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ByWord, dites-le avec des mots

Comme j’ai dû le laisser entendre, je suis étudiant

Et quand on est étudiant, il est fréquent que le clavier de notre ordinateur devienne un prolongement de nos doigts.

Dès lors, une fois le bon clavier trouvé, il convient de dénicher le logiciel adéquat. Et accessoirement, si cela peut être « pushé » sur les iDevices, c’est pas plus mal non plus.

Il y’a Word, il y’a Pages, One Note et autres

Ça c’est bien pour les notes de cours, pour faire de zoulis documents avec des mises en forme et tout.

Apple m’ayant gracieusement offert Pages, je l’ai utilisé pendant six mois. Synchronisation iCloud, mise en forme etc. tout est satisfaisant, même pour le Wordiste que je suis (comme 95% des gens, j’ai appris la bureautique sur Office).

Mais bon, hormis iCloud, je n’arrive pas à me détacher de Word, et après ces six mois je l’ai réinstallé sur le Mac. Il n’y a pas forcément de grosses différences entre Pages et Word pour mon utilisation, juste que je suis trop habitué au second pour me mettre à 100% au premier. C’est comme ça.

Word ne se synchronise peut être pas avec iCloud, mais tant pis, il y’a Dropbox.

Je me suis donc interrogé sur l’existence d’autres logiciels de bureautique, permettant la prise de notes de manière confortable. Et finalement, on en arrive à faire un inventaire.

Qu’est-ce qui est vraiment important quand un prof de droit romain vous assomme violamment en vous expliquant la brevi manu traditio ? La mise en forme ou le discours du prof dont il ne faut pas rater la moindre syllabe ? Réponse évidente.

Encore faut-il trouver le logciel adéquat.

Evernote ? Non, pas vraiment fait pour.
Pages ? Un bon candidat, mais bof.
Word on oublie, pas d’automatisme dans la synchronisation.
Notes d’Apple ? Exclu que je bosse sur une app aussi laide au moins 4h par jour (Et ouais, je n’aime pas le skeuomorphisme et alors ? )
TextEdit ? Trop limité.

Du coup, il faut partir sur des logiciels un peu planqués, moins connus. Et là je dois dire que j’ai eu un gros coup de bol : je suis tombé directement sur le bon.

C’est ByWord.

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ByWord sur l'iPhone 5

 

Déjà, ça coûte pas cher, respectivement 10 CHF et 3 CHF pour OSX et iOS (app universelle).

Après, j’ai tout de suite été séduit par l’interface. Extrêmement épurée et élégante. Code couleur qui fait un peu penser à celui de Rappels d’Apple.

Ensuite, il n’y a que l’essentiel et pour mon utilisation, ça suffit amplement. Pas d’options de mise en forme, à part les puces de listes automatiques, et les traditionnelles options de caractères (gras, souligné et italique,  uniquement accessibles via les raccourcis clavier). On peut également changer la police et largeur du texte par rapport à la taille de la fenêtre (ce qui est bien vu étant donné que l’app OS X supporte le mode plein écran dispo depuis Lion)

Mine de rien de ce côté là, les versions iOS sont mieux loties, puisqu'au dessus du clavier, on peut voir une barre d'outils que l'on peut faire défiler avec le doigt. On peut à l'envi, afficher le nombre de mots, des caractères spéciaux ou encore des raccourcis pour intégrer un lien hypertexte, des images ou encore des puces de listes. Toutefois, pas de caractères accentués comme dans iA Writer.

 

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Sur l'iPhone 5, avec le clavier déployé et la barre d'outils

 

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Idem sur iPad

 

Mais c’est surtout ce qu’il y’a sur l’écran, en particulier sur la version desktop. Juste le texte, rien que le texte. Pas même les surlignements du correcteur automatique (dont je me demande s’il existe, même l’option cochée il ne corrige rien que ce soit sur Mac ou iOS). Et c’est beau.

 

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Ce que cela donne sur un MBA 11", avec le plein écran activé. 

 

Allez, en très léger on a juste le nombre de mots et de caractères au bas de l’écran.

C’est beau car on ne voit que ce qui important : ce que l’on écrit.

De plus, la double synchronisation vers iCloud et DropBox est possible. Donc c’est banco pour retrouver le document sur mon iPad, mon iPhone ou mon Mac.

Concernant les possibilités de partage, on a aussi le B.A-BA puisque qu’il est possible d’exporter en Markdown, en PDF, en RTF ou HTML.

 

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L'écran des préférences sur la version desktop

 

Toutes ces fonctions de base sont admirablement mixées, accessibles et contribuent à la grande simplicité de ByWord.

Donc quant à mon utilisation c’est simple : Byword ne concurrence pas un « vrai » logiciel de traitement de texte comme Word ou Pages. Mais comme logiciel de prise de notes, comme bloc-note de tous les jours servant à poser les idées du moments, il rempli parfaitemement son office (notez le subtil jeu de mots).

Et lorsque je dois faire de la grosse mise en forme, un simple copier/coller fait l’affaire, vu que je l’utilise en RTF, la structure du texte ne souffre pas du changement d’application et je la retrouve telle quelle sous Word.

Mais bon, il faut bien lui trouver des défauts à cette app.

Le premier est le fait que par défaut, le thème de l’interface est du texte noir sur un espèce de blanc cassé. Cela rend l’écriture et la relecture assez fatigantes à terme, car le blanc cassé constraste moins avec le noir que le vrai blanc. Heureusement, cela peut être corrigé grâce à un thème appelé « Dark Theme » qui inverse les couleurs, on écrit donc en blanc sur noir. C’est beaucoup plus lisible, mais tout le monde n’aime pas.

 

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Le dark theme activé sous OS X... 

 

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... et sous iOS

 

Le deuxième défaut porte sur le prix, 13 CHF ce n’est pas vraiment cher dans l’absolu pour s’équiper de ByWord en version mobile et desktop, surtout eu égard au travail réalisé et aux fonctions de synchronisation embarquées. Mais cela reste une app très simple et assez limitée en somme, ne justifiant pas forcément le prix de la version mobile, et surtout, de la version desktop.

Personnellement, je pense que l’on paye une excellente intégration de fonctions basiques dans une UI très épurée, et mine de rien, je soupçonne que cela ne doit pas être si facile à faire que ça. De plus l’application est très stable et est exempte de bugs dans ses dernières versions (de ce que j’ai pu en voir, je l’utilise quotidiennement depuis quelque mois)

Mais reste que le rapport fonctions/prix n’est clairement pas ce qui se fait de mieux

La troisième est un peu anecdotique pour moi vu que je retravaille mes documents dans Word : le correcteur orthographique est complètement aux pives, bien qu’étant activé.

Bref une app sympathique pour ceux qui veulent juste écrire et qui veulent une synchronisation au top. Pour ça c’est un outil formidable.

Pour les autres, soit il n’en fera pas assez car quand même trop limité, et pour d’autres l’achat de cette app ne se justifiera pas par rapport à des app gratuites profitant d’une synchronisation quelconque comme Notes ou Evernote.

Et si on me pose la question, par rapport au fait que j'utilise ByWord qui me sera revenu plus cher que Pages qui fait plus ou moins la même chose au final (la version desktop m’ayant été offerte), c’est à cause de la double synchronisation. iCloud ne permet pas de créer des dossier pour classer les documents.
Du coup, comme je sépare les cours du reste, grâce à ByWord je peux enregistrer mon fichier directement sur DropBox (cours) ou sur iCloud (le reste). Ce que Pages ne me permet pas de faire, ou alors au coût de plusieurs clics et mouvements de souris. Sans parler qu'il n'est pas possible de sortir le fichier en format .doc par défaut, il faut se fendre de toute la manipulation d'enregistrement.

Somme toute, ByWord vaut vraiment le coup pour moi.

Anne nous présentait iA Writer l'autre jour, qui a l'air tout aussi excellent, en plus d'être moins cher pour le tout et de bénéficier de cette fonction "focus". Et il y'en a tant d'autres. Je me suis arrêté à ByWord dans ma quête car il me convient en tous points. Mais peut être que si cela avait été iA Writer, je ne serais pas allé plus loin non plus. Allez savoir

Une histoire de goût, en somme.

17 commentaires
1)
François Cuneo
, le 19.02.2013 à 08:28

Salut iYannick.

Merci pour ce test d’un autre traitement de texte dont on parle si souvent.

J’adore les traitements de texte, et j’adore qu’on me montre les défauts et les qualités des uns et des autres.

Juste une question. Pourquoi dis-tu dans ton texte qu’Evernote ne te convient pas pour la prise de notes?

Je ne vois pas vraiment ce que le programme a en moins que ByWord, et la synchro est juste parfaite également.

De plus, tu sauves tes notes avec des mots-clés, dans un système génial de recherche.

Certes, le traitement de texte est basique, mais il fait autant que ByWord je pense.

Ah, j’ai essayé dans iA Writer ce matin les options d’enrichissement de texte. Certes, j’aurais préféré voir directement les choses à l’écran en Wysiwyg, mais ce que cela donne en preview par exemple est superbe.

Et est-ce que ByWord (ça ne semble pas être le cas) amène un plus au niveau du clavier sur l’iPad et l’iPhone, comme le fait iA Writer?

Merci pour l’article.

2)
Radagast
, le 19.02.2013 à 08:42

Bonjour, ce que j’aime beaucoup sur Byword Mac, c’est le glissé-déposé d’images qui génère un simple lien dans le texte mais qui apparait dans l’aperçu ou l’export. Excellent article pour un excellent programme. Merci beaucoup.

3)
iYannick
, le 19.02.2013 à 08:53

Salut François

Evernote ne convient pas pour le partage. les possibilités d’export se limitent à un envoi d’une note par email ou une URL, impossible d’en faire un fichier .doc, RTF ou PDF. Si j’envoyais des notes une fois de temps en temps ça pourrait dépanner. Mais là ce n’est pas adéquat.

Concernant le clavier, il y’a un plus au niveau des signes de ponctuation et des raccourcis pour insérer des élements comme des images ou des liens hypertexte.

Mais pour les caractères spéciaux et les accents, iA Writer est un pas devant.

4)
cerock
, le 19.02.2013 à 09:41

En ayant découvert l’autre jour grâce à Anne iA Writer, et étant séduit, je ne pense pas que je vais tester autre chose pour l’instant. Mais merci pour le test.

5)
Karim
, le 19.02.2013 à 09:47

Ia writer me semble plus élégant, avec sa fameuse police de caractères. Pourtant j’utilise encore byword qui a tout simplement une possibilité d’export qui manque à iawriter. Si l’on imprime en pdf avec ce logiciel, les balises markdown apparaissent, un comble, alors qu’elles sont logiquement traduites dans l’export pdf de byword. Il s’agit peut-être d’un usage très particulier, mais il se trouve que je partage fréquemment des notes de réunion en pdf, lisible par tous…

6)
Laplume
, le 19.02.2013 à 10:53

Bonjour iYannick,

Merci pour ce test. Je suis allé acheter fissa Byword sur OSX, d’ailleurs en promotion. Je suis un peu déçu, car j’avais cru que, comme sur iAWriter, la barre de clavier supplémentaire comportait les accents, ce qui me semble primordial sur un iPad ou un iPhone si l’on veut écrire du texte en français. Et puis non, rien. Une nouvelle version d’iAWriter est sortie cette nuit sur OSX. La synchro iCloud est, disons, aléatoire. Heureusement que DropBox peut également être utilisé pour la synchronisation.

7)
Anne Cuneo
, le 19.02.2013 à 11:25

Ces derniers jours, j’ai passé un temps fou à tester tous les traitements de textes proposés après mon test de la semaine dernière sur iA Writer. J’ai donc testé Byword.

Et j’en conclus, en lisant ce test-ci que le choix auquel on se tient est une question de caractère à 80% et d’habitude à 20%.

Je donne mon exemple: pourquoi me suis-je accrochée à Nisus? Il est plus simple que Word et ne sert qu’à écrire, pas d’usine à gaz. Ça m’a plu. Mais ce qui m’a fait rester c’est un détail: on peut générer une sauvegarde supplémentaire sur un autre support, on peut également sauvegarder d’un click en pdf (et c’est ainsi que je distribue les procès-verbaux et autres textes à distribuer, en envoyant la sauvegarde supp dans le dossier Public de Dropbox). Ça tient au fait que je suis très à cheval sur la sauvegarde. Question de caractère.

Dans cette même perspective, j’ai préféré iA Writer. Mais tout ce que tu dis de Byword est vrai.

A performance quasi égale, c’est vraiment une question de caractère.

8)
iYannick
, le 19.02.2013 à 11:42

@ Laplume : en effet, j’ai défini l’absence des accents de manière négative en ne les citants pas dans le paragraphe consacré à la barre d’outil, avec les captures d’écrans je trouvais inutile de le faire.

C’est vrai que pour moi c’est annexe, je ne me sers de l’iPad et de l’iPhone en général que pour retoucher le texte créé préalablement sur le Mac, du coup je n’ai pas ressenti l’absence des caractères accentués dans la barre d’outils comme un gros défaut.

Et quand je jette des idées dans ByWord via l’iPhone, je le fait sous forme de listes très succintes.

Mais je vais corriger pour que cela soit plus concis ;)

@ Anne Cuneo : oui c’est effectivement une histoire de goûts, comme je le disais je suis tombé sur un log qui m’a plu dès le départ, je n’ai pas jugé utile de tester autre chose.Et si j’étais tombé d’abord sur iA Writer j’en aurai sûrement fait de même.

9)
Alain Le Gallou
, le 19.02.2013 à 13:50

en effet, j’ai défini l’absence des accents de manière négative en ne les citant pas dans le paragraphe consacré à la barre d’outils, avec les captures d’écrans je trouvais inutile de le faire.

Vu l’importance de la discussion sur les accents dans l’article sur iA Writer, je pense qu’il eu fallut un chapitre entier et séparé pour traiter la barre de menu de ByWord.

Je n’ai pas acheté ByWord convaincu par @Basille que ByWord est surtout utile par sa barre de menu spécialisé en MarkDown dans le cadre d’une préparation de page web. Seul l’export en PDF peut intéresser l’usager courant de prise de note, et faire préférer ByWord à iA Writer ou Nebulous.

Et vu la différence de prix, et la chienlit d’Apple qui n’offre pas d’option de test et/ou remboursement des applications, iA Writer est à recommander en premier.

10)
iYannick
, le 19.02.2013 à 14:08

Je veux bien que ces accents soient objectivement importants, toutefois la barre d’outils de la version iOS fait l’objet d’un paragraphe dédié où j’enumère exhaustivement son contenu, avec à la suite deux captures d’écrans qui présentent tous les outils disponibles. De plus j’ai expressément spécifié l’absence des accents après le post de Laplume ;)

11)
Batisse
, le 19.02.2013 à 15:41

@François

L’avantage de Byword est son excellente gestion de Markdown et html y compris en prévisualisation d’images voir de vidéos insérées et à l’export. Ce qui me sert pour la publication en ligne mais qui est inutile pour le papier.

Pour avoir un contrôle orthographique avec soulignement il faut l’activer par raccourci clavier – cmd; et cmd: – ou par le menu Edit, comme dans TextEdit. Ce qui est parfait. Même chose avec iA Writer. Et aussi : Byword exporte en Word et en Latex.

Je rappelle l’existence d’une macro Nisus Writer Pro pour convertir automatiquement la structure Markdown en une feuille de style Nisus. Le mieux est alors de se garder dans un coin du disque, une feuille qui correspond qu’on importe une fois la conversion réalisée pour voir en un éclair tous les styles s’appliquer au texte. Un excellent point pour Nisus, je ne pense pas qu’on fasse ça avec Word ou Pages.

Lire aussi le billet d’Anne sur iA Writer et la longue discussion fort instructive qui a suivi. Les deux sont proches et au final aussi simples et épurés. Je préfère Byword pour sa meilleure gestion de Markdown – en fait MultiMarkdown –, mais je suis toujours aussi séduit par l’affichage intelligent, lisible et esthétiquement sans égal d’iA Writer. Voici ma petite liste augmentée de ce qui lui manque pour atteindre la perfection. Ce ne sont que raccourcis claviers ou comportements automatiques qui ne changeraient en rien son look and feel ni ne viendraient en compliquer l’interface. J’en ai essayé beaucoup, c’est devenu une maladie. Je reviens toujours sur ces deux là. Faites votre choix…

iA Writer, missing features

Mac version

  • give us Nitti light and Nitti medium in italic instead of underlining for emphasis;
  • auto peering for () [] <> ”” ’’
  • automatic list-items creation, ordered and unordered, pressing return key;
  • Markdown definition list;
  • reference-style links;
  • syntax coloring: light grey for Markdown elements & html code in order to keep focus on writing;
  • match TextEdit behavior with cmd-K shortcut to add a link;
  • easy inserting image link shortcut ![Image][url];
  • use the title (h1=#) to name the file on save for a new document.

Mobile version

Unfortunately, Markdown with Writer on mobile device is at the moment a hassle; so first same as above, and a little more…

  • a thinner extra keyboard row for a larger writing space;
  • #, italic, bold, link, img, easy shortcuts in the extra keyboard row;
  • focus on the sentence just like in the Mac version.
12)
Batisse
, le 19.02.2013 à 21:04

Pour celui qui voudrait un design à la iA Writer pour l’affichage écran sur Mac avec Byword : dans les préférence choisir une taille de fenêtre moyenne avec comme police de caractères DejaVu Sans Mono 18pt ou Menlo 18pt. Avec ces deux là on a le gras et l’italique ce qui n’est pas toujours le cas avec les fontes à chasse fixe.

13)
Olivier_S
, le 21.02.2013 à 09:43

Bravo et merci à tous les testeurs et commentateurs ci-dessus. Étant moi-même un «fan» du texte pur et du MarkDown — plus précisément du MultiMarkdown — (vous le savez si vous avez lu mon billet «Le flux de travail de l’écrivain»), j’ai longtemps adoré ByWord. C’est vrai, il a ce je-ne-sais-quoi qui fait l’élégance d’un logiciel. Comme OmniOutliner dans le genre des gestionnaires de plan. En ce qui concerne iAwriter, je ne parlerais pas d’élégance, mais plutôt d’ascétisme. Qui confine à une certaine idée de l’élégance, j’en conviens. Mais je lui trouve plutôt un côté spartiate et je n’ai jamais pu l’utiliser plus que 5 minutes. De gustibus non disputandum est, ma foi…

Je voudrais signaler l’excellentissime MultiMarkdown Composer de Fletcher Penney himself — c’est lui le créateur très actif du MultiMarkdown. Les points forts de cet éditeur? Et bien, il fait tout ce que fait ByWord, avec en plus:

  • un fabuleux éditeur de tableaux — oui, oui, je pèse mes mots;
  • un fabuleux zoom du texte — je pèse toujours mes mots. C’est une fonction qui manque cruellement aux autres éditeurs. MMC implémente tout le meilleur de chacun des autres: zoom relatif à la dimension de la fenêtre; conservation de la longueur de la ligne indépendamment du zoom; zoom indépendant de la fenêtre, etc. C’est juste génial, notamment quand on change de machine et donc de dimension d’écran ou de conditions d’écriture: jour, nuit, fixe, en déplacement…
  • une plus grande souplesse des réglages de base: marges (donc longueur des lignes), interlignes;
  • la prévisualisation en mode “split window”, à gauche ou à droite;
  • la possibilité de copier le rendu du texte — en RTF ou en HTML — directement dans le clipboard, d’un seul coup, c’est-à-dire sans passer obligatoirement par la prévisualisation;
  • un panneau — facultatif — avec l’arborescence du texte, qui permet aussi bien de naviguer dans son document que de le réorganiser, à la manière d’un outliner. N’est-ce pas génial?
  • d’énormes possibilités de customisation, via des feuilles de styles faciles à éditer. En ce qui me concerne, j’en ai vite marre du noir et blanc; je finis par le trouver triste, au lieu d’élégant. Je préfère des couleurs «encre»: bleu nuit, violet foncé, etc. Sans parler des titres bien en évidence. Ainsi, on peut adapter l’affichage à son gustus proprium. Ceux qui veulent rester en noir et blanc peuvent le faire. On trouve déjà de multiples feuilles de styles parfaitement efficaces.
  • tout cela en étant aussi réactif et rapide que n’importe quel autre éditeur ou traitement de texte.
  • etc. J’en oublie, des meilleurs, mais l’idée n’était pas de vous présenter en détail cet éditeur.

Le prix? 13 francs suisses. C’est plus que cinq francs ou que le gratuit, mais je ne trouve pas surfait, compte tenu de tout ce qui précède. Et pour quelqu’un comme moi qui a eût payé des dizaines de dollars des éditeurs de textes… (Hello eighties!)

14)
Anne Cuneo
, le 21.02.2013 à 10:24

@Olivier S Au point où j’en étais, dans mon trip Traitements de textes, j’ai été voir MultiMarkdown Composer. Très joli.

Cela dit, nous sommes très loin du point de départ, tant de mon humeur de la semaine dernière que de celle-ci: un traitement de texte qui écrit confortablement en toute simplicité.

Je n’ai pas besoin de MultiMarkDown Composer pour faire des tableaux (pour prendre un exemple), j’ai un traitement de texte qui fait cela si je le lui demande (Nisus dans mon cas, pour d’autres c’est OpenOffice ou Word, ou Mellel, ou, ou, ou..). Ce qu’il me faut, c’est, pour reprendre une image, une machine à écrire avec laquelle ça va vite, ce qui fait que le très spartiate iAWriter (moins spartiate d’ailleurs qu’il n’y paraît au premier coup d’oeil) est parfait pour écrire facilement, transmettre facilement.

Lorsqu’on arrive dans le domaine où se trouve, il me semble, MultiMarkDown Composer, on est déjà dans du lourd. Oui, on peut tout «éteindre» et se concentrer sur le texte. Mais avec Nisus aussi, je peux faire ça: mode brouillon, pas de palettes latérales, pas de barre d’outils, j’ai le même aspect qu’avec iAWriter (raison pour laquelle sur le Mac je n’emploie pas iA Writer, sinon pour ouvrir les textes et les transmettre à Nisus).

15)
Batisse
, le 21.02.2013 à 11:44

J’ai moi aussi attrapé la maladie de Markdown et j’ai fini par tous les essayer, donc par acheter Multimarkdown Composer. Avec Anne je le trouve inutilement complexe. Au final restent pour leur simplicité iA Writer et Byword, fort proches. Le premier pour son affichage, le meilleur de tous pour la police Nitti et pour la longueur des lignes constante et l’adaptation automatique de la taille des caractères en proportion des dimensions de la fenêtre et le second pour son support de Multimarkdown et ses raccourcis clavier en plus d’un très bon affichage, même s’il n’est pas aussi confortable que celui de Writer.

@Anne

Pas besoin de lancer iA Writer pour ouvrir un fichier écrit en Markdown, extension .md, avec Nisus, il le fait directement. La première fois il te demande comment il doit traiter un texte avec l’extension .md, tu lui reponds : texte et il ouvre avec la police Courier. Si tu as structuré avec des titres (#), des listes, des gras, des italiques, etc. tu lances la macro et il attribue ces valeurs de style aux différents éléments de ton texte. Pour finir, si tu as dans un coin de ton disque dur une feuille de style Nisus toute prête pour les mêmes éléments de style tu l’importes, elle s’applique et le tour est joué.

16)
Anne Cuneo
, le 21.02.2013 à 16:22

Ah! Ah! On peut ouvrir les textes iA Writer avec Nisus directement! Je n’avais même pas pensé à essayer…

Peux-tu me dire où on trouve le macro dont tu parles, Batisse? D’avance merci.

Ecrit sur iPhone avec iA Writer

17)
Batisse
, le 21.02.2013 à 16:36

@Anne

Je t’ai déjà laissé l’adresse sous ton article iA Writer. C’est sur le forum de Nisus en bas de cette page à la fin de la discussion. Voici le lien direct vers le fichier :

Markdown preview

Je vois que tu as rédigé ton commentaires sur iPhone. J’en profite pour réclamer le support de Markdown dans les commentaires sur Cuk. Sans doute que dans les articles aussi ce serait bien mais ça ne me concerne pas, je ne suis pas rédacteur. Cela permettrait de rectifier facilement ce que l’on a écrit avec notre appareil mobile préféré.