Permettez-moi aujourd'hui de revenir rapidement sur le portable 17 pouces d'Apple. Je me suis déjà étendu sur le sujet (c'est une image!) ici et là.

Habituellement, on s'enthousiasme sur un produit et puis petit à petit, on voit apparaître ses défauts, raison pour laquelle il me semble intéressant (j'espère que je ne me trompe pas) de vous donner des nouvelles de ce portable.

Honnêtement, je vois deux défauts à l'Alubook, après trois mois et demi d'utilisation:

• premièrement, et je me contredis par rapport à ma première impression, le 17 pouces, lorsqu'il fait 38°, chauffe, et même pas qu'un peu. La coque inférieure devient carrément bouillante. Remarquez, si j'ai bien compris, et lorsqu'on lit les spécifications techniques d'Apple (Operating temperature: 50° to 95 °F (10° to 35 °C) ), j'aurais dû ne plus utiliser mon mac pendant les vacances.

  Cela dit, le ventilateur fait son travail très silencieusement, et je n'ai jamais vu la machine fonctionner moins bien que lorsqu'il fait des températures disons… plus acceptables. Certaines machines à base de processeur Intel sont bien plus à plaindre.

• deuxièmement, j'ai constaté (et c'est confirmé par quelques utilisateurs sur MacFixit) que ce 17 pouces a une méchante envie de plantage complet lorsqu'une carte PCMCIA est insérée, et que l'ordinateur revient de veille. Agaçant ça, ce d'autant plus que j'ai essayé plusieurs cartes et plusieurs adaptateurs: le problème est le même!

Voilà, c'est tout pour les défauts, vraiment.

Du côté positif, mis à part les performances plus qu'honnêtes de l'ensemble, j'en ai déjà parlé mais ça se confirme: le revêtement anodisé est réellement solide. À ce jour, je n'ai aucune marque sur le boîtier de ma machine, ce qui ne m'était jamais arrivé après plus de trois mois d'utilisation avec les anciens portables.

Tout juste ai-je eu une grosse frayeur: j'ai vu soudain comme un bunch sur le coin gauche, mais énorme! Je ne vous raconte pas la sueur froide… Il s'agissait en fait d'une tache de yoghourt séché (Basile, tu ne touches pas à ma machine, c'est bien, mais tu ne baves pas non plus dessus nom d'un petit bonhomme!). Et bien je peux vous dire, ce genre de tache, pris dans la rainure, ça a du mal à partir… mais ça part! Ouf…

Et puis, je l'affirme maintenant: non, les touches ne salissent plus l'écran comme c'était le cas avant, sur les dernières générations de PowerBooks. Cette fois, trois mois d'utilisation me l'ont prouvé. Quel bonheur!

Comment entretenir tout cela, écran et boîtier? Tous simplement avec un papier ménage (sopalin je crois en France) imbibé de produit pour les vitres (sans ammoniaque). Au départ, ça fait un peu drôle, le gris de l'alu devient comme "blanc-laiteux" mais en séchant avec une autre feuille de papier, tout redevient comme neuf.

Franchement, mon PowerBook, après trois mois, il est réellement comme lorsqu'il est sorti du carton.

Et pour un malade de la griffure comme moi, c'est important, je peux vous l'assurer.

Il faudrait vraiment une révolution (un G5 dans un portable par exemple) pour que je me décide à changer cette machine qui pour moi, représente un concentré de technologies pensées pour l'utilisateur, comme le sont souvent nos Macs, mais malheureusement pas toujours.

Un grand bravo donc aux ingénieurs qui ont conçu ce portable qui reste pour moi une des plus grandes réussites d'Apple ces cinq dernières années.