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Apple Pixar Mania, le livre de Cyril Fiévet consacré à Steve Jobs

Vous en avez certainement déjà entendu parler si vous êtes par exemple lecteurs assidus de MacDigit.com: un nouveau livre en français vient de sortir à propos de Steve Jobs intitulé: Apple Pixar mania, l'année Steve Jobs aux éditions Eyrolles.

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Son auteur, Cyril Fiévet, est ingénieur en informatique de formation, créateur du premier Webzine en français, journaliste informatique, auteur de deux ouvrages de vulgarisation, entre autres choses touchant à l'informatique. Autant dire que le bonhomme sait de quoi il parle! Il se trouve qu'il est aussi, et cela se sent tout au long du récit, un fervent admirateur d'Apple et de l'un de ses fondateurs, Steve Jobs.

J'ai bien écrit récit, parce que ce livre se lit comme un roman policier. L'auteur nous avertit, il ne s'agit pas ici d'une biographie de Steve Jobs autorisée, ce dernier n'ayant pas collaboré à l'écriture du livre. Non. Cyril Fiévet se base sur des archives de presse (journaux, interviews télévisées par exemple), et à travers elles, nous fait retrace à la fois la vie de Jobs, mais aussi celle d'Apple, et dans une moindre mesure celle de Pixar. Nous avons à faire avec un découpage nerveux, presque cinématographique, rendant la lecture fort agréable, en particulier dans les premières parties consacrées aux années 1955 à 2000.

Cyril Fiévet nous explique que Steve Jobs est extrêmement médiatisé aux USA, mais il faut bien avouer que cette médiatisation est bien moindre en Europe, même si le nom du cofondateur d'Apple est très connu dans nos contrées. Un travail de recherche dans ces archives américaines est donc un réel plus pour nous, de ce côté de l'Atlantique.

Personnellement, je dois avouer que j'ai appris beaucoup sur le personnage à la lecture de ces morceaux (bien) choisis. J'avais comme tout le monde entendu parler de sa personnalité quelque-peu caractérielle, et bien entendu, j'étais conscient de son côté génial, ces deux caractéristiques allant souvent de pair chez un même homme (au sens humain du terme, évidemment). Cyril nous montre ces deux facettes du personnage, en insistant surtout sur ce qu'il a apporté à la société en général. Il nous montre combien Steve Jobs est, contrairement à un Bill Gates, un être ayant une vision de l'humanité, de l'informatique, et tend en permanence à atteindre un but: changer le monde pour qu'il devienne meilleur. À lire ce livre, on se rend même compte à quel point ce désir est presque obsessionnel chez Jobs. On y voit également à quel point l'homme est charismatique, sachant persuader ses partenaires, toujours soigneusement choisis, une de ses qualités, à partir avec lui dans les projets les plus fous.

On y apprend aussi que le stratège sait travailler dans l'ombre, par exemple lorsqu'il fait croire au monde entier qu'il ne veut pas devenir PDG d'Apple, alors que Gil Amelio (le patron gestionnaire et froid d'Apple en 1996 et 1997, sous l'ère duquel Apple s'est écroulée au niveau des parts de marché) raconte que Jobs était venu le voir juste avant sa nomination pour lui demander de l'aider à devenir PDG de l'entreprise…

Mais à travers la vie de Jobs, Cyril Fiévet nous raconte les débuts d'Apple, le rachat de Pixar à Lucasfilms pour 10 millions de dollars, deux destinées différentes au niveau part de marché, puisque Pixar devient pratiquement le principal acteur du film d'animation, alors qu'Apple est devenu marginal, en tout cas au niveau de la pénétration de ses machines. Mais dans les deux cas, force est de constater que Jobs a eu raison avant tout le monde.

Revivre l'histoire d'Apple à travers ce bouquin est un réel plaisir également au niveau de notre parcours personnel. À chaque époque correspond une machine, un peu de nos souvenirs. Certes, Pixar, malgré son succès, prend moins de place qu'Apple. Mais nous y apprenons néanmoins le principal, entre autres choses que Steve Jobs, qui a beaucoup à faire pour s'occuper de la Pomme, a su à la fois déléguer (John Lasseter, un ancien de Disney) et insuffler son esprit dans cette compagnie.

En ce qui concerne la dernière période du livre, qui, il faut le préciser, a vraiment été mis à jour jusqu'à la dernière minute puisqu'on parle par exemple de la rupture entre Disney et Pixar survenue début 2004, tout comme la présentation de GarageBand, il y a matière à discussion.

Si Cyril Fiévet évoque entre deux lignes les reproches que certains passionnés du Mac peuvent faire à Steve Jobs, à savoir le sentiment que la musique numérique prend le dessus dans son esprit sur le domaine informatique, cela ne semble pas poser de problème à l'auteur du livre. Pour lui, l'important étant qu'Apple s'en sorte le mieux possible, soit rentable, en particulier pour que les bénéfices soient mis au profit des améliorations de nos machines. Sur ce point, il a raison puisqu'il nous explique que le budget de recherche et de développement de la firme de Cupertino se monte pour 2003 à 417 millions de dollars, et que ce domaine n’emploie pas moins de 2500 personnes. Ce n'est sans doute pas pour rien qu'Apple est toujours à nous surprendre…

Mais lorsque Cyril écrit que la part de marché mondiale du Mac a passé d'un 3.5 % en 2002 à 3.2 % en 2003 (nous avons entendu des chiffres plus alarmants) et qu'il nous parle de "quasi-stabilité", je ne peux que m'étonner puisqu'il s'agit tout de même d'une baisse de… près de 10 %. De même, l'analyse des chiffres montre une part de marché de 83 % chez les graphistes aux États-Unis, ainsi que 59 % chez les éditeurs de journaux. Et bien justement, en Suisse pour ne prendre que cet exemple, cette part de marché est en train de s'écrouler puisque de nombreux éditeurs, et pas des moindres, switchent à l'envers. On n'en parle pas. Pas plus que des analyses qui montrent que le Mac ne va pas trop bien en France. N'a-t-on pas donné de nombreux chiffres en dessous de 2 % en fin d'année 2003/début d'année 2004?

Dans la première partie de l'interview (la deuxième est ici) que Cyril donne à MacDigit, nous lisons "Du reste, je crois qu’il ne faut pas non plus se focaliser sur les indices que représentent les parts de marché. Ils sont importants, mais pas essentiels. Tous les chefs d’entreprise savent bien que la notion de parts de marché n’est pas aussi importante que la croissance et la rentabilité de l’entreprise. Apple est rentable et affiche une excellente santé financière. J’ai le sentiment que cela convient bien à Steve Jobs."

À Steve Jobs sûrement oui! Sauf qu'en terme d'informatique, les parts de marché, c'est l'assurance que les développeurs vont encore investir de leur temps pour une machine. Une baisse en dessous d'un seuil minimum peut signifier simplement un abandon pur et simple.

Pas un mot non plus dans le livre sur les problèmes d'Apple avec Adobe, ce qui me semble pourtant assez fondamental. Là également, Cyril donne une réponse dans l'interview sur MacDigit. Elle ne me convient pas (il parle d'un certain équilibre puisque Logic Audio, qui a été abandonné pour Windows, ce qui est tout de même compréhensible puisque ce logiciel a été racheté par Apple contrebalance l'abandon de FrameMaker par Adobe), mais à chacun sa façon de voir les choses

Pour en revenir au bouquin, la dernière partie fait la part belle à la musique numérique, à iTunes et au succès de l'iTunes Music Store. On nous dit qu'Apple sauve l'industrie du disque, ce qui est certainement vrai. J'aimerais juste comparer deux chiffres assez intéressants: le premier est tiré d'un passage de notre livre "Rien qu'en septembre 2000, le nombre de fichiers téléchargés sur Napster s'élève à 1.4 milliards" et le second, c'est le nombre de chansons téléchargées à ce jour sur l'iTunes Music Store: 50 millions depuis avril 2003, avec il est vrai une montée en puissance depuis l'ouverture au monde Windows, puisque nous en sommes à 2'500'000 téléchargements hebdomadaires contre 500'000 auparavant.

Il faut tout relativiser n'est-ce pas! Et même si les chiffres d'Apple sont de loin les meilleurs du marché légal, de très loin même, les pirates doivent être encore bien nombreux. Vivement une ouverture de ce magasin à l'Europe, pour que nous n'ayons plus d'excuse…

Bref, il me semble que l'analyse de l'évolution des dernières années tout comme celle de l'avenir d'Apple sont vus par Cyril plus dans une optique de l'entreprise elle-même que de celle du Macintosh, et je trouve personnellement cela un peu dommage, même si peut-être, et je l'espère, il n'a pas tort d'être optimiste.

Enfin, j'aimerais encore vous faire lire un tout petit passage de l'ouvrage signé Steve Jobs (The Triumph of the nerds, PPS 1996) "Ça m'est égal d'avoir raison, ce qui compte pour moi, c'est le succès".

J'aimerais bien être sûr que Steve Jobs n'est pas désormais obnubilé par la musique, puisqu'elle représente pour lui justement ce succès qu'il aime tant. J'aimerais qu'il ait pour le Mac un grand défi, faire en sorte qu'il en redevienne lui aussi un succès, pas seulement au niveau de son look, des sensations qu'il nous donne lorsque nous travaillons avec lui, de ses qualités techniques, mais aussi au niveau de sa pénétration sur le marché, de sa pérennité face aux développeurs.

Cela dit, le livre de Cyril Fiévet est un vrai régal, et si parfois, quelque part au fond de nous, nous avions la secrète envie de nous mettre "dans la norme", donc de passer sous Windows, la lecture de ce bouquin nous confortera dans l'idée que nous sommes sur une machine tout de même exceptionnelle. Mieux même, pas seulement sur une machine, mais plutôt sur un véritable concept, créé par un homme qui avait, qui a toujours pour cet ordinateur, je l'espère, un projet bien précis, celui d'essayer de rendre le monde meilleur.

Cyril Fiévet conclut son livre en étant persuadé que dans une large mesure, il y est parvenu.

Jolie fin ne trouvez-vous pas?

18 commentaires
1)
Mathieu Besson
, le 19.03.2004 à 08:28

François, comment est-ce possible?

Aucun paragraphe d'une phrase dans ton humeur, comme tu le fais si bien!

La lecture de ce livre t'a enlevé le goût du point à la ligne?

;-)
Mathieu

2)
Roger Baudet
, le 19.03.2004 à 08:36

Si le livre est aussi passionnant que ton article, François, Cyril Fievet fait très fort. En ce qui concerne la part de marché Mac,
c'est un serpent de mer hyper traîté sur CUK. Ce que je sais, c'est que dans les mileux audiovisuels et la musique, en tout cas en Suisse, ça va bien pour lui, merci.

3)
Cyril Fiévet
, le 19.03.2004 à 08:53

Merci de cette anayse détaillée. Ca fait plaisir d'être (vraiment) lu, surtout par quelqu'un qui connaît bien le sujet…

Votre billet d'humeur me semble bien correspondre à ce que je dis, et j'en accepte volontiers les critiques. L'actualité récente en Suisse notamment (abandon d'OS X par plusieurs gros éditeurs de presse) vous donne raison…

Je suis bien d'accord avec vous sur l'importance du Mac aussi, et des futures machines. Cette année est décisive de ce point de vue et une bonne part de l'avenir d'Apple va se jouer sur les successeurs du iMac et du G5.

Pour la musique, je pense que le concurrence d'Apple se situe davantage dans les autres plate-formes commerciales (et légales) que dans les réseaux P2P. Mais là aussi, il faut que Apple réagisse vite. Comme vous le savez, Sony et Fnac ouvrent leurs services en juin en Europe, et d'autres poids lourds vont suivre (Virgin, Microsoft…). Là aussi, les semaines qui viennent sont capitales…

cyril

4)
François Cuneo
, le 19.03.2004 à 09:01

Merci Cyril d'avoir déjà réagi à cet article (je pensais demander à Jean-Christophe de vous avertir).

J'ai vite fait un Rechercher-remplacer "Fievet" par "Fiévet". Je suis désolé de cette erreur mais je me suis fié à l'orthographe de la couverture du livre, où visiblement, il a été décidé de ne pas mettre d'accent sur votre nom.

Merci pour votre livre, et merci d'accepter les observations que j'ai faites, même si j'insiste bien que je ne prétends pas avoir raison.

Bon succès pour la suite!

5)
François Cuneo
, le 19.03.2004 à 09:05

Mathieu <Aucun paragraphe d'une phrase dans ton humeur>

Hein? Non????… Incroyable. Il va falloir que je reprenne tout ça!

Roger: oui, ce livre est passionnant. Je l'ai fini à deux heures du matin jeudi, il n'y a que les romans policiers qui peuvent éventuellement me faire un tel effet.

Et oui, je sais que la musique va bien pour Monsieur Jobs:-)

Au fait, as-tu toujours toi aussi le bug de Cubase qui n'affiche pas les boutons sur Panther?

6)
François Cuneo
, le 19.03.2004 à 14:13

Je fais juste un test pour voir si les commentaires fonctionnent toujours… là, oui…, mon mot de passe… voilà… clic…

Ah ben ouf! ça marche toujours, j'avais des doutes!

:-)

7)
ToTheEnd
, le 19.03.2004 à 17:22

Bon, bon, vu que ça parle de quelque chose que je connais un peu, qui m'intéresse et que je veux aussi contrôler si les commentaires marchent, voilà, je poste!

Plus le temps passe, plus je m'inquiète sur la situation d'Apple. Mon inquiétude ne se situe pas tellement au niveau technologique ou inventif (parce que là ils sont très forts), mais plutôt sur la stratégie globale…

François, nous avons déjà abordé ce sujet et je pense que même si les références que nous abordons sont différentes, les conclusions sont les mêmes. Je ne suis pas certain que Jobs soit CEO qu'il faut à la boîte. Attention, je ne dis pas qu'il faut le jeter (PAS DU TOUT)! Je pense juste que CEO n'est pas la bonne place pour lui (pour moi, il serait un excellent CTO).

Si je ne me trompe pas, Apple sort les chiffres de son second trimestre le 14 avril prochain et là, je pense que je vais avoir pas mal de chose à écrire d'un point de vue financier et stratégique…

T

8)
jean-Christophe Courte
, le 19.03.2004 à 19:11

Je mets une pancarte "gag" avant de poursuivre…

Effectivement, il y a Steve Ballmer qui risque de chercher du boulot bientôt…
http://www.liberation.fr/page.php?Article=187623
Bon, mister T, qui ne veut pas qu'on le photographie :-) (je plaisante, je plaisante… mais la calvitie se développe néanmoins, j'ai le même souci), quel profil pour diriger Apple ??!!

J'adore lire ce type de post car il me semble que d'autres personnes très titrées et très intelligentes, bourrées de diplômes comme il faut/fallait, n'ont pas mieux réussi que Jobs…
Donc le coup du CEO qui devrait être CTO (on peut expliquer aux lecteurs sous-nains ce que signifient ces acronymes, merci pour nous), c'est encore des vues d'experts, de consultants de haut vol(*)… Mais faut-il accepter ces points de vue de spécialistes qui semblent souvent se vautrer au quotidien…?!
Mais je lis que nous avons affaire à un expert : "Si je ne me trompe pas, Apple sort les chiffres de son second trimestre le 14 avril prochain et là, je pense que je vais avoir pas mal de chose à écrire d'un point de vue financier et stratégique…"
Whaaaa… La vision du monde doit-elle absolument passer uniquement par une feuille de calcul sous Excel ? Ce qui fait qu'Apple nous bluffe, ce ne sont pas QUE des chiffres, c'est aussi un truc qui se nomme "vision"… On peut être très riche comme Microsoft et en avoir assez peu, à moins de confondre "pragmatisme" et "vision"… :-)
En espérant n'avoir pas blessé "T" car ce n'est pas l'objet de ce post (sur CUK, on se parle, comme le souligne g.chatelain), cordialement…!

* : « Un aventurier est toujours de bas étage. S'il était de haut étage, ce serait un homme d'affaires. » Auguste Detoeuf (Propos de O.L. Barenton, Confiseur)

9)
jean-Christophe Courte
, le 19.03.2004 à 19:12

nb : pour ma part, j'y connais rien, d'où la naiveté de mes questions…;-)

10)
Roger Baudet
, le 19.03.2004 à 19:19

François : "Au fait, as-tu toujours toi aussi le bug de Cubase qui n'affiche pas les boutons sur Panther ?… "

Attention, je suis sous Mac OSX 10.2.8. car Panther pose encore trop de problèmes en musique (Incomptabilité avec des cartes sons, etc.).

Il n'y a pas, à ma connaissance, de bug spécifique avec ce logiciel sur 10.2.8. Avec Panther, c'est un autre défi que je ne connais pas encore.

Je pense que l'hyper complexité de ces logiciels comme Cubase et
leur interactivité obligatoire avec d'autres périphériques font qu'ils ne doivent pas s'adapter à un nouvel OS en quelques heures .

11)
ToTheEnd
, le 20.03.2004 à 12:25

J'ai fait une de ces fêtes hier… je n'aurais pas pu poster quelque chose quand je suis rentré…

jcc: je ne suis absolument pas vexé. Au contraire, j'aime bien ce genre d'interpellation (même si je n'ai plus les cheveux de mes 15 ans).

Je me rends compte à fortiori que ma phrase est un peu péremptoire. Mais la vérité, c'est que personnellement, je commence à avoir pas mal de doute sur la philosophie générale d'Apple. Je suis convaincu (peut être à tord) que l'iPod et la musique ne "sauvera" pas Apple. Je veux dire, tu dis qu'il ne faut pas seulement parler chiffre, mais le problème, c'est que c'est les chiffres qui guident cette industrie (comme beaucoup d'autres). Ce qui amène une société à la faillite ce n'est pas sa créativité, son talent ou son innovation, mais c'est bien l'argent. Savais-tu qu'Apple a fait un bénéfice l'année dernière de USD 69 millions uniquement grâce aux intérêts de sa fabuleuse réserve de USD 4.8 milliards de cash? Si elle n'avait pas cet argent, Apple aurait réalisé une perte. Moi je ne trouve pas terrible qu'Apple fasse de l'argent comme une banque… c'est à dire pas sur leurs produits mais sur leur réserve d'argent.

Je ne sais pas si tu as connu les Amiga ou Atari voir même plus récemment BeOS, ces machines avaient des fonctionnalités et des performances qui étaient bien meilleures que nos Mac à une certaine époque. Cela n'a pas empêché ces boîtes de mourir et cela, malgré les innovations indéniables qu'ils ont également apporté à cette industrie.

Enfin, CEO signifie Chief Executive Officer et CTO Chief Technology Officer.
Aujourd'hui, Jobs est CEO et de fait, il contrôle l'ensemble de la société (Recherches, Design, Software, Hardware, etc.). Maintenant mon point de vue sur ce sujet c'est que je ne pense pas que Jobs soit un bon CEO car il n'y a personne au-dessus de lui (sauf ses potes au conseil d'administration) qui peuvent lui dire: "Non, là tu ne vas pas dans la bonne direction et je t'arrête."

Mais bon, je ne m'inquiète pas pour les années qui viennent, car avec un tel cash et zéro dette, Apple ne craint pas grand chose (sauf un rachat). Par contre, si ils doivent commencer à piocher dans cette réserve pour survivre, c'est là que commencerai à me faire du soucis…

T

12)
jean-Christophe Courte
, le 20.03.2004 à 13:13

T (diminutif pour ToTheEnd :-), J'avais aussi des tifs plus jeune, même que cela fait hurler de rire mon fils qd il tombe sur de vieilles photos :-)
Je te suis sur un point : ne soyons pas péremptoires sur Apple car rien ne se passe comme "expertisé" par les spécialistes et cela fait plus de 20 ans que cela dure…!!
Je crois que Jobs est obligé d'être un CEO pour faire, justement, ce qu'il souhaite techniquement… La musique, elle n'est pas l'essentiel mais elle a permis à toute une nouvelle couche de consommateurs de (re)découvrir Apple (et, accessoirement, comme le disait Didier V., d'installer QickTime dans les machines sous Windows :-).
Souviens toi que, qd il a repris PIXAR, personne n'aurait investi un kopek dessus… En tout cas, tout bon consultant aurait déconseillé l'investissement…
Alors, c'est cela que le livre de Cyril démontre également, c'est que ce type est HORS normes…, hors circuits habituels (universitaire, etc.). Et c'est rassurant : on peut réussir sans passer par le chemin habituel.

13)
François Cuneo
, le 20.03.2004 à 17:20

Si on pouvait éviter de parler de tifs sur ce site…:-)

14)
ToTheEnd
, le 20.03.2004 à 19:04

Dès que je serai PDG (Président Dictateur Général), j'abolirai le port du cheveux… tout le monde la boule à zéro sauf les filles!!!!

T

15)
jean-Christophe Courte
, le 20.03.2004 à 19:12

Moi, je suis pour le retour de la tonsure et de la robe de bure :) Foin des discours des coachers d'image et autres relookeurs…:-)

16)
François Cuneo
, le 20.03.2004 à 20:30

Ah ouais, pas les filles, la boule à zéro, pas les filles…
Les garçons par contre…

17)
François Cuneo
, le 20.03.2004 à 20:30

Ces derniers commentaires seraient-ils l'exemple d'un détournement de sujet?:-)

18)
ToTheEnd
, le 21.03.2004 à 02:05

Mais non, on détourne rien et je me réjouis de lire ce livre!!!!

Mes invités viennent de partir… et franchement, vu que je suis sur le point de rentrer en orbite… je vous souhaite à tous une bonne nuit.

T