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iPhone, la poule aux oeufs d’or… mais pour qui ?

Le succès de l'iPhone est indéniable et a entraîné avec lui de nombreux développeurs d'applications diverses et variées, allant de l'inutile à l'indispensable en passant par le franchement amusant.

On peut distinguer trois types d'applications pour iPhone/iPod Touch ou pour iPad :

  • les payantes
  • les gratuites avec de la pub
  • les gratuites vraiment gratuites

Les applications gratuites vraiment gratuites sont souvent des petites applications anodines ou des versions "lite" ou "free" d'une application payante. Ou alors, il s'agit d'une promotion limitée dans le temps sur une application normalement payante.

M'étant moi-même mis au développement de iApps, j'ai commencé à me rendre compte des tenants et aboutissants financiers de la chose.

Voici le chemin (qui a dit "de croix" ?) d'un développeur d'applications pour iPhone ou iPod touch.

Tout d'abord, il faut s'inscrire au "iPhone Developer Program". Coût de l'opération: $99 par année !

Ce coût de $99 ne garantit évidemment en rien que l'application sera validée par Apple. Le développeur doit donc non seulement investir son temps et son argent, mais il n'obtient aucune garantie d'un quelconque retour sur cet investissement.

Ensuite, sur chaque vente d'application, Apple s'octroie 30% du prix de l'application.

Personnellement, je trouve ça énorme. Car finalement, à quoi avons-nous droit pour ce prix ? Ben, pas grand chose si ce n'est un hébergement sur l'iTunes Store... mais est-ce que ce n'est pas justement pour cela qu'on paie $99 par année ?

Je me suis renseigné un peu sur le monde de l'édition de livre (en vrai, en papier, pas au format électronique). Sur le site du Syndicat National de l'Edition français, on trouve ce graphique très intéressant :

image

Par analogie, le développeur s'assimilerait à l'auteur, à l'éditeur et au fabricant. Apple occuperait alors les rôles de distributeur, de diffuseur et de détaillant. Ce qui représenterait une part d'environ 50%.

Mais il y a une grosse différence entre ce monde et celui des iApps, c'est la notion de coût et de risque.

Dans le monde du livre, le détaillant (i.e. le libraire) achète un stock plus ou moins conséquent. Ces frais sont à sa charge, c'est un risque qu'il prend. Il se charge également de mettre en avant le livre, en vitrine ou en présentoir, il engage du personnel pour conseiller sa clientèle. Tout cela a un coût que le détaillant doit pouvoir couvrir au travers de ventes des produits.

De même, le diffuseur et le distributeur investissent pour mettre en place une infrastructure humaine et matérielle pour que le produit parvienne au détaillant.

Du côté d'Apple, son rôle de détaillant se réduit à ajouter l'application au catalogue de l'App Store. Pour qu'une application passe en "vitrine" c'est-à-dire sur la page d'accueil de l'App Store, cela nécessite un investissement financier supplémentaire de la part de l'auteur. En effet, contrairement au libraire qui doit tout faire pour vendre son stock, Apple n'a pas cette contrainte. De même, il n'y a pas de coût de conseil, comme on peut le trouver chez un libraire.

La validation des applications ainsi que le maintien des serveurs rentreraient plutôt dans le cadre de la distribution et de la diffusion, ce qui représenterait 15 à 20% du prix de vente. Mais pas 30%. Et surtout pas 30% en plus des $99 déjà versés !

En outre, le coût le plus grand vient probablement du salaire des employés chargés de valider les applications (les fameux "lutins" de Mac4Ever). C'est quand même un comble que ce contre quoi les développeurs pestent le plus, soit ce qui leur coûte le plus cher !

Alors pour contourner tout ça, de plus en plus de développeurs ont commencé à opter pour des applications gratuites, mais avec de la publicité. Or, qui dit application gratuite dit rien pour Apple, hormis les $99. 

Alors évidemment, Apple n'allait pas laisser faire ! Donc, ils vont proposer iAds, leur propre plateforme de publicité, qui sera disponible sur l'iOS 4. Le but est évidemment de se payer une bonne tranche du gâteau de la publicité sur iPhone et de combler le manque à gagner venant des applications gratuites.

Bien sûr, comme ils connaissent les entrailles de l'appareil et de son système d'exploitation, ils sont en mesure de le faire mieux que les autres (en tout cas, c'est ce qu'ils prétendent).

Et bien entendu, ils vont se prendre 30% au passage.

J'avoue ignorer quelle part s'attribuent les concurrents de iAds comme AdMob, mais ce qui par contre m'énerve grandement c'est quand Steve Jobs, lors de son interview au D8:All Things Digital ose dire "we're doing it for the developers" ("nous le faisons pour les développeurs") et ose ajouter qu'ils ne gagneront pratiquement pas d'argent avec iAds.

Pour moi c'est de l'hypocrisie pour et simple. Ils le font en premier lieu pour eux, pour compenser le revenu qui va aujourd'hui aux AdMob (qui appartient à Google) ou autres Pinch Media et Medialets.

Tout ça pour en arriver à la conclusion que la poule aux oeufs d'or que semble être le développement d'application pour l'iPhone, l'est beaucoup plus pour Apple que pour le développeur, et qu'au bout du compte, on en vient à se demander si le jeu en vaut la chandelle.

Pour ma part, je n'arrive pas à me débarrasser de ce sentiment agaçant que le temps que j'investis dans mes applications ne va finalement servir qu'à enrichir Apple.

39 commentaires
1)
fdp
, le 17.06.2010 à 02:11

Dans le monde du livre, le détaillant (i.e. le libraire) achète un stock plus ou moins conséquent.

FAUX! Le détaillant ne prend aucun risque (en tout cas en Suisse) la plupart des livres en stock sont en consignation, donc pas de paiement à l’avance. Tout le risque est sur le dos de l’éditeur.

Et les fameux 30%… ce n’est pas grand chose pour distribuer un logiciel dans le monde entier, essaie de vendre un logiciel par des canaux classiques et tu verras que 50-60 ou 70% c’est en moyenne ce que ça coûte. Le problème c’est que beaucoup de développeurs croient à la magie de l’App Store et que leur application va se vendre toute seule. Ils oublient qu’il faut la communiquer, l’App Store n’est qu’un moyen de distribution (à moins de s’appeler Gameloft et là cela devient aussi un moyen de promotion).

Et dans tout ça on oublie ce qui fait la majorité du business iPhone ce sont les apps développées pour des tiers par des sociétés de service.

Donc 99$/an et 30% sur les applications payantes pour des entreprises qui vivent du développement iPhone/iPad c’est pas grand chose.

Donc poule aux oeufs d’or? je ne crois pas au mythe du développeur dans sa cuisine qui devient millionnaire avec une app à 1$.

De toute manière on peut choisr le système (iOS, Android, Symbian, Windows) pour lequel développer, mais avec l’iPhone on ne se pose pas la question du type d’appareil, le hardware ne dicte que peu au développeur, par contre chez les autres… on est pieds et poings liés par les différents types de téléphone qui ont des écrans différents, des performances différentes, qui n’existent pas sur tous les marchés,etc.

En conclusion on n’a que le choix de la plate-forme et il y a des contraintes partout, donc à chacun d’évaluer si le jeu en vaut la chandelle.

2)
jibu
, le 17.06.2010 à 06:29

c’est 40% pour iad il me semble…

3)
François Cuneo
, le 17.06.2010 à 06:58

Apple prend de l’argent partout où il le peut.

C’est peut-être normal d’ailleurs, puisque c’est une société comme une autre, contrairement à ce que veulent bien croire certains fans de la marque.

4)
Didier
, le 17.06.2010 à 07:56

Apple a créé un marché, ou disons une nouvelle façon de distribuer les soft, normal qu’il s’y retouve. Et comme l’a dit fdp, en Suisse les libraires ne prennent aucun risque, pas plus que le distributeur.

5)
Modane
, le 17.06.2010 à 08:14

François, je suis d’accord avec toi.

Mais il y a toujours un peu de peine dans les deuils, quand on s’aperçoit que celui qu’on écoutait nous dire son amitié, en toute empathie, sortait délicatement et en même temps les plus grosses coupures de notre portefeuille. Cela rend ensuite au moins circonspect. Et au plus parano…

6)
Alain Le Gallou
, le 17.06.2010 à 08:38

Mon père ayant été libraire, je confirme @FDP pour la France. Les invendus du libraire sont renvoyés à l’éditeur. C’était comme cela à l’époque où adolescent, j’avais l’insigne plaisir, après dîner, de descendre dans le magasin vide, seul, pour me choisir un livre pour la nuit. Je ne pense pas que cela a changé.

7)
Avangel
, le 17.06.2010 à 08:46

Apple développe des produits géniaux pour beaucoup d’entre nous. Ce n’est pas pour autant une oeuvre de charité. Je ne vois pas ce qu’il y a d’illégitime à ce qu’ils rentabilisent au maximum leurs produits, c’est une entreprise.

Personne n’est obligé d’acheter une application (personnellement je n’en ai acheté que 2 pour un total de 8€), et aucun développeur n’est forcé de créer des applications iPhone/iPad. Mais au final, les développeurs gagnent de l’argent, Apple gagne de l’argent, et les utilisateurs sont enchantés d’avoir un produit génial avec plein de logiciels disponibles. Je trouve l’équation plutôt bonne, il n’y a pas de “grand perdant”.

8)
6ix
, le 17.06.2010 à 08:52

Je développe aussi pour l’iPhone, même si je n’ai pas (encore) d’application à mon nom.

Mais pour moi, la chose est claire: il est illusoire de se lancer sur ce marché en pensant s’en mettre plein les poches vite fait bien fait !

Je ne dis pas que c’est pas possible, mais pour cela il faut: – soit être arrivé tout au début quand il n’y avait pas déjà 20 apps qui faisaient la même chose – soit arriver sur un marché très spécifique, avec qqch de bien ficelé (genre les GPS à la TomTom ou Navigon) – soit réaliser une app géniale qui sera alors en vedette partout et se vendra en quantité – soit enchaîner les apps de sorte à en proposer une quantité tout en limitant le temps de développement

D’ailleurs j’imagine que la question se pose pour de nombreuses entreprises: faire une app dédiée en lien avec ses services ou logiciels, histoire d’être sur le marché, ok, mais qu’est-ce que cela va rapporter s’il faut mettre qqun dessus (qui connaisse la plate-forme en plus) pendant un moment alors que les prix sont bas ?

J’ai vécu ça dans l’entreprise où j’ai fait mon travail de Master, et finalement l’app que j’ai développée est proposée gratuitement, étant donné qu’elle n’a pas d’intérêt sans leur logiciel principal vendu… qques milliers de francs suisses !

Il n’est donc pas évident de tirer réellement son épingle du jeu en développant des applications mobiles.

Quant à l’attitude d’Apple, je dois dire que cela ne me choque pas plus que ça, même si bien sûr Jobs tient toujours un joli discours; il n’a pas tort (ex: les pubs actuelles sont vraiment chiantes), mais il “oublie” de mentionner l’intérêt d’Apple.

Apple a donc forcément un intérêt, mais je ne suis pas certain qu’il soit pécunier. L’iPhone en soi rapporte bien plus, et même s’ils gagnent qqchose sur la pub, leur but se trouve à mon avis bien plus dans la possibilité de garder un contrôle maximal sur tout l’environnement.

D’ailleurs, attendons de voir si iAds offre réellement un plus pour les développeurs.

9)
ysengrain
, le 17.06.2010 à 08:52

Apple n’est pas, loin de là, une société philantropique. Les développements ont un coût pour tous, développeurs & Apple inclus. Le contrat est clair, on est libre d’adhérer et d’en sortir. Si le contrat devient un “kinder surprise”, ça devient différent.

10)
ToTheEnd
, le 17.06.2010 à 09:28

Je ne trouve pas que l’ensemble de cette humeur vise juste et j’aimerais répondre sur 3 points:

1. Tout d’abord, payer USD 99 par an pour avoir accès à tout les outils de développement Apple ainsi qu’une plateforme de distribution mondiale… ce n’est pas cher, c’est donné.

2. Ce prix a clairement été fixé pour encourager tous ceux qui ont envie de se lancer… il faut faire un peu d’histoire et se souvenir que les plus petits “programmes” pour développeurs étaient facturés des milliers de dollars par an il y a pas si longtemps! Et que pour ce prix là, on n’avait pas une plateforme mondiale de distribution!

3. La marge de 30% est à la fois faible et excessive… mais c’est facile de s’en plaindre alors qu’on a aucun référentiel. Tenter le parallèle avec de vieux processus ou d’anciens Business Model, c’est se mettre un doigt dans l’oeil. C’est comme de comparer les coups de la voiture avec un attelage et un carrosse.

Apple n’est pas un Saint, mais c’est encore moins une boîte philanthropique malgré un Steve qui gagne 1 dollar par an depuis plus de 10 ans maintenant.

Reverser 30% sur un produit qui virtuellement peut se vendre dans une quantité infinie, ce n’est pas un problème à mon sens. Au contraire, le développeur sait d’avance ce que va lui coûter cette part. A mon sens, dans un environnement mondialisé, c’est un avantage certain face à un produit non numérique. Aucune marque ou produit “réel” dans le monde ne peut intégrer une part aussi précise dans le lancement de ses produits à une échelle mondiale.

T

11)
JoKer
, le 17.06.2010 à 09:43

Il me semble que Sony sur la PS3 prend sur les jeux et fait payer un abonnement 10x plus cher par année au développeur par rapport à Apple.

Les développeurs iPhone sont plutôt bien loti par rapport à ce qui existe sur d’autre système.

12)
Chichille
, le 17.06.2010 à 10:04

Ce sont surtout les 99 $ de droits d’entrée qui me tirent l’œil. Pour reprendre la comparaison avec l’édition papier, c’est un peu comme si c’était l’auteur qui versait un à-valoir à l’éditeur.

Contrairement à TTE, je ne pense pas que ce soit bon marché pour une boîte à outils de luxe. Apple a besoin que les développeurs disposent de ces outils, mais comme il veut le beurre et l’argent du beurre (sans parler du cul de la crémière), il leur demande de lui rembourser l’investissement, alors qu’il dispose d’une trésorerie bien plus confortable que la leur.

S’il n’y avait pas ces 99 $, on pourrait considérer que les 30 % constituent un pourcentage correct.

Au passage, peut-on dire que Steve gagne un dollar par an ? En salaire peut-être, mais ses revenus ne se limitent pas à son salaire que je sache.

13)
Guillôme
, le 17.06.2010 à 10:09

Je suis d’accord avec le commentaire de TTE ;)

Ensuite, sur chaque vente d’application, Apple s’octroie 30% du prix de l’application. Personnellement, je trouve ça énorme.

Personnellement, je trouve cela très faible car Apple t’apporte sa marque et sa force de distribution/commercialisation! Tu as aussi des outils d’analyse, ils gèrent l’aspect comptable (taxes, tva…)…

Enfin, il ne faut pas oublier les serveurs mis en place, la capacité de stockage et la bande passante qui sont colossal pour assurer le service de l’iTunes Store ;)

Essaie de vendre un logiciel en ligne et compare le nombre d’acheteurs avec ce que tu obtiendras sur la plateforme d’apple à coût comparable ;)

Et bien entendu, ils vont se prendre 30% au passage.

C’est 40% et bien entendu, tu es libre de ne pas développer pour l’iPhone et tu es libre de ne pas utiliser leur système de publicité.

et ose ajouter qu’ils ne gagneront pratiquement pas d’argent avec iAds.

Je pense que c’est le cas, tout comme il ne gagne pas d’argent ou très peu avec l’iTunes Store (musique, films et apps). Regarde les humeurs de TTE et tu verras que c’est la vente d’iPod et d’iPhone qui rapporte, qu’à côté iTunes c’est tout petit.

Tout cela est stratégique, Apple a toujours utiliser le logiciel/les services pour vendre du matériel à forte marge. Si après le logiciel/les services gagnent de l’argent, tant mieux mais actuellement, conquérir une place dans la publicité est stratégique.

Rien que le CA de iAd sur le semestre est ridicule pour Apple (60 M$ annoncé, une goutte d’eau dans l’océan de revenus apple) ;)

Pour ma part, je n’arrive pas à me débarrasser de ce sentiment agaçant que le temps que j’investis dans mes applications ne va finalement servir qu’à enrichir Apple.

Là je suis d’accord avec toi ;).

Si tu développes seul, à moins d’un coup de chance, tu vas perdre de l’argent car :

  • sur les 100% du prix de l’application tu n’auras que 50% au maximum (il y a aussi les taxes, tva… qui sont prélevés)
  • l’app Store n’est pas magique et si tu ne fais pas la publicité de ton application, elle se vendra très peu
  • Le temps de développement et les mises à jour successives obligatoires se compte en centaines d’heures quand on est seul avec tout le contenu à créer;
14)
Guillôme
, le 17.06.2010 à 10:20

Les applications gratuites vraiment gratuites sont souvent des petites applications anodines ou des versions “lite” ou “free” d’une application payante.

Comme tu le dis, souvent donc pas toujours ;) j’en profite donc pour citer des logiciels extrêmement complets, sans pub et gratuit pour iPhone :

  • FStream (radio, vivement l’iOS4 ;) )
  • MetrO (réseaux bus/métro/trains pour le monde entier)
  • Glaurung (jeux d’échec ultra complet qui dépasse les payants)
  • PewPew (un shoot them up 3D vraiment sympa)

Merci à aux développeurs de mettre à disposition des logiciels d’aussi grande qualité!

15)
Goldevil
, le 17.06.2010 à 10:24

Il s’agit d’une discussion intéressante.

Je suis également développeur et j’ai longuement réfléchit à investir dans la programmation iOS.

J’ai finalement décidé de ne pas ma lancer dedans mais pour des raisons différentes. J’ai un peu d’expertise dans les applications orientées business en Flash (développement en Flex) et en Java et ce qui m’intéresse est le multi-plateforme. Il est illusoire de faire exactement la même application pour un appareil mobile et une station de travail. L’interaction homme-machine est totalement différente. Néanmoins il est agréable pour un développeur de pouvoir conserver au moins 50% de son code commun entre chaque plateforme cible.

En choisissant la voie iOS, je reste cantonné à XCode + Objective C qui est absent des autres plateformes. Même si je suis très satisfait de mon Mac et mon iPod Touch, je vais me concentrer sur Java et/ou Flex. iOS devient ainsi la seule plateforme cible que je ne supporterai pas, ce qui n’est pas tellement dommageable dans mon cas.

Autre remarque liée. Je pense que l’absence de Flash sur iPhone par la volonté d’Apple n’a rien avoir avec les arguments biaisés voire carrément faux entendus ces dernières semaines (impact sur l’autonomie, non support du multitouch ou des accéléromètres…). Si des applications Flash sont proposées au sein de Safari on en arrive à une situation dangereuse pour Apple. Des applications aux performances s’approchant de celles des applications natives peuvent être vendues en dehors de l’AppStore ! Il s’agit simplement d’un manque a gagner. Connaissant les dizaines de milliers d’applications Flash existant déjà et pouvant être adaptées facilement, on imagine facilement une diminution de 10 ou 20% du chiffre d’Apple sur l’AppStore.

En résumé, nous avons tous deux raisons de faire quelque chose. Une bonne raison et une véritable raison.

16)
Inconnu
, le 17.06.2010 à 10:28

À te lire, j’ai l’impression que tu considères que le développeur a un droit à avoir de la visibilité, à avoir une garantie de retour d’investissement et qu’en plus Apple devrait le remercier pour ça. Tout entrepeneur prend un risque, doit investir du temps et de l’argent et sans garantie de retour d’investissement. Et s’il échoue il aura perdu du temps et de l’argent, et aura enrichi les prestataires de services/fournisseurs auxquels il aura fait appel pendant le développement de son produit. Je ne vois pas en quoi le fait que ce soit Apple qui empoche l’argent mérite une différence sur le principe.

Pour prendre un exemple dans le monde réel: tu veux ouvrir un restaurant. 1. il faut acheter l’emplacement (zut, on enrichit un promoteur immobilier et une banque), 2. il faut aménager l’emplacement (zut, on enrichit des fournisseurs de mobilier et des entrepreneurs), 3. il faut embaucher du personnel (zut, on enrichit l’état – je ne dirais pas le personnel car les niveaux de salaires ne sont généralement pas haut dans le secteur).

Les 30% sont comme tu l’as remarqué inférieurs aux autres secteur, mais il y a un autre élément très important dans le système mis en place par Apple: il facilite l’achat du produit et permet l’achat impulsif. Les ventes seraient certainement plus basses s’il fallait pour chaque soft payé entrer ses coordonnées bancaires (et le problème de confiance qui va avec). Et je ne parle pas du fait que l’iTunes Store marche aussi avec des cartes prépayées largement diffusées, chose qu’un petit développeur ne pourrait mettre en place que dans ses rêves.

Petite réaction aussi par rapport à la remarque de iAd vs AdMob: John Gruber a sorti une humeur intéressante sur le sujet hier. Sans iAd, Google serait gagnant sur tous les coups sur le marché mobile: soit ils gagnent la “guerre des platteformes” (Android), soit ils la perdent au profit de Apple, mais sont quand même gagnants car ils se ratrappent sur les régies publicitaires.

17)
popey
, le 17.06.2010 à 10:35

C’est vrai que pour développer pour iPhone/iPod/iPad/iP, il faut payer, et passer par la case “validation par les lutins d’apple”. Mais je pense que : – c’est la plateforme d’Apple, ils ont le droit de mettre les règles qu’ils veulent, c’est chez eux. Après, on les accepte ou pas, si on ne veux pas, il y a une plateforme concurrente (et c’est heureux) : androïde. – on a beau râler sur le processus de validation, le magasin centralisé et tout et tout, je suis persuadé que ca participe énormément à l’intérêt de liP pour la majorité des clients (des quidams qui sont geeks autant que je suis pape).

Je comprend Apple de vouloir préserver la plate-forme qu’ils ont monté, afin qu’elle reste aussi attractive qu’elle l’est actuellement pour la grosse majorité de la population. Par contre, effectivement, quand ils disent “on ne fait presque pas de sous avec” … la, faut pas charrier quand même.

18)
Inconnu
, le 17.06.2010 à 10:41

Il s’agit simplement d’un manque a gagner. Connaissant les dizaines de milliers d’applications Flash existant déjà et pouvant être adaptées facilement, on imagine facilement une diminution de 10 ou 20% du chiffre d’Apple sur l’AppStore.

Non, Adobe avait prévu un convertisseur Flash->appli native. Il n’y aurait pas de manque à gagner dans ce cas: les applis flash ne tourneraient pas dans le navigateur et seraient monétisées sur l’AppStore.

La véritable raison est pour moi qu’Apple est une société qui est obsédée par le contrôle: ils ne veulent pas être compromis par d’autres s’ils veulent adapter leur platteforme. Regarde la platteforme mac: la transition PPC->intel: les gens qui utilisaient les outils de dev Apple ne l’ont qu’à peine remarquée. Ceux qui dépendaient d’autres outils de développement ont mis un temps un bête à réagir (le temps qu’il a fallu pour que MS sorte la version Intel et Adobe ses Creative Suite). La transition OS 9->OS X a aussi été ralentie par le fait que beaucoup d’applis utilisaient des frameworks intermédiaires qui n’ont pas été portés sur OS X.

19)
Batisse
, le 17.06.2010 à 10:49

Vite fait car je n’ai pas lu tous les commentaires. Je ferai cela plus tard. Une question : cela ne fait-il pas quand même 70 % pour l’auteur au lieu de 8 à 12 % en édition littéraire ou musicale ? Ceci avec une présentation à l’étalage du store inégalable pour qui a développé la bonne iApp qui plaît…

20)
jeanbinus
, le 17.06.2010 à 11:11

Un autre aspect du service offert part Apple en contre-partie des 30 % de frais prélevés, doit sans nul doute frustrer les “petits” développeurs. La visibilité des produits est insuffisante, eu égard au célèbre look and feel de la marque. J’ai peine à m’y retrouver. Je crois qu’il existe un réel problème d’ergonomie.

La présentation des applications se résume à un classement comme il se doit pour iPhone et iPad; l’apparition sur la première page des nouveautés; celles qui font l’actualité et les recommandées (selon quels critères ?); les payantes, les gratuites et les plus rentables. Ces trois derniers critères sont des indications, mais aident-elles à un choix éclairé, rationnel ?

Elles font en outre l’objet d’un second classement, moins visible puisqu’il faut aller le chercher dans le menu déroulant de l’AppStore, ce qui ne va pas forcément de soi. Elles sont cataloguées en 20 sujets (économie et entreprise; divertissement; navigation… *).

Pas de classement par *langue bien qu’elles soient indiquées (l’AppleStore Suisse semble comprendre que nos quatre langues nationales se résument à l’allemand, il est vrai plutôt dans les livres audio), cas échéant par régions du monde… etc. Il est juste de relever que selon le pays de l’AppleStore, certains logiciels sont mis en avant.

Malgré ces efforts, force est de constater que c’est un souk. Il y a à boire et à manger, c’est la règle du jeu. La pornographie et l’extrême violence sont bannies, c’est une censure courageuse qui apporte une plus-value aux sites lorsque l’on connaît le gâchis qui se cache derrière.

Il n’en demeure pas moins que l’AppleStore en général est confus et qu’il doit apporter selon moi, une certaine frustration non seulement aux clients, mais aux “petits” développeurs. C’est insatisfaisant.

21)
Alexandre
, le 17.06.2010 à 11:41

débat interessant! quelques remarques:

iAd n’a pas comme but de faire de l’argent, c’est juste une méthode pour empêcher Google de s’en faire via l’iphone. l’article de John Gruber (http://daringfireball.net/) est intéressant à ce sujet, merci Reno pour ce rappel.

concernant les 99$, rien de choquant là. je paie CHF 450.- par année pour être membre de la SIA (Société Suisse des Ingénieurs et Architectes) et je ne reçoit rien en retour, si ce n’est que la revue bi-mensuelle et un joli titre sur ma carte de visite. l’accès aux services reste payant. Les 99$ dollars offrent tout de même en ensemble d’outils et de services pour les développeurs, comme l’a dit TTE.

apple, une entreprise philanthropique? elle ne l’a jamais été… sont attitude très agressive et protectrice/protectioniste aujourd’hui vient je pense du fait qu’elle a appris des erreurs du passé (apple vs. microsoft, etc). l’avenir est dans les plateformes mobiles et apple ne veut pas céder. certains articles sur le site de Daring Fireball, entre autres, sont très informatifs à ce sujet.

faire un comparatif avec l’industrie du livre me parait délicats, vu la crise dans laquelle celle-ci se trouve, non?

et pour finir, personne n’est forcé de développer pour l’iOS…

22)
giampaolo
, le 17.06.2010 à 12:19

Fil très intéressant en effet. Merci à Fabien et à tous les autres. Pour avoir, par le passé, contribué (partie marketing et commerciale) à la promotion d’applications commerciales, je me souviens qu’un coffret vendu en librairie Fr. 99.- apportait à son développeur la modique somme de Fr. 15.- net. S’il avait été possible d’encaisser Fr. 70.- (donc moins les 30% que prend Apple pour les iApp), nous aurions été très contents et le développeur aurait pu se passer aussi bien de mon travail que de celui de la librairie.

Apple fait et doit faire de l’argent pour se développer et tout le monde, à défaut d’en profiter, peut espérer en profiter.

23)
Guillôme
, le 17.06.2010 à 12:27

S’il avait été possible d’encaisser Fr. 70.- (donc moins les 30% que prend Apple pour les iApp)

Encore une fois, Apple prends 30% mais le développeur ne reçoit pas 70%, Apple retire d’office la tva et autres taxes… En général, il va rester 50% net avant impôts! Après impôts, il restera encore moins pour le développeur ;)

24)
Batisse
, le 17.06.2010 à 12:31

En général, il va rester 50% net avant impôts! Après impôts, il restera encore moins pour le développeur

Et pour le compositeur, l’écrivain, c’est seulement 8 à 12 % avant impôts !

25)
Inconnu
, le 17.06.2010 à 12:33

iAd n’a pas comme but de faire de l’argent, c’est juste une méthode pour empêcher Google de s’en faire via l’iphone.

Ce que Gruber explique n’est pas lié à l’argent, ce sont plutôt des choix stratégiques: Google rentre en concurrence avec Apple sur le marché de la téléphonie. Ils ont une platteforme, mais in fine c’est l’aspect régie qui est la source de revenu. Apple n’a qu’une platteforme qui est la source de revenu. Ce que recherche Apple n’est pas foncièrement d’empêcher Google de gagner de l’argent, mais de leur fournir les moyens nécessaires à renforcer la platteforme concurrente, qui pourrait à terme mettre en danger leur propre écosystème (qui est leur source de revenu).

26)
yl
, le 17.06.2010 à 12:46

Encore une fois, Apple prends 30% mais le développeur ne reçoit pas 70%, Apple retire d’office la tva et autres taxes… En général, il va rester 50% net avant impôts! Après impôts, il restera encore moins pour le développeur ;)

Le développeur doit encore se loger, payer ses charges, manger, sortir et enfin s’acheter le dernier MacBook Pro et des actions Apple. Tout déduction faîtes il ne lui reste rien, c’est un philanthrope en quelque sorte ;)

27)
jdmuys
, le 17.06.2010 à 13:30

Fabien,

Je développe aussi pour iPhone iPad et je dois dire que je n’ai rien trouvé dans ton papier avec quoi je sois d’accord. Je suis carrément d’avis diamétralement opposé sur tout ce que tu soulèves.

Alors c’est facile à dire sans argumenter, mais j’ai une grosse flemme.

Disons que ce commentaire suffira pour montrer que ton avis ne fait pas l’unanimité, loin s’en faut.

Maintenant, si tu penses tout ce que tu écris, vote avec ton portefeuille: il y a Android de l’autre côté de la rue.

28)
kronos
, le 17.06.2010 à 13:34

Et l’auteur qui ne touche que 12%, il ne paye pas d’impôt lui ?

EDIT: Arf.. J’ai été grillé. Il faudra que je poste plus vite la prochaine fois. :)

29)
ToTheEnd
, le 17.06.2010 à 13:48

Je ne vais pas revenir sur les ridicules USD 99 qui sont demandés pour avoir accès à une plateforme extraordinaire (dev et distribution).

J’aimerais revenir sur ceux qui disent que la situation actuelle n’est pas satisfaisante.

Si je suis partiellement d’accord avec cette affirmation, je regarde aussi d’où on vient et là, excusez-moi du peu, mais avant Apple et l’iTunes Store, y avait rien.

Est-ce que quelqu’un de lambda (je ne parle pas d’un expert) avait essayé de télécharger et installer des applications sur un Sony Ericsson, Nokia ou BlackBerry il y a seulement 3 ans?

C’était une merde sans nom! Et je ne parle même pas du choix, ça ressemblait à une étale communiste des années 70.

Bien entendu, l’ensemble du système (dev, plateform, revenue sharing, etc.) est critiquable et pour le moment, release après release, j’ai plutôt l’impression qu’Apple améliore son offre.

Mais c’est un processus normal. La première voiture ou le premier ordinateur n’était pas parfait.

Ce que je regrette un peu dans cette histoire, c’est que Schmidt (CEO Google pour ceux qui ne suivent pas) ait siégé 6 ans au board d’Apple et que se faisant, il a vu de l’intérieur tout ce qu’il fallait faire ou non. Il a eu tout le loisir de suivre les différents produits et services pour finalement démissionner du board Apple et concurrencer Apple sur un secteur très porteur.

Enfin, c’est tout de même le client final qui bénéficie de toute cette concurrence et de toutes ces innovations. Si on avait attendu sur Nokia, Motorola ou Sony Ericsson pour avoir des téléphones sympas et aux utilisations multiples comme aujourd’hui, on serait en 2040.

T

31)
Fabien Conus
, le 17.06.2010 à 16:53

Merci pour tous vos commentaires. Et évidemment vous avez tout à fait le droit de ne pas être d’accord avec moi.

En fait, je crois que l’idée principale que je n’ai pas réussi à faire passer dans cette humeur c’est que j’aurais voulu avoir le choix.

Ce que j’aurais voulu c’est pouvoir offrir mes logiciels de ma page web, faire la distribution moi-même et décider de la manière dont je veux les vendre moi-même. Comme je le fais déjà pour mes logiciels pour Mac OS X.

Ce que je regrette, c’est qu’on nous force la main, qu’on nous oblige à passer par iTunes, avec tout ce qui s’en suit.

Mais je comprend pourquoi Apple le fait ainsi, tout en le regrettant.

Cela dit, ben je vais me plier au réglement.

Et que ce soit dit: je ne compte pas gagner ma vie avec ces applications. J’ai un boulot, la programmation est juste un hobby.

À te lire, j’ai l’impression que tu considères que le développeur a un droit à avoir de la visibilité, à avoir une garantie de retour d’investissement et qu’en plus Apple devrait le remercier pour ça.

Comme je l’écrit en-dessus, je voudrais pouvoir gérer moi-même ma visibilité et la manière dont je rend mes logiciels disponibles.

Par exemple, l’App Store détruit complètement le concept de donationware, voire même de shareware. Et ça, je le regrette.

32)
Inconnu
, le 17.06.2010 à 19:35

Effectivement, ce n’était pas si clair que ça. Sorry si j’ai été un peu dur dans mon propos dans ce cas.

33)
ELDR
, le 17.06.2010 à 20:02

99 $ par année vs à ce que coûtait “l’abonnement Developer” il y a env. dix ans (+1000 $ par an ? ou bien ? j’sais plus, mais en tout cas >99 $)

34)
Inconnu
, le 17.06.2010 à 20:28

@edlr: l’abonnement dev de Apple était de 500€ (select)/3500€(premium). C’était un abonnement qui donnait droit à du support et des docs supplémentaires (et des remises à l’achat d’une machine). Mais contrairement à celui de l’iPhone, il n’était pas obligatoire pour distribuer une appli.

35)
ToTheEnd
, le 18.06.2010 à 08:26

Fabien: il me semble que tu as un peu le syndrome du “abandonner le bébé”.

Fondamentalement, tu as toujours le choix… sauf que numériquement parlant, l’application n’est pas hébergée par tes soins.

Toute la promotion, la diffusion, etc. ne change pas. Le type qui veut vendre son soft par ses propres moyens le peut toujours mais à la fin, le lien emmènera le client sur l’iTS.

Avec des applications qui se vendent à 1 ou 5 balles, on reste dans les prix du shareware… et le donationware reste d’actualité puisque tu peux rendre gratuite ton application et dans les infos, dire que tu acceptes les dons (mmmhhh je dis ça mais en fait j’en sais rien… est-ce que c’est permis par le contrat?).

Enfin, je ne suis pas convaincu que ton opinion de hobbyiste reflète réellement l’ensemble du marché car d’après moi, vendre via une plateforme unique sur le monde entier représente un avantage gigantesque qu’un développeur seul ou dans une petite structure ne pourrait pas s’offrir.

En cela, M. Dupont avec son soft “Vive la France” est à égalité des boîtes mondiales comme IBM, UBS ou GM sur le iTS… ce qui est tout simplement hallucinant.

T

36)
Fabien Conus
, le 18.06.2010 à 08:59

Je comprends tes arguments T, mais je ne suis pas complètement d’accord. Avec des portails comme Versiontracker ou MacUpdate, tu as également une visibilité mondiale, à égalité avec les plus grands. MacUpdate propose même maintenant d’héberger tes fichiers. La visibilité est la même.

Certes, la machine IBM ou UBS aura un budget pub plus grand, mais il sera utilisé pour faire de la pub en dehors du portail. Et cela est vrai aussi bien pour MacUpdate que pour l’AppStore. En ce sens, M.Dupont fera pâle figure face à ces géants.

Ensuite, le concept du shareware n’est pas simplement le prix. C’est de pouvoir essayer une application, éventuellement bridée, et de pouvoir l’acheter après coup si elle plaît.

37)
Inconnu
, le 18.06.2010 à 09:34

Le concept du shareware est réapparu avec les achats in-app. Enfin pas entièrement, le bridage est autorisé, pas la limitation dans le temps. Pour le donationware, est-ce que cela ne peut pas se faire non plus par les achats in-app? (pas lu les conditions)

Sinon, programmeur hobbyiste ou pas, si je diffuse une appli, c’est pour qu’elle soit utilisée (mais pas au point de considérer que je doive payer 99$/an pour un freeware ceci dit – et je trouve dommage de devoir compter sur la pub pour rentrer dans les frais). L’AppStore permet d’atteindre plus facilement les non-geeks car il instaure un rapport de confiance, qui est rassurant pour eux. Et ça c’est un point capital.

Maintenant dire que la visibilité de macupdate est la même, ça je ne le pense pas: Apple axe sa communication de pub pour le grand public sur l’AppStore, il est connu même dans le grand public. Macupdate n’intéresse in fine qu’un public averti.

38)
zit
, le 18.06.2010 à 10:22

Koâââââ ? Apple n’est pas une association philanthropique ?

Ah bin je vais arrêter de leur donner de l’argent alors !

C’est bête, j’étais en train de penser à craquer pour un ail phaune…

z (merci à tous pour ce débat instructif, je répêêêêêêêêêêête : compliqué, ce sujet)

39)
Tom25
, le 19.06.2010 à 17:20

Je suis plutôt d’accord avec Fabien. Fabien parle de types comme lui et moi qui développons des donationwares par hobby dans notre temps libre. Vous vous parlez de professionnels qui voient un marché dans lequel se faire de l’argent. Alors je ne comprends pas, mais alors vraiment pas, pourquoi les applications Free-Donation-Share-Wares ont autant de succès quand je lis autant de soutient sur le business modèle.

2ième chose, j’aiemerai, j’adorerai, que quand je reçois un email d’une personne me demandant pourquoi je n’ai pas sorti telle application sur iPhone/iPod avec un ton de reproche, cette personne ne sache pas déjà quel investissement pécunier ça représente pour moi avant même l’investissement en temps.

Les développeurs d’iApps gratuites sont des philanthropes, je répète, les développeurs d’iApps gratuites sont des philanthropes, encore une fois, les développeurs d’iApps gratuites sont des philanthropes, et encore une, les développeurs d’iApps gratuites sont des philanthropes, … … …
Faut que ce soit clair, dit et répété, haut et fort !