masse des composants électronique.
Ce qui est fou c’est que on trouve pour un prix relativement dérisoire des composants conçu pour cela dont le fonctionnement est juste extraordinaire,
Genre http://www.ti.com/lit/ds/symlink/opa1632.pdf et associé aux convertisseurs modernes qui entrent ou sortent aussi en symétrique le résultat est fabuleux, mais c’est juste un problème de conception pas de prix celui là coute moins de 2€ par 1000 pièces et le convertisseur PCM 4220 http://www.ti.com/lit/ds/symlink/pcm4220.pdf (y’a pas mieux moins de 10€ et il est stéréo en plus.
C’est juste un problème de compétence et de volonté des fabricants surtout que la quantité de composants annexes avec ces composants moderne est en chute libre ils sont optimisés a mort.

10)
François Cuneo
, le 10.03.2015 à 21:08

Ah ben… Je n’arrive pas à suivre.

Mais ce que je sais, et moi je n’ai que 56 ans:-), c’est que la différence entre mon ampli à lampes est faramineuse par rapport à mon ampli TEAC bien noté partout.

Peut-être est-ce subjectif, mais vous aussi, qui pensez l’ampli à lampes est mauvais vous l’êtes, et c’est bien normal. On ne peut malgré tout que l’être dans ce domaine.

Ce n’est pas une question de rondeur. Et relisez l’article que j’ai écrit à propos de ce sujet justement. Jean Maurer explique le pourquoi de l’excellence des amplis à lampes.

Maintenant, si vous préférez un ampli X avec telle ou telle technologie, ça ne me pose aucun problème.

11)
AlDem
, le 10.03.2015 à 22:19

Il n’y as rien de subjectif non seulement cela s’entend mais en plus cela se mesure très bien. Bon je ne veux pas être odieux mais les lampes c’est parmi ce qui est le pire pour faire un ampli, Le transfo de sortie c’est la pire des choses pour une impédance de sortie basse seul gage d’une bonne tenue des membranes (on appel çà aussi le coefficient d’amortissement), le souffle c’est une horreur, bien souvent cela masque un fonctionnement assez erratique des enceintes (mise en phase des transducteurs, variation du temps de propagation de groupe, manque de rigidité des ébénisteries, phénomène d’ondes stationnaire en interne directivité des non homogène des différents transducteurs, etc…).
La plupart des amplis a transistor ou aussi pas mal de problème du même ordre mais avec les technologies PWM et les alim a découpage régulé la plupart des inconvénients sont résolus et plus de composant très cher tel que les gros transfos d’alim, les gros radiateur et la multitude de transistor (pour les Class A ceux qui fonctionnaient)
Dans bien des cas le prix total des composants des nouvelle technologies est dérisoire en regard du résultat.

12)
Renan Fuhrimann
, le 10.03.2015 à 23:16

Bon, je suis pas tout à fait d’accord avec tout cela : techniquement parlant, effectivement, l’ampli à lampes n’est pas la meilleure des choses vu qu’il peut modifier légèrement le son. On dit pudiquement qu’il imprime une couleur au son. Soit. Un ampli totalement électronique sera beaucoup plus analytique et va offrir de facto un son moins chaud et moins connoté.

Mais le monde de la HiFi, c’est un peu comme le monde du vin : est-ce qu’un vin est bon parce qu’il est ample, généreux, fait ressortir le terroir ou parce qu’il a un goût précis de ce que le cépage doit théoriquement exprimer ?

Pour ma part, tant pour un vin que pour un son, j’apprécie que le producteur (ou le constructeur) y imprègne sa marque, son terroir. Il n’y a rien de plus désagréable qu’une syrah qui n’a que le goût de poivre. De même, il n’y a rien de plus désagréable qu’un système HiFI qui est totalement analytique : pour moi ça manque de vie.

C’est un parti pris, mais cela m’empêche pas de reconnaitre la qualité d’un système de studio extrêmement analytique comme d’un système avec trop de couleurs. Mais comme souvent, pour moi, le meilleure choix sera entre les deux : une belle précision mais avec une touche de couleur. C’est ça qui donne du relief à la musique.

13)
coacoa
, le 10.03.2015 à 23:20

Ah, au sujet des amplis à lampe, moi qui était assez enthousiaste, j’ai eu droit à une explication par A + B par mon papa physicien (féru de Hi-Fi, du genre à bricoler ses propres enceintes et ses propres amplis depuis son adolescence avant de devenir une sorte de pointure internationale dans le domaine de la microscopie accoustique (rien à voir avec la HiFi mais disons que les « ondes » ça le connaît…)) du pourquoi-comment ils étaient la pire solution possible pour amplifier la musique. Il ne concédait que ceci « Cela déforme tellement le signal que d’aucuns y trouvent de la poésie, ce qui peut aussi être considéré comme une forme de beauté.
Comme une fleur tellement mal peinte qu’elle en devient touchante. » Pour en revenir à la discussion de l’autre jour, sur le plan scientifique, c’est assez objectivement que l’on peut constater qu’un ampli à lampe « modifie » le signal. Que l’on aime ça ou pas appartient par contre – et c’est heureux – au domaine du subjectif.

14)
coacoa
, le 10.03.2015 à 23:35

À noter que je penche personnellement nettement du côté de la subjectivité, la notion « plaisir » – bien que se prêtant peu à l’analyse scientifique – étant pour moi la plus importante. Depuis 3 mois, nous n’écoutons plus que des vinyls, non pas parce que le son est « meilleur » scientifiquement parlant, mais parce que l’expérience est « meilleure » gustativement parlant. Ça a un bon goût de madeleine, ces scritch-scratch, et quel parfum que de sortir la galette de son emballage, de devoir retourner l’objet toutes les 20 minutes… Subjectivement délicieux.

15)
Gilles Theophile
, le 11.03.2015 à 07:32

AIDem, merci pour cette « remise » de pendules à l’heure, il est clair que le monde de la HiFi haut de gamme et des audiophiles nous bassine depuis des décennies avec certains concepts et une certaine auto-satisfaction.
Et le commun des mortels est pris en tenaille : d’un côté un monde audiophile élitiste, pétri de certitudes et qui se regarde surtout le nombril et, de l’autre, le nivellement par le bas avec le déferlement du MP3, de la musique facile et des casques médiocres que tout le monde porte dans la rue ou le métro.
En fait, ça me rappelle un peu le monde de la photo…

16)
Gilles Theophile
, le 11.03.2015 à 07:33

mais parce que l’expérience est « meilleure » gustativement parlant

Je plussoie, c’est bien ça le plus important, quel que soit le domaine.

17)
ToTheEnd
, le 11.03.2015 à 08:17

Moi ce qui me laisse sceptique, c’est les prix. Pour reprendre un secteur qui a beaucoup évolué et qui est bourré d’électronique, il y a les ordis. Il y a 20 ou 30 ans, un Mac haut de gamme dépassait les 10K balles. Aujourd’hui, même le portable a 1.5K fait 1000x mieux.

Pour la HiFi, je n’ai pas l’impression que l’évolution ait été aussi monstrueuse. Tout me semble un peu lissé par le bas et le haut de gamme reste complètement hors de portée pour un gain qui n’est pas toujours évident.

Bref, je suis content de ne jamais être tombé là-dedans car j’ai vraiment l’impression qu’on peut se ruiner en se convaincant que c’est mieux…

T

18)
AlDem
, le 11.03.2015 à 08:59

En tant que professionnel je ne souhaite qu’une chose c’est que l’on respecte le travail des artistes, de l’ingé son, et de la production, donc un système d’écoute quel qu’il soit doit se faire oublier, si on l’entend c’est perdu (c’est aussi valable en sono ce que je dit).
Il est simple, facile et pas très cher (quelques dizaines d’euros) de fabriquer des enceintes et amplis fonctionnant correctement voir bien, et ce n’est pratiquement jamais le cas. Quand je voie la différence entre avant et après sur mes Bouses de mon ordi (ce n’était pas mon premier choix mais c’est ce que la FNAC m’a refilé après la pane de ce que j’avais avant en neuf et plus dispo). J’en déduit qu’ils ont du foin dans les oreilles ou qu’il le font exprès.
C’est ça qui m’énerve le plus !!!
Quand au monde des fabriquant de HiFi ils n’écoutent pas, ils s’écoutent.
Aujourd’hui fabriquer pour une bonne reproduction de la dynamique un ampli de très forte puissance ne coute plus grand chose, un disque bien enregistré a une dynamique de 40 a 50dB ce qui veut dire que si les niveau bas dans les enceintes sont de l’ordre de 0,1V les crêtes seront autour de 30V le tout pour un niveau moyen SPL d’écoute au alentour des 70dB

19)
fxc
, le 11.03.2015 à 09:41

Ceux qui prônent cet hifi de standing, vont dans les festivals ou le son est nul, tellement nul, qu’ils sont obligés de mettre des bouchons anti-bruit… je pouffe, excusez-moi c’est nerveux.

Ils vous diront que c’est pour l’ambiance , muouais… les « artistes » font tous la même chose, vont d’un côté à l’autre de la scène, sautent de temps en temps et balancent leur guitares, bof.

Je retourne rire….

20)
Renan Fuhrimann
, le 11.03.2015 à 11:10

@AlDem :
Je partage totalement ton point de vue, mais il faut y apporter une certaine nuance : le travail des artistes/ingé du son doit être respecté. Mais si tu vas écouter le même concert classique dans deux lieux différents, tu te rendra vite compte que suivant la salle de concert, le rendu sera légèrement différent. Donc lequel est juste ? La réponse est simple, les deux !

C’est pour cela que je pense qu’il est important que les fabricants respectent au maximum le travail des artistes mais qu’une petite couleur ne dérange pas. Car cela facilite souvent l’écoute ! Quand je travaille, je veux avoir un excellent son, précis et clair, mais surtout pas analytique car cela va me faire dévier de ma tâche principale.

Pour revenir aux systèmes pour bureau, j’ai proposé trois choix pour avoir une gamme de prix un peu plus large même si j’avoue volontiers que je n’aime pas les produits Bose. Si vraiment le seul critère est la qualité, alors il n’y a pas photo, c’est un duel entre le Focal XS et les MM-1.

Edit : j’ai d’ailleurs modifié mon article, car après réflexion, tu as raison : le choix des Bose n’avait rien à faire là !

21)
Renan Fuhrimann
, le 11.03.2015 à 11:49

@Gilles & fxc :
A la manière des dogmatiques de la HiFi, vous campez quand même sur vos positions. Actuellement, il y a de plus en plus d’endroits où l’on va vous faire écouter le matériel et je pense que c’est la bonne démarche. Car en dehors de courbes, de débilités comme les câbles en platine ou d’enceintes faisant trois fois votre taille, il y a un principe général important : ce sont vos oreilles qui ont raisons !

Comme je l’ai expliqué dans mes deux articles sur l’audiophilie, la seule chose qui est importante, c’est d’avoir un support de qualité. Or en informatique, on le sait bien, c’est souvent pas le cas. En suite, une fois que la « base » est saine, les seuls juges doivent être vos oreilles. Vous aimez un système à 400 € ? Cela veut pas dire que ceux qui préfèrent un système à 10’000 € seront des pigeons. Ils ont juste une approche différente et une écoute différente.

C’est un peu comme dans le monde du vin : des gens sont incapables d’apprécier et faire la différence entre un vin à 20.- et un vin à 400.- Mais cela veut pas dire que ceux qui savent faire la différence, savent apprécier un Château Yquem ne sont que des bobos en manquent de reconnaissance. Oui, il y en a, mais c’est de loin pas le cas de tous les amateurs de ce genre de crus.

22)
dpesch
, le 11.03.2015 à 13:30

J’ai aujourd’hui 65 ans. J’avais presque 9 ans lorsque j’ai découvert et entendu pour la première du son stéréo Hi-Fi dans une pièce dédiée à cette écoute (c’était au Palais Américain de l’expo universelle 1958 de Bruxelles).

Les techniciens qui s’en occupaient diffusaient des sons en tout genre :

– une ambulance ou un train qui passent, avec son effet Doppler,

– des fréquences diverses, en harmoniques ou pas, passant de gauche à droite avec des effets de retard,

– des fréquences allant des ultra basses aux extra aigües, avec un écran en affichant les valeurs en Hertz,

– la 41è de Mozart,

– Glenn Miller,

– l’adagio pour cordes Opus 11 de Samuel Barber, etc…

Les enceintes étaient des Elipson type ORTF

J’y suis retourné me gaver les oreilles des dizaines de fois, car j’avais la chance d’habiter à quelques mètres de l’entrée principale de l’expo et mes parents m’avait offert un abonnement.

Vers l’âge de 16 ans, réunissant tous mes sous gagnés à bosser (on pouvait travailler dès l’âge de 14 ans à cette époque lointaine), le jour pendant les vacances scolaires et le soir, pendant les périodes de cours (grâce à mon prof d’électricité, j’étais « poursuiteur » au Cirque Royal de Bruxelles), je me suis payé :

Un ampli Lafayette 10A à lampes, voir là

Un Tuner Lafayette LT-78C tube tuner FM – AM :

Une paire d’enceintes 50w de la même marque (dites ultra-plates, pour l’époque) 60 x 45 x 12 cm équipées chacune de 5 HP (2 twitters, 2 médiums, 1 basse) – je n’en ai pas trouvé trace sur le net…

Une platine Lenco L75

Dans un premier temps, un magnétophone Phillips qui est rapidement tombé en panne et semblable à celui-ci

Puis un TEAC A2000

Je ne me rappelle pas du tout du prix de cet équipement, mais pour moi à cette époque, c’était une fortune (mon père en est resté atterré !).

J’ai été comblé par ce matériel pendant longtemps (tout ceci m’a duré une vingtaine d’années).

J’ai commencé par changer les enceintes, remplacées par une fabrication maison sur base de hauts-parleurs Audax. Caisse en Novopan 25 mm, trois voies, tweeters, médiums et basses disposés sur des plans différents, un évent et un filtrage actif. Toutes les fuites possibles fermées avec du joint silicone. Aucun son ne sortait ailleurs que par la façade. J’ai été ravi du résultat (peut-être et même sûrement en partie parce que « c’est moi qui l’ai fait » !).

Ensuite, j’ai viré tout le matos Lafayette pour le remplacer par du Marantz (je ne me rappelle plus les références, mais c’était du haut de gamme).

Puis un lecteur-enregistreur de K7 Marantz a remplacé le magnéto.

Et puis, un jour, après la visite d’un salon de matériel son pro Porte de Versailles (visité avec un collègue régisseur son à la Maison de la Culture de Reims), j’ai découvert le CD et son lecteur Philips. Très vite, l’un de ces lecteurs de CD a remplacer le K7 Marantz et la platine Lenco (qui avait résisté à toutes les évolutions…).

Après quelques années et un changement radical dans ma vie privée, j’ai abandonné tout ce matos pour une mini chaîne Denon dont j’ai rapidement remplacé les enceintes par des Elipson Horus 2.

Depuis, la petite Denon a rendu l’âme il y a 3 ou 4 ans.

Depuis, toute ma discothèque, y compris les K7, sont sur le disque dur de l’iMac (et sauvegardée par ailleurs) au format Apple Losless et je l’écoute via de petites enceintes Bose disposées de chaque côté de l’iMac.

Personnellement, même si les résultats des examens sont corrects (pas besoin d’appareillage pour l’instant), avec mes oreilles de 65 ans qui ont pas mal souffert des quantités de décibels collectés durant ma vie professionnelle de régisseur général du spectacle vivant, je suis très heureux de leur qualité sonores. Cette qualité peut aussi dépendre de la source : ex. Streaming France Musique, médiocre ; BBC 3, parfait ! J’ai déjà tenté des comparaisons avec d’autres systèmes et je n’arrive plus à les différencier.

Conclusion personnelle : aucune nécessité d’investir des sommes inconsidérées (ou considérables !) dans un système dont je ne percevrai pas les nuances. De plus, le domaine de la Hifi étant l’un de ceux où la subjectivité atteint des sommets souvent inabordables d’incompréhension et où les discussions vont bon train depuis de très nombreuses années (depuis que la Hifi existe ???) sans arriver à mettre au moins deux personnes d’accord, il me semble que le meilleur instrument de mesure reste votre oreille personnelle. Comme tous les sens, l’ouïe est relative à notre personne. Nous ne voyons pas tous les mêmes couleurs, nous ne goûtons pas tous les mêmes saveurs, nous n’avons pas tous les mêmes critères concernant les bonnes et les mauvaises odeurs, nos mains de vieux adultes travailleurs manuels sont moins sensibles à la chaleur que des mains d’enfant… Nos oreilles sont différentes et nos cerveaux qui interprètent, traduisent ce qu’elles reçoivent, le sont aussi. Et dans le choix de matériel Hifi, d’autres critères, plus psychologiques ou sociologiques interviennent aussi : l’aura d’une marque, le prix payé, le temps passé à l’étude avant le choix, le coup de cœur, voire l’habileté du marchand peuvent influencer nos choix.

Bon, Le sujet est loin d’être épuisé et nous aurons encore de nombreuses occasions d’en reparler…

Daniel.

23)
pioum
, le 11.03.2015 à 17:32

Autant sur un ampli de guitare j’adore les lampes. Mon Mesa DC5 peut en témoigner…
Autant sur un ampli Hifi, j’ai du mal. J’ai opté récemment pour un petit marantz MCR510 qui passe directement de la source au PWM sans passer par un DAC (si j’ai bien tout compris) et c’est un réel plaisir. De toutes façons 99% vient du son vient des enceintes, de la pièce et de mon état de « réceptibilité ». Y’a des jours, c’est pas la peine de se forcer à faire une écoute audiophile, on va gâcher…

24)
François Cuneo
, le 11.03.2015 à 20:08

Gilles, c’est un peu trop simple de dire que tout ceux qui aiment les lampes sont des nombrilistes qui s’écoutent écouter, tout ça parce qu’ici deux personnes, spécialistes que je respecte tout à fait bien évidemment au demeurant, viennent te conforter dans ton idée.

Encore une fois, la science est une chose, le ressenti et la musicalité en sont deux autres.

Si l’on écoutait les scientifiques purs et durs, ils nous expliqueraient que scientifiquement parlant, l’AAC suffit amplement à nos oreilles, alors qu’il suffit de comparer avec un CD, un fichier qualité CD sans perte, ou un 24 bits pour voir la différence… sur du bon matériel.

Il y a des milliers de spécialistes qui disent cette musicalité chez les amplis à lampes, et ils ne sont tout autant dignes de respectabilité que le papa de Coacoa ou AlDem.

Oui, certains amplis à lampes sont étonnamment musicaux, ce que je ne retrouve pas avec toutes sortes d’amplis qui en sont dépourvus.

Mais bon hein, je ne demande qu’à entendre…

25)
AlDem
, le 12.03.2015 à 08:17

Salut François, il est évident qui si « Quand au monde des fabricants de HiFi ils n’écoutent pas, ils s’écoutent. » comme je l’ai écrit plus haut ce n’est pas le cas de ceux qui achète ce matériel, et dire « tout ceux qui aiment les lampes sont des nombrilistes » est carrément faux et excessif pour le moins.
Par contre je ne connais aucun scientifique digne de ce nom qui affirmerait « scientifiquement parlant, l’AAC suffit amplement à nos oreilles » car sur le simple plan mathématique il est facile de démontrer le contraire.
Ça c’est un discours de commercial cherchant a vendre la médiocrité a prix d’or.
Ayant l’habitude d’écouter des enregistrements en version 96Kz/24Bit, on entend très bien la différence avec le même en 48Kz/24B, les deux étant fait en simultanés et avec 2 convertisseurs identiques mais réglés sur des horloges différentes (Architecture Full symétrique y compris des convertisseurs AD/DA).
Pour ma part je privilégie d’entrer en direct AES96 pour minimiliser au maximum les conversions.
« PWM sans passer par un DAC » Ben si mais il est particulier et réalisé avec des circuits spécifiques a chaque fabricant car si on veut un ampli PWM qui fonctionne le Fs c’est entre 800Kz et plus de 1MHz. ça c’est pour des puissances allant de 700W 8Ω jusqu’a plus de 2500W 8Ω
pour des puissances moindre jusqu’a 200W 8Ω on peut avoir un FS de l’ordre de 400KHz c’est suffisant, il existe même des circuits chez plusieurs grand faiseurs (TI et autres) expl : http://fr.farnell.com/texas-instruments/tas5630bphd/amp-stereo-class-d-300w-50v-64qfp/dp/2095822
regardez le prix et a part un radiateur et une poignée de composant externe on a un résultat a tomber par terre, et c’est 2 avec entrée en mode symétrique parfais avec un DSP qui vas bien pour concevoir une 2 voies actives a un prix défiant toute concurrence si on utilise des HP corrects pas cher (ça existe).
Une config comme cela enfonce plus de 90% de ce qui existe sur le marché et ce quel qu’en soit le prix.
Comme quoi !!!!!!

26)
Modane
, le 12.03.2015 à 16:28

avec mes oreilles de 65 ans qui ont pas mal souffert des quantités de décibels collectés durant ma vie professionnelle de régisseur général du spectacle vivant

Tu as tout à fait raison de rappeler que le premier critère, pour une écoute de qualité, ce sont des oreilles en bon état! Combien de mixs ravagés par les rendez-vous ratés chez l’ORL!

27)
AlDem
, le 13.03.2015 à 09:49

Tu n’imagine même pas le nombre de preneur de son en sono qui sont sourd et il y as la dedans des personnes très connus dans le monde de la scène (certain font même les 2).
Cela sans compter les incompétents (souvent a la base des musiciens ratés), j’ai même vu parfois plus de spectacle dernière la console que sur la scène, et le cumul avec des oreilles HS n’est pas interdit.
J’ai aussi rencontré le summum du bon gout, de la compétence et de la modestie, malheureusement c’est plus rare.
Je milite pour que en France l’autorisation de se tenir derrière la console (façade ou retour) soit couplé avec un audiogramme de moins de 6 mois (madame la ministre qui fustige a juste titre les niveaux sonores en ce moment si tu m’entend).

28)
dpesch
, le 13.03.2015 à 10:30

@AlDem
Je suis assez d’accord avec ce que tu dis concernant les techniciens du son qu’il soient preneurs, ingénieurs ou régisseurs du son (sauf pour la plainte auprès de Mme Fleur concernant un « permis » d’exercer agrémenté d’un audiogramme… Car alors, il faudrait instituer des permis d’écrire, de peindre, de photographier, de faire de la politique, etc…, agrémentés des examens idoines ! Du reste, notre Pellerin ne risque pas de t’entendre, elle porte des boules Quies.
A noter que les personnes que tu évoques sont aussi associées à des enregistrements en studio ou en public qui sont ensuite distribués sous formes de CD, fichiers téléchargeables en ligne, streaming, etc… On tourne donc en rond !

29)
AlDem
, le 13.03.2015 à 13:29

Non pas un permis mais si une perte d’audition est constaté plus de manettes en publique il y vas de la santé (la qualité on s’en fout). Sachant que la Loi est censé être en fonction en Décembre 1998 et que presque aucun lieux n’est équipé et que pour ceux qui le sont beaucoup n’ose pas s’opposer aux techno de tournées qui ne veulent pas en passer par là.
J’ai personnellement mesuré plus de 116dB permanent avec des crêtes a plus de 125dB pendant des concerts, c’est du grand n’importe quoi et dangereux en plus pour l’auditoire.
Quand il y as délinquance malheureusement la seule solution c’est la répression il ne faut pas oublier que c’est la Sécu qui paie !!!!
Un autre point sur la loi les pressions acoustiques sont mesuré en dBA ce qui ne reflète pas du tout la réalité de l’énergie subit en particulier dans le bas du spectre et dans ces conditions 105dBA c’est souvent environ 10 a 15dB d’écart avec la réalité. Donc les sourd plus en publique pour moi, c’est juste un problème de salubrité !!!!

30)
dpesch
, le 13.03.2015 à 14:37

Sauf que se sont les directeurs des salles qui sont responsables vis à vis de la loi (ou du moins la personne qui possède la licence d’entrepreneur de spectacle au sein de l’équipe dirigeante de la salle). Et les salles doivent être équipées de sonomètres qui, en cas de dépassement des seuils autorisés, sont sensés coupés l’alimentation électrique des équipements sonores. Parfois (de plus en plus), les équipements existent, mais les responsables les court-circuitent car ils craignent (à juste titre ?) que le public déclenche une émeute… J’ai parfois réussi à faire baisser le niveau sonore dans la salle dont j’étais le responsable technique en menaçant le régisseur son de couper le jus. Mais, lors d’un festival de Rock, certains refusèrent d’obtempérer et je n’ai rien fait, craignant une réaction négative du public. Car une foule en colère peut occasionner des dégâts humains et matériels irréparables et mettre la sécu à lourde contribution.
Des actes de délinquance, il s’en produit des milliers chaque jour qui ne sont ni constatés, ni mesurés, ni punis. Parfois et par nécessité, l’éducation, la sensibilisation valent mieux qu’une répression quasi impossible à mettre en place.

Pour conclure, comme dans tous les métiers quelqu’en soit le niveau de responsabilité, le domaine du son a ses excellents, ses bons, ses moins bons et ses mauvais dans des proportions sans doute identique. Qui changera cela ?

31)
ToTheEnd
, le 13.03.2015 à 17:19

Mais, lors d’un festival de Rock, certains refusèrent d’obtempérer et je n’ai rien fait, craignant une réaction négative du public.

Sans blague?

Bah oui, les lois existent au niveau suisse mais pour des groupes connus (U2 au hasard?) et qui tourne dans le monde entier, c’est compliqué de faire comprendre qu’ils ne peuvent pas faire comme partout ailleurs… et puis un concert de son groupe favori à 93dB/h dans une salle fermée et 100dB/h dans un espace ouvert, c’est tout de même ennuyeux à mourir… y a même un risque d’endormissement ce qui est tout de même con pour des billets qui peuvent parfois dépasser le prix d’une nuit dans un hotel 4 étoiles.

Bref, dormir à un concert qui coûte la peau du cul ou rester bien éveillé grâce à une sono bien réglée et avec le bon volume sonore, c’est tout de même autre chose;-)

T

32)
AlDem
, le 13.03.2015 à 21:17

Sauf que ce sont les directeurs des salles qui sont responsables vis à vis de la loi (ou du moins la personne qui possède la licence d’entrepreneur de spectacle au sein de l’équipe dirigeante de la salle)
Ben non la loi précise que toute la chaine ayant participé a l’infraction (personnes morale et physique) sont responsable solidairement !!!!

93 dBA (si c’est le cas en Suisse) il faut compter si le système descends réellement a 30Hz environ 15dB de plus en pondération C donc de quoi bien se fatigué les oreille, de plus il me faudrait connaitre les crêtes maximums permise et les fenêtres temporelles admises (temps maximum des crêtes en question) en France c’est 120dB sur 20mS. et 105dB de niveau moyen avant déclenchement des sanctions. Sur une période de plusieurs heures de ce régime l’organisme met plusieurs jour a récupérer !!!

33)
dpesch
, le 14.03.2015 à 08:55

Je cite :

« L’article R. 571-96 du Code de l’environnement prévoit une amende (contraventions de la 5ème classe soit 1 500 euros) lorsque l’exploitant :

– exerce son activité sans respecter le niveau de pression acoustique moyen ;

– exerce son activité sans respecter les valeurs réglementaires d’émergence prévues en cas d’établissements contigus ;

– ne peut présenter les documents relatifs à l’étude de l’impact des nuisances sonores lors d’un contrôle.

En outre, l’exploitant peut être condamné à des peines complémentaires et notamment la confiscation du matériel de sonorisation qui a servi à commettre l’infraction, la réalisation de travaux, fermeture administrative, etc. Les personnes morales sont également susceptibles d’être déclarées pénalement responsables de ces mêmes infractions.

Enfin, les sanctions sont accrues en cas de récidive :

– lorsqu’une personne physique, déjà condamnée définitivement, commet la même infraction dans le délai d’un an (à compter de l’expiration ou de la prescription de la précédente peine) le maximum de la peine d’amende encourue est porté à 3 000 euros.

– lorsqu’une personne morale, déjà condamnée définitivement, engage sa responsabilité pénale par la même contravention dans le délai d’un an (à compter de l’expiration ou de la prescription de la précédente peine) le taux maximum de l’amende applicable est égal à dix fois celui prévu par le règlement qui réprime cette contravention s’agissant des personnes physiques (soit 15 000 euros).

Conséquences d’une plainte contre un lieu musical

La circulaire de décembre 2011 précise que : « le contrôle et l’inspection des établissements diffusant à titre habituel de la musique amplifiée en application des dispositions du Code de l’environnement (R. 571-25 à R. 571-30) peuvent être menés à plusieurs occasions » et notamment lors de « plaintes des riverains suite à des nuisances sonores ».

Il s’agit alors de :
1. vérifier que les obligations mentionnées ci-dessus sont bien respectées en demandant communication de l’étude d’impact des nuisances sonores pour en vérifier le contenu ou, à défaut, tirer les conséquences de son absence (C. envir., art. R. 571-29) ;
2. s’assurer que l’exploitant respecte les valeurs limites d’émergence destinées à la protection du voisinage définies dans le Code de la santé publique (art. R.1334-33 et R. 1334-34) ;
3. organiser la conciliation prévue par la circulaire du 23 décembre 2011 mentionnée ci-dessus ;
4. procéder, si nécessaire, à la verbalisation (C. envir., art. R. 571-96), la mise en oeuvre des mesures administratives (C. envir., art. L. 571-17 du code de l’environnement) et la fermeture administrative (CGCT, art. L. 2215-7 et L. 2512-14-2 et CSP, art. L. 3332-15) de l’établissement. »

« Le contrôle de la conformité acoustique des lieux diffusant de la musique amplifiée relève de la compétence du Préfet (articles R.571-25 à R.571-30 du Code de l’Environnement).
Dès lors que le maire d’une commune est saisi d’une plainte pour nuisances sonores liées à un établissement qui serait soumis à la réglementation précitée, celui-ci peut en informer les services de l’ARS, qui vérifieront la conformité de l’établissement vis-à-vis de la réglementation en vigueur. »

Fin de citation.

Si l’on trouve quelques condamnations d’exploitants de cafés ou de discothèques, je ne trouve rien concernant les exploitants de salle de spectacle ou de festivals.
Si des procédures ont eu lieu et des condamnations prononcées, je serais intéressé de les connaître.