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i fô lire

Je voulais repartir dans un ou deux tests.

Non, je vous assure, je vous promets que c'est vrai!

Et puis...

Et puis j'ai reçu un mail m'indiquant que mes programmes n'étaient pas tout à fait compatibles Lion, alors que j'en étais persuadé.

Du coup, j'ai dû m'y remettre, et faire en sorte que la compatibilité soit assurée.

C'est le cas maintenant, mais bon, remettre en ligne tout ça, ça prend un temps incroyable.

Donc ceux qui veulent faire en sorte que leur chère progéniture s'améliore en maths, en français (en français, c'est surtout pour les Suisses romands vu que Cuk Grammaire s'occupe en particulier de la méthode pour la Suisse francophone), et utlise les fiches du célèbre Lexidata, c'est tout bon, vous pouvez retourner là et télécharger les dernières versions datées du 2 et 3 janvier 2012.

Ça fait du bien d'être enfin à jour, moi qui suis le premier à gueuler contre les éditeurs qui mettent du temps à s'adapter au nouveau système.

Bon alors, rien qu'avec ça, j'avais déjà une excuse pour ne pas tester de nouveaux produits que seuls les plus pervers d'entre vous en auraient eu quelque chose à redire.

Mais j'en ai une deuxième de bonne raison: 4 bambins à la maison (5, 6, 7, et 12 ans), il y a de l'ambiance. La magie des familles recomposées voyez-vous. Génial pour la vraie vie, un peu moins pour Cuk.ch, mais est-ce grave docteur?

Et puis, j'en ai encore une troisième (d'excuse, suivez un peu bon sang) pour faire bon poids.

Je lis.

Déjà, quand j'écris "Je lis", je devrais appondre "lentement".

Je n'arrive pas à foncer dans un roman. J'en vois qui en lisent un par jour ou presque, moi, il me faut des semaines, parfois des mois pour arriver à la dernière page.

Oui que voulez-vous, je suis quelqu'un de très fin, qui déguste.

Ou plus honnêtement, quelqu'un qui ne lit des livres qu'au lit (normalement) et qui donc tourne au maximum trois pages avant que le livre ne tombe sur ma tête (je lis les bras tendus moi, couché sur le dos, eh oui! vous faites comment vous?).

C'est l'une des raisons pour lesquelles j'attends l'iPad 3 avec impatience. J'espère qu'il sera plus léger que le 2 que je ne veux pas acheter vu que j'ai le 1 (même si je sais que le 2 est moins lourd que mon 1 mais bon, faut pas pousser, je ne vais pas acheter un truc déjà obsolète vu l'imminence du 3) qui fait tout de même mal (le 1 donc, relisez, je sais c'est long comme phrase mais ça tient la route) quand il me tombe dessus au bout de quelques minutes.

Oui mais bon, ces temps, je lis des trucs assez passionnants.

Tellement passionnant que les cinq minutes de lecture quotidienne au lit ne me suffisent plus.

Je dois donc lire... pendant la journée, eh oui!

Et qui c'est qui trinque de cette passion subite pour la lecture d'autre chose que des articles sur le Mac, sur la photo ou sur l'actualité politique? Hmmmm?

Oui, les lecteurs de Cuk.ch qui attendent avec avidité le vendredi la rédaction d'un test poussé et rédigé avec cette légèreté caractérisée par un soupçon de rigueur camouflée dans un humour à nul autre pareil qui, je l'écris en toute modestie, me caractérise pleinement.

...

Qui a crié au fond "ça fait bien longtemps qu'on n'attend plus de test poussé de ce gaillard"?

...

J'attends, je ne continuerai pas cette humeur avant que le coupable se dénonce.

...

Merci Caplan, je n'en attendais pas moins de toi.

Je continue donc maintenant que tu es sorti.

Parallèlement à la lecture de la biographie de Steve Jobs (passionnante, faudra qu'on en reparle, parce que pour moi, être un génie ne signifie pas forcément devoir être aussi insupportable et arrogant avec les autres que ce que je suis en train de lire), j'ai fini récemment l'extraordinaire 13 heures, de Deon Meyer.

image

Ce roman policier incroyable se passe en Afrique du Sud, et est écrit par un auteur du même pays.

Nous sommes face à une construction romanesque absolument incroyable. Le puzzle mis en place autour de Bennie Griessel, inspecteur en plein désarroi, est juste parfait, par petites touches (l'auteur utilise abondamment les scènes qui se déroulent en parallèle, passant de l'une à l'autre avec une grande maestria). La fin est absolument grandiose, le suspens toujours présent, dans une description intéressante de la société sud-africaine.

Un vrai grand roman policier, peut-être au niveau construction et crédibilité justement le meilleur que j'aie lu à ce jour.

C'est important la crédibilité dans un roman policier, il n'y a rien de pire que quand un auteur vous mène en bateau et retombe sur ses pattes n'importe comment juste pour faire un effet, comme a su le faire parfois Harlan Coben, ce qui peut me mettre en colère. En effet, je n'aime pas trop lire 500 pages et me rendre compte à la fin que l'on m'a pris pour un con.

Rien de tel ici. Malgré la fin incroyable, eh bien tout tient la route jusque dans le moindre détail.

Magnifique donc.

Et puis, je me suis lancé il y a quelques jours dans la lecture d'une femme auteur dont tout le monde me parlait: Fred Vargas.

J'ai donc fait la connaissance de Jean-Baptiste Adamsberg dans "L'homme aux cercles bleus", le premier de ses romans policiers (1991) dans lequel ce commissaire insaisissable apparaît.

image

Incroyable, l'écriture de Madame Vargas.

Rien ne va tout droit dans ce roman, tout flotte, comme Adamsberg, que personne ne comprend mais que tout le monde respecte, même son adjoint Danglard, père célibataire de 5 enfants (le 5e est-il vraiment de lui?) que le commissaire agace pourtant souvent.

Vargas nous promène dans des descriptions de caractères et dans une énigme qui au départ n'a l'air de rien.

Rien n'a l'air de rien, pris en tant que tel, et pourtant tout a une signification.

Il paraît que les enquêtes du commissaire Adamsberg ont fait l'objet d'une adaptation télévisée.

Je ne veux surtout pas la voir, je veux continuer à connaître cet homme attachant par les descriptions de Fred Vargas, et ne surtout pas passer par le filtre de la vision d'un réalisateur.

Au pire, je me ferai la série lorsque j'aurai lu tous les livres.

J'ai commencé ce matin le deuxième, "L'homme à l'envers".

image

Je vous retrouve lundi.

En êtes-vous vraiment certains?

Post-scriptum (en fait je devrais écrire ante-scriptum, vu que la signature est automatique et se trouve par défaut après la dernière ligne de l'humeur, quoi que je fasse): le titre de l’humeur du jour, c'est pour ça (que je vous recommande chaudement).

44 commentaires
1)
M.G.
, le 06.01.2012 à 07:49

Oui, les lecteurs de Cuk.ch qui attendent avec avidité le vendredi la rédaction d’un test poussé et rédigé avec cette légèreté caractérisée par un soupçon de rigueur camouflée dans un humour à nul autre pareil qui, je l’écris en toute modestie, me caractérise pleinement.

Achille Talon est toujours vivant ! Oh, le beau cas !

2)
M.G.
, le 06.01.2012 à 08:36

Ou plus honnêtement, quelqu’un qui ne lit des livres qu’au lit (normalement) et qui donc tourne au maximum trois pages avant que le livre ne tombe sur ma tête (je lis les bras tendus moi, couché sur le dos, eh oui! vous faites comment vous?).

C’est dramatique ! Mais je me retrouve tellement dans cette phrase que je ne puis que la citer…

Alors que j’étais connu pour avoir toujours au moins deux bouquins en cours sur ma table de nuit, je ne lis plus… La faute à qui ? Je crois avoir trouvé la réponse Ici

Comme l’a écrit l’excellent John Norstad (auteur du fameux Disinfectant) il faut savoir éteindre son ordinateur et retrouver les vrais gens dans la vraie vie.

L’Internet est un bouffeur de temps, avec l’effet pervers de nous rendre incapables de lire un vrai livre sans faire un gros effort d’attention.

François a raison, il fô lire. Merci de nous avoir mis sur une piste.

Comme François, je lis désormais dans la journée. Mon iPad a trouvé sa raison d’exister en me permettant de lire en voiture pendant que mon chauffeur tente de se frayer un passage dans les embouteillages dakarois ;-)

3)
François Cuneo
, le 06.01.2012 à 09:44

Me reste plus qu’à engager un chauffeur!:-)

4)
Guillôme
, le 06.01.2012 à 09:55

Ça fait du bien d’être enfin à jour, moi qui suis le premier à gueuler contre les éditeurs qui mettent du temps à s’adapter au nouveau système.

Oui, mais la question reste : Pourquoi le payant est-il si moche?

Un vrai grand roman policier, peut-être au niveau construction et crédibilité justement le meilleur que j’aie lu à ce jour.

Bon, ben, là, je t’avoue que je suis sceptique car plus loin dans l’humeur, je vois que tu es convaincu par le style Vargas…

Pour ne pas mourir idiot, j’ai lu un Vargas aussi. C’est loin d’être mauvais, mais je classe cela dans la catégorie divertissant sans plus.

Peut être que je suis trop attaché à la forme et que j’ai plus de plaisir à lire la maitrise linguistique d’un auteur comme Jean Echenoz. Quoiqu’en ce moment, je suis en train de me faire l’intégrale des œuvres de William Boyd dont la forme m’enthousiasme autant que le fond bien que ce soit traduit de l’anglais…

Sinon, en jubilatoire qui se rapproche du genre policier, je te conseille Tonino Benacquista, avec l’incontournable La Commedia des ratés Grand prix de littérature policière mais aussi en plus récent le jubilatoire Malavita !

5)
Iris
, le 06.01.2012 à 10:09

Il paraît que les enquêtes du commissaire Adamsberg ont fait l’objet d’une adaptation télévisée.

Je ne veux surtout pas la voir, je veux continuer à connaître cet homme attachant par les descriptions de Fred Vargas, et ne surtout pas passer par le filtre de la vision d’un réalisateur.

Pour moi, c’est justement après avoir vu l’adaptation de “Sous les vents de Neptune” que j’ai eu envie de lire le bouquin. Et j’ai trouvé que c’était très bien fait et rendait bien le climat du livre. Depuis, j’ai lu presque tous les titres et vu deux autres téléfilms sans être déçue. Je ne te dirai pas quels acteurs jouaient le rôle d’Adamsberg pour ne pas parasiter ton image mentale, mais dans les 2 cas, ils étaient très crédibles. Avec mention spéciale pour l’actrice formidable qui personnifie l’inspectrice Retancourt.

Les situations plutôt originales, un suspense maîtrisé, les personnages bien charpentés, et des magnifiques portraits de femmes atypiques rendent ses bouquins addictifs.

6)
Caplan
, le 06.01.2012 à 11:27

Qui a crié au fond “ça fait bien longtemps qu’on n’attend plus de test poussé de ce gaillard”?

J’attends, je ne continuerai pas cette humeur avant que le coupable se dénonce….Merci Caplan, je n’en attendais pas moins de toi.Je continue donc maintenant que tu es sorti.

Brrrr! Ça caille, dehors!

En matière de lecture, je ne lis presque plus que des bouquins ou des revues documentaires. Comme tout le monde, j’ai l’impression d’avoir très peu de temps pour lire (les fameuses 10 minutes avant de piquer du nez), alors j’hésite à les consacrer à des romans qui risquent d’être décevants au final.

Mise à part évidemment l’intégrale de San-Antonio parue chez Bouquins. J’en suis au tome 4. Mais là, je sais que ce sera bien: je les ai tous lus dans ma jeunesse!

Ah ouais! Et merci pour Cuk livrets et Cuk calcul oral, qui tournent dans ma classe tous les jours qu’Anne-Catherine fait!

7)
Lémanic
, le 06.01.2012 à 14:13

Je ne connais pas Fred Vargas, par contre je suis un inconditionnel de Deon Meyer et je ne puis que recommander la lecture de tous ses romans. La trame policière est collante comme une toile d’araignée, vous n’y échappez pas. Et le reste retranscrit avec précision la société sud-africaine, ses rêves et ses craintes, ses paysages et ses villes, son histoire tourmentée. Y ayant vécu deux ans – et toujours un peu nostalgique – je revisite des lieux connus ou en découvre de nouveaux au travers de descriptions millimétriques qui ajoutent encore au suspens.

Si 13 heures se lit bien seul, il y a une construction entre les romans de D. Meyer et les protagonistes se retrouvent (pour ceux qui survivent) d’un livre à l’autre. C’est ainsi que l’on fait déjà connaissance de l’inspecteur B. Griessel dans “Le pic du diable” , où l’on retrouve “P’tit Mpayipheli” un ex des services secrets sud africain découvert, lui, dans “l’âme du chasseur”.

Le nouvel opus intitulé “Trackers” ou “A la trace” sera verni, dans sa version française, à Paris au début février (Seuil policiers). Le lecteur y retrouvera aussi quelques une de ses connaissances antérieures, Lemmer et Mat Joubert.

8)
Antoine24
, le 06.01.2012 à 14:19

Ou plus honnêtement, quelqu’un qui ne lit des livres qu’au lit (normalement) et qui donc tourne au maximum trois pages avant que le livre ne tombe sur ma tête (je lis les bras tendus moi, couché sur le dos, eh oui! vous faites comment vous?).

Et l’iPad étant bien trop lourd pour lire au lit, j’ai résolu le problème (non, pas taper…) avec le Kindle. Toute une bibliothèque à bout de bras, sans effort ;)

9)
Saluki
, le 06.01.2012 à 15:08

Madame Saluki ne supporte pas l’odeur de l’encre d’imprimerie avec laquelle est confectionné “Le Monde”.
Donc, l’iPad s’imposait, non ?

De plus, lire le déroulé avant coureur, mais précis, des catastrophes attendues en écoutant “O Mensch gib Acht”…

10)
Blues
, le 06.01.2012 à 15:13

Bien Vargas (surtout le Cercle Bleu)! Pour les polars moi j’aime bien aussi les nordiques comme Arnaldur Idridasson

Perso ces temps je lis “tout plein” (vive les cadô de Noël)

Actuellement une histoire de brebis détectives Qui a tué Glenn? de Leonie Swann

Je viens de terminer le dernier Paasilinna – Le potager des malfaiteurs ayant échappé à la pendaison (un de mes auteurs décalé-déjanté préféré)

Et le suivant sera celui-ci héhé :)

Deon Meyer… faudra k’j’lise ça, merci du tuyau !

12)
Amely
, le 06.01.2012 à 15:31

Je lis quand j’y arrive, c’est à dire pas souvent même si j’adore ça.

En ce moment je lis: “Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi” de Katherine Pancol et aussi “Tuer le père” d’Amélie Nothomb.

J’ai acheté une nouvelle biographie sur Che Guevara de Pierre Kalfon que je n’ai pas encore commencé.

Jamais lu du Vargas mais j’en ai souvent entendu parler.

On échange des livres avec ma maman et ma grand-maman du coup on a toujours un livre sous le bras. Le mieux pour lire je trouve c’est en vacances, quand on ne pense à rien d’autres.

13)
pat3
, le 06.01.2012 à 16:44

Blues, t’as cité presque ma bibliothèque!

Bon, moi, je lis toujours des romans, ça me divertit des bouquins de sémiotique ou de communication (pour mon job, j’en lis des caisses). La seule période où les romans me sont tombés des mains, c’était pendant ma thèse (à la fin), et franchement, j’en ai presque pleuré. Heureusement, c’est revenu. Plus jeune, dès l’adolescence, j’avais toujours 5 livres entamés en même temps, je passais de l’un à l’autre et renouvellais au fur et à mesure.

Outre les Vargas, en polar, j’ai lu et adoré les Dennis Lehane (l’auteur du Shutter Island excellement adapté par Scorsese), Georges Pelecanos, Arnaldur Idridasson cités par Blues, et plus récemment Daniel Chavarria.
Hors polar, j’ai lu ces vacances Luis Sepulveda (trois bouquins, excellents, Un nom de toréro, Le monde du bout du monde, L’ombre de ce que nous avons été)…
J’ai aussi lu pas mal de Philippe K. Dick (un vrai torturé, qui a exprimé pas mal de ses névroses dans la science-fiction), j’en ai plusieurs dans ma prochaine liste à commander, et le livre actuel, après m’être régalé à la lecture de la biographie de Steve Jobs d’Issaacson (rare, je l’ai repris en journée, d’habitude, j’attends le soir, quitte à y passer la nuit, si ça me plait), c’est La nuit des enfants rois, dont à été tiré le dessin animé Prodigies (rare aussi, que ce soit dans ce sens, en général j’ai plutôt déjà lu le bouquin avant qu’il soit adapté).

Mais j’arrête, lancé sur les livres j’en oublierais d’aller chercher ma fille à la maternelle!

14)
Saluki
, le 06.01.2012 à 18:15

A vous/nous tous : il est bon de se recentrer un peu.

C’est par

15)
ToTheEnd
, le 06.01.2012 à 18:34

Vous êtes vraiment des gens étonnants…

Mais non, des gens normaux.

16)
Amely
, le 06.01.2012 à 18:36

La nuit des enfants rois je l’ai lu à l’école en dernière année je l’ai toujours. Un autre livre de l’école que j’ai lu plusieurs fois c’est La nuit du renard de Mary Hingis Clark, aussi vite lu.

17)
Amely
, le 06.01.2012 à 18:37

mon homme s’en tient au BD plus facile à lire

18)
Modane
, le 06.01.2012 à 18:54

Je viens d’en lire un qui m’a un peu secoué (au point d’annuler des rendez-vous, pour tout dire), c’est Le Retour Du Professeur De Danse d’Henning Mankell, que je ne connaissait pas. Rude et noir…

Plus léger, si vous aimez la cuisine et le Vietnam ancien, je recommande la série des Enquêtes du Mandarin Tan, jeune magistrat ayant la tête près du bonnet, créé par Tran Nhut. Je viens d’en trouver un nouvel opus : Le Banquet De La Licorne, où les convives d’un souper somptueux proposent chacun une énigme vécue à la sagacité du Mandarin. Très drôle, très exotique, et très appétissant!

19)
Invite
, le 06.01.2012 à 19:41

Eh quoi, plus personne pour lire La Recherche

Personne ne lit la Recherche, on relit La Recherche : « Bonheur de relire La Recherche, on ne saute jamais les mêmes passages. » (Roland Barthes)

ou Le paysan de Paris, les Essais, L’Odyssée ou les Fleurs du Mal ? L’Éducation sentimentale ou Hamlet ? Beckett ou Duras ? Ponge, Michaud ou Cervantès ?

Heureusement, certain relisent Zadig et Voltaire

Sinon, Duras dans la liste, c’est pour jouer à Un intrus s’est glissé, sauras-tu le retrouver ?

Le Retour Du Professeur De Danse d’Henning Mankell

Seules les raisons sociales ont une majuscule à chaque lettre.

On préférera donc lire Le Retour du professeur de danse. Qui est un Mankell assez atypique, les lecteurs de Wallander ont plutôt tendance à ne pas l’apprécier .

20)
samd
, le 06.01.2012 à 21:26

Je ne te dirai pas quels acteurs jouaient le rôle d’Adamsberg pour ne pas parasiter ton image mentale, mais dans les 2 cas, ils étaient très crédibles. Avec mention spéciale pour l’actrice formidable qui personnifie l’inspectrice Retancourt.

Tout à fait d’accord, même si physiologiquement Admasberg ne colle pas tout à fait à la description du livre.

Sinon, un peu dans la même veine, (disons policier haletant, divertissant mais sans prétention), je vous conseille Pieter Aspe (le premier de la série est “le carré de la vengeance”), un auteur belge une fois…

Il y a aussi Varg Veum (le loup dans la bergerie) par Gunnar Staalesen (Norvège).

Et bien sûr Alan Banks (le voyeur du Yorkshire), Peter Robinson.

Finalement, on peut voyager beaucoup rien que par les romans policiers !

21)
Caplan
, le 06.01.2012 à 21:26

Eh quoi, plus personne pour lire La Recherche?

Si c’est A la recherche du temps perdu, la réponse est dans la question!

22)
pat3
, le 06.01.2012 à 21:31

Tous ces polars, c’est ahurissant ! Eh quoi, plus personne pour lire La Recherche, ou Le paysan de Paris, les Essais, L’Odyssée ou les Fleurs du Mal ? L’Éducation sentimentale ou Hamlet ? Beckett ou Duras ? Ponge, Michaud ou Cervantès ? Comment peut-on trouver la vie assez longue pour la gaspiller à lire Amélie Nothomb ou une “biographie” de Steve Jobs ??? Vous êtes vraiment des gens étonnants…

Pitié, épargne-nous ces leçons de bon goût… Ce côté la grande littérature d’une part, les romans de gare d’autre part, ça pue les lettres modernes mal digérées.
C’est ce type de discours qui me les a fait fuir, d’ailleurs, pour mon bien, je dois dire. En quatre années de fac de lettres, j’ai croisé 4 profs intéressants (dont un qui m’a fait apprécier Duras – mais de là à aimer, y a un petit précipice). C’est un peu mince, non? Des pédants infatués, par contre, un bon nombre.
En plus, la Recherche, c’est quand même l’histoire d’un petit bourgeois qui essaie de péter plus haut que son cul (tu vois, tout le monde peut être méprisant envers le goût des autres)
Pour ma part, je préfère Flaubert, je me sens bien dans le rythme de ses phrases, alors que les parenthèses proustiennes m’ont toujours parues boursouflées… chacun ses goûts?

Le polar, je n’aimais pas, et je n’aime toujours pas, au fond; j’apprécie les auteurs qui prennent prétexte du polar pour ouvrir des univers (genre Montalban, un autre que j’ai bien lu, à une époque) – c’est peut-être ça la définition d’un “bon” polar, pour moi. Mais je comprends beaucoup mieux maintenant pourquoi on les lit avec autant de passion, et pour les auteurs que j’ai cité, pour moi, c’est une douceur que de savoir que je vais bientôt acheter leur prochain livre.

Pour revenir à l’humeur de François, j’ai un regret: je suis un lecteur assidû, je lis de tout (des classiques à la BD non classique), mais je ne suis pas arrivé à insuffler ce goût à mes enfants: le ciné, la musique, oui; mais la lecture… Peut-être que cette passion de la lecture a été mal vécue par eux?

23)
coacoa
, le 06.01.2012 à 22:25

Il a des gens pour lire la recherche. Il y en a même beaucoup.

Pour l’heure, je savoure “Freedom” de Jonathan Franzen, de qui j’ai adoré (et dont je recommande vivement la lecture) “Les corrections”.

24)
guru
, le 07.01.2012 à 10:45

Henning Mankell, oh oui!

Et si vous voulez un livre policier vraiment bien écrit (et bien traduit) je vous recommande Seul le silence de R.J.Ellory

Dans ma jeunesse, j’ai été (et je suis toujours) émerveillé par Ellery Queen, un duo d’auteurs qui a créé une saga entre 1934 et 1960. Ces bouquins sont d’une intelligence rare et, dans les versions que je possède, ils sont globalement bien traduits. Je les ai pratiquement tous retrouvés mais il m’a fallu plus de 50 ans. Maintenant avec internet, un seul me résiste encore.

Ceci dit, je lis tout ce qui me tombe sous les yeux, et pour partir demain en voyage (Vietnam, Cambodge) j’ai troqué les quelques kilos de bouquins habituels contre une liseuse Sony. Je vous donnerai le verdict à mon retour dans un mois.

25)
Modane
, le 07.01.2012 à 12:43

Et ne pas oublier James Lee Burke, le Faulkner du polar! Bayou, diamantins et déjantés garantis. Et on peut choisir son héros, l’avocat ou le flic fracassé. Émotion garantie!

26)
Modane
, le 07.01.2012 à 13:31

Seules les raisons sociales ont une majuscule à chaque lettre.

Les lettrés, linguistes et grammairiens, dont je ne fais pas partie, auront corrigé d’eux-même.

Le Retour du professeur de danse… … un Mankell assez atypique, les lecteurs de Wallander ont plutôt tendance à ne pas l’apprécier .

Je ne suis pas un fidèle. C’était donc une heureuse surprise. Vais-je aimer les autres et rejoindre le club? On verra…

27)
Blues
, le 07.01.2012 à 15:44

Vous êtes vraiment des gens étonnants…

facile à dire, heureusement qu’on a pas ta bibliothèque sous les yeux, on ne sait jamais  :-) Moi ça dépend des périodes, et comme je peux lire de tout (à part si je m’emm … à la page 30-40 je laisse tomber) la condition c’est que ça fasse partir ailleurs, qu’il y ait de quoi rêver, c’est ma raison de lire ! (à part les ouvrages techniques que j’évite, bon des fois on a pas le choix)

Blues, t’as cité presque ma bibliothèque!

Et Zafon ? le dernier (traduit en FR – en fait son premier) Le Prince de la brume est pas mal, mais moins super que les 3 autres (Marina, superbe)

28)
Blues
, le 07.01.2012 à 18:10

A propos de “bon vieux rock qui tache” je ne suis pas très bio, mais celle de mon papa à moi, Keith Richards dont je suis fan, je l’ai lu avec un énorme plaisir, peu de Sx (ça n’a jamais été son truc) un peu de Drg (ça c’était son truc, mais le bouquin n’exagère pas le sujet) et beaucoup de R&R (au dessus de tout pour lui, même complètement défonce il n’a jamais failli) et c’est ces anecdotes sur la musique Rock qui font ce livre. Franchement ces 600 pages valent le détour (pour ceux qui aiment le Rock et les Stones)

29)
Modane
, le 07.01.2012 à 18:23

J’abonde! Et j’adore le moment où il explique qu’il prenait des cordes Argentine et que pour économiser, quand il les cassait, il faisait des nœuds avant le cordier et après le sillet pour réparer et continuer à jouer.

Pourquoi j’aime ça? Parce que j’ai fait la même chose, à la même époque! J’adore ce bouquin. Hein, Brenda?… ;)

30)
guru
, le 07.01.2012 à 21:33

Mon cher scribe,

n’y a-t-il pas de la place pour ceux qui peuvent et veulent lire aussi bien des polars, de la BD, de l’histoire et des bouquins plus classiques?

Je ne comprends pas bien (mais au-delà de 45 ans les neurones commencent à se faire la malle, viens-je de lire) pourquoi cette arrogance moqueuse à l’égard de tout ce petit peuple. j’espère que, la vraie culture étant celle qui se nourrit à toutes les sources, tu es un homme cultivé à ce sens là du terme.

Un doute cependant m’étreint…

31)
François Cuneo
, le 08.01.2012 à 00:33

Scribe, et si tu pouvais admettre que dans un BON polard, il y avait aussi tous nos vices, toutes nos forces, tous nos doutes, toute la VIE…

Je ne lirai pas La Recherche.

Je n’ai pas le temps de le faire, ça me ferait ch… de le faire, mais je suis très content que tu y trouves du plaisir.

Chacun son truc.

Moi, les paragraphes qui n’en finissent pas, sans point, je ne supporte pas, comme tu peux le constater dans mes humeurs.

C’est personnel, et je ne m’offusque aucunement que certains adorent ça.

32)
PhilSim
, le 08.01.2012 à 10:16

Effectivement, tout ce qui est écrit est peut-être bon à lire, c’est une question de curiosité, en essayant de ne pas (trop) porter de jugement à priori, et c’est le plaisir ou l’intérêt qu’on y trouve qui incite à poursuivre (ce devrait d’ailleurs être aussi vrai pour tout ce que nous croisons dans notre vie). J’ai terminé hier le second ouvrage que je lisais de Haruki Murakami, en l’occurrence Kafka sur le rivage… Un auteur étonnant, un livre épatant : des personnages d’une certaine manière aussi à la recherche du temps perdu (mais de manière extraordinairement différente de celle de Proust), un mélange de suspense, d’humour, une profondeur dans la manière de considérer la vie, une touche d’érotisme aussi, enfin un livre fantastique dans tous les sens du terme…

33)
pat3
, le 08.01.2012 à 11:14

@scribe

On se demande qui a lancé l’escarmouche,qui a d’abord joué les offusqués en entendant parler de polars…

Mes collègues s’étonnent toujours des coups de boutoir perpétrés à l’égard de l’université, et quand je les écoute tenir des discours comme les tiens, je m’étonne toujours qu’ils ne comprennent pas.

“à cracher sur le crapaud, la blanche colombe risque de se salir”. Proverbe de Patroisie.

34)
Blues
, le 08.01.2012 à 12:00

Pourquoi j’aime ça? Parce que j’ai fait la même chose, à la même époque! J’adore ce bouquin….

Rhaaaa Lovely  :-) A l’époque ce gars me faisait peur (j’étais bien jeune et sans expérience de la vie), malgré que guitaristiquement parlant j’adorais ses rifs, le gars en lui-même (ce cadavre ambulant) me foutait les boules. Plus tard c’est le contraire qui s’est passé : énorme respect, pour avoir tenu le coup, pour sa discrétion et son humilité (et son côté anti-star malgré le pognon),en bref pour être resté le même, avec la musique/le R’n&R au premier plan, toujours sûr de ses choix.

En vrac les anecdotes qui m’ont bien fait marré : le concert organisé pour Chuck Berry (où Keith passe pour l’élève inexpérimenté qui doit se faire chi-chi avec les caprices du Papy); la soirée drague dans un club de sa femme actuelle (Patti) et son intégration dans sa famille; la période et surtout les excès et le foutoir lors de l’enregistrement de “Exil” à Nelcot; le passage des frontières et les fouilles; etc… etc…

Et sur les Stones : Bill Wymann, le gars pas très sympa qui n’aurait jamais du rester (seul son matos a fait que…); sa complicité et son respect avec/pour Charlie Watts (la locomotive et les rails sur lesquels il se pose), les critiques toujours bienvenues  :-D   sur son pote “Sir Mike” (finalement et malgré tout inséparables).

Life est un sacré putain de bon bouquin !

A propos de mon papa à moi, voir une chtite photo de bibi en Keith attitude (Photo Francois CukBoss)

35)
Anne Cuneo
, le 08.01.2012 à 15:13

En lisant cette liste de polars que les uns et les autres ont lus (y compris La Recherche du temps perdu), je mesure à quel point les non anglophones perdent de cette littérature-là. J’ai lu beaucoup de ceux que vous citez (je suis grande consommatrice de polars – j’en écris même, quand ça me prend, bien que ça ne me prenne pas souvent), mais au moment où je voudrais vous citer mes derniers coups de coeur, je m’aperçois que la plupart d’entre eux n’existent pas en français. Ce sont la série de polars de Edward Marston dans l’Angleterre de 1580, publiée en français en collection 10×18 heureusement (pour vous); vous ne la trouverez qu’en ligne, il y a longtemps que les libraires non spécialisés dans le polar ne la tiennent plus, elle a paru autour de l’an 2000. Par ailleurs, il y a la série de romans de David Robertson qui se passent dans l’entre-deux guerres mondiales, elle est inexistante en français, ou John Lescroart – un de ses polars a paru une fois en français, WOW! Il y en a comme ça des dizaines, dont j’aimerais parler, mais voilà…

36)
jeje31
, le 09.01.2012 à 09:15

Moi, je comprends ce qu’a voulu dire Scribe et j’ai moi-même eu ce sentiment de perdre mon temps avec des polars (je ne lis plus par exemple M. Connelly ou H. Coben, c’est toujours la même structure narrative).

Et je me suis aperçu que mon temps de lecture serait mieux employé à lire (ou relire) les classiques. Alors sur mon iphone, dans le métro, je lis les classiques (gratuits) que je n’avais jamais lu auparavant : Germinal, Les Misérables, etc. Et je dois dire que j’y prends beaucoup de plaisir.

Par ailleurs, je ne crois pas que ce soit de l’élitisme que d’orienter les lecteurs vers les grandes oeuvres de la littérature française ou étrangère. C’est à mon avis le contraire qui se passe. Cette coupure me semble au contraire préjudiciable. Hugo, Zola, Maupassant, c’était de la littérature populaire, au sens noble du terme. Que le lectorat de ces oeuvres diminue et se restreigne à une “élite” me semble dommage.

Quant aux polars, il y en a de très bon : je vous conseille “Un pied au paradis” de Ron Rash, histoire d’un meurtre raconté successivement par 6 des protagonistes de l’affaire. Original.

37)
levri
, le 10.01.2012 à 15:40

Moi aussi je ne lis qu’au lit, sauf cas de force majeure, lorsque je dis “au lit” j’entends simplement par là allongé et je peux m’allonger n’importe où, je n’ai pas besoin d’un vrai lit et encore moins d’être sous la couette. C’est une manie depuis toujours, une manière d’être suffisamment détendu afin de pouvoir totalement m’immerger dans un livre quel qu’il soit. J’ai la chance de lire vite et je peux avoir des crises de lecture pendant lesquelles je dévore plusieurs livres par jours.

Je lis aussi sous la couette, avant de dormir, le problème étant que je peux passer une nuit blanche si c’est un livre que je n’avais pas encore lu, qu’il est de qualité … et épais. Si j’ai besoin de sommeil je prends soin de choisir un mauvais bouquin qui m’assoupira après quelques dizaines de pages.

Je continue à préférer les livres traditionnels en papier, je peux lire des choses très différentes et ne trouve pas forcément supérieure la littérature dite “classique”. J’aime la littérature d’anticipation, entr’autre pour la raison citée par pat3, prétextant que ce n’est pas une littérature sérieuse les auteurs peuvent se permettre des errements parfois passionnants.

En littérature classique ou moderne il y a des ouvrages à la réputation surfaite, d’autres sont extraordinaires, certains livres peuvent nous passionner ou avoir un intérêt documentaire, nous pouvons aussi ne pas aimer des livres dont nous reconnaissons pourtant la qualité littéraire … on peut aussi prendre plaisir à lire des choses dont nous savons la superficialité. Je ne vois pas l’intérêt de jeter l’anathème sur une littérature ou une autre.

38)
Modane
, le 10.01.2012 à 15:57

Ah, Levri, que ça fait plaisir de te lire!

39)
levri
, le 10.01.2012 à 17:54

@ modane : n’exagérons rien, je ne pense pas être particulièrement lisible en ce moment. :D

Passant par là, j’ai juste manifesté ma préférence avec la lecture allongée …

… et bonjour à tous.

40)
guru
, le 10.01.2012 à 18:21

@ guru : mais oui, rassurez-vous, je vais bien, je ne suis pas mutilé, moi ; mes “sources” — et mes plaisirs — sont au moins multiples, pour ne pas dire contrastés ;)

Ce qui me gêne c’est le “moi” qui me semble d’une arrogance de bon aloi…

41)
Sadique de la forêt
, le 10.01.2012 à 18:44

Et d’abord, c’est pas i fô lire, mais ifolor… Scandaleux!!

42)
seob6473
, le 11.01.2012 à 07:03

Salut à tous, D’accord avec tous ces conseils : Vargas, Indridason, Benacquista (ne pas oublier “Saga” et “Quelqu’un d’autre” aussi)… J’ai aussi un énorme faible pour les polars de Jean-Bernard Pouy (allez lire “On a brûlé une sainte par exemple”).

Et puis, surtout, le vrai sujet de mon mail, c’est “Chagrin d’école” de Pennac. Il y a quelques enseignants, je crois, dans la salle. Et cette lecture, cette belle écriture aussi, ne peut que vous donner encore plus de coeur à l’ouvrage.

Voilà pour mon premier post (?) sur Cuk, alors que je vous lis depuis… pfui au moins… non, je ne le dirai pas, c’est indécent.

Merci à tous pour chaque jour passé à vous lire. Sébastien

43)
François Cuneo
, le 11.01.2012 à 10:00

Alors bienvenue dans la rédaction de commentaires seob6473!:-)

44)
zit
, le 15.01.2012 à 08:09

Ah, oui alors, j’adore moi aussi la lecture, virus que je tiens de mes deux parents, et que je suis content d’avoir transmit à junior. Je lis exclusivement des romans ou des ouvrages techniques, avec une prédominance forte pour le roman de genre, soit anticipation/science–fiction, soit roman noir, un peu de« classiques » aussi mais avec le temps, je suis venu trèèès difficile et finalement assez peu d’auteurs conservent leur place dans ma poche. Je ne comprends pas très bien la querelle concernant les « vieilleries VS la fange contemporaine », les personnes ne lisant que des Harlequin devraient–ils finir avec leurs livres, sur le bûcher ? La lecture est une activité de loisir, et les loisirs de chacun sont encore libres, me semble–t–il, si je préfère la photo au macramé, c’est mon choix, et je le respecte. Je suis d’accord par contre pour montrer du doigt une certaine forme de littérature pondue au mètre par de très brillants auteurs qui ont appris, à la fac, leur métier, et qui appliquent des recettes éprouvées, sûres. Le problème est que ces livres se lisent très facilement et agréablement et qu’ils font des cartons au niveau des ventes.

J’aime beaucoup rire en lisant et donc les Brigite Aubert, Chuck Palahniuk, Joseph Bialot, Jean–Bernard Pouy, Patric Raynal, Donald Westlake, James Crumley, Carl Hiaasen, Arto Paasilinna, Tonino Benaquista, Franz Bartelt, Andrea Camilleri, Roland C. Wagner, Douglas Adams, Terry Prachett, Neil Gaiman, Francis Mizio, Pierre Desproges Boris Vian et Raymond Queneau font partie de mes favoris. Mais pas que, bien sûr, la bibliothèque est vaste !

z (toujours un livre en cours, je répêêêêêêêête : très rigolo, j’ai pris hier un livre au hasard, le dernier Pouy, dont le titre est « Samedi 14 » troublant !)