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Travailler chez soi, un livre délicieux et utile à la fois

En ce début de semaine, j'ai reçu un petit livre, des éditions Eyrolles, Comment travailler… chez soi.

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Je me suis dépêché de le lire, vu que l'un de ses auteurs n'est autre que mon très bon ami Jean-Christophe Courte, l'un des fondateurs de MacDigit, mais qui, avant cela, avait participé le dimanche à de nombreuses chroniques sur Cuk.ch.

Attention, je ne l'ai pas fait QUE parce que Jean-Christophe est un ami! J'ai jeté un œil sur la chose peut-être plus vite que je ne l'aurais fait avec un autre bouquin, mais une fois commencé, j'ai dévoré ce petit livre de 120 pages à toute vitesse, tellement il est sympa.

En plus, il touche un sujet qui m'interpelle quelle part, tellement je ne rêve que de ça: travailler à la maison, comment faire pour que la réussite soit au rendez-vous, et que ce ne soit pas l'horreur.

Travailler à la maison, par exemple, ça ne veut en effet pas dire "être disponible pour la famille en permanence".

Vous êtes à la maison pour bosser dans votre domaine, pas pour remplacer une jeune fille au pair ou la garderie, tellement chère en ce qui concerne cette dernière qu'elle en devient inabordable (en Suisse en tout cas).

Et travailler à la maison, ça ne s'improvise pas.

Jean-Christophe vous l'explique, page par page, avec un bon sens et une clarté de bon aloi. Et ce qui est génial dans cet ouvrage, c'est qu'il sent le vécu comme ce n'est pas possible!

C'est ce vécu, ces situations tellement vraies qui font que ce livre est non seulement un concentré de conseils sur ce qu'il faut faire et ce qu'il ne faut pas faire, mais qu'il est extrêmement drôle, goûteux en quelque sorte.

Sans compter que Jean-Christophe n'est pas seul. Il est secondé par Lukino, un dessinateur tout bonnement excellent, tant au niveau du dessin que j'adore qu'à celui du découpage et du scénario de chaque planche, qui illustre, sur la page de droite, le conseil de celle de gauche.

Vous voyez ce que je veux dire? Non? Alors je vous montre.

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Et chaque petite BD donne du relief, si tant est qu'il en eut besoin, au texte pur.

Vraiment, je me suis bien marré en lisant cet ouvrage, tout en me disant que le jour ou je ferai le pas (je pense que malheureusement, ce n'est pas demain la veille, vu que je n'ai ni les compétences pour être indépendant ni le courage de le devenir), je ne manquerai pas de relire la chose.

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Les auteurs: à gauche, Jean-Christophe Courte, à droite, Lukino. Je ne connais pas ce dernier, mais son autoportrait doit être ressemblant, s'il est du même tonneau que celui le dessin qu'il a fait de Jean-Christophe. C'est incroyable, c'est vraiment tout lui. Mieux qu'une photo.

Les têtes de chapitre peut-être, pour vous donner un avant-goût?

  1. Préparer son espace
  2. Installer matériel et connexion
  3. Démarrer son activité
  4. Optimiser sa vie au quotidien
  5. Des raisons d'échouer
  6. De très bons motifs pour continuer

Une postface, qui vient gentiment dédramatiser le danger du travail devant l'écran, et donner quelques renseignements supplémentaires, est signée Martin Winckler, médecin et chroniqueur sur France Inter.

Que vous vous dirigiez vers une carrière à domicile, ou que ce projet ne vous effleure même pas l'esprit, Travailler chez soi saura vous ravir, et vous montrer que la réussite chez soi ne s'improvise peut-être pas tant que ça.

Et comme bouquet final, je ne résiste pas à vous donner un petit passage du conseil de la page 96: céder à l'appel du frigo:

"Travailleurs à domicile, travailleuses à domicile, repoussons les pièges abjects du grand réfrigérateur et de ses nervis pâtissiers, luttons contre cette perfide tentative de paralyser notre activité quotidienne par une augmentation hypocrite de notre surcharge pondérale… Ne laissons pas cet excès de calories briser notre moral… Résistons! "

Vous en voulez plus? C'est ici.

Quelques renseignements supplémentaires sur ce qui s'est passé depuis la sortie du livre? MacDigit vous les donnait hier sur cette page.

La totale? C'est 9.50 €. Avouez que vous auriez tort de bouder un tel plaisir, pour un si petit prix.

17 commentaires
1)
Franck_Pastor
, le 17.12.2005 à 00:43

J’vas essayer de dénicher ça dans mes librairies favorites. Suis pas directement concerné, mais puisque c’est JCC…

2)
François Cuneo
, le 17.12.2005 à 08:20

Frank, je sais que comme moi, tu préfères le petit libraire à l’achat « virtuel », mais si le livre n’est pas arrivé jusqu’en Belgique, tu peux le commander en ligne.

3)
Inconnu
, le 17.12.2005 à 10:20

Je suis fan du télétravail (c’est à dire le travail devant la télé) même si je préfére le jardin-travail (vive Airport). Je vais me procurer ce bouquin.

4)
Iris
, le 17.12.2005 à 10:30

Salut Jean-Christophe, je te souhaite plein succès pour ton ouvrage.

J’adore ce genre de bouquin, pratique, concis, plein de bon sens, où on sent que les auteurs ont fait le tour de la question « in vivo »…

Comme ma soeur et son mari travaillent tous deux à domicile ( y en a qui cherchent la difficulté, hein?), je vais dare-dare le commander.

5)
Franck_Pastor
, le 17.12.2005 à 11:30

Frank, je sais que comme moi, tu préfères le petit libraire à l’achat « virtuel », mais si le livre n’est pas arrivé jusqu’en Belgique, tu peux le commander en ligne.

Je retourne en France pour les fêtes, dans quelques jours. Mon éventail de librairies favorites recouvre aussi quelques endroits à Grenoble ;-)

6)
jibu
, le 17.12.2005 à 14:26

Serait-il possible d’avoir un lien pour la commande de ce livre?

merci.

8)
Iris
, le 17.12.2005 à 17:45

Il y est l’URL, à la première ligne du texte:

En ce début de semaine, j’ai reçu un petit livre, des éditions Eyrolles, Comment travailler… chez soi.

9)
Tony
, le 17.12.2005 à 18:04

Vraiment, je me suis bien marré en lisant cet ouvrage, tout en me disant que le jour ou je ferai le pas (je pense que malheureusement, ce n’est pas demain la veille, vu que je n’ai ni les compétences pour être indépendant ni le courage de le devenir), je ne manquerai pas de relire la chose.

En réalité, il n’y a pas besoin d’être indépendant pour travailler chez soi. Il suffirait que les entreprises soient un peu plus ouvertes à la chose pour que cela se développe d’avantage.

Ceci éviterait plein de déplacements matinaux d’une certaine masse de gens non négligeable. On aurait alors moins de pollution due aux voitures , pas d’embouteillages sur les routes, moins d’accidents parce que les gens sont endormies et des coûts de déplacements moindres.

Evidemment, tous les métiers ne s’y prêtent pas. Toutefois, les nouvelles technologies de communication permettent de contourner certains obstacles. Alors, décideurs, décideuses, prennent des mesures audacieuses.

10)
Blues
, le 17.12.2005 à 19:33

Bien dit Tony (perso cela ne me dérangerais pas – je pensais même il y a 15 ans que ce serait évident et pratiqué d’office de nos jours – Eh bien NON).

Car, sans surveillance … nous irions assurément vers du travail à la tâche, avec tous les risques que cela comporte – Nous ne sommes pas tous fait pour être indépendants (je dirais même qu’il s’agit d’une minorité) :

– tout le monde est’il capable « de jouer » au Free-Lance ? donc d’estimer le temps que le travail lui prendra, sans en sur/ou/sous-estimer financièrement sa valeur

– et si payé au mois comme employé avec les charges en sus:
un patron – entreprise n’essayera t’il pas (à coup sûr !) de sous-payer la valeur du travail

– et plein d’autres problèmes à régler…

Bref, ça me parait compliqué.

11)
volker
, le 17.12.2005 à 19:35

En fait, Jean-christophe ne ressemble que vagueent à l’illustration sur la jaquette du livre. Bien content d’enfin profiter de la gloire, il a rendu Jc plus beau.En réalité, ça fait déjà quelques semaines qu’il aurait du voir son coiffeur et ses rides n’apparaissent nulle part.
Le livre, par cotre, c’est du « beton », aussi pour ses vertus « humouristiques ». Même si vous n’avez aucune intention de bosse à la maison, ses 10 € sont bien investi….

Volker Gilbert

12)
Tony
, le 17.12.2005 à 20:56

Tu as absolument raison Blues. Pour que le télétravail se développe, il faut bien entendu une certaine confiance entre employés-employeurs (pour les indépendants, la situation est différente).

Pour ce qui est de la charge de travail, je ne pense pas que cela change grand-chose à la condition actuelle. Dans une situation normale, la relation avec le patron est la même. Il y a un certain nombre de choses à faire dans la semaine, ensuite il faut se calquer dans un rythme de travail équivalent à celui que l’on peut avoir au bureau. L’avantage étant que l’on peut le moduler plus aisément, si on préfère travaille le soir par exemple.

Malheureusement, cela n’empêchera pas des dérives d’un côté comme de l’autre.

Maintenant, je pense que pour que cela fonctionne bien, il faut dans un premier temps (lorsqu’on débute dans un nouveau poste) travailler au bureau de manière à comprendre le fonctionnement de l’entreprise, faire connaissance avec ses collègues, les attentes des uns et des autres. Ensuite, des réunions hebdomadaires/mensuelles pourront assurer la bonne continuité de la collaboration.

Bref, je rêvasse un peu, mais je pense que cela est possible, sans l’imposer à ceux qui ne souhaitent pas tout en ayant des gens motivés par cette méthode de travail. De toute manière, l’important pour un patron étant d’avoir des gens productifs et pour cela il faut être heureux au taf, n’est-ce pas ?

13)
jibu
, le 17.12.2005 à 21:47

oulahhh…

Merci iris ;-)

14)
MarcOS
, le 18.12.2005 à 10:31

Est-ce un hasard extraordinaire, mais il y a une dépêche sur le site macplus au sujet de ce livre ?

Marc Somville
ma page web

15)
ToTheEnd
, le 18.12.2005 à 16:09

Moi je travaille souvent depuis la maison et c’est vrai que c’est cool.

Néanmoins, malgré le matos mis à disposition, je dois souvent faire des sauts au bureau pour des réunions ou des séances.

T (qui a une sacrée gueule de bois)

16)
imikado
, le 20.12.2005 à 08:33

Travaillant à domicile, je reconnais qu’on a souvent l’impression que je suis à disposition (sortir la chienne, aller ouvrir au facteur…)

Et le pire c’est les amis qui au debut ont du mal à comprendre qu’on est à la maison, mais qu’on est occupé, qu’on peut pas discuter avec eux, faut se revoir en dehors des heures de bureau comme un boulot normal ;)

Les inconvenients autres sont genant, comme d’avoir a faire à manger tous les jours, limiter une pièce de travail (personnellement ma chambre dont je m’enfuis à 18H30 avec mon ibook)

Sinon ça a ses avantages (toujours à l’heure, pas de temps de transport…)

Les capotes c’est pas fait pour les marmottes jt4u.net

17)
Bio22
, le 23.12.2005 à 10:33

Petir détail à propos de Martin Winckler : Il y a déjà pas mal de temps qu’il n’intervient plus sur France Inter, l’ancienne direction de la « première station de radio française » (JL Hess, à l’époque) l’a viré en raison de ses critiques – d’ailleurs excates et fondées – des pratiques de l’industrie pharmaceutique.