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FileMaker 14, une jolie nouvelle version

Ah nom d'une pipe!

Si on m'avait dit il y a dix ans que je ferais un titre pareil à propose de FileMaker, j'aurais bien rigolé.

Il faut vous dire que j'étais, jusqu'il y a quelques années, de la famille 4D, développant des bases assez ou même très importantes et que je n'aimais pas, mais alors pas du tout FileMaker.

Qu'est-ce que je ne l'ai pas dit sur Cuk.ch!

Et puis, les choses changent…

Pas entièrement hein, qu'on soit bien d'accord…

FileMaker a toujours l'immense défaut de contenir les données et la structure dans le même fichier.

Mais qu'est-ce que c'est nul, ça!

Cela signifie bêtement qu'à moins de passer par un export-import des données, il n'est pas possible de faire travailler des "clients" pendant que l'on développe la base.

Alors oui… comme je l'ai dit, avec un export de la base du client dans la nouvelle mise à jour que l'on a travaillée de notre côté, c'est possible. Mais c'est quelque chose que je n'aime pas faire, parce que ça peut être dangereux.

Et puis, FileMaker est toujours parfaitement incapable de mettre à jour ses données dans le Cloud avec son équivalent Go sur iPad ou iPhone à moins d'avoir un FileMaker Server quelque part, ou alors travailler avec le WebDirect qui est encore bien limité dans certaines fonctions.

Quel dommage tout de même!

Pour le reste, les progrès de la version 14 sont très importants pour des gens comme moi qui adorent les améliorations du point de vue ergonomique.

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Rien que l'écran d'accueil a déjà changé… Il est possible d'un clic de définir une  ou plusieurs bases comme favorites

Notez que dans les options de fichier, il est possible d'affubler votre base d'une des 26 icônes de FileMaker.

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Mais vous pouvez également choisir une icône personnalisée

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Et votre écran d'accueil devient comme ci-dessus

 

Première grande avancée, l'espace dédié aux scripts

La gestion des scripts était bien rigide dans FileMaker Pro 13 et précédentes.

Ici, tout est réuni dans une même fenêtre, et il faut bien avouer que cela change bien des choses.

Et non seulement ça les change, mais alors ça les facilite, mes amis, c'en est juste dingue!

Et c'est tout simple, il me serait impossible de revenir en arrière, même si, puisque le moteur de Filemaker reste le même (.fmp12), il est facile de passer d'une version 13 à 14 et inversement, sans alors profiter dans la 13, c'est une évidence, des avancées de la version 14.

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Le tout nouvel espace de travail de scripts. Vous avez vu, les lignes de script sont numérotées… Ça va faciliter la recherche de bugs…

Notez qu'il est possible de lancer le script depuis cette fenêtre, et même de passer en mode débugage à l'aide des boutons dédiés.

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À gauche, les scripts disponibles (vous voyez ici que je suis ordonné et que je les classe pour la plupart en dossiers). Il est possible d'en rechercher un à l'aide du champ de recherche situé en haut de la colonne.

Au milieu, le script lui-même, qui devient coloré ce qui permet, par exemple, de retrouver très vite les boucles et les variables.

C'est un sacré pas en avant, pour le moins attendu, puisque les autres espaces de scripts de la concurrence proposent cela pratiquement depuis toujours, ou alors depuis des années.

Eh oui, FileMaker n'est jamais pressé dans ses développements…

À droite, et là aussi nous avons des progrès faramineux et pourtant… à la fois tellement basiques que l'on se demande pourquoi il a a fallu attendre 30 ans pour les voir arriver…, nous voyons les actions qui elles aussi peuvent être appelées par un champ de recherche qui les surplombe.

Lorsque l'on clique sur une fonction, on voit tout en bas une courte explication la concernant, et si l'on clique sur le petit point d'interrogation à droite, on arrive directement sur la page de la documentation qui l'explique complètement.

Mais vous savez que ça change la vie, ça?

J'ai vraiment un plaisir fou à programmer mes petits scripts avec ce nouvel espace.

La barre de boutons dans nos modèles

Et voilà une autre arrivée bienvenue qui nous permettra de faciliter la mise en place de boutons sur notre modèle. Rappelons que le modèle, dans Filemaker, est une vue qui vous permet de voir vos données arrangées comme vous le désirez: vous pouvez avoir autant de modèles, donc de vues différentes de vos données, qui peuvent être optimisées pour l'impression ou la consultations à l'écran par exemple.

Je veux donc parler de l'arrivée de la barre de boutons.

Voyons donc…

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La barre (flèche bleue) remplacera avantageusement cette colonne de boutons.

 

Comme vous pouvez le voir dans la figure ci-dessous, l'inspecteur spécial (le général existe toujours) pour la barre de boutons est tout à fait simple à comprendre.

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L'inspecteur des barres de boutons

 

Intéressante petite finesse: les boutons peuvent bien évidemment colorisés mais FileMaker vous propose par défaut les couleurs assorties à votre thème.

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La palette des couleurs

Cela dit, vous voyez bien que les couleurs "compatibles" sont en haut, mais que vous pouvez également choisir celles du bas, qui sont sensées ne pas l'être.

Notez que les boutons peuvent changer d'icône selon le contexte et les conditions que vous avez posées (les noms également peuvent être calculés).

Autre chose qui va nous faciliter la vie des modèles bien chargés, où nous avons toujours un manque de place flagrant: les étiquettes intégrées à la rubrique elle-même.

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On écrit le texte dans l'inspecteur

 

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Rien ne m'empêche de supprimer maintenant les étiquettes à gauche et ainsi gagner de la place pour les rubriques elles-même, pour autant que l'on soit sûr de s'y retrouver ensuite.

 

Les améliorations de FileMaker WebDirect

Si vous avez FileMaker Server, vous pourrez déployer le WebDirect qui vous permettra d'attaquer à travers un navigateur reconnu vos bases de données.

Il semblerait que les fonctions soient améliorées, tout comme la célérité qui n'était, c'était bien connu, pas le fort de WebDirect, et les connexions simultanées doublées (100 au lieu de 50).

Cela dit, je bosse avec FileMaker Pro Advanced, et je n'ai pas la version Server. Je ne suis donc pas la bonne personne pour parler des ces améliorations.

J'en resterai donc à ce que je vous ai décrit, ajoutant qu'il y a bien sûr plein de petites autres nouveautés, comme quelques nouvelles commandes de script par exemple.

En conclusion

Bien évidemment, cette mise à jour (associée à FileMaker Go 14 pour iPad ou iPhone si l'on veut attaquer une base distante) est intéressante de par le confort apporté principalement aux développeur de la base (que l'on est souvent soi-même, FileMaker étant un outil formidable de développement personnel).

Cela dit, la mise à jour est très chère: 400 € (version Advanced), ou 660 € si vous devez acheter une version pleine, ceci pour finalement, des améliorations certes, mais pas non plus vraiment fondamentales, que l'on ajoute aux 400 € d'il y a 18 mois pour une mise à jour de même type de la 12 à la 13.

FileMaker n'y va pas avec le dos de la cuiller.

Mais bon, quand on aime, on ne compte pas.

FileMaker Pro normal (250 € pour la mise à jour, 418 € version pleins) peut également vous convenir, et il est moins cher, et peut-être ses fonctions vous suffiraient-elles (voir ici le comparatif en scrollant un peu vers le bas).

Et pour terminer, des systèmes de location existent dès que l'on a besoin de 5 licences au minimum.

 

 

 

16 commentaires
1)
Guillôme
, le 27.05.2015 à 00:56

François, je ne vais pas critiquer ton test/article (qui est très bien) mais FileMaker.

Personnellement, je n’aurai pas parlé de FileMaker car :

* FileMaker a une politique insupportable de mise à jour à pas forcé (il faut passer à la caisse tous les 2 ans au plus tard)

* FileMaker n’est compatible avec rien (le format est ultra propriétaire, sans logiciel FileMaker on ne peut pas ouvrir les données FileMaker)

* FileMaker vous abandonnera, comme quand il a abandonné les utilisateurs de Bento, comme il va abandonner le runtime pour les petits développeurs, comme il m’a piégé avec une absence de mise à jour pour un produit de 2 ans alors que Microsoft assure le support de sa suite 5 ans minimum !

Bref, fuyez comme la peste FileMaker et apprenez la base de données sur Base pour des besoins personnels et sur 4D pour des besoins Pro.

D’une manière générale, fuyez les logiciels Apple (sauf Os X bien sûr), car Apple (et sa filiale FileMaker) vous abandonneront. Le cimetière des logiciels Apple passé et à venir étant sans fin (Appleworks, Aperture, Final Cut Express, iDvd, iWeb, iPhoto,…).

2)
François Cuneo
, le 27.05.2015 à 06:56

Guillôme, je suis en grande partie d’accord avec toi. Mais FileMaker est à peu la seule solution facile à mettre en oeuvre et assez puissante pour pratiquement tout faire.

L’entreprise tient depuis 30 ans sur le même logiciel, avec une tentative sur Bento (je n’ai jamais compris pourquoi ils l’ont abandonné).

Ils ne vont donc pas le lâcher.

Mais tout à fait d’accord: leur politique de mise à jour est mauvaise.

4D, que je préfère, mais je suis trop fatigué pour repartir dans des nouveaux produits avec lui (il faut à chaque fois tout reprogrammer même pour des choses simples) quand je veux même faire des trucs simples) a une bien meilleure politique. Ils mettent à jour leur logiciel de la version d’avant jusqu’à ce que la suivante arrive.

3)
François Cuneo
, le 27.05.2015 à 07:00

Eh! Pis dites, vous avez vu que j’avais raison dans mon « Ouf » de lundi!

C’est confirmé par MacGé (sauf que la version précédente de 10.10.4 corrigeait déjà l’erreur).

Apple est revenu en arrière et miracle, les connexions Internet redeviennent faciles.

Alors, il nous a fallu, octobre, novembre, décembre, janvier, février, mars, avril et mai pour que la firme se rende compte de son erreur et fasse ch… ses utilisateur pendant ce temps…

Cool! Merci la réaction!

Enfin, mieux vaut tard que jamais!

4)
ToTheEnd
, le 27.05.2015 à 07:23

* FileMaker vous abandonnera, comme quand il a abandonné les utilisateurs de Bento

On dirait un mec qui divorce et qui dit qu’il ne faut pas se marier. S’il y a bien un produit qui continue sa route chez Apple, c’est Filemaker même si 80% des clients sont sur Windows…

Combien de logiciels dans le monde peuvent se targuer d’avoir fêté 30 ans de commercialisation?

T

5)
illianor
, le 27.05.2015 à 10:05

@Guillôme Je ne connais pas Filemaker Pro, mais c’est de pas le seul système de gestion de base de données qui est en format propriétaire.
Par contre le logiciel permet de s’échapper via des export XML, csv… Qui sont (entre autres) des sources courantes pour peupler des bases de données non?

6)
J-C
, le 27.05.2015 à 10:30

Bonjour,

Je suis content que François se penche avec indulgence sur un produit que j’ai beaucoup pratiqué…

Par le passé, j’ai eu à choisir entre Filemaker et 4D ; j’ai même acheté les deux produits. Et j’ai gardé Filemaker, alors qu’un de mes collègues, fou de maths et de programmation, ne jurait que par 4D… et j’ai vite mesuré les limites de mes compétences.

Pour un pur littéraire -et nul en maths- comme moi, FileMaker a été un outil formidable, magique, qui m’a permis de créer des applications très convenables pour la bonne raison que je maitrisais évidemment mon cahier des charges.

J’oubliais: j’avais montré à mon collègue sous 4D un exemple de bouton cliquable assorti d’une action… Avec FMPro, 15 secondes suffisent, et sous 4D il faut programmer ! Egalement, faire basculer en rouge le nom d’une rubrique obligatoire non servie… Quel plaisir !

Gestion de courrier, suivi fournisseurs, suivi des décisions de management, aide au recrutement, génération de codes de sécurité pour transferts financiers, trombinoscope etc.

Le tout facilement en réseau, compatible mac/windows (je suis le seul Mac user dans mon environnement professionnel), l’ergonomie en priorité et des sorties en PDF impeccables, PDF complétées par des liens pour donner à ma hiérarchie un accès aisé aux données.

Cela dit, j’ai parfaitement conscience -en ce qui me concerne- des limites de l’exercice. La fréquentation de professionnels codant en LINC 4, par exemple, m’a montré les exigences d’un travail pérenne.

Mais mes réalisations, pour eux, étaient des maquettes convaincantes des besoins des utilisateurs, ce qui me semble primordial dans un informatique de gestion moderne.

Je termine avec une vieille anecdote de 1998… J’ai été amené à rencontrer à Dakar un big boss de MIcrosoft France très sympathique, et nous avons parlé de bases de données professionnelles, en évoquant Access, présenté comme LE logiciel idéal… (alors même que les versions successives n’étaient pas compatibles entre elles)
A ma question de savoir ce qu’il proposait à ses clients, la réponse a été nette.
 » Access ? Trop compliqué pour des besoins simples, trop léger pour des besoins professionnels… nous recommandons Visual Basic « 

Vous aurez compris que je suis loin du débat actuel sur Filemaker, évoqué avec fougue par Guillôme, qui a certainement raison d’un point de vue « pro ».

Mais je tenais à évoquer une expérience qui m’a passionné, en me donnant l’illusion d’entrer dans le monde fermé des informaticiens, dont je souligne la bienveillance, jamais condescendants.

Très bonne journée

NB: mon ami Marc est un grand pratiquant, j’espère qu’il va se manifester !

7)
Guillôme
, le 27.05.2015 à 20:37

On est d’accord, Filemaker a de grandes qualités et des avantages certains par rapport aux solutions concurrentes sinon je n’aurai pas pris une licence 8.x à l’époque.

Maintenant, je pense que les inconvénients pèsent plus lourd dans la balance. A chacun de faire son choix en connaissance de cause ;)

Par contre le logiciel permet de s’échapper via des export XML, csv… Qui sont (entre autres) des sources courantes pour peupler des bases de données non?

Pas vraiment car Filemaker n’est pas une base de données comme les autres avec des tables et des liens. C’est plutôt un ensemble de fichiers, plus ou moins gros en quantités de colonnes, plus ou moins redondant en terme d’information. En tout cas, c’était comme cela à l’époque.
Ce qui fait que l’export est difficilement exploitable dans la plupart des cas.

8)
Mathieu Besson
, le 28.05.2015 à 00:49

Salut François, ça fait longtemps. Mais quand tu écris sur FileMaker, un instinct me faire lire Cuk.ch…

Quand tu écris:

FileMaker a toujours l’immense défaut de contenir les données et la structure dans le même fichier.

Mais qu’est-ce que c’est nul, ça!

Cela signifie bêtement qu’à moins de passer par un export-import des données, il n’est pas possible de faire travailler des « clients » pendant que l’on développe la base.

… tu veux dire que tu ne peux pas éditer les tables, les champs, pendant que tes utilisateurs travaillent dans la base? Pourtant il me semble bien que l’on peut faire du développement en « live »… depuis FileMaker 8, ou 8.5 (donc depuis… 2005!), si ma mémoire ne me joue pas des tours.

Je viens de tester avec deux ordinateurs connectés à la même base, un FileMaker 12 et un 14, no souci, ils peuvent modifier gaiement la structure du même fichier partagé.

Ou j’ai mal compris?

9)
François Cuneo
, le 28.05.2015 à 08:37

Hello Mathieu,

Le problème est le suivant: si je suis développeur, et que je ne peux pas développer sur la base en réseau, parce que je suis hors réseau justement, je dois développer dans mon coin mon programme. Lorsque je reviens dans l’entreprise avec ma structure modifiée, je dois passer par un export des données de l’ancienne base vers la nouvelle.

C’est ce que je voulais dire.

Maintenant si tout a changé, alors j’ai raté un truc, mais j’en serais tout content!

10)
Charled
, le 28.05.2015 à 11:21

Éternel débat entre 4D « pour les pros » et Filemaker « grand public ». Sauf que depuis de nombreuses années, Filemaker a engagé sa mue pour être de plus en plus proches des pros sans renier l’accès simple et relativement intuitif de ses débuts.

1ère révolution : le multitables (1 seul fichier avec toutes les tables dedans) accompagné de la puissante notion d’occurences de table. Les relations peuvent donc être complexes : entre plusieurs champs, en mélangeant les opérateurs (=, ≠, >, <…) et en prenant chaque tables dans un certain état (tri ou sélection préalable). Les relations sont donc des requêtes sans avoir à programmer.

Récemment : refonte complète du mode modèle (création des interfaces) qui était pendant longtemps le point fort de FMP mais qui avait oublié d'évoluer au fil des années (les ascenseurs étaient encore ceux du Système 7 voire d'avant ;-)

Arrivée des outils pour se connecter par le web (avec une vrai progression dans FMP 14 semble-t-il) et adaptation aux smartphones et tablettes.

Et là améliorations importantes de la partie pour les programmeurs : fenêtre de script, etc…

Ces améliorations auraient certainement été bienvenues plus tôt mais le mouvement est engagé depuis quelques années. Ne manquent plus que la compatibilité Linux et le passage en open-source pour qu'il soit parfait. Mais vu comme Filemaker considère Firefox et Thunderbird, je crois que j'utopise un peu ;-))

11)
ToTheEnd
, le 28.05.2015 à 11:42

Ne manquent plus que la compatibilité Linux et le passage en open-source pour qu’il soit parfait.

Ahahahah… j’ai bien ri.

T

12)
Charled
, le 28.05.2015 à 11:53

Ahahahah… j’ai bien ri.

Je trouvais le débat par trop sérieux… ;-))

13)
M.G.
, le 28.05.2015 à 12:55

NB: mon ami Marc est un grand pratiquant, j’espère qu’il va se manifester !

Je prends le train en route avec 24 heures de retard. Désolé.

Merci à François d’avoir enfin reconnu l’intérêt de FileMaker Pro.

J’utilise Filemaker depuis sa sortie, avant qu’il n’entre dans le giron de Claris, puis la création de FileMaker Pro inc.. J’avais découvert la chose sur Calva à la suite d’une contribution enthousiaste d’Ellen des « 42 ». C’était il y a trente ans…

Comme j’en suis resté à la version 9.0v3 qui date de 2007, je n’ose pas m’aventurer sur des commentaires sur la version 14 !

Pour moi, FileMaker Pro est un excellent produit, désavantagé par le prix exorbitant de ses mises à jour et sa liaison directe et obligatoire avec l’évolution de l’OS d’Apple. Comme je suis toujours en 10.6.8 Snow Leopard…

Il ne se passe pas une journée sans que je consulte une base que j’ai créée ; dont certaines contiennent des données qui datent de 1985 et d’AppleWorks sur mon Apple IIe de l’époque.

Il ne se passe pas une semaine sans que je transforme des Tableaux Excel en Base FileMaker ou que j’améliore une base existante.

14)
aacp
, le 30.05.2015 à 09:37

Je plussoie à ce qu’écrit Charled : FileMaker est relationnel, et avec une puissance insoupçonnée. Le simple fait que les liens « traversent » les tables permet d’accéder à une table dans une autre, non liée directement, sans créer de table de jointure.

On peut requêter en SQL et donc faire des recherches simultanées sur des tables non liées.

@François : on peut faire ce que tu souhaiterais (travailler sur la base, sans avoir à importer/exporter la production). Mais effectivement ce n’est pas « standard ». C’est la technique dite des « données séparées » ;-) On utilise la possibilité qu’a FileMaker d’accéder aux données d’autres bases, les siennes, mais aussi Oracle, mySQL et même Excel (on peut utiliser FileMaker pour en faire un frontal d’accès à mySQL bien plus convivial que phpMyAdmin).
Rapidement : on utilise deux fichiers, un fichier de données, qui ne contient que les données et pas de modèles ni de scripts, et un fichier d’interface, qui ne contient aucunes données, mais tous les modèles, scripts, etc. et accède aux données du premier fichier (en local, LAN, WAN). On peut donc travailler chez soi sur l’interface et quand on revient dans l’entreprise on switche ce fichier modifié, qui accèdera directement à celui des données, sans toucher à ce dernier.
Le seul problème est en cas de modification des rubriques. Cette modification doit se faire sur le fichier « données » évidemment.

15)
tibet
, le 30.05.2015 à 11:34

Bonjour, je suis cuk.ch toujours avec plaisir et aujourd’hui j’ai décidé de répondre. Chose déjà faite il y a un an ou deux mais le temps m’a manqué.

En réaction aux critiques sur le format propriétaire de FMP. Je voulais juste ajouter que Excel peut lire directement une table. On trouve cette fonction simplement dans le « Ouvrir » qui permet de sélectionner les fichers FMP. Je remonte ça la version XL 2008.

Autre fonction de relation entre FMP et XL, le copier coller d’un enregistrement entre les deux, qui embarque pour un modèle donné, toutes les rubriques présentent. Très pratique. Encore mieux, ce même copier dans FMP avec la touche option permet d’embarquer TOUS les enregistrements du modèle affiché.

J’avais abandonné cette plateforme à cause de leur politique tarifaire mais il faut reconnaître que la version 14 est du bon boulot. Même si le modèle de location qui se généralise m’inquiète un peu.

Claude

16)
Hichem
, le 03.06.2015 à 12:13

Bonjour
J’ai (re)découvert FM l’année dernière, et j’avoue que je me régale à développer avec. Il est vrai que je n’ai peut-être pas encore subi le coût des mises à jour.

Tout comme le dit François

Le problème est le suivant: si je suis développeur, et que je ne peux pas développer sur la base en réseau, parce que je suis hors réseau justement, je dois développer dans mon coin mon programme. Lorsque je reviens dans l’entreprise avec ma structure modifiée, je dois passer par un export des données de l’ancienne base vers la nouvelle.

C’est ce que je voulais dire.

Maintenant si tout a changé, alors j’ai raté un truc, mais j’en serais tout content!

j’ai eu du mal au début en ayant des la partie développement et données dans une même base.
Mais au final, j’ai trouvé une astuce, certainement utilisé par d’autres, et que je vous expose ici :

j’ai une base FM avec uniquement toutes les tables (ainsi que les jeux de privilèges), et une base dans laquelle se trouvent les modèles, scripts, liste de valeurs, etc.
Dans cette base, dans le contrôle des donnés, sur l’onglet Liens, j’ai rajouté mes tables (bouton Ajouter une table), et en sélectionnant dans Source de données » mon autre base. Je vois apparaitre toutes les tables de cette base. Je crée ensuite mes liens.
J’ai créé les mêmes jeux de privilèges sur les 2 bases.

Chez mon client se trouvent ses 2 bases, et lors de mises à jour, je ne lui envoie que la base contenant les modèles et autres développement. Je ne touche plus à ses données.

Si je dois modifier une structure de table, soit je le fais en direct sur ses bases, soit alors j’importe les données.

Je découvre tous les jours de nouvelles choses sur FM, car mon expérience de ce produit est encore toute récente, mais ayant effectué de très nombreux développement à travers divers produits, j’avoue que là je m’amuse.

Hichem