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En balade à Santiago du Chili

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Jean-André Deledda, pour Cuk.ch

Après Buenos Aires le mois dernier, je vous propose de venir avec moi à Santiago du Chili.

Commençons par l’avenue principale, qu’on surnomme Alameda (mais dont le nom complet est Alameda del Libertador Bernardo O’Higgins).

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Ici, une statue qui semble surveiller la ville et son agitation. Elle se trouve devant l’Université du Chili, l’Université la plus cotée du pays, d’où est notamment sorti le poète Pablo Neruda.

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Les transports en commun (bus et métro) sont très pratiques. D’ailleurs, on va descendre voir ce métro un peu plus loin dans la balade. Ici, un beau bus jaune.

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Ici, nous sommes dans le Barrio Paris-Londres. En fait, il s’agit de 2 rues pavées, l’une s’appelle Paris, l’autre Londres. Et ces rues se croisent, formant un petit quartier très sympathique. Une ambiance bien différente de l’Alamede, même si celle-ci n’est qu’à quelques dizaines de mètres. Et tous ces pigeons qui font le guet devant la porte du gardien de l’immeuble, tandis que celui-ci balaie le hall en écoutant son walkman (ou son iPod?).

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Direction le barrio Bellavista, dont le nom signifie “Belle vue”. Et c’est vrai que la vue est belle dans ce quartier un peu bohème, avec ses maisons très colorées et aux façades parfois peintes. Il y a beaucoup de bars et de restaurants, mais j’y suis passé vers 10 heures du matin et ils étaient heureusement tous fermés, histoire de visiter dans le calme ce quartier. Ambiance ultra différente quand j’y suis retourné vers 17 heures.

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Ici, nous sommes dans le centre-ville, avec ce vieux bâtiment dont j’ignore le nom (je lance un appel à témoins) et dont il ne reste que la façade, avec des piliers de soutien. Je suis tombé dessus par hasard, sur le chemin de la Cathédrale. J’ai levé la tête et j’ai vu le ciel bleu à travers les fenêtres. Ça fait tout drôle.

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Toujours dans le centre-ville, cet instantané de vie, avec cette vieille mendiante et ce cireur de chaussures avec son stand mobile.

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Bon, là, j’avoue c’est une image conceptuelle gratuite, que j’aurais pu prendre dans n’importe quelle ville.

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Nous voici sur la place des Armes, la grande place de Santiago, avec son église et ses beaux bâtiments.

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Différents styles architecturaux cohabitent.

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Des caricaturistes en quête de clients.

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Des gens qui se reposent à l’ombre des arbres et du kiosque à musique (le rendez-vous des joueurs d’échec).

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Et toujours ces pigeons, pour le bonheur des petits et des grands.

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Des chrétiens en quête d’âmes à sauver du pêché. Ambiance très folklorique, des discours du prédicateur (l’homme en costume à droite), ponctué de musique et de chants.

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La fontaine fait le bonheur des enfants.

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Et puis la farniente, la vraie, sur un banc ombragé.

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J’ai gardé le meilleur (selon moi) pour la fin: l’ascension de la colline San Cristobal par funiculaire (on peut y aller en pied ou en télécabine) pour découvrir la ville d’en haut et mieux percevoir la Cordillère des Andes, qui semble à portée de main.

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Tiens, y en a même un qui est venu en vélo. Rien de meilleur qu’une bonne barbapapa pour se remettre de la montée.

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Quelle drôle de ville, au pied de la Cordillère des Andes. Santiago a presque une taille humaine, notamment à cause du petit nombre de hauts bâtiments et de gratte-ciel, malgré ses 5 millions d’habitants (un tiers de la population). Plus proche de Buenos Aires que de Mexico City (4 fois plus d’habitants).

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Elle a cependant une situation géographique relativement proche de celle de Mexico, une cuvette entourée de montagnes, et souffre donc fortement de la pollution.

C’est une ville qui m’a énormément plu et dans laquelle je me verrais bien vivre (malgré la pollution). Un climat méditerranéen, la mer et la montagne à deux pas, un niveau d’insécurité parmi les plus faibles d’Amérique du Sud, de grands vignobles. Que demander de plus?

17 commentaires
1)
lol.973
, le 08.11.2006 à 00:39

Bravo pour ces photos, et bravo pour le dessin qui m’a beaucoup fait rire… mais on tombe sur une carte un peu vierge! Google a encore des progrès à faire!!

2)
Inconnu
, le 08.11.2006 à 00:41

Merci pour ce commentaire et merci à Jean-André pour ce dessin, qui m’a également bien faire rire :)

3)
pilote.ka
, le 08.11.2006 à 07:03

Il me manque quelque chose dans ce reportage: des visages car dans un visage on peut voir le monde entier

4)
François Cuneo
, le 08.11.2006 à 07:06

Ouaip, merci pour l’humeur et le dessin!:-)

5)
fxprod
, le 08.11.2006 à 07:31

de bien belles photos dans un billet ou l’on ne parle pas de dérawtiseur ( décidément je ne me fais pas à ce mot, même avec un clavier français!!!).

Le meilleur étant celui du bandeau pub là-haut…

6)
Inconnu
, le 08.11.2006 à 07:56

pilote.ka: oui, je n’ai pas mis de portrait (mais on voit quand même des personnes sur les photos), mais je n’en avais pas mis non plus pour mon article sur Buenos Aires. Il faut dire que je n’ai pas été inspiré et que sur 200 photos prises dans la journée, je n’ai pas un seul portrait intéressant. Ce n’est pas tous les jours que j’arrive à faire les portraits chinois :)

7)
Inconnu
, le 08.11.2006 à 09:24

les plus faibles

8)
alamb
, le 08.11.2006 à 09:58

Pour avoir épousé une femme originaire du Chili (arrivée en Suisse milieu des années 70 si cela peut aider à replacer le contexte historique), j’aimerais quand-même apporter quelques remarques… en vrac.

Je ne pense pas que Santiago soit si agréable à vivre. Malheureusement, c’est le centre économique du pays et par conséquent pour trouver un métier qui corresponde à nos attente d’Européens, c’est probablement le seul endroit où travailler. On peut ajouter à cela que le travail se trouve soit au centre ville qui sera largement déserté le soir (ou plutôt, à éviter le soir) soit dans la zone qui ressemble au quartier de la défense en direction de Las Condes.

Les bus ne sont pas aussi formidables que cela. Les conducteurs se prennent souvent pour des pilotes de rally, ils polluent beaucoup et sont des dangers publiques, même pour les voitures. Le métro par contre est très bien. En parlant de bus, il est amusant de voir à Valparaiso (à 100 km de Santiago) les anciens trolley 33 qui sauf erreur ont été vendu par Genève il y a quelques années (il y a encore le numéro 33:-).

En ce qui concerne la sécurité, il est vrai qu’au centre durant les heures de travail et dans les quartiers comme Las Condes, pas de problème. Ailleurs… à voir, mais c’est comme dans la plupart des grandes villes, et rien à voir avec d’autres grandes villes de pays émergeant. La notion de bidon-ville est quasi inexistante au Chili.

Maintenant, il faut savoir que Santiago est assez pollué et que cela fait un peu penser au smog de Los Angeles. C’est la raison pour laquelle beaucoup d’habitants de Santiago quittent la ville les vendredi en fin d’après midi pour se rendre en général sur la côte (on parle ici des gens avec des salaires comme en Europe, pas les gens qui prennent le bus pour aller travailler et gagnent 200 euros par mois… le salaire minimum au Chili, quand on en a un…).

Donc où habiter à Santiago? Comme dans beaucoup de ces grandes ville de pays émergeants, il y a un grand fossé entre les riches et les pauvres (même si on est très loin du Brésil par exemple). Donc, si vous deviez vous installer à Santiago, il ne faut pas croire que sous prétexte que c’est l’Amérique du Sud, l’appartement coûtera 300 euros par mois. En fait, si on veut être dans un bon quartier (Las Condes par exemple, montant vers la cordillère, au dessus de la pollution) il faudra souvent payer aussi cher que pour un appartement à Neuilly ou une maison à Cologny (Genève)… j’exagère à peine. Bien entendu, il y a des entre-deux tout à fait acceptable (il y a une grande classe moyenne au Chili).

Alors, même si je parrais négatif, j’apprécie beaucoup le Chili. J’y ai ma belle-famille (pas à Santiago). J’y vais souvent. Mais, bien que nous ayons à plusieurs reprises considéré y habiter, il y avait le dilemne suivant: on voudrait habiter là où il n’y a pas de travail et on ne voudrait pas habiter à Santiago. Et avoir un appartement à Santiago et “s’enfuire” tous les week-end, bien que possible, est long. Ici (région Genevoise), il me faut 40 minutes pour monter à Mégève ou aller à Annecy, 2 heures pour être au fin fond du Jura ou en Bourgogne. Depuis Santiago, il me faut 1:30 pour aller au bord de la mer, 12 heures pour aller à Pucon (suberbe ville au sud), etc… Finalement, on est pas si mal ici… alors le Fundo dans le sud du Chili attendra un peu!

Cela dit… merci pour les photos!

9)
zitouna
, le 08.11.2006 à 14:49

Oui, moi aussi, je souhaite faire part à jean-André de mon plaisir de le revoir par ici ces jours ci ;-D Très drôle les fenêtres avec le ciel bleu à l’intérieur dedans.

bq%Renaud Laffont%. D’ailleurs, on va descendre voir ce métro un peu plus loin dans la balade %%
Où ça? De la censure sur Cuk?
Peux-tu me confirmer, dans l’hémisphère sud, une pièce bien ensoleillée, c’est plein nord? z( magnifique la cordillière)

10)
Inconnu
, le 08.11.2006 à 15:13

zitouna: bien vu, j’ai zappé la photo du métro. Je vais tenter de la rajouter ce soir. Je n’avais pas ma boussole, je ne peux pas répondre à ta question :)

11)
alec6
, le 08.11.2006 à 18:22

Oui Zitouna, dans l’émisphère sud le soleil est au nord !

Au fait y-avait’il du soleil le 11 septembre 1973 à Santiago du Chili ? L’orientation du palais de la Moneda était’elle la bonne ?

Merci donc au passage pour les photos et merci à Alamb pour ses précisions…

12)
pilote.ka
, le 08.11.2006 à 18:29

Je ne voulais pas de portraits, mais seulement voir la tête des chiliens par surprise

13)
yfic17
, le 08.11.2006 à 18:47

Merci Renaud pour ce voyage. J’ai eut la chance de me payer un voyage de 2 semaines au Chili. J’y ai visité Santiago (bof) Valparaiso, Viña del Mar, La Serena, Vicuña, San Pedro de Atacama, Antofagasta. J’ai beaucoup apprécié Vicuña et le désert d’Atacama. Les gens y sont sympathiques et surtout on peut discuter avec eux. Les bus de Santiago (les jaunes) font partie de nombreuses compagnies et ils se font la course pour raffler le maximun de clients. La pollution est très présente. J’y retournerais bien un de ces jours et je ferais la partie sud du pays.

Renaud, tu n’as pas mis de photos du palais de La Modena ! Il y a souvent des expositions de jeunes artistes. La villa de Pablo Neruda vaut le déplacement, avec une superbe vue du Pacifique. Il y a eut un autre prix nobel de la litterature que Pablo Neruda (1971). Sauriez-vous le retouver ?

14)
Inconnu
, le 08.11.2006 à 22:28

J’avais mon hotel à quelques pas de la Moneda. Mais je n’ai pas pris de photo car la lumière n’était pas assez belle (et que je trouve le batiment quelconque). Par contre, l’actuel Casa de Moneda, dans la banlieue, est un très joli bâtiment que j’ai eu la chance de visiter.

15)
yfic17
, le 09.11.2006 à 18:17

Alors ? Personne pour répondre à la devinette ? Je n’ai eut qu’une seule réponse ; alors bravo à Cristian ! C’était bien Gabriela Mistral qui en 1945 obtint le prix nobel de littérature en 1945 pour l’ensemble de son œuvre.

16)
zehouai
, le 09.11.2006 à 23:57

Supeeeer, ce voyage ! Waouh, quelle visite ! Tes photos font faire des détours pittoresques qui valent bien des témoignages plus touristiques. J’y ai trouvé une côté humain, même si certains auraient voulu voir quelques visages.

17)
drazam
, le 10.11.2006 à 01:32

Superbe et tentant, merci !