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La clarté de l’esprit…
Si l'on en croit l'acception devenue courante de "mens sana in corpore sano", le sport doit représenter un incontournable dans notre existence, au même titre que la culture de l'esprit.

Remarquez, pour qui ne voudrait pas faire sien cet adage, le fameux slogan des "5 fruits et légumes par jour" contient exactement le même message : "il faut veiller à une activité sportive régulière" !

Enfant, je bougeais, tout le temps d'ailleurs : différents bulletins scolaires laissent apercevoir une enfant qui avait même de la peine à tenir en place sur son siège le temps d'une dictée.

Adolescente, j'ai passé, durant un peu plus de quatre ans, trois à cinq soirs par semaine à nager, dans le cadre d'un club; ces entraînements intensifs n'entamaient toutefois pas mon énergie puisque je me rendais souvent à vélo aux séances.

Puis est venu le temps des études, effectuées durant trois ans en Allemagne, où j'ai troqué mon costume de bain contre... des bières sur le campus, dans des fêtes mémorables, au point d'ailleurs que je ne garde de certaines d'entre elles qu'un souvenir flou...

Depuis lors, j'ai parfois essayé de "me remettre au sport" mais toutes mes tentatives se sont soldées par un échec : après quelques mois de badminton avec Diego, après un abonnement à la piscine municipale, après une inscription dans un fitness (hors de prix), j'ai toujours renoncé à poursuivre ces activités.

J'ai testé la formule "y aller entre midi et deux heures avec des collègues" (on appelle ça la pression du groupe), histoire de ne pas entamer le temps passé en famille, consciente que le soir, je n'ai plus l'énergie suffisante à un exercice régulier; j'ai essayé le "tôt le matin", comme ça, "c'est fait", abandonné encore plus rapidement, étant une grande dormeuse lorsque l'occasion se présente.

J'ai essayé les sorties en solitaire, pour de la course à pied au bord du lac : ça semblait être une bonne idée puisque j'ai couru relativement régulièrement durant plusieurs mois puis, après une blessure au talon, j'ai tout envoyé balader.

Obstinée, j'ai renoncé au rythme soutenu au profit de marches une fois par semaine, le dimanche soir, avec une amie : entre 20h30 et 22h15, nous arpentons la campagne, munies de lampes frontales et "garnies" de bandes réfléchissantes, lesquelles ne suffisent toutefois pas à faire ralentir les rares voitures que nous croisons.

Si ces sorties, par tous les temps, sont une manière sympathique d'allier discussion et activité, je ne les considère toutefois pas comme une réelle dépense sportive et à la question de mon médecin généraliste "faites-vous du sport ?", je réponds par la négative avec un brin de mauvaise conscience.

Donc, je cherche le truc qui me plaira sans outrepasser mes capacités : j'élimine donc la zumba, n'en déplaise aux millions de fans; j'écarte la planche à voile, trop de matériel et trop dépendante des conditions météo. Le skateboard ? Froussarde, j'ose à peine monter dessus... La trottinette, j'aime l'idée mais je crois que je suis trop vieille pour me lancer dans cette discipline, qui ne m'est accessible que le temps d'aller chercher le pain le dimanche matin.

En bonne Suissesse, je suis supposée adorer le ski, dans toutes ces déclinaisons : le problème, c'est que lui ne m'aime pas puisque j'ai le vertige en télécabine, je perds systématiquement un gant lorsque je suis assise sur un télésiège et j'ai mal aux tibias lorsque je suis chaussée de ces trucs hyper lourds appelés communément "chaussures de ski" ! La seule fois où j'ai essayé le snowboard, j'ai failli décapiter un gosse qui se trouvait à côté de moi et j'appréhende l'arrivée de chaque hiver, surtout depuis que Junior et Mini dévalent les pentes avec passion "allez, Maman, viens avec nous !" Mais je ne peux pas : j'y perdrais le peu de crédit dont je jouis auprès de mes deux aînés.

Le tennis ? Non merci, le style jupette plissée n'a jamais été mon rayon. Le golf, pourquoi pas, en fait mais le contexte de ce sport me rebute profondément : je n'ai jamais été douée pour le small-talk au club-house, un verre de vin à la main...

Bref, ce n'est pas demain la veille que je retrouverai une certaine fititude mais que voulez-vous, j'ai déjà le sentiment de courir du matin au soir, y compris pour boucler à temps le billet du lundi, classiquement terminé par une question : vous et le sport, ça fait deux ou longue passion jamais reniée ?

Post-scriptum : regarder le rugby à la télévision ou arpenter les abords d'un terrain de foot en hurlant "allez les Bleus", ça ne compte pas :-)

30 commentaires
1)
fxc
, le 25.03.2013 à 01:32

A la question de journalistes qui lui demandaient le secret de sa bonne santé Winston Churchill répondait: Le sport, je ne fais jamais de sport ? Le sport est-il vraiment bon pour la santé ?

excellent précepte, un bon whyski et un cigare…(;D

2)
Argos
, le 25.03.2013 à 05:24

Vous connaissez beaucoup de sportifs centenaires ? Et quand je vois l’état de certains adeptes du jogging comme un ex-président français…

3)
Philob
, le 25.03.2013 à 07:30

Je ne fais plus de sport, c’est-à-dire que je ne fais plus de ski (le rapport qualité-prix m’est devenu intolérable), je ne fais plus d’aviron (j’habite trop loin d’un lac), je n’ai jamais aimé les sports dits d’équipe (le foot, le volley, etc.), j’ai arrêté de faire des courses comme Sierre-Zinal (il y a trop de monde et je n’arrive plus à courir à mon rythme sur ces chemins étroits).

Mais je suis pour les activités physiques, je coure parfois le soir, je fais du vélo de temps en temps, je marche souvent, même pour aller simplement chercher des croissants le dimanche matin (ça me prend 1:30), j’adore passer quelques heures au soleil seul avec mes raquettes, je pratique la billebaude photographique dans la nature, j’entretiens un jardin potager et un jardin d’agrément, je ne prends jamais l’ascenseur sur mon lieu de travail, les villes, j’aime les visiter à pied. J’ai toujours eu la flemme de compter toutes ces heures où je suis en mouvement, mais ça doit bien valoir l’équivalent d’un sport prétexte régulier.

Surtout, j’ai beaucoup de plaisir dans toutes ces activités.

4)
guru
, le 25.03.2013 à 08:41

J’ai joué au basket en compétition de 12 à 67 ans, seule une fracture du col du fémur m’a empêché de continuer. Sans cela, je crois que je serais dans un état lamentable.

J’ai du mal maintenant à trouver une activité physique régulière puisque je ne suis plus capable de faire du basket ou du foot et que le tennis est difficile aussi avec une hanche artificielle. En fait, ce qui me manque, c’est la compétition qui était mon moteur…

Si vous avez des idées, je suis preneur aussi.

5)
Roger Baudet
, le 25.03.2013 à 09:07

Moi, j’ai bêtement un chien. Même qu’avec un cocker comme le mien, c’est carrément du sport d’élite !

6)
Madame Poppins
, le 25.03.2013 à 09:28

fxc, il est vrai que le “gabarit” de Churchill démontrait bien qu’il ne devait pas pratiquer souvent du sport… l’histoire ne dit toutefois pas quelle était sa tension, s’il souffrait de problèmes de genoux ou de dos en raison de sa… surcharge ?!

Argos, pour dire vrai, je ne connais aucun centenaire, sportif ou non !

Philob, si j’emprunte systématiquement les escaliers, si je fais mes courses à pied, il y a un “désavantage” à cette activité, bien que régulière : elle est toujours faite “l’esprit tourné vers autre chose”. L’endroit à atteindre, l’émincé de poulet à ne pas oublier. Le sport, en tant que tel, me permettait justement de vider ma tête et de me détendre (surtout une fois le parcours terminé !).

Guru, bravo pour cette régularité et chapeau pour la durée : la compétition a aussi été un moteur, même si j’aimais aussi beaucoup la vie associative qui allait avec.

Roger Baudet, il est vrai qu’un chien donne une régularité aux sorties et on ne se pose pas de questions ! En plus, je me suis laissée dire que l’animal est tellement content de sortir qu’on en oublie le crachin de novembre !

Je file pour la suite de ma journée !

7)
Zallag
, le 25.03.2013 à 09:39

Marcher, tout simplement. Parfois avec un appareil photo, son télé et encore une paire de jumelles à très fort grossissement avec stabilisateur d’image.

On cumule ainsi des avantages indiscutables, c’est gratuit, ça se passe en plein air et c’est praticable par tous les temps, à son rythme, seul ou avec d’autres, c’est variable à l’infini, rien de répétitif (pas de séries de 10), c’est bon pour la tête plus que n’importe quel autre sport, ce qui a même été démontré et expliqué scientifiquement.

Ou du sport rien que pour le plaisir: je me suis inscrit il y a des années dans un club de tennis de table pour m’amuser, avec des matchs entre clubs jusqu’à un assez bon niveau.

Depuis qu’une association de consommateurs de Suisse a publié dans son journal une analyse révélant que les abonnés de fitness qui n’y vont pas sont à la base des bénéfices de ces entreprises, je n’y vais plus. Sot que je suis, j’y suis abonné encore pour 18 mois …

8)
djtrance
, le 25.03.2013 à 10:27

Ahhh, le sport!

Oui, courir, faire du VTT, marcher le plus possible! Dans l’exemple, plutôt que de prendre le M2 jusqu’à la gare, je descends à pied… 15-20 mn, à l’air libre et dieu que ça fait du bien (on évite ainsi d’être coincé comme des sardines dans le M2, sans oublier les odeurs…).

Bon j’avoue, je suis presque hyperactif, j’ai crée une association pour la promotion du snooker, on rénove actuellement un local pour pouvoir y donner des cours d’initiation.

C’est tout ça, mes sports :))

guru, pourquoi ne pas essayer le billard américain ou mieux, le snooker? :)

9)
Blues
, le 25.03.2013 à 10:56

Etes-vous né(s) sportif, ou avez-vous été éduqué(e)s avec des pratiques sportives ou non? telle est la question. Car il me semble que c’est donné ou pas, des fois si on ne l’est pas de base ou que l’on pas été éduqué/habitué à pratiquer, ça ne vient pas tout seul. Ok, ça peut venir par la suite, mais j’ai pu constater que c’est plutôt rare.

Moi en tout cas, sans être flemmard, je ne le suis pas pour un clou. Enfant, pour question d’hygiène et d’entretien du corps on m’a poussé “un peu” et j’ai pratiqué pas mal de sports (en dilettante / très moyen en tout). Mais dès l’âge de 16 ans, j’ai tout arrêté en bloc, pas la motiv du tout. J’ai lu le mot PLAISIR dans un des commentaires, c’est vraiment ça, et moi c’est rare que j’en aie ;)

Bref, dépassé à la quarantaine, on constate que le corps rouille et que même si on a pas la niaque, il vaut mieux pratiquer la moindre pour conserver une certaine souplesse et être bien dans son corps. Donc pas le choix ! Perso je ne fais “que” du stretching, ceci 2×1h par semaine, par contre il faudrait que je m’habitue à faire des exercices tous les matins et ceci, j’ai bien de la peine à l’appliquer.

Bon il faut dire qu’heureusement je marche régulièrement (mais pas trop en hiver), et malgré que mon boulot est assis toute la journée, je me dépense physiquement en bricolant/restaurant des maisons.

10)
Hervé
, le 25.03.2013 à 11:00

Je suis un grand adepte des principes churchilliens, mais comme Roger, j’ai une chienne qui, sans être aussi vivace qu’un cocker, réclame tous les jours sa promenade d’une heure, Heureusement, si elle adore la neige, elle fait la tronche quand il pleut. Alors on raccourcit.

11)
ysengrain
, le 25.03.2013 à 11:44

Du sport, dans son acception classique, j’en ai fait: athlétisme, rugby avec de grandes satisfactions dans les 2 disciplines.

Puis est venu le temps des études qui ne laissait aucun temps libre.

Quand j’ai pris la responsabilité d’un service, mon temps de présence est devenu “important”. Sans cesse, gérer, aller voir un patient, l’examiner … 17 heures par jour. Ça n’a pas été du sport au sens classique encore une fois, mais une dépense physique intense, ça oui. J’en ai une illustration maintenant que je n’ai plus cette activité: je vais marcher. J’ai encore la capacité d’un rythme très soutenu et longtemps: donc j’ai eu un entrainement. Prochainement je vais acheter un vélo.

Un dernier mot sous forme de question. Pour ceux d’entre vous qui réalisent un effort assez prolongé, avez vous au bout d’un certain moment une sensation de bien être mental marqué ?

12)
Ellipse
, le 25.03.2013 à 12:34

@ysengrain

Oui, mais je ne fais pas du sport dans un esprit de compétition, juste pour entretenir mon corps et justement m’éclaircir l’esprit. Combien de fois avant d’aller faire du sport, j’avais des poux dans la tête et 45 minutes après que du bonheur ou presque.

Enfant, j’ai fait du judo, mais mes parents devaient me pousser pour que j’y aille, j’étais assez nul au cours de gymn à l’école. Entre 15 et 19 ans, j’ai pris un peu de plaisir en nageant régulièrement pour moi, avec du ski de fond l’hiver, un peu de montagne l’été.

Durant les études universitaires, très peu de sport, alors qu’il y avait tout ce qu’il faut pour en faire 1 à 2 fois par semaine. Et le mauvais pli a été pris, quoi que j’allais nager au moins 1 fois par semaine.

Je me suis remarié et ma seconde femme, de 13 ans mon aînée, m’a amené à refaire du sport. Et là, j’ai eu le déclic, depuis pour moi, c’est indispensable d’en faire au moins 2 fois par semaine. Comme ancien étudiant, puis comme étudiant en formation continue, le programme proposé par le Service des sports de l’Université de Lausanne est tout bonnement appétissant et varié.

Il y a 3 ans mon fils a eu le coup de foudre pour le tennis à Toulouse qui organisait des activités sportives en plein air durant l’été Toulouse plage, tout comme moi pour les sports de balle (j’avais affreusement peur de ces trucs volants, je l’avoue). Une initiative tout bonnement sympa.

Là, je remercie mes collègues de sport qui ont encouragé les collègues de l’établissement en proposant une fois par semaine une activité “sport des maîtres” et nous ont bien encadrés (j’ai eu des quasi malades mentaux comme profs de cette discipline étant enfant, sauf mon prof. de judo et celui de sport au gymnase (lycée), de fins pédagoguse).

Bref, indispensable, mais il faut un peu d’organisation, de volonté et d’opportunités. Et à mon âge, faire attention aux blessures, donc savoir raison garder et orienter l’activité sur le plaisir, sans négliger un petit échauffement.

Pour le reste, j’abonde, le chien, la marche et … les enfants… C’est vrai, que les parents ont un rôle à jouer en stimulant ou en donnant l’envie.

Encore une chose, pour ceux qui sont en surpoids (ou pense l’être), le sport ne vous fera pas perdre du poids immédiatement, ça donne faim ! Alors ne vous découragez pas, mais appréciez simplement un mieux être qui va venir progressivement.

Bonne pratique à tous !

13)
Tom25
, le 25.03.2013 à 12:41

Je pratique pas mal le ski, d’ailleurs, j’en reviens. Le VTT l’été. Le ski je ne me motive jamais pour y aller, au contraire, je me freine pour ne pas y aller plus encore. Par contre le VTT, il m’arrive de me forcer un petit peu. Je passe beaucoup de temps dans l’eau durant toute une semaine chaque été, et je nage de temps à autre sinon.
Je préfère les escaliers aux ascenseurs. Je vais acheter le pain à pied ou à vélo, mais ce n’est pas loin.

Je ne suis pas un drogué du sport et je ne m’en fais pas une religion. J’aime le sport, j’essaye de garder ma ligne. Et aussi, j’adore passer des heures à produire des efforts et me rendre compte que je n’ai pensé à aucun de mes soucis durant tout ce temps.

14)
Ritchie
, le 25.03.2013 à 12:42

J’ai fait pas mal de sport dans plusieurs disciplines (Roller de vitesse, Escalade (faut pas avoir le vertige), Vélo, foot, hockey sur glace, course à pieds (800m, 1500m, x-country), badminton, …).

Aujourd’hui, me reste que le vélo et comme j’habite petit et en plein Paris, j’ai choisi un Brompton 6v.

M. Poppins, je vous recommande fortement le Brompton. Soit vous partez directement de la maison, soit vous le mettez dans le coffre et hop. En plus, avec sa housse, dans les trains/transports, il passe pour une valise standard (pas de surplus à payer).

Bcp aussi s’en servent pour aller travailler en mélangeant transport en commun et vélo.

Il se plie et se déplie en moins de 30 sec., et on a besoin d’effectuer ces manips que 2 ou 3 fois pour y arriver !!!

Un forum super—> http://www.bromtonforum.net avec plein de gens sympa et PLEIN PLEIN d’infos.

Sur ce forum, s’organise aussi des randos plus ou moins longues (de la journée visite d’une ville à la semaine en autonomie complète (voir la rubrique cyclotourisme) !

De quoi allier : VéloTaf, loisirs, tourisme, même aller faire ces courses en Brompton !!!

Voilà

Ritchie

PS: les autres aussi sont bienvenues ;-)

15)
Origenius
, le 25.03.2013 à 13:00

Salut tout le monde !

C’est après avoir pris sévèrement conscience de mon laisser-aller général que j’ai décidé de me battre en quelque sorte contre moi-même. Je ne suis pas encore atteint par quelque limite d’âge que ce soit (46 ans), mais je sentais que la pente était aussi douce qu’irrémédiable. Mon embonpoint en était le signe le plus manifeste. Et toutes les occasions de fêter ceci ou cela avec force bière et saké n’arrangeaient rien. Il ne me suffisait que d’acheter un jean d’une taille supplémentaire (donc indolore) à chaque fois que le précédent était usé : j’étais quand même habitué aux magasins de fringues pour «grands» puisque ma taille est largement supérieure à celles des Japonais qui m’entourent, même si ce sont aussi des magasins pour «gros»… J’étais certes membre d’un club de sport comme pour m’en faire une façade de bonne conscience, car je ne le fréquentais vraiment pas suffisamment.

Dans ma jeunesse, c’est-à-dire jusqu’au bac, j’étais un nageur confirmé et un cycliste du dimanche honnête. Puis les études chronophages ainsi que mon départ pour le Japon il y a près de 20 ans ont eu raison de mon assiduité sportive autant que de ma forme physique. Après plus de 115 kg et une certaine addiction à la bouffe, j’en suis arrivé au point où il me fallait réagir ! Il y a 3 ans, j’ai acheté un bon VTT, je l’ai laissé quand même au moins un an au repos ! Et puis, il y a presque deux ans, j’ai décidé d’aller assidûment à mon club de sport, c’est-à-dire la piscine. De 1000 mètres non-stop 3 ou 4 fois par semaine, je suis passé à 1500, puis 2 km, puis 3 km, et autant que possible 4 ou 5 fois par semaine. Et s’il fait beau, ce n’est ni ma voiture, ni ma moto (que je viens de revendre d’ailleurs – triste), mais mon vélo qui m’y emmène !

J’ai perdu presque 30 kg. Je suis bien dans ma tête. C’est incroyable le nombre de solutions que j’ai trouvées à des problèmes divers de ma vie personnelle ou professionnelle en nageant. C’est aussi un combat contre moi-même : je m’oblige à trouver deux heures par jour (midi, soir ou nuit parfois) ; Et comme j’ai décidé de nager 3 km non-stop, il est hors de question que je nage moins en une séance.

Comme je suis connu comme le loup blanc (l’étranger au grand nez) qui fait des vagues en nageant dans cette piscine, lorsque les papis et les mamies (affectueuses appellations) me voient me glisser dans la ligne d’eau qu’ils occupent déjà, ils ne mettent pas longtemps à déguerpir vers les lignes voisines pour mon plus grand bonheur : une bonne heure de liberté complète !

Amitiés

16)
Barbule
, le 25.03.2013 à 13:50

Une solution efficace et presque indolore (pour ceux qui ont la chance d’avoir un véhicule et un emploi s’entend) : garer ledit véhicule à 20, 25 minutes à pied de son lieu de travail. (cela peut également permettre quelques économies pour ceux qui travaillent en centre-ville).

Du coup 40 à 50 minutes automatiques de marche par jour. Cela présente l’avantage de procurer une activité certes légère, mais surtout régulière.

Tout comme pour l’alimentation où la maîtrise au quotidien de la ration de calories ingérées est bien plus efficace que la pratique de régimes draconiens épisodiques, la pratique d’une activité modérée mais régulière, (au moins pendant une période de reprise d’activité ou suite à une blessure) est plus efficace, à mon sens, que la pratique soutenue d’un sport à proprement parler, surtout si la pratique du sport en question s’apparente plus à une purge qu’à un réel plaisir.

Rien de ce que nous faisons dans le domaine du sport, comme dans beaucoup d’autres, sans une réelle envie, n’est durable. Il faut donc habituer notre cerveau à une reprise d’activité physique progressive à petites doses, qui pourront éventuellement augmenter, si l’envie s’en fait sentir… et seulement si l’envie s’en fait sentir.

Par ailleurs, ce moment matinal de marche solitaire permet une bonne mise en route avant la journée de travail, tout comme le soir, il permet de décompresser progressivement.

Une fois les habitudes, de marche, de course à pied ou de tout autre sport prises, il est souvent difficile à contrario, de s’en séparer ;-) et là ça n’est que du bonheur, on fait ce que l’on a envie de faire et en plus… ça fait du bien. Mais pour en arriver là il faut passer par l’étape précédente sinon on s’expose à un retour de bâton.

Une dernière chose, passé un certain âge, (un âge certain plutôt) c’est à dire la cinquantaine, de plus en plus de spécialistes tendent à prescrire une baisse d’intensité de l’activité, car l’âge venant, les bénéfices d’une pratique sportive peuvent être tout simplement bien moins importants que les côtés néfastes, y-compris pour le système cardio-vasculaire. Et donc la marche est là encore un bon moyen de “faire du sport” sans en faire trop.

17)
François Charlet
, le 25.03.2013 à 13:59

Le sport, je l’aime en groupe ou avec un partenaire : je fais du badminton depuis des années, de temps en temps de la course à pied (mais pas sur le bitume, ça m’éclate les genoux), je regarde le rugby à défaut d’en faire… Mais je marche le plus possible. Si je ne suis pas à la bourre, plutôt que de prendre le bus, je marche. Je vais partir travailler à Bruxelles pour 5 mois dès vendredi, j’habiterai à environ 20 minutes de mon travail : pas question d’y aller en transports publics (sauf déluge ou réveil tardif). Ce sera mon sport quotidien.

Quant aux bienfaits du sport, j’écoutais la radio mercredi passé, et je suis tombé sur l’émission On en parle dont le sujet du jour était “Quel sport pour quels bienfaits ou méfaits”. Très intéressant.

Bref, je ne suis pas un fanatique du sport, mais quand on me propose une ou deux heures de badminton, quelques longueurs de piscine, ou marcher quelques minutes pour aller boire une bière (ah, quelle récompense après l’effort !), je ne dis pas non. Cependant, dire que j’aime le sport serait aller trop loin. Je suis seulement conscient qu’il faut en faire modérément et régulièrement.

18)
cerock
, le 25.03.2013 à 15:24

J’aimais bien faire du badminton avec ma femme, mais depuis que le premier bout de choux a pointé son nez, c’est devenu impossible ;) Alors j’essaie de ne jamais prendre des ascenseurs (sauf quand tu as un caddie et pas d’autre solution) J’amène mon fils a pied à l’école…

J’avais essayé l’été d’aller au travail en vélo, mais sans douche après, ce n’est pas terrible

19)
Thierry F
, le 25.03.2013 à 16:23

Si la question est d’avoir une activité physique régulière et qui soit de plus ludique, pourquoi pas essayer les danses? Le swing, le rock, au bout d’une heure on sent que l’on a transpiré. Idéalement les soirées organisées par les clubs, il y a des danseurs et danseuses variés, l’on y progresse et croyez moi cela peut être sportif. De plus cela fait du bien à la tête en plus de faire du bien au corps.

20)
Franck Pastor
, le 25.03.2013 à 16:50

Pour ma part, je suis un cinglé de cyclisme. Le cycliste sportif, en tant que pratiquant s’entend. Sans compétition pour ma part, mais sur de longues distances si possible, et des parcours bien accidentés, idéalement montagneux. Et surtout ne pas se contenter de regarder les courses à la télé avec le pinard tueur d’intelligence à portée de main, ni de voir passer les coureurs avec les canettes de bière à côté pour entretenir ses abdos Kronenburg.

Et j’adore marcher également, longtemps et vite. Je courais beaucoup à pied à une époque, ça m’arrive encore de temps en temps mais le vélo est devenu mon activité sportive régulière. J’ai déjà pondu quelques articles ici sur le sujet, d’ailleurs.

Ce n’est pas pour garder la ligne (je suis maigre de naissance et ça s’est pas arrangé par la suite :-/), mais juste pour le plaisir.

Un dernier mot sous forme de question. Pour ceux d’entre vous qui réalisent un effort assez prolongé, avez vous au bout d’un certain moment une sensation de bien être mental marqué ?

Pas spécialement pendant. Plutôt juste après. C’est lié à la production d’endorphines, paraît-il. Je ne sais même pas exactement ce que c’est, mais j’en profite un max :-)

21)
TroncheDeSnake
, le 25.03.2013 à 18:36

Depuis toujours allergique au sport, je le paie par un physique plutôt orienté “formes” que “forme”!

Toutefois j’aime marcher et mes vacances préférées se passent avec ma femme, dans une location, au calme, avec plein de sentiers à portée de pieds. Ma région favorite: les Franches-Montagnes.

Le seul “sport” que j’ai réussi à pratiquer (un peu) est le Nordic walking. Le samedi matin, tôt, au bord du lac, dans les parcs de la rive droite à Genève; avec, lorsque c’est possible, une montée jusqu’au château de Penthes.

Le Nordic Walking me convient bien en cela qu’il fait bouger également le haut du corps. Cette sensation de marcher à quatre pattes, j’adore! Et si l’on en croit les adepte de la kinésiologie éducative (ou braingym), ce mouvement croisé est excellent pour développer la collaboration entre les deux hémisphères cérébraux. Donc que du bon.

Une fois les habitudes, de marche, de course à pied ou de tout autre sport prises, il est souvent difficile à contrario, de s’en séparer

Ben… c’est aussi ce qu’on m’a dit; mais j’avoue que jusqu’à maintenant, j’ai toujours eu beaucoup de facilité à m’en séparer! Mais l’important est de s’y remettre. Comme dit cette prière: “Mon Dieu, apprends-moi à me relever. Tomber, je sais faire!”

22)
Madame Poppins
, le 25.03.2013 à 20:53

Zallag, il est vrai que lors de mes promenades, j’ai souvent regretté d’être une manche finie avec un appareil photo : il y a des scènes que j’aurais voulu retenir, surtout au niveau des couleurs au bord du lac. Quant à l’abonnement dans un fitness, on a dû prendre le même :-)

djtrance, je dois admettre que la marche en milieu urbain me laisse quand même une certaine frustration : je ne suis que rarement “équipée” pour une telle marche (souliers, sacs, courses, ordinateur). En revanche, le snooker, ça, ça doit être chouette !

Blues, je crois que je suis née sportive mais que je n’ai pas supporté de passer du stade “je traverse le lac à la nage” au “je dois partager ma ligne d’eau avec le commun des mortels”, snobe que je suis ! Mais effectivement, alors que je suis sur le point de fêter mes 43 ans, je constate que je rouille et j’aime pas ça !

Hervé, je vais finir par emprunter le chien de mes voisins :-)

ysengrain, t’as certainement le boulot le plus chronophage que je connaisse ! Sans parler de l’immense responsabilité qui en découle et déjà rien que ça, ça doit couper l’énergie pour faire du sport. Mais pour répondre à ta question, lorsque je courais 1heure, voire 1heure30, passées les 20 premières minutes, je ressentais un véritable plaisir. Mais le plus grand était… de passer sous la douche !

Ellipse, tu n’es pas le premier à citer le programme du service des sports de l’uni de Lausanne : va vraiment falloir que je jette un oeil dessus. Peut-être vais-je y trouver un cours de tai-chi, discipline pratiquée durant deux ans avec beaucoup de plaisir !

Tom25, c’est exactement ça : le sport te vide l’esprit et permet d’oublier (et parfois de solutionner) des problèmes.

Ritchie, dès que j’ai fini ma réponse, je surfe pour trouver ce qu’est ce fameux Brompton, dont je n’ai encore jamais entendu parler, ça m’intrigue !

Origenius, je t’imagine dans la piscine au Japon, ça doit être impossible de ne pas te voir. Mais quoi qu’il en soit, bravo pour cette perte de poids, c’est remarquable. Et bravo aussi pour la régularité, c’est admirable !

Barbule, l’idée de parquer son véhicule “loin”, je l’ai eue mais… à 20 minutes, c’est l’autoroute et marcher avec mon ordinateur, mes supports de cours, mes bouquins et mes lois, c’est pas très sympathique. En revanche, améliorer mon alimentation, je vais y songer très sérieusement (et ça va être facile, vu que je bouffe mal).

François, honte à moi : Bruxelles m’évoque tout de suite les bonnes bières, beaucoup moins le sport ! Bien du plaisir dans cette ville magnifique, j’espère que l’aventure sera concluante sur le plan professionnel : tu nous en dis plus ?

Cerock, oui, le bad, c’est le seul truc que je trouve ludique et sportif en même temps : je crois que je devrais me remettre, faute juste enlever la poussière sur ma raquette !

Thierry F, je ne compte pas les heures où j’ai tenté de convaincre Diego de prendre avec moi un cours de tango : c’est à la fois ludique, sexy et physique ! Et il est vrai que ça doit être un vrai bonheur que de savoir danser correctement le rock’n roll !

Franck, le cyclisme, y a vraiment des gens qui apprécient de le regarder à la TV ? C’est d’un chiant ! En revanche, ce que j’aime dans l’idée du vélo, c’est le fait qu’on peut alterner plat et montée, vitesse et rythme plus léger, tout en voyant de beaux paysages.

TroncheDeSnake, y a vraiment des avantages au nordic qui ne se trouvent pas dans la marche à pied “normale” ?

Bref, le sport, je le constate une fois de plus, c’est pas un truc inné en général, une part de raison procède à ces entraînements, chapeau à ceux qui y parviennent de façon régulière !

23)
TroncheDeSnake
, le 25.03.2013 à 21:28

@Mme Popins: le principal avantage du NW en ce qui me concerne, celui qui me motive le plus, c’est le plaisir que j’ai à le pratiquer!

Plus objectivement:

– le mouvement des bras entraîne une dépense énergétique plus importante et favorise une meilleure ventilation;
– tout en ’bâtonnant’, on fait un mouvement de pompe avec les mains, ce qui favorise la circulation sanguine en évitant le phénomène de gonflement des mains;
– le mouvement des bras entraîne une torsion du torse, laquelle – paraît-il – provoque un massage viscéral;
– l’appui sur les bâtons soulage un peu les genoux, ce qui est appréciable quand on a comme moi un peu d’arthrose.

Ne pas oublier que le NW est né dans les pays nordiques, les fondeurs l’ayant créé comme entraînement d’été!

24)
Jingi
, le 25.03.2013 à 22:51

Marcher une heure par jour , c’est ce qu’il y a de mieux.., nous sommes “pourvus”pour marcher 15kms à pied.

Je joue au golf en ce moment , de préférence le soir tard ou très tôt le matin en été. Pas de drinks futiles à gérer de la sorte, juste les cigognes, écureuils et oies à saluer , l’un ou l’autre ball striker dans mon genre à croiser d’un discrêt hochement de tête….Harmonie , défi, nature.

Pour les plaisirs , arrêter les pratiques compétitives percutées (tennis,foot,jogging) vers la trentaine et passer à des pratiques percutées de loisir jusque vers 60 ans, maximum 2 fois /semaine.

Encore mieux à partir de 30 ans , abandonner les pratiques percutées , et (re)passer aux pratiques *glissées ou transportée__s* skating ( la nuit à la frontale c’est divin le crissement des skis de fond ) , vélo(un bon cadre ergonomique specialized) , natation . Un soupçon de méditation pleine conscience , et un bon professeur de yoga.

De bons amis ex sportifs devenus sages et sachant s’écouter pour préparer et partager ces moments.

Et dire que je fus handballeur, rugbyman,skieur alpin invétéré,tennisman , volleyeur, VTTiste.

Une rupture du tendon d’Achille et 6 mois de rééducation , ça fait cogiter…

25)
guymayor
, le 26.03.2013 à 00:15

Pas sportif pour un sous, j’ai toujours préféré fendre des bûches ou bûcheronner que de courir dans les bois. Mais mon corps et sa physiologie, l’âge venant, se sont brutalement rappelés à moi il y a 10-15 ans avec un diabète de type 2, et m’ont fait passer brutalement de l’état d’immortel à celui de mortel.

Depuis, je fais du sport quotidiennement, aussi bien dans les gestes de tous les jours que dans de petites tranches de temps qu’il faut rendre amusantes et agréables. Je reconnais que c’est un peu plus facile avec une telle motivation, qui pend d’ailleurs au nez de beaucoup d’entre nous (ou toute autre casserole physiologique; c’est fou ce que nos batteries de cuisine s’accroissent avec l’âge!!). Depuis toutes ces années, je maintiens ma glycémie dans les clous avec succés sans médication. L’activité physique est devenue une seconde nature, et complète l’insuline que mon pancréas produit encore

En tant que non sportif patenté, il m’a fallu trouver des recettes; en voici quelques unes:

aucune_excuse_admise: j’ai installé dans un coin de mon galetas quelques instruments de tortures (ergomètre, tapis de course et rameur ainsi que divers accessoires trop long à énumérer). Qu’il pleuve vente ou neige, qu’il fasse froid ou chaud, que ce soit le jour ou la nuit c’est là-haut au dessus de ma tête, disponible et infatigable. Plus de “l’abonnement est trop cher” ou “les routes sont mauvaises ce soir”. Les excuses sont infinies pour ne pas y aller!

rendre_la_chose_amusante: j’ai baptisé solennellement mes instruments de tortures de noms de chiens. C’est pas gentil pour eux (les chiens!), mais c’est mon choix. Ainsi, contrairement aux propriétaires de vrais chiens qui souvent pestent s’ils doivent les sortir au milieu du film, ce sont mes chiens qui me promènent, bien au chaud dans mon galetas, où je veux et quand je veux (pour cela, je ferme les yeux ou met un bon film devant mon nez). Je leur parle quelque fois; la plupart du temps ils approuvent poliment, sans aboyer. Ce sont des chiens bien élevés.

rendre_la_chose_intéressante: plus récemment, je me suis plongé dans les délices de la Diététique, de la Médecine sportive et de la Médecine anti-âge (pour moi, il était plus que temps). Ce sont des domaines passionnants dans lesquels la connaissance explose ces dernières années. Si intérêt, je peux donner quelques références parfaitement lisibles.

Ma découverte de ces derniers mois, c’est le Pilate. Moi qui ai toujours été allergique à la gym à l’école et à la marche au pas à l’armée (cela me fait trop penser à la Corée du Nord), je découvre cette approche corporelle qui se situe à l’intersection du tai-chi, du yoga et du karaté (dans son aspect kata). En plus, elle s’adapte totalement à l’âge ou à la forme du moment en modulant les difficultés et l’intensité des mouvements. Elle rend le corps heureux.

C’est ainsi que je suis devenu non pas sportif (je n’aime pas beaucoup ce terme et ses connotations), mais que je me remet progressivement en mouvement et retrouve un peu mon corps d’enfant (ils suffit de les regarder; ils bougent tout le temps). Et je suis nettement plus en forme aujourd’hui à 67 ans qu’il y a 15 ans, après avoir perdu (très) lentement une vingtaine de kg.

Bonne nuit à tous si vous ne dormez pas déjà et n’oubliez pas de baptiser vos chiens afin de savoir qui vous promène!

26)
François Cuneo
, le 26.03.2013 à 07:16

C’est marrant!

Cet article sort le jour où je suis allé m’équiper pour courir (avec bilan sur l’iPhone, ben ouais), tellement je me sens devenir une loque physique!

J’ai commencé hier soir, je suis un autre homme!:-)

27)
Franck Pastor
, le 26.03.2013 à 07:41

Franck, le cyclisme, y a vraiment des gens qui apprécient de le regarder à la TV ? C’est d’un chiant !

Ben oui, y a moi, au moins ;-) Si la retransmission est bien faite, et c’est la plupart du temps le cas en Belgique, c’est même passionnant. Il faut quand même être un minimum connaisseur. À ce moment on est à même d’apprécier la technique des prises de relais, la formation des « éventails » et « bordures » qui rappellent tant les vols d’oiseaux en groupe, les différences de matériel et de position sur sur le vélo, les techniques et cadences de pédalage qui varient également selon les coureurs (aucun ne pédale de la même façon), l’évolution des écarts entre échappés et peloton, etc. Et puis, il y a les paysages traversés, survolés en hélicoptère : ils sont souvent magnifiques et ils justifient parfois une retransmission à eux seuls.

Ce que je ne fais plus, c’est aller voir passer les coureurs au bord des routes. Là, je me faisais ch… un maximum : des heures à rôtir au soleil (s’il fait beau!) pour voir passer les coureurs au pire en quelques secondes, au mieux en quelques minutes (quand c’est en montagne), sans pouvoir prêter attention à tous les détails que j’ai évoqués plus haut… et devoir subir en plus les commentaires bas de plafond des beaufs de service avec un coup dans le nez (et pas un coup de soleil) qui sont vos voisins à l’occasion…

28)
soizic
, le 26.03.2013 à 08:20

J’ai toujours été une non sportive si l’on excepte la marche en montagne (à vaches, Massif Central) que j’ai toujours adorée. Hélas, ni le mari ni les enfants n’ont apprécié. J’ai eu aussi une vie fort occupée avec un métier prenant, trois enfants et toujours des grandes maisons avec très peu d’aide ménagère. Je me défoulais au jardin ce qui n’a rien d’un sport régulier.

Un jour, il a fort longtemps, une amie chinoise m’a emmenée faire une séance de yoga ; j’ai pensé en sortant qu’on avait perdu 1h30 de temps pour 10 minutes d’effort et que ma vie agitée ne me permettait pas un tel gaspillage. Mais le lendemain j’étais percluse, ce qui a changé mon opinion. Depuis plus de trente ans je pratique le yoga (Hata-Yoga) une fois par semaine, trop flemmarde pour en faire seule. D’accord, ce n ‘est pas un sport, pas de compétition, pas d’excitation mais il assure un merveilleux équilibre physique et mental. Il faut trouver un bon professeur, j’en ai eu huit mais l’un d’eux m’a fait fuir.

L’été je nage tous les jours, 250 de brasse assez lamentable à vitesse d’escargot mais les effets sont excellents.

Témoignage d’une vieille dame !

29)
zit
, le 26.03.2013 à 14:23

Je n’ai jamais aimé le sport : à l’école, au bout de 100 mètres, un point de côté, le ballon, j’étais plus spécialiste pour le passer à l’adversaire où dans mon propre but, mais en tout cas, jamais où j’avais envie qu’il aille, monter à la corde, au bout d’un mètre, les mains tétanisées ne pouvaient plus rien faire d’autre que lâcher, une calamité, dont personne ne voulait, à juste titre, dans son équipe ;o).

Par contre, j’apprécie de marcher, longtemps, chargé de quelques kilos de matériel photo, sur terrain plat, vallonné, urbain, côtier, champêtre, sylvestre ou montagneux, je marche assez vite, et ressent rarement la moindre fatigue. Et évidemment, mon moyen de transport favori est un deux roues à propulsion animale. Là, pour le coup, avec ma nouvelle machine, je suis tenté de faire une activité physique plus importante que mes deux demi–heures quotidiennes, tellement on a les avantages de l’activité physique, tout en ayant très peu d’inconvénients, hormis le manque de travail de la partie supérieure du corps.

Dimanche, je devais faire une sortie de 70 km avec des profs et élèves pour préparer un Paris–Dieppe–Paris, finalement, j’ai fait trois heures de pioche dans le jardin, avec les voisins, c’était pas mal non plus, et puis il y a les glycines à tailler, elles montent jusqu’à 16 m et ne sont accessibles qu’en s’accrochant à la façade en caillebotis métallique de l’escalier extérieur, j’ai fait ça pendant trois ou quatre heures, et bien ça m’a permis de découvrir des muscles dont je ne soupçonnais pas l’existence du côté de la face antérieure de mon abdomen, très intéressant, je suis impatient d’y retourner !

z (qui adore nager, mais en eau vivante, je répêêêêêêêêêêête : dès que je vois une piscine, j’ai des verrues !)

30)
Modane
, le 26.03.2013 à 15:00

le style jupette plissée n’a jamais été mon rayon

Moi non plus : ça ne me va pas du tout. Alors, j’ai arrêté le sport.