La première fois, avec un Mac: commentaires retrouvés!

Héhé, le Suédois, il a eu tout faux!

Grâce à deux lecteurs attentionnés, Rve et Crapuleux que je remercie ici, nous avons retrouvé les commentaires, disparus dans le hack de mercredi passé. Rve me fait savoir que c'est parce qu'il avait ouvert la page des commentaires quelques jours auparavant, et qu'elle était cachée sous d'autres fenêtres, qu'il a pu récupérer tout ça, puisqu'il n'avait pas éteint son Mac pendant ce laps de temps.

C'est beau tout de même, la fiabilité de MacOS X!

Moi, ce qui me rendait dingue, c'était toutes vos jolies histoires qui avaient disparu. Ces lecteurs nous ont permis de retrouver presque la totalité de ce qui nous manquait. S'il y a encore deux ou trois messages perdus, et que vous êtes l'un des leurs auteurs, je vous prie une nouvelle fois de nous excuser.

Tout cela ne devrait plus se reproduire!

En guise de compensation envers tous ces lecteurs qui avaient fait un effort pour nous raconter leur découverte du Mac, et parce que je trouve que cela en vaut sacrément la peine, je reprends tous ces commentaires et en fais une humeur.

Ça va faire long, je sais, mais c'est sympa.

Dernière chose: je précise que je laisse les textes dans l'état dans lequel je les ai trouvés, sans jamais les retoucher.

Commentaires sur l'humeur "20 ans déjà! Et vous, c'était comment la première fois?"
67 commentaire(s) affiché(s) sur 67

Franck
26.01.2004 - 10h12
Mon père étant déjà fan d'Apple et ayant en plus toujours travaillé sur les machines de Cupertino, il nous amenait régulièrement à la maison des machines du bureau. En 84, c'était un Apple IIe qui a tenu 5 ans. A un moment donné sont arrivés les Mac, à commencer par un Mac IIfx vers 91 je crois. Mais à cette époque j'avais plus ou moins décroché de l'informatique, dégoûté par la disparition des Apple II. Ma première machine à moi a été un Motorala Starmax sous 0S 7.5, système très correct, mais mon utilisation était basique. Ma deuxième, je l'ai encore, un magnifique iMac 500Mhz DV edition (Snow), d'abord affligé d'un OS9 plantogène. Puis, révélation, en 2002 : OSX ! Enfin, ça ne plante plus ! Et puis Internet, dans la foulée, LaTeX qui relègue Word aux oubliettes... Ca y est, je suis accro... depuis un an seulement. En plus maintenant, le boulot m'a fourni un iBook G3 900Mhz, un pur bijou qui fait flasher tous les copains.
@+

Sébastien Pennec
26.01.2004 - 10h24
François,
Typiquement le genre de réations qui ne servent à rien: le PR aurait pu répondre, ça lui aurait pris 2 minutes, et ça aurait donné une bonne image d'Apple...

GerFaut
26.01.2004 - 10h56
J'ai, pour ma part, eu un peu la même expérience que François : première confrontation avec l'informatique en fac d'archi en 84. On était une bonne quinzaine à essayer de se partager deux écrans noirs avec des lettres en vert. Pour tracer une ligne, il fallait composer des pages de Pascal. Ca m'a révolté et je m'étais bien juré à l'époque de ne plus jamais toucher un ordinateur tant que ça serait aussi laborieux et abscon. Déjà, j'étais un client potentiel pour le Mac...
91 : Devenu ingénieur du son, nous montions, un ami et moi, des enregistrements musicaux sur un Classic puis sur un SE30. Il fallait couper les morceaux en une infinité de tronçons minuscules. On y a passé des nuits entières... Mais, c'était génial de pouvoir manipuler le son à coup de sélections, de glisser déposer, de copier coller, etc. sur des écrans non moins minuscules et en noir et blanc...
94 : Promotion sur les LC 475 (Performa), les fameuses boites à pizzas. J'avais un peu d'argent de coté et je me lance dans l'investissement d'environ 5 000FF pour mon premier Mac. Bonheur intense, joie contenue et plaisir partagé. Depuis, PM7600, G4 400 et maintenant TI 667 dont je me sers quotidiennement sans problème. D'ailleurs je n'ai jamais eu de problèmes rédhibitoires sur mes machines.
Je le dis tout de go : Apple a réellement changé ma vie et, sans elle, je ne serai jamais venu à l'informatique...

^. .^ GerFaut
=U= http://gerfaut.com
GerFaut c'est frais, mais c'est pas grave.

Wolf™
26.01.2004 - 10h57
Pour moi c'était en 1984.
Un pote me tel des USA pour me parler d'un micro "révolutionnaire".
1 semaine plus tard, et moyennant quelques milliers de US$ je le recevais par transporteur.
L'enesemble m'avais frappé. On aurait dit un carton peint par Picasso, Vachement blanc et surtout chaque élément dans une petite boite avec un ch'it "graffiti" dessus.
J'me suis dit que j'avais foutu 2500$ par la fenetre, mais je l'ai allumé quand même (après avoir bidouillé l'alimentation parcequ'à l'époque c'était pas standardisé dans le monde).
Depuis, a part un léger détour chez NeXT, je n'ai eu personnellement que des Macintosh. 128, 512/800, Mac+, SE, SE30, IIcx/ci, IIfx, LC I/II et III et 040 (745 si je me souviens bien) ,Performa 5400, 6400, PowerPC6100, 8100, 7200, G3, G4, G5 sans compter le Mac Portable (super lourd) et autres PB 140 et 170. J'ai eu aussi un Newton (quic fonctionne toujours), un Quicktake et le fin du fin un PowerCD qui trone toujours dans mon bureau (Au passage si quelqu'un à un "dock" qui fonctionne je suis preneur).
Que me reste il de tout cela ? Un plaisir infini avec chaqu'un de ces micros. J'ai pris autant de plaisir à créer des pochettes de disques avec mon Mac+ couplé à une LawerWriter qu'aujourd'hui à créer des sites Webs sur mon Bipro.
J'me demande ce qui se passeras pour les 40 ans du Mac ?

MaamuT
26.01.2004 - 10h59
Je sais plus quand exactement, mais c'était un Mac+ et je passait mon temps à bidouiller les réglages d'AfterDark, je croyais que c'était un jeu ;)
Mais avant cela j'ai eu la chance de découvrir Apple sur un IIe grace à un ami de mon père et je me souviendrai toujours d'un jeu auquel j'ai joué des heures, je me rapelle surtout que j'étais debout sur la chaise et que j'avais tous juste les coudes posés sur la table, c'est dire si j'étais petit ;)
C'était un jeu de fourmi perdue dans un labyrinthe, la fenêtre ou elle se déplaçait était un zoom du plateau principal mais masquait une partie du labyrinthe, on avais qu'une seule vie et je n'ai jamais réussi le premier plateau :P
Que de souvenirs ;)
--
MaamuT X.n

Jean-Christophe Courte
26.01.2004 - 11h26
Je l'ai déjà évoqué il y a peu sur macdigit.com (http://www.macdigit.com/comments.php?id=P162_0_1_0_C).
En gros, j'ai découvert Lisa en attendant de passer sous la fraise de mon dentiste…!!
Hormis la naissance de mes deux mômes (tu parles bien d'évènements marquants, François), c'est quand j'ai entendu à la radio que tchernobyl avait sauté : c'était sur le parking d'Ikea (aire des Lisses) et nous venions de faire quelques emplettes… on est resté assis dans la voiture, sans mettre le contact, abasourdis… Cette scène est gravée dans la mémoire de ma compagne comme dans la mienne. Une sorte de remake du "dernier rivage" de Nevil Shute…

Caplan
26.01.2004 - 11h38
Vers le milieu des années 90 (faudra que je lui demande la date précise), un collègue fou furieux s'est mis en tête d'installer des Mac LC dans les classes de l'école où j'enseigne.
A cette époque, je n'avais jamais touché un ordinateur de ma vie.
Le collègue en question a donc organisé des cours dans une "salle informatique" pour tout le corps enseignant.
Il nous a montré à quoi servait une souris avec des petits exercices. Dans la foulée, il nous a expliqué ClarisWorks, KidPix, FileMaker... Nous avons utilisé le joli petit programme "Il était une fois", qui permet de raconter une histoire illustrée.
Il nous a balancé tout ça dans la figure et c'était tellement rapide qu'on ne voyait pas toujours où il voulait en venir. Je me rappelle que nous avions beaucoup de peine à enregistrer des dossiers: ils disparaissaient mystérieusement, puis réapparaissaient à triple... En plus, il fallait transporter chaque semaine ce foutu LC d'un bâtiment à l'autre pour aller à cette "salle informatique". Bref, nous étions moyennement réceptifs.
Puis, nous nous sommes habitués à cette machine. Nous avons apprécié le traitement de texte et enfin, ma femme et moi avons acheté un Performa 5200. Nous n'en sommes maintenant qu'à notre deuxième machine, qui est un eMac.
Je ne connais donc rien d'autre que le Mac, au point que je ne sais même pas à quoi peut servir une souris à plusieurs boutons...
Ah, oui, j'oubliais: le fou furieux en question s'appelle François Cuneo!
Merci pour tout! ;-))

NLBDC
26.01.2004 - 11h44
J'ai commencé sur un LC II sous System 7.1. Je ne me souviens pas de l'avoir un jour vu débarquer brusquement dans ma vie. Aussi loin que je me souvienne, il a toujours existé (et pourtant j'avais 8 ans à l'époque) et d'ailleurs je ne l'ai jamais vraiment beaucoup aimé. Je le trouvais lent. Faut dire que je ne savais pas qu'il y avait pire (PC), je savais juste qu'il y avait mieux (Powermac 7600 de mon père). Ca ne m'a pas empêché de passer des heures et des heures avec...
Et puis un 21 avril 2002, j'ai reçu un iMac G4 avec Mac OS X. Quand je pense que mon père m'avait fait lire "Mac OS X pour les nuls" en me disant que c'était pour que je l'aide à utiliser son nouveau Mac (qu'il n'a finalement acheté qu'en 2003) !! C'est ce jour-là que j'ai eu le "choc Macintosh".
Depuis, je suis un vrai mordu du Mac. J'ai même parfois envie de réutiliser le LC II (en plus du iMac, pas à la place bien sûr !!)...

Branislav
26.01.2004 - 11h45
Mes premiers pas en informatique datent de l'automne 1983. À l'école, un nouveau cours est apparu : “Informatique, logique et BASIC” ! Et en même temps, un copain avait acheté un ATARI ST chéplus combien mais c'était la fameuse machine pour le BASIC que l'on branchait sur la TV et on passait des nuits blanches même les jours d'école.
Progressivement, vers 1986 je me suis un peu distancé puisque le cours ne durait que trois ans mais on avait entre-temps pas mal maîtrisé non seulement la programmation mais aussi la configuration matérielle (initialisation support, modem,...).
Et pendant toute une période je me suis à rêver d'une informatique où pour dessiner un carré, il suffit de dessiner un carré et non pas d'introduire des coordonnées; où pour imprimer on branche et on clique sur Imprimer. Oui, je rêvais de bouton, quoi de plus naturel ! Mais pendant ce temps-là je ne savais pas que le Mac permettait tout cela même si j'en connaissais l'existence; un ami m'en avait parlé comme d'un mythe presqu'inaccessible.
Arrivé à l'unif en 1989, une salle de dizaines de Mac Plus était réservée aux étudiants en journalisme pour leur mémoires et travaux pratiques. On devait travailler sur les Macs et un copain m'expliqua comment cela fonctionne. Alors imaginez la scène : la salle grouille d'étudiants tapotant comme des fous et lui et moi sommes assis au milieu de ce brouhaha. Puis il me montre : “Tu vois, un dossier, pour changer le nom tu cliques et tu changes le nom et tu valides. Puis tu cliques-prolonges et tu déplaces le dossier pour le mettre là. Ensuite tu lances Word, tu rédiges un texte, tu sélectionnes et tu le copies puis tu le colles là où tu le coupes. Tu enregistres le fichier et tu lui donnes un nom explicite. Si tu veux, tu peux mettre le fichier à la Corbeille mais il ne sera pas effacé puisque comme dans un vrai bureau tu peux reprendre ce que tu y as jeté. Et au-dessus tu as tous les outils nécessaires, comme sur un vrai bureau, etc, etc,..” Je ne disais pas un mot pendant plusieurs minutes, tout ce qui était eutour de moi était silencieux et inexistant, mes yeux étaient grands et fixés sur ce pointeur et j'ai l'impression que ce jour-là a tout changé dans ma vie. J'allais mettre le doigt dans un fameux engrenage. Et voilà ce que je suis devenu. La façon dont je pensais l'informatique idéale depuis quelques années se trouvait là devant mes yeux et plus jamais je ne m'en départis.
- Mon plus grand souvenir Mac : ce jour-là
- Ma plus grande déception : je n'en ai pas eu
- Le meilleur Mac jamais eu pendant la période pré-OS X : PowerBook G3 WallStreet
- Le meilleur Mac jamais eu pendant la période OS X : PowerBook G4 17"
- Le meilleur moment Apple : Keynote de Steve Jobs à San Francisco en janvier 1999
- Le plus mauvais moment Apple : la politique .mac (e.mail supprimés) et sa tarification
- Pub préféree : Think Different
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Branislav Milic

jibu
26.01.2004 - 11h55
J'ai entendu le commentaire é la RSR, ptain ce qu'ils sont con ces responsables Apple... c'est à pleurer....
On te propose de la pub gratuite et on crache dessus... des imbéciles point !

Le Corbeau
26.01.2004 - 12h12
1982
l'informatique pour moi=terminal & ecran matricel au boulot
1986
Goupil+basic= au secours pour l'horticulteur de formation que je suis et je fuis.
1988
un patron se pointe au bureau avec un mac SE et l'abandonne dans un coin
1989
Je gère 3 macs SE et tous les fichiers sont passés sur la bécane
1992
j'installe le premier réseau local (yaqua brancher)
1994
je tente en vain d'imprimer sur un PC avec une imprimante inexistante = 4heures pour m'en apercevoir
je reste mac
1997
je tente en vain d'imprimer sur un PC avec une imprimante inexistante = 15 minutes pour m'en apercevoir mais aucun disque système n'est accepté pour l'install plug&play
je reste définitivement mac
2002
Je suis obligé de mettre les mains dans le cambouis pour partager correctement un dossier sous OSX
au contraire du partage web, la config du serveur apache demande des compétences techniques
Mon imac 800 17' bousille systématiquement la partition de boot ce qui amene la machine à ralentir puis à planter. La garantie terminée personne ne s'interesse au cas (j'en connais 4)
Je commence à regarder du coté du PC...

BLUES
26.01.2004 - 12h21
... perso, par mon job (typo) ... j'ai d'adord eu droit à la migration du plomb vers la photo-composition vers 1978 (des gros ordi, qui ne savaient que composer des lignes horizontales, et qui mesuraient 3 x 4 M.) ... ensuite j'ai quitté mon job, pour faire de l'artisanat: serigraphie, photo, découpe de lettres (l'ordi - techno ne m'intéressait pas à l'époque) ...
- Puis vers 88-89, par besoin de reconnaissance (et d'argent), je suis retourné dans mon job d'origine (qui entretemps avait évolué vers le tout ordi), la boite qui m'a engagé faisait encore tout "à la main", ma mission a été d'informatiser tout ca ! et ca continue ....
Voilà, donc dans mon cas, on dira "par obligation professionnelle" ...
Mon premier Mac, je me rappelle plus le nom, le SE?, il y avait 20 mb de HD et 4 ou 8 MB de Ram, il était sous sytème 6! il me semble que je bossais avec ces No de versions là: PageMaker 2 ou 3 et Photoshop 2, il me semble...
A part ca ---- sans autre souvenir spécial ! Le reste est venu tranquillement.
BLUES

Ali Baba
26.01.2004 - 13h01
Ben moi la première fois que j'ai dû voir un Mac ça devait être quand j'étais gamin, chez un ami, mais ça ne m'a pas marqué plus que ça (et pourtant je ne connaissais que les Amstrad et les PC). Je ne trouvais vraiment pas ça extraordinaire. Après j'en ai sans doute vu d'autres, mais aucun souvenir. Le Mac, ça restait pour moi une machine fermée, où on ne pouvait pas bidouiller. Mes rares expériences sur Mac me donnaient l'impression d'un vieille machine, dépassée et lente, et en plus avec un clavier inhabituel. Et une souris horrible quand j'ai essayé un iMac dans un cybercafé. Là je me suis dit, fini, j'y touche plus.
Deux ans plus tard, j'achète un iBook. Que s'est-il passé entre temps ? La révolution Mac OS X. Mon beau-frère (fan d'Apple ][, Macintosh et NeXT depuis leur apparition) m'a parlé du nouveau système qu'Apple était en train de développer. Un vrai Unix, mais avec une superbe interface à la Macintosh (je sais pas si on connaissait déjà Aqua à l'époque). Ca m'a intéressé, je me suis promis de me tenir au courant, mais sans plus. Je suis resté l'intrus PC dans ma belle-famille. A côté de ça, un ami (mac-fan aussi) a par la suite installé la PB de Mac OS X sur son nouvel iBook blanc. Ca m'a permis de connaître ce système et quand on a travaillé dessus pour un projet Apache/PHP/MySQL je me suis régalé (Oh le joli OmniWeb !). A ce moment, j'étais séduit par Mac OS X, mais j'hésitais encore à faire le pas. Pour mon prochain achat (mon premier portable), j'hésitais notamment entre un IBM et un iBook.
Et puis un jour mon beau-frère m'a montré les Developer Tools : ça a véritablement été la raison clé de mon choix en faveur de l'iBook. Après tout, j'ai toujours le PC de bureau au cas où, alors vu tout ce que peuvent m'apporter les DevTools, pourquoi m'en priver ? C'est ainsi que j'ai eu mon premier Mac, à la grande satifaction de ma femme (elle est sur Mac depuis qu'elle est née, ou presque parce qu'à ce moment là le Mac n'existait pas encore) qui reste une fan de 8.6 ("X c'est horrible, maintenant le Mac c'est devenu un PC" :-D).
Depuis, j'ai passé de plus en plus de temps sur le Mac par rapport au PC. Aujourd'hui, je ne l'utilise plus que pour mes comptes (je n'ai trouvé aucun logiciel digne de MS Money sur Mac, et pourtant j'en ais essayé). Le PC (Windows), c'est ma mac-fan de femme qui l'occuppe tout le temps. Pourtant elle a repris mon iBook (je suis passé à PowerBook depuis peu) avec Panther, mais elle n'a pas l'air de l'apprécier beaucoup, elle préfère Windows même si elle ne l'avouera pas.

Anne Cuneo
26.01.2004 - 13h05
Moi, c'était en 1986.
J'habitais dans une communauté, un grand appartement où nous étions plusieurs parents divorcés de petits enfants dont ou avions à nous occuper seuls, on avait mis les heures de garde en commun. Un de ces parents seuls était un informaticien qui travaillait avec d'immenses ordinateurs é l'Ecole polytechnique.
Un soir, il devait aller à une séance, et il m'a prié de garder sa môme, 4 ans.
d'une voix zézéïante, elle m'invite dans sa chambre voir le nouveau jouet. J'y vais. Elle s'assied devant une drôle de boîte grise, qu'elle allume d'une main experte, un écran apparaît, et elle me dit: “Tu t'appelles comment”. “Tu sais bien que je m'appelle Anne”, que je lui fais. De ses doigts potelés, elle écrit mon nom, puis, après quelques coups experts, elle dessine quelque chose qui ressemble à un visage à côté du nom.”Voilà! Ton portrait.” “Mais dis donc, que je lui fais, d'une voix tremblante d'émotion, tu sais écrire!” “Mais non, qu'elle dit, c'est un JEU, tu vois pas?” Je n'en pouvais plus! Car j'ai vite compris que j'étais devant un ordinateur, que tout fonctionnait tout seul (venant du monde Olivetti, c'est ce qui me semblait...) et qu'un ENFANT DE QUATRE ANS le faisait marcher.
Lorsqu'un peu plus tard son père m'a dit: Oui, ça s'appelle Macintosh et ça pourrait bien révolutionner l'informatique, et qu'il a ajouté que le traitement de texte avait un correcteur orthographique, je n'ai pas hésité. Je n'ai pas dormi de la nuit, à 9 heures le lendemain je faisais les 100 pas devant le magasin, et 10 jours plus tard j'étais ruinée et l'heureuse possessrice d'un Mac. Il n'a pas seulement changé l'informatique, il a aussi changé ma vie - j'ai toujours dit, depuis ce fameux soir, que c'était mon plus beau jouet depuis mon ours en peluche (un jour, ailleurs, j'expliquerai l'analogie... il y en a une.)
Anne

raphael
26.01.2004 - 13h21
J'ai commencé en 1984 avec un Mac 128. Enfin, c'est plutôt mon père, je n'avais que 10 ans à l'époque... C'était la première fois que je touchais à un ordinateur. Le choc. Le seul problème, c'est que le Mac appartenait à la société de mon père, et que donc on ne pouvait pas l'avoir tout le temps... Donc mes parents m'ont acheté un amstrad 6128 en attendant mieux. Puis après, O joie, retour au mac. Dans l'ordre, ça a été: 512/400, 512/800, Plus, SE, SE/30, IIsi, PM7100, Cube. Ce dernier a été une vraie joie, mais pour divers raisons j'ai du le vendre. Et ça, je le regrette encore aujourd'hui.
Après j'ai eu un PC, parce que ma société m'en offrait un. Le seul truc intéressant de cette machine, c'est que je pouvais jouer avec, alors que sur Mac, c'est quand même plus dur... Et puis au bout d'un an, j'en ai eu marre de cette machine pas belle et bruyante, que j'ai revendu. Et après une cure de sevrage d'un an sans micro à la maison (et on peut s'en passer finalement), j'ai craqué au mois d'octobre dernier pour un Alu 15" au US (en gros 600 Euro de moins qu'en France). Et là j'en suis amoureux de cette machine. Elle est tellement bien, presque parfaite (à part le clavier qwerty, mais on s'y fait). ET je me suis juré que jamais un PC ne refranchira le seuil de mon appartement, c'est vraiement pas là même chose).

Hérisson
26.01.2004 - 13h41

J'ai été contacté en 87 par des amis enseignants qui devaient organiser le congrès de leur association, consacré cette année-là aux nouvelles technologies. Je suis graphiste et ils avaient besoin d'un pro pour illustrer et mettre en page un bouquin servant de rapport d'étude, préalablement à leur congrès. Je n'avais qu'une vague idée, de l'exitence du Mac. Et chez les graphistes on ne parlait pas encore d'une utilisation en PAO. Je pense même que l'on ne se doutait pas de la tournure que cela prendrait.
Le défi m'a amusé et je me suis retrouvé avec un SE/30, prêté pour quelques mois, avec aussi une machine qui faisait office à la fois de scanner et d'imprimante. C'est surtout ce truc-là qui m'avait impressionné! Il ma permis de bidouiller de façon incroyable, en mélangeant photos et dessins (à la souris ou à la main puis scannés). C'était beaucoup plus facile et spontané qu'aujourd'hui, car on n'avait pas à se soucier de résolution, de chaîne couleur, de PostScript et autres PDF. Il n'y avait que la sortie papier, grossière, qui servait ensuite d'original, pour une filière graphique encore traditionelle. A l'époque, il existait une seule imprimante «vectorielle» dans toute la ville de Lausanne et sa spécificité nous échappait passablement.
Comme cela ne convenait pas aux standards de production de ma profession, je ne me suis plus occupé de Mac jusqu'en 1991. C'est un Quadra700 avec Photoshop 2.0 et Illustrator 3.2 qui m'ont remis le pied à l'étrier. Cette fois on pouvait y aller! Mais il fallait presque tout réaprendre! Maintenant sur un Mac, je réalise des trucs tellement incroyables, que je n'aurais jamais pu en imaginer le 10ème «dans ma vie antérieure».
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Restons groupés. Et mort aux cons!

superpantoufle
26.01.2004 - 13h56
Mon papa à moi a acheté un SE en 1987 pour son cabinet médical, et je me rappelle avoir passé une soirée entière, comme gosse de 6 ans, a observer le feu d'artifice du fameux économiseur d'écran Pyro!... Le soir même je découvrais le jeu Brickles avec passion, et c'était le début de mon histoire d'amour avec le Mac. Histoire perturbée par deux expériences traumatisantes: la boiîte de dialogue "New high score, enter your name", angoissante pour un gamin qui avait allumé l'ordi pour jouer en l'absence du père, sûr qu'il avait cassé la machine; et les fameux lecteurs de disquettes du SE qui faisaient plonger la disquette dans les entrailles de la machine, me laissant largement la place pour en insérer une deuxième par-dessus, qui s'est fait profondément encastrer sous l'écran quand j'ai essayé d'éjecter la première! Papa médeci a opéré son Mac avec un forceps pour sortir la disquette en deux morceaux, et je n'ai plus eu le droit de jouer quand il n'était pas là.
LCIII familial jusqu'en 1996, puis mon premier Performa 6320 à moi tout seul jusqu'en 2000. J'en suis aujourd'hui à mon troisième iBook. Si quelqu'un me sponsorise pour un Alu 15'', c'est volontiers, à bon entendeur!
Pantoufle à roulettes

jpp
26.01.2004 - 14h02
Mon premier souvenir informatique est MacPaint à 4 ans sur le Mac 128 que mon père s'était finalement acheté à la place d'une coûteuse machine à écrire électronique. Ma technique favorite consistait à activer tous les miroirs, à choisir le pinceau et à secouer la souris ensuite dans toutes les directions pour obtenir un motif du plus bel effet, que j'imprimais et coloriais ensuite pour l'offrir à mes grands-parents. Enfin, tout au moins quand la souris était encore fonctionnelle et n'avait pas encore subi les mouvements violents de mon père énervé qui perdait contre Biff à Shufflepuck (le gros qui éclate de rire quand il marque un point).
Mon père a ensuite travaillé à l'édition et rédaction d'un magazine suisse romand dédié au Mac: c'était très pratique pour récupérer des versions fonctionnelles de pleins de logiciels qu'il testait et même parfois du matériel, qu'on pouvait acquérir selon les cas à un prix préférentiel. Après le 128, on a eu un 512, puis un Mac II qui est par la suite devenu un IIfx. Quand plus tard le IIfx est devenu le Mac de la famille -- alors que mon père avait fait l'acquisition d'un Quadra 950 --, je me suis mis à fouiller un peu plus dans le Dossier Système, et parallèlement j'ai découvert ResEdit... Inutile de dire que ResEdit avec un Système dans les mains d'un utilisateur curieux de voir ce que ça fait de supprimer ou de rajouter des ressources ici ou là, c'était la catastrophe assurée!
Avec un pote, on s'amusait à systématiquement fouiller toutes les disquettes (à l'époques) et les CD qui venaient avec les magazines qu'on achetait pour personnaliser notre système. C'était à celui qui aurait le plus d'extensions affichées pendant le processus de démarrage tout en ayant un système stable (laissez-moi rire!). J'ai gagné grâce à une option qu'il y avait dans Now Startup Manager: afficher aussi les icônes des extensions qui se chargent normalement de manière invisible... :-) Ça faisait 3 lignes et demie sur mon écran 13", j'en étais très fier, pour un temps de démarrage qui devait approcher les 5 minutes... No comment.
J'ai beaucoup joué avec WizTools, Now Utilities, After Dark et compagnie. Mais évidemment, deux jours sur trois, le Quadra (mon père était passé au PowerPC) était inutilisable à cause de mes essais, ce qui a finalement décidé ma mère à s'acheter son propre Mac, un Performa 5200.
(Ma mère n'était pas trop informatique, avant qu'elle ne commence à utiliser vraiment le traitement de texte. Un jour, mon père veut lui montrer la magie du Mac avec une démo de PlainTalk. "Le Mac peut prononcer ce que tu tapes"! Incroyable. Evidemment, pas en français... Il invite ma mère à taper quelque chose. Elle exprime son aversion contre la machine en tapant "Gros con". Le Mac lui a ensuite sorti avec un accent américain: "Gross conn"...)
Après une année d'âpres négociations, j'ai enfin eu le droit d'emporter le Quadra dans ma chambre, et en explorant le dossier "Scripts pratiques" installé par le système, j'ai découvert AppleScript. J'ai adoré, je ne connaissais rien du tout à la programmation, quelle qu'elle soit, et je me suis amusé à développer des petites applications. La seule interface qu'on avait à la base était une bête zone de dialogue avec 1, 2 ou au max 3 boutons et éventuellement un champ de texte pour entrer quelque chose. Mais comme tout était mal, voire pas du tout documenté! Nous n'avions pas d'accès internet à l'époque, ce qui ne facilitait pas la recherche d'informations.
Heureusement, mon prof de math de 8e avait acheté le livre de Danny Goodman je crois sur AppleScript, qu'il n'a jamais lu mais qu'il m'a prêté. Je me suis beaucoup amusé dès lors avec la possibilité d'envoyer des AppleEvents par le réseau, en développant ma propre petite application de chat avec une application client et un serveur. C'était lent, pauvre en fonctionnalités et super limité, mais ça marchait!
(J'avais entre-temps découvert une "scripting addition" [en français artistiquement traduit à partir de Mac OS 8 par "Complément de pilotage"], DialogDirector, qui permettait de créer de vraies interfaces avec AppleScript. Plus tard est venu FaceSpan... et aujourd'hui on a AppleScript Studio.)
Mon utilisation la plus rigolote d'AppleScript était pendant un cours de latin en salle d'info. Mon prof de maths (qui était aussi responsable de la salle d'info) m'avait permis de faire des tests sur les machines en réseau, et j'en avais profité pour activer partout le "Lien entre applications", qui permettait aux applications d'accepter des AppleEvent par le réseau. Ensuite, depuis mon poste (après avoir fini mon exercice de latin bien sûr), je faisais biper le Mac sur lequel le prof faisait semblait semblant de travailler, apparaître des messages d'alerte ou quitter des applications... On était deux à guetter les réactions du prof, et encore aujourd'hui je me demande comment on a fait pour ne pas s'écraser de rire sous les tables!
Pour abréger un peu: deux ans après, avec toutes les économies de mon enfance, je me suis acheté un PowerBook G3 Bronze à 400 MHz, le premier à pouvoir lire les DVD sans carte PC pour le décodage MPEG. Il était quand même 6200 francs avec 256 MB de RAM et une batterie supplémentaire... mais je n'ai jamais regretté cet achat. Enfin, mon premier Mac entièrement à moi! Imaginez seulement aussi la différence de rapidité, de bruit, d'encombrement entre un Quadra 950 et un PowerBook Bronze...
Après m'être offert le premier PowerBook fait pour lire les DVD, je me suis offert le premier capable de les graver il y a une année, un Titanium 1 GHz. La plus belle machine que j'aie jamais vue, à part le Spartacus... Grâces aux importants rabais qu'on a chez Apple à l'EPFL, j'ai presque économisé 1000 balles sur ce dernier achat.
Bien que je trouve certaines attitudes d'Apple franchement puantes (dernier exemple avec la RSR...), je reste toujours un inconditionnel de la première heure d'Apple et du Mac.jpp

SylvainU
26.01.2004 - 14h25
le premier contact avec un Mac? en 1989, avec un MacSE, dans une classe de Gymnase. Le prof nous indiquait comment s'y prendre, et je n'ai paspu m'empêcher de bidouiller dessus, jusqu'à ce qu'un petit message d'alerte arrive: UNE BOMBE!!!
Mais quel bonheur de passer du Commodore 64 à un système à fenêtre....
Alors, quand le Gymnase a décidé de changer les ordinateurs, mes parents ont réussi à récupérer un SE (4Mo ram, 20 Mo HD, sauf erreur) pour 1000.-FrS, et v'la le début. Par la suite, la révolution pour moi avec l'arrivée des puces PowerPC (sur un 6100), et durant toutes mes études, des mac (7200, G3 beige, ibook et finalement Alubook12'). J'appréhende le jour où je devrais éventuellement travailler sur un PC pour des raisons professionnelles....
Sylvain

drazam
26.01.2004 - 14h44
J'avais 12 ans. Le frère d'un copain de classe avait un Apple IIe, le fils d'un ami de mon père avait un IIc. Je trouvais dingue ce qu'on pouvait faire avec : programmer, jouer, travailler. Et puis en décembre 86, mon père s'est décidé pour un IIc (j'aurais préféré un gs, mais c'est pas moi qui payait) avec une ImageWriter 2, 2 lecteurs 3,5 et 5,25, une souris, AppleWorks. Que de bons souvenirs... Mon voisin me jalousait sur son Amstrad CPC avec ses jeux. Un autre copain se lamentait sur son Thomson MO5 (comme à l'école, pour faire du logo) à attendre 20mn devant son lecteur de cassettes. Un autre encore n'avait que des emmerdes avec son PC Olivetti. Seul un dernier frimait avec son IBM PC XT/AT puis PS/2, son père bossait chez Big Blue...
5 ans après, échange contre un Mac LC... wouah la claque autant que le classe ce Mac OS, et en couleur ! A l'école, la salle informatique était partagée moite-moite entre LC et PC... il fallait se battre pour une place devant un Mac ! ClarisWorks, Word, Excel, ShufflePuck Café, Sim City... Mon frère lui bossait sur un SE30 puis Mac IIcx.
7 ans après, passage du côté obscur, un P2 233. J'en ai eu marre quand j'ai voulu installer Windows 98. Que des merdes de drivers, de conflits IRQ, de plantages, de modes sans échecs. Une régression, par rapport à Mac OS voire Windows 95, le comble ! J'opère alors un sage retour sur l'Imac 500 DV SE de mon père, le panard à côté !
5 ans après ou depuis 11 mois, je suis sur mon zoli iMac G4 17" et mon père vient de s'offrir un PM G4 MDD bipro. A chaque fois, même émerveillement, même plaisir, même passion. Que du bonheur (sauf la compatibilité iChat et mon iPod là) ! ;o)

macophil
26.01.2004 - 15h16
Ma première expérience du Mac: 1985 à l'Ecole d'Ingénieurs d'Yverdon. Il y avait-là à disposition des étudiants un parc d'une dizaine de Mac 128 pour rédiger leurs rapports. Imaginez, nous avions déjà à l'époque une imprimante LaserWriter I, la toute première fois qu'on parlait de PostScript, et nous partagions un serveur de fichier Corvus en réseau AppleTalk s'il vous plaît, alors que les premiers PC compatibles abordables faisaient péniblement leur apparition en Europe en DOS v3.
Et, bien que très impressionné par l'esthétique du bureau de ce qui était encore le Système 5 (!!), je dois dire que je n'étais pas très fier de mon premier contact: je me souviens avoir inséré, un peu intimidé, ma toute première disquette 3.5" et avoir passé 15 bonnes minutes à chercher comment faire pour l'éjecter, car je ne trouvais pas le bouton d'éjection !!! Bref, j'ai fini par comprendre qu'il fallait utiliser les menus, et depuis ce jour-là, je n'ai jamais eu envie d'autre chose que des Mac, même si mon métier m'a amené à utiliser et programmer de nombreux PCs.
J'ai eu la chance de posséder ou de travailler successivement sur Mac Plus, le premier Mac équipé d'un disque dur, puis sur Mac II, l'avènement de la couleur, sur Mac IIcx, sur iBook 700 et enfin sur mon brave PowerMac G4 "Sawtooth" actuel, certes gonflé à 1.3 GHz, mais conçu en '99 déjà, quelle santé!
Pour terminer, j'aimerais dire aussi que si le Macintosh est une extraordinaire invention, ne minimisons pas l'importance de Mac OS X, car c'est là qu'Apple a véritablement distancé tous ses concurrents, à nos yeux chaque jour ébahis en tout cas.
Longue vie au Macintosh et à son nouveau moteur Mac OS X !!!
Macophil

Jean-Christophe Courte
26.01.2004 - 15h46
Ce qui est chouette dans tous ces témoignages (Anne, Branislav et tous les pseudos…), c'est le sentiment que la rencontre avec cette machine a été un énorme virage, que nos vies ont réellement basculé.
Pour ma part, il y a un avant et un après.
Et parfois je me pose la question "quelle aurait été ma vie si je n'avais pas croisé en 1984 un Lisa ?".
Nb : j'ai déjà deux petits utilisateurs de Mac à la maison. Je suis même persuadé que le iMac a énormement aidé ma gamine à progresser… La sécurité sociale devrait rembourser le mac comme principe thérapeutique ;-)

Zébulon
26.01.2004 - 15h48
Et bien moi.. passionné par ce nouveau monde! l'informatique, je n'arrêtais pas de regarder les ordis?
Comme je n'y comprenais rien, je me suis décidé à prendre des cours de BASIC avec un étudiant sympa et pas trop gourmand sur le tarif horaire. Yes, c'était super.. ça servait à rien! fallait taper des tas des codes, et miracle? tu avais du texte qui défilait ou remplissait tout l'écran. Quel pied "sourire".
Je commençais à savoir utiliser un ordinateur. Je passais pour un fou aux yeux de ma femme, cela d'autant plus que nous n'avions pas les moyens d'acheter la fameuse machine. Jusqu'au jour ou l'Amiga a fait son apparition, j'en pouvais plus.. j'ai craqué. Je voulais un ordinateur.
Je ne me souviens plus ce que je pouvais bien faire avec? mais j'avais un ordi.
Et puis, et apparut la beauté totale et parfaite "à mes yeux" un Macintosh, appelé Mac plus.
Rhaaa... c'est celui là que je VEUX (je l'ai jamais eu, trop fauché) par contre ma voisine de palier en avait un, magique! des jours et des nuits à regarder et à bidouiller dessus pour voir ce que cela pouvait faire? Je vous dis pas le nombre de fois que ma voisine a cru que je lui avait crashé son bijou!
Je m'en souviens encore? tu crains rien avec un ordinateur, tu peux tout faire??? et si plus rien ne fonctionne tu réinstalle tout "sourire". Ne pouvant me payer la fameuse bête, j'achetais tous les mois les journaux dédiés à ce nouveau monde, le Macintosh.
Graphiste de profession, c'est après avoir pleuré "de chaudes larmes" avec un collègue auprès de notre employeur de l'époque que je me suis vraiment retrouvé dans le monde Macintosh.
Un II Fx.. Wouha! la guerre pour bosser dessus "sourire" et puis un an après un autre, le LC je crois.
Depuis je n'ai jamais compris comment peut-on acheter un PC alors qu'il existe des Macs. Ne dit-on pas quand on aime on ne compte pas. :-)
Aujourd'hui je suis l'heureux possesseur d'un G3 bleu/blanc 350, d'un G4 PB/550 et mon fils a un I-Mac G3 600 . On rêve ensemble du moment on l'on pourra s'offrir ce fabuleux G5.
Pour finir, François, un truc qui m'a marqué, ..un coup de pub Apple.
Thinq different, c'est pas toujours de bon aloi (voir RSR ce matin) mais tant que Apple sortira des machines aussi fabuleuses, et bien qu'ils pensent comme ils veulent.
Pas souvent sur les commentaires, je suis néanmoins un fidèle de votre site, je profite donc pour remercier tout le monde de me permettre de vous lire. Bravo à tous.

Fabien Conus
26.01.2004 - 16h46
Je l'avais déjà raconté lors de ma présentation (/articles/humeur/articles/1151) mais j'ai découvert le mac très tard.
Avant j'était un grand fan de l'Amiga (je le suis toujours). Je considère toujours que cette machine avait un OS qui avait 15 ans d'avance sur tous ses concurrents. Pensez-donc, l'AmigaOS avait déjà un très fort goût d'OS X: multitâche, terminal, magnifique desktop au couleurs bleutés...
J'y faisais déjà du LaTeX !!
Lorsque mon pauvre Amiga pourtant boosté avec un processeur 68060 est devenu vraiment trop lent (difficile de lire un fichier mpeg) j'ai récupéré le PowerMac 4400 de mon Papa (un renégat qui avait fait l'erreur de travailler avec un Atari, beurk !).
Quelle déception ! Pas de multitâche ! Pas de shell ! Pas de "customization" possible.
Puis le PowerMac G4 est sorti. Wow ! Quel design ! Ca changeait de ces machines beiges dont on avait l'habitude (bien que mon Amiga n'est plus vraiment beige puisque j'avais attaqué le boîtier à la perceuse pour en sortir des fils et brancher un disque dur en externe).
Bref, malgré un système décevant j'ai tout de même investi dans ce PM G4.
Puis vint OS X.
D'abord la DP 4 (que je m'était procurée je ne sais plus comment). Très prometteur.
Puis la béta publique. Aaah ! Beaucoup mieux !
Puis OS X 10.0. C'était pas le sommet du blues mais je commençais à retrouver mon Amiga.
Depuis Panther je nage dans le bonheur. Et j'espère transmettre un peu de cet enthousiasme dans chacun des articles que j'écrit pour Cuk.

Carla
26.01.2004 - 17h27
J'espère faire un mauvais rêve, mais lisez donc l'info que je viens de découvrir sur Macgénération:

">1,8 % pour Apple [Lun 15:51 - CL]
D’après une étude préliminaire publiée par Gartner, la part de marché au niveau mondial d’Apple au quatrième trimestre 2003 s’établissait à 1,8 %. Selon certains analystes, ce chiffre devrait continuer à décliner au cours de cette année."
Comme le disait trés justement François, ce qui fait un ordinateur, ce sont ses logiciels.
Comment intéresser des développeurs dans l'avenir avec 1,8% de part de marché.
Va-t'on se retrouver avec un système d'exploitation génial" et sans logiciels derrière!
Carla

Noé Cuneo
26.01.2004 - 17h39
Fabien, t'es payé au nombre de fois que tu écris "LaTeX" ? :-D
Bon maintenant au moins on sait que cet éditeur WYSINAAWYG (What You See Is Not At All What You Get) le mérite lol
A+
Noé Cuneo

cedric
26.01.2004 - 17h39
Il y a un souvenir qui me hante depuis des années.
C'est une publicité que je n'ai vu qu'une seul fois, et que j'aurais bien du mal à raconter.
" Une limousine traverse un immense domaine industriel. A l'intérieur, un homme d'une 50aine d'année montre à son fils ce qu'il a bati: un Empire. Le fils est ailleurs et semble totalement indifférent [...gros trou de mémoire...]".
Voix off, fondu au noir. Une pomme multicolore apparait.
Pas de nom, rien. Un frisson m'a parcouru l'échine. Et pendant longtemps je me suis demandé qu'elle était cette étrange marque qui pouvait communiquer sans produit et sans même se citer.
Une société qui se prétendait libre ?
Ca doit être mon premier "contact" avec la firme pommée. Je devais avoir 13-14 ans.
Plus tard, alors que j'étais en vacances chez un oncle architecte la vérité m'est apparu : la pomme multicolore ! elle était là, discrète, délicatement posée sur ce qui semblait être une... machine. C'était donc ça ? un ordinateur. Un simple ordinateur !
Mais j'avais tord. Il était simple, ça oui. Mais tellement que cela en était magique.
J'ai attendu 8 ans pour me l'offrir, ou plutôt il a fallut 8 ans pour que je rencontre la personne qui allait me faire switcher et abandonner définitivement ma passion de l'époque: l'amiga.
Depuis, je n'ai pas d'attachement particulier au mac si ce n'est qu'il represente la dernière alternative possible à ce jour, la seule qui ose encore prétendre que l'ordinateur est un outil de création et non d'abrutissement!
Alors merci d'être encore là, Apple.
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Parler du vent ne fait que jeter le temps par les fenêtres™, c'est pas Bill qui me contredira!

Yvan
26.01.2004 - 17h44
Mon premier ordinateur avait un écran LCD d'une ligne de 20 caractères, et j'y ai appris mon premier basic , il s'agit du Casio FX-702p.
Le second avait un écran graphique de 192 x 32 , et surtout un des premiers écran tactile, c'était le Casio PB-1000.
Mon premier gros ordinateur, commandé en Angleterre, et qui était le premier ordinateur 32 bits avec son Motorola 68008 et son système multitâche préemptif mono-utilisateur (imaginez le choc à l'époque...) et aussi ses Microdrives, sorte de mini cartouche à bande sans fin.
Et finalement au travers de 4D je suis arrivé au Macintosh, un II CX. Suivirent un nouveau Mac tous les 3-5 ans, et le prochain sera le G5 à sa plus haute fréquence, quand Virtual PC sera dispo. (Pour montrer aux ignares d'en face que même si c'est inutile, on peux faire tourner et planter Windows sans planter le Mac ;-)

drazam
26.01.2004 - 17h57
Carla, plus marrant encore sur macbidouille :
" La reine d'Angleterre a décidé d'anoblir Bill Gates pour le remercier des services rendus aux entreprises à l'éducation et au secteur bénévole des Royaumes Unis. Il se nommera donc bientôt Knight Commander of the British Empire Bill Gates, le titre de Sir étant réservé aux Britaniques. La couronne d'Angleterre et lui ont un point commun: avoir bâti un empire."
Pour les 20 ans du Mac, ça fait relativiser...

Fabien Conus
26.01.2004 - 18h35
Noé, LaTeX est gratuit, je ne touche donc rien du tout :-)
Et pis d'abord c'est un WYSIWYW (What You See Is What You Want).

Satellio
26.01.2004 - 18h43
Drazam >
Bill Gates a été annobli pour sa contribution à l'art musical populaire, comme Mick Jagger l'a été pour les avancées qu'il amena dans la mercatique informatique.
Voici un des chansons à succès du groupe Microsoft, chanté par le bassiste Steve Ballmer :

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Au royaume des aveugles, à bon chat bon rat.®

Satellio
26.01.2004 - 18h47
Dans le sujet "JOOOYEUX ANNIVERSAIIIREEU" du forum cuk.ch*, vous trouverez un lien vers un site rassemblant des témoignages, anecdotes et photographies sur la genèse du premier Macintosh.
* http://forum.cuk.ch/viewtopic.php?t=680
Le forum, c'est bien. :-)
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Au royaume des aveugles, à bon chat bon rat.®

Duschmoll
26.01.2004 - 19h25
citation de Herisson : "restons groupé et mort aux cons"
vaste programme !
D'abord la mort de Belleavoine… j'étais aux Arts Déco à Paris et une copine m'annonce la mort de Thierry Sabine (son compère du Paris Dakar). N'ayant jamais entendu parlé de lui, je demande avec le plus grand sérieux à cette copine (vu sa mine déconfite) si ce n'était pas quelqu'un de sa section (Architecture)… Après explication j'ai dû lui répondre "un de moins ! paix à ses cendres !"
Au risque de me voir banni de ce site je revendique un profond mépris pour tout ces crétins gosses de riches qui jouent aux petites voitures chez les pauvres, ratatinant quelques "nègres" au passage dans l'indiférence la plus complète. Là n'est pas le sujet, d'accord ! Mort aux cons néanmoins !
Pour en revenir au sujet, le premier Mac est donc arrivé aux Arts Déco alors que je m'évertuais moi aussi à rentrer des lignes de codes pour tracer des carrés dans d'autres carrés sur de super bécanes directement branchées sur les ordis du ministère de la Culture…
Lorsqu'arriva dans ma section (design industriel) un Mac avec son imprimante. Une révélation qui me fit abandonner illico mon UV "informatique". Quelques mois plus tard nous avions même une caméra noir et blanc qui se connectait sur le port ADB je crois et qui permettait d'obtenir des images noir et blanc avec des pixels gros comme le pouce. C'était magique !!
Puis d'agences en freelance variés j'ai répendu la bonne parole avec la foi d'un missionnaire ! Il n'était d'ailleurs pas facile de convaincre les vieilles barbes qui continuaient à faire du texte au kilomètre et à le monter de façon classique sur carte à gratter blanche et tracé au bleu… Il n'était pas facile non plus de convaincre les autres pour qui un système aussi simple et efficace n'était pas sérieux. Une machine se devant d'être difficile et peu domptable. Un peu à l'instar des numéros de cirques qui s'ils sont réussis du premier coup en paraissent moins prestigieux !
C'est peut-être là une des raisons (parmi d'autres of course !) de l'insuccès d'Apple. La difficulté est valorisante. Réussir à monter son ordianteur avec des pièces disparates voires récupérées et réussir à installer un système digne d'une usine à gaz ou d'une bestiole indomptable est bien plus ammusant et prompt à épater la galerie que l'utilisation d'un appareil qui ne pose pas de problème à son utilisateur si ce n'est le mettre face à lui même et à "l'angoisse de la feuille blanche" !
Cela ne concerne qu'une partie de la population certes (les mecs et plus particulièrement la majorité des ados bidouilleurs), mais il se trouve que se sont les principaux prescripteurs. Le PC est un appareil de mec, alors qu'Apple est porteur de valeurs plus féminines ; c'est peut-être une des raisons de son succès dans le monde de la création aux professions caricaturalement moins viriles (!)
Quand Apple dit "Think different", cela ne s'adresse pas à n'importe qui mais à une élite intellectuelle (voire financière eu égard les tarifs) qui s'autorise à penser différemment… on peut en discuter, mais j'ai toujours pensé que l'intelligence était plus féminine et la connerie bien masculine ("à part bien sûr madame Thatcher !").
Le gros du troupeau (j'enfonce le clou) ne veut pas penser différemment, surtout pas !
Ni dieu ni maître
ni foot, ni windows !!

François Cuneo
26.01.2004 - 20h26
Duschmoll, tout comme Renaud (500 connards, sur la ligne de départ, 500 couillons, dans leur camion, ça fait un max de blairs aux portes du désert, un paquet d'enfoirés, au vent du Ténéré), tout comme toi, le Paris-Dakar m'inspire également du mépris.
Sauf que dans ce cas, Balavoine s'occupait de placer des puits dans les villages. Certainement une façon qu'avait le rallye pour se donner bonne conscience mais…

François Cuneo
26.01.2004 - 20h27
Carla
Comment intéresser des développeurs dans l'avenir avec 1,8% de part de marché.
Va-t'on se retrouver avec un système d'exploitation génial" et sans logiciels derrière! >
Eh oui, 1.8%, même si ce n'est qu'une appréciation d'un institut ça fait peur. On en parlait avec FrameMaker, que va-t-il se passer avec d'autres?
brrrrrr, il neige et j'ai froid.

ER
26.01.2004 - 20h36
J'ai découvert l'informatique en 87 sur Smaky, la prof de math nous avait fait utiliser un programme qui dessinait les fonctions. ça m'a tout de suite plu, mais nous y sommes allés qu'une seule fois. Puis au gymnase d'Yverdon, on avait libre accès à la salle info équipée de Smaky aussi : un peu de dessin, scanner, logo, traitement de texte.
Puis j'ai insisté auprès de mes parents pour un ordinateur, mais c'était trop nouveau et ça leur faisait peur. Ils ont acheté un machine moche comme tout (Phillips je crois) qui faisait traitement de texte mais en très limité.
J'ai continué d'insister et mon père a acheté un Mac Classic en 90-91. Je n'ai jamais su pourquoi un mac (je ne connaissais pas) mais depuis je n'ai plus touché à ces Smaky avec leur texte vert sur fond noir. La page blanche des mac me parut tout à coup une évidence. Pourquoi ils n'avaient pas fait ça sur les Smaky ?
Puis à l'école normale, j'ai bossé uniquement sur mac découvrant un programme génial (n'est-ce pas François ;-) : FileMaker (pas encore pro). Je n'ai jamais fait une seule fiche pour les élèves à la main.
Depuis j'ai eu un PowerBook 160 (payé avec les indemnités reçues lors de mon école de recrue), un Performa 630 (qui fonctionne toujours sous OS 7.5) et maintenant un iBook 600 combo.
Bref, que du bonheur !
ER

drazam
26.01.2004 - 20h57
Mouuuaaahaaa Satellio, trop fort ce Ballmer, trop de la balle son style, fô s'incliner là !!!

Duschmoll
26.01.2004 - 21h10
oui François, tu as raison de modérer avec Belle Avoine, on ne peut pas souhaiter la disparition des gens, néanmoins…
Alexis
Ps
1 - il fait froid aussi à Paris ! mais la neige fondue sur le XXe c'est beaucoup moins romantique, les gamins enrhumés de surcroi !
2 - 1,8%, on appelle ça des prévisions autoréalisatrices. Si on dit que ça se vend mal, les gens achettent moins, donc ça se vend mal !!
A qui profite le crime ?

jean-Christophe Courte
26.01.2004 - 21h28
1.8 %
Bon. Et alors ?
1.8 % sur un total de combien de millions d'utilisateurs (chiffre lui en totale progression…)
Bref; il est évident que ce pourcentage va encore se réduire mais dans le même temps, il se vend toujours des machines.
Prenons l'exemple de plein de constructeurs automobiles… Est-ce que Porsche est en perte, Ferrari en panne, Audi au bord du gouffre ?
Le problème du pourcentage, c'est qu'il faut le relativiser par rapport à la cible.
1,8 % pour 100 000 utilisateurs, c'est pas terrible. Bon et si on ajoute 3, 4 ou 5 zéros, vous le voyez comment votre 1,8 % ?

Garfield_114
26.01.2004 - 21h43
Quelle rude bonne idée de rassembler ces expériences... et quel plaisir de les lire.
Mon premier Mac, ça fait presque 20 ans... à 1 semaine près. Arrivé tout droit des USA, alim en 110V (bonjour la bricole), mais au prix où ça coûtait, elle valait la peine. Pour l'anecdote, j'ai vendu 1 console de jeu Philips (celle avec le super jeu de tennis), 1 Commodore 64, 1 Commodore 128 avec tous leurs accessoires de hacker en herbe, tous mes Legos accumulés en 14 ans (ça en faisait, je vous assure) et cassé ma tirelire d'ado pour me le payer cet ordinateur-là. Tout simplement, je le voulais, après en avoir entendu parler par des cousins habitant San Francisco qui m'affirmaient haut et fort que la révolution informatique était en marche (hum hum...).
Très rapidement, attiré par le fonctionnement et par la programmation, je me suis mis à domestiquer cette bestiole, à apprendre l'assembleur 68k, à la programmer en Pascal (merci "Inside Macintosh", tu as été mon meilleur prof d'anglais). J'ai changé souvent - donnant des coups de main de ci et de là à des revendeurs de plus ou moins grande envergure en Suisse romande - je profitais des tarifs "démo" (la belle époque !).
J'ai créé avec des amis le 1er club Mac valaisan, à Martigny. Nous nous réunissions 2 fois par mois à la Maison des Jeunes, avec une salle complètement équipée en Mac SE, LaserWriter et réseau Localtalk. J'y donnais des cours sur FileMaker, Word (no comment...), 4D, PageMaker, les premières versions d'XPress... bref, tout ce qui tourne autour du Mac me fascinait (et me fascine encore). A cette époque, je deviens un collectionneur de logiciels. Certes, peu sont des originaux (hum hum... ), beaucoup sont crakés par mes soins, mais c'est juste pour le plaisir de les posséder et de toute façon tout mon budget allant dans les machines, dans l'abonnement au "Developer's news" chez Apple et dans les mises à jour de l'environnement de développement, il ne restait rien pour les softs de toute manière (François, pas taper hein ! j'étais jeune...)
Un souvenir intercalaire - sans date - l'achat de mon premier modem US Robotics 9'600 bps (les noirs tout plats), prix : plus de 1'000.-, 6 mois pour me rendre compte que les pulsations de taxation le mettent à mal; 2 mois pour les faire supprimer (est-ce que votre modem est homologué Bakom? bien sûrrrrrrrr...entre les USA et la douane, j'ai juste eu le temps de le faire homologuer). Mais dès lors, aïe aïe les notes de téléphone. Que ce soit sur Vidéotex (merci Devin), sur des serveurs BBS à l'étranger, sur FidoNet, et j'en passe, les heures semblent des secondes...
A 20 ans, je rencontre sur les bancs de l'EPFL, un autre fan de Mac qui est en train de développer une application de gestion de portefeuille boursier. Comme le domaine m'intéresse, on sympathise, on se donne des tuyaux, on débugge ensemble. Quand finalement l'application est presque terminée on se dit "et si on créait une société pour la vendre ?". C'est là qu'est née "Proteus Computer Systems SA", nom qui évoquera certainement quelque chose à certains, ou en tout cas le serveur BBS qui y était associé: ProOnline BBS, qui monopolisait le réduit de mon appart' d'étudiant et surtout 5 lignes Télécom PTT, dont celle de mon voisin du dessus que les fonctionnaires de l'époque n'avaient pas jugé bon d'avertir du "partage" de ligne, autant dire qu'il pouvait téléphoner au moins 2 minutes par jour vu le nombre de connexions au serveur. Je vous promets, quand il l'a appris, ça a "créé des liens" ;-)
MacWorld Expo 1991 ou 92 je ne sais plus, pourtant un souvenir marquant. Avec quelques férus de la marque, accompagnés par des personnes d'Industrade (l'Apple Suisse de l'époque), nous mettons sur pied un voyage d'une semaine à San Francisco pour assister à ce qui était déjà à l'époque (même sans keynote) un évén