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Quark, Adobe, les interfaces et notre logique

Pendant des années, j'ai utilisé QuarkXPress pour mettre en page des fiches d'élèves, des couvertures de CD, et toutes sortes de documents divers.

Je venais, je le précise, d'Atari et j'utilisais sur cette machine le génial Publishing Partner, avec lequel je retrouvais exactement la même philosophie que Quark avant même de le connaître.

Parce que lorsque je suis passé sur Mac en 1990, ordinateur que je connaissais assez mal, toutes mes connaissances ne me parlaient que de PageMaker, la petite coqueluche des enseignants à l'époque. Alors je l'ai acheté, et je l'ai utilisé... un peu.

Et je l'ai trouvé complètement nul. Ou disons pas du tout adapté à mes habitudes atariennes. Je m'en suis plaint autour de moi et une bonne âme m'a donné le nom d'un programme qui s'approchait de Publishing Partner: c'était QuarkXPress.

Ce qui était ennuyeux tout de même, c'est que déjà à l'époque, il était fort cher, près de 1300 € si je me rappelle bien. J'ai trouvé moyen de vendre PageMaker, et j'ai acheté Quark, ce qui a contribué à vider un peu plus mon porte-monnaie.

Mais j'ai pris mon pied, puisque j'ai retrouvé dans ce programme tout ce que je cherchais d'un bon metteur en page.

Le problème? C'est qu'au fil des années, Quark n'évoluait pas vraiment, et quand il le faisait, un peu, le prix lui, n'était pas modéré. Pendant des années, Quark était une entreprise monopolistique: toute la presse travaillait (et pour une grande partie, c'est toujours le cas) avec son produit, et personne ne lui arrivait à la cheville.

Alors les mises à jour à près de 1000 euros, c'était un tout petit peu, il faut l'avouer, du foutage de gueule. Et encore, si je me rappelle bien, mais je ne suis plus très sûr, il me semble qu'il fallait choisir la version PowerPC ou celle qui tournait sur les anciens processeurs à base de Motorola 68'000! On n'avait pas les deux pour le prix d'une mise à jour!

De plus, Quark a énormément tardé à passer son logiciel sous OSX puisque c'est en fin 2003 que la Presse a pu enfin passer sur le nouveau système d'Apple, avec l'arrivée tant attendue XPress 6. Si Mac OSX n'a pas pris plus rapidement dans le domaine de la mise en page, si parfois certains grands imprimeurs sont passés sur PC, c'est en grande partie dû à l'attentisme de Quark.

Bref, il fut un moment où QuarkXPress, j'en ai eu jusque là (vous voyez ma main? Plus haut encore...). J'avais d'ailleurs écrit une ou deux humeurs incendiaires sur ce logiciel à l'époque de Pommea. Ce qui était fou, c'est que tout le monde était d'accord, plus personne ne supportait la politique de l'éditeur, et que ce dernier ne semblait même pas s'en rendre compte.

Remarquez qu'il n'avait pas besoin de faire une remise question de sa manière de faire, puisqu'en réalité, ce logiciel était pratiquement sans concurrence.

Et puis est arrivé inDesign. Qu'est-ce qu'on ne l'a pas attendu celui-là! Adobe avait en effet annoncé la création d'un programme de mise en page à partir de rien, si ce n'est son savoir-faire légendaire. Un espoir fou s'est emparé de pas mal de gens, et la version 1 d'inDesign, quand elle est sortie, a bien dû tempérer nos ardeurs. Certes, on se rendait bien compte de la puissance en devenir du logiciel, mais nous avions à faire à une sorte de version beta, fort heureusement très vite mise à jour gratuitement quelques mois plus tard.

À cette époque, bien peu ont été les utilisateurs de Quark à passer sur inDesign. Personnellement, je l'ai fait, parce que je voulais profiter dès le départ d'un programme neuf et surtout, me défaire des liens que j'avais avec Quark. Ne plus avoir à supporter sa politique arrogante.

inDesign est ensuite sorti en version 2 (testée ici sur Cuk.ch) et en version CS il y a quelque temps. Nous avons désormais à faire à un programme puissant dont j'ai écrit tout le bien que je pensais ici, moins cher qu'XPress, alors qu'il est sur de très nombreux points nettement en avance sur ce dernier. D'autre part, la politique de mise à jour d'Adobe a toujours été tout à fait correcte, elle. Bien sûr, la firme nous rappelle à son bon souvenir régulièrement, mais c'est la plupart du temps pour payer des avancées réelles, et à des prix corrects. Mieux, il est possible de sauter la mise à jour d'une version et de pouvoir mettre à jour vers la toute dernière au même prix.

Parfait tout ça.

Mais l'autre jour, je suis tombé sur une brève dans MacWorld 154 intitulée "PAO, les pères d'XPress découvrent l'humilité". On y disait que son nouveau PDG, Kamar Aulakh, voulait attirer à nouveau à lui les clients, en leur offrant de nouveaux services, et une politique commerciale enfin basée sur le respect du client.

Il a une tête rassurante, Kamar, vous ne trouvez pas?

On y parlait entre autres choses de versions éducation.

Ah, là, mon intérêt a été soudainement titillé. Je me suis rendu très vite sur le site de Quark pour la Suisse, en fait pour l'Europe, mais le siège pour ce continent est basé à Neuchâtel, en Suisse, tout près de chez moi, où j'ai bien trouvé cette offre assez exceptionnelle.

Eh oui! Pour 210 €, une version complète de Quark 6 pouvait être acquise, pour autant que l'on corresponde au profil Edu, assez large il me semble, puisque je pense que si vous avez un enfant aux études dans un sens large, vous devriez pouvoir bénéficier de cette offre.

On disait aussi dans le MacWorld 154 que la mise à jour de la version 6.1 vers la 6.5 est entièrement gratuite, ce qui est... disons... révolutionnaire pour Quark!

Je me suis dit du coup qu'il y avait un changement, et j'ai commandé le programme, en suivant les procédures décrites.

Ce qui m'a frappé, ce n'est pas tant l'humilité dont parlait MacWorld, mais bien plutôt l'humanité des rapports que j'ai eus avec les commerciaux de Quark. J'ai eu cinq téléphones à faire, et je suis tombé sur trois personnes, avec parfois une petite pointe d'accent neuchâtelois. À chaque fois tout le monde connaissait sans problème mon dossier, tout le monde était "souriant" à l'appareil et se montrait fort serviable. Rien à voir avec ce que l'on peut ressentir lorsqu'on essaie d'atteindre Adobe, ou l'on tombe à chaque fois sur un nouvel interlocuteur qui n'est souvent pas vraiment à la hauteur.

Résultat des courses, trois jours après ma commande, je recevais le nouveau logiciel.

Comme il s'agissait d'une version 6.1, je l'ai mise à jour immédiatement en 6.5, ce qui ne m'a posé, comme promis au téléphone, aucun problème.

Et là, vraiment, j'ai été étonné. Certes, les choses n'ont pas beaucoup changé au premier coup d'œil, depuis la version... 3.1 que j'avais abandonnée. Mais d'un coup d'un seul, j'ai retrouvé mes marques, pratiquement sans avoir à aller visiter l'aide en ligne ou les fichiers PDF fournis.

Comprenez-moi bien: je suis certain qu'Adobe inDesign est plus moderne, que QuarkXpress. Mais c'est l'interface! Pour moi, celle de Quark est limpide, et celle d'inDesign... est une interface Adobe, qui m'a toujours posé quelques problèmes. Elle est ergonomique, certainement, et tous ceux qui utilisent Illustrator, PhotoShop et inDesign retrouvent les mêmes réflexes, ce qui est très fort, mais moi, j'ai un peu de peine avec tout ça. J'insiste, c'est personnel, je ne juge pas la qualité du programme qui est exceptionnelle.

Mais Quark, pour moi, c'est intuitif à mort, en tout cas pour ce que je veux faire. Point de tonnes de palettes, tout dans les menus, et dans la zone de renseignement sur le bloc lorsqu'on double-clique sur lui.

Le lendemain de mon achat, ou plutôt de la réception de la commande, mon papa est arrivé chez moi pour créer une affiche pour son prochain spectacle sur Jean de la Fontaine. Il avait tous les éléments, il suffisait de les mettre en page. J'ai profité d'utiliser mon nouveau XPress, et en un clin d'œil, cette affiche était réalisée, sans avoir à me prendre la tête.

Dans ma logique, si j'avais travaillé avec Adobe inDesign, je sais que cela m'aurait pris bien plus de temps.

En fait, mon ami Jean-Christophe Courte, de MacDigit, qui a écrit un article plus technique sur le nouveau QuarkXPress ici, et avec qui je m'entretenais la semaine passée du sujet a très bien résumé la chose. Je le cite, avec sa permission:

Je sais que beaucoup de gens (toi y compris) trouvent cette interface naturelle... Moi, je suis graphiste et je retrouve sous ID ce que je fais avec Photoshop et Illustrator... je pense que c'est cela le point de rupture:

  • d'un côté les metteurs en page
  • de l'autre les graphistes...

Même chez moi (dans ma boîte) il y a ces deux clans: Frédérique aime XPress... plus naturel pour elle...

C'est pourquoi il faut que XP continue à vivre car on s'adresse en fait à deux populations différentes, quoi qu'en pensent Adobe comme Quark...

J'ai bien l'impression qu'il a raison. Et puis, si Quark se rapproche du Mac et de ses utilisateurs, je dois dire que j'en veux toujours un peu à Adobe d'avoir abandonné FrameMaker. Je ne sais pas pourquoi, mais je n'ai plus une confiance absolue dans son attachement à Apple.

Cela dit, je vais continuer à mettre en page avec inDesign, mais pour certains travaux, je pense que je n'hésiterai pas à employer QuarkXPress 6.5, en espérant que l'éditeur va nous sortir une petite version révolutionnaire de derrière les fagots, histoire de rattraper Adobe, qui j'en suis certain, va nous sortir à son tour une nouvelle mouture de son inDesign rapidement.

Et vive la concurrence!

Si vous désirez en savoir plus sur le nouveau XPress, en plus de l'article de Jean-Christophe, vous pouvez lire cet article, sur Graphiline.com, le quotidien des Arts Graphiques. Son auteur semble être convaincu par XPress, il fait donc certainement partie de la première catégorie d'utilisateurs décrite par Jean-Christophe plus haut.

Bon début de semaine à toutes et à tous!

38 commentaires
1)
pilote.ka
, le 15.11.2004 à 07:07

Je te comprends François, il y a une dizaine d’années j’utilisais Quark.
Mais Adobe CS Première est beaucoup trop tentant.
J’attends simplement qu’il mettent en ligne Camera Raw pour le Nikon 8800 :-(

2)
Yip
, le 15.11.2004 à 07:11

… et tous ceux qui utilisent Illustrator, PhotoShop et InDesign retrouvent les mêmes reflex…

« reflex » c’est le photographe qui parle, mauvais réflexe ;-)

Sinon je n’ai pas d’opinion sur ces programmes, je ne les utilise pas.

3)
François Cuneo
, le 15.11.2004 à 08:27

« reflex » c’est le photographe qui parle, mauvais réflexe ;-)

Merci, c’est corrigé!:-)

4)
coacoa
, le 15.11.2004 à 08:33

François,

J’ai lu avec attention ton article, et ce qui m’a surpris, c’est que justement, quand je parle des produits Adobe (généralement VS Microsoft), c’est pour dire combien j’apprécie les interfaces et combien je les trouve, de fait, intuitives.

En lisant ton post, j’ai compris qu’en fait, j’ai trouvé les interfaces Adobe si « intuitives » surtout parce que je travaille sur Photoshop depuis une dizaine d’années. Donc à force…

Quand j’ai pris en main InDesign (la version CS est encore mieux ficellée, bien entendu, que le 2), je n’ai pas eu besoin du moindre mode d’emploi pour arriver à composer rapidement un document « pro » : pour l’utilisateur Photoshop et Illustrator que j’étais, tout était exactement à sa place (d’où mes quelques problèmes en démarrant sur GoLive CS : ça ressemble à du Adobe, évidemment, mais il y a qqch qui n’est pas tout à fait comme dans les autres programmes).

Quand j’ai travaillé sur Quark (très peu, je l’avoue), j’ai été un peu perdu. Et bien entendu, j’ai reproché au programme « de ne pas être intuitif ».
Comme quoi, les habitudes sont une bonne partie de l’intuition.

Cela dit, je travaille sur Word depuis des lustres, et sans aucune mauvaise foi, je continue à trouver ce programme totalement anti-intuition, anti-convivialité et anti-professionnel (au hasard, comparer l’utilisation de la fonction interligne entre Illustrator et Word, y’a pas photo(shop)).
Donc les habitudes ne font pas tout non plus.

Bref. Je suis content pour les utilisateurs de Quark que les choses évoluent enfin, et attends avec impatience un bon programme de texte AUTRE que Word, histoire de pouvoir savourer les délicieux effets d’une concurrence féroce…

5)
Roger Baudet
, le 15.11.2004 à 08:40

Merci, François, pour cette importante information.

Même si, et je veux bien le croire, Indesign est « plus moderne »,
« plus performant », plus ce que l’on voudra, je préfère utiliser XPress.

Ce logiciel me semble plus simple (simpliste ?) que Indesign et surtout, plus rapide.

Les deux ont donc leur raison d’être.

6)
François Cuneo
, le 15.11.2004 à 08:52

Bref. Je suis content pour les utilisateurs de Quark que les choses évoluent enfin, et attends avec impatience un bon programme de texte AUTRE que Word, histoire de pouvoir savourer les délicieux effets d’une concurrence féroce…

Ouah! coacoa, pour la première fois, je l’ai écrit juste (j’ai toujours lu cocoa!, merci Caplan de m’avoir signalé l’erreur).

Tu sais que des alternatives pointent. Nisus 2.1 qu’Anne va tester bientôt, Mellel aussi (en plus puissant mais moins… intuitif), ne sont pas trop mauvais dans leur genre.

7)
Blues
, le 15.11.2004 à 08:53

JCC tu dis ……
* d’un côté les metteurs en page
* de l’autre les graphistes…

Perso, je ne dois pas avoir le bon profil ?
Je suis typo, donc metteur en page, et n’ai jamais quitté PageMaker pour cette « stroumpherie bugée et trop cher » de XPress .. (sans compter ce côté si typographe très « carré »).
Obligatoirement jusqu’à la V.4.x je l’avais dans un coin pour flasher les fichiers clients … (comme beaucoup, depuis la 4.x je n’ai plus ré-investi)
Je suis donc passé directement de PM 6.5 à InDesign 1.5 que je trouve génial (mes réflexes PM-PSD-AI me rendent bien service… et ce moteur de composition.. rien a avoir avec XP), en plus autour de moi tout le monde est en train d’y passer …

———
Bon… maintenant et vu le prix de XP 6.5 (je peux aussi l’avoir en édu pour raisons de formation), je crois que je vais en commander une version … mais pas pour bosser avec (non..non.. InDy me convient très bien) … mais pour deux autres raisons :
1. pour les éventuels fichiers clients à flasher, ça peut dépanner
2. pour former une future apprentie polygraphe, afin qu’elle connaisse autre chose qu’InDy, ceci pour garder une certaine ouverture.

———
Francois tu dis
« Et vive la concurrence! »
Oui, heureusement que les gens de Quark ont changé leur fusil d’épaule (bien moins cher, plus sympa, etc..), car à part MS, rares étaient les entreprises avec un tel taux de « suffisance et d’aggressivité »… A bas les monopoles !!! Jusqu’à maintenant, j’avais poussé un max. de gens à boycotter Quark et son programme XPress !

C’est donc reparti pour une gue-guerre Adobe et Quark .. Super, ça pousse les développeurs à faire encore mieux, avec surement des prix qui vont encore descendre !
Reste qu’à mon avis XPress est « cuit » à long terme: une philosophie encore trop « carrée », une interface toujours « vieux jeu » (rien que cette notion de bloc séparé -image ou texte- débile … alors que chez Adobe on y met « de tout » dans les blocs)… On verra bien la suite.

Mais pour l’instant, c’est vrai que la concurence a du bon !

8)
Blues
, le 15.11.2004 à 09:10

Ouah! coacoa, pour la première fois, je l’ai écrit juste (j’ai toujours lu cocoa!,

Ben tiens .. je comprends mieux aussi —
en fait je pensais aussi avoir vu « Cocoa » comme pour le dévellopement natif X…
Suite à la remarque de Francois, je vois enfin que c’est « coa-coa », serait-ce traduisible en « Quoi-quoi » ? ou alors est-ce l’imitation du du son d’un crapaud ???

9)
alec6
, le 15.11.2004 à 09:14

he ! François, il ne suffit pas d’avoir une barbe pour être sympathique !

Un jour tu nous vends Indesign, et le lendemain XPress… c’est ça la concurence ?

bon OK je sors !!!!
;)))))))

et je retourne à inDesign !!!

Alexis

10)
alarache62
, le 15.11.2004 à 09:19

Les liens sont sympa mais les tests ne valent pas la qulaité d’un test de Cuk…
On attends avec impatience un long texte bien illustré! ;o)

11)
obao
, le 15.11.2004 à 09:26

Je suis assez d’accord avec l’article de François. Je travaille avec les deux programmes. Je pense que le gros défaut d’Indesign est son manque d’ergonomie et donc une apparition énorme de palette. Alors que Quark travaille beaucoup avec des menus apparaissant et des raccourcis claviers. InDesign possède aussi des raccourcis claviers mais il font apparaître ou disparaître les pallettes c-à-d qu’après une validation d’une donnée dans une palette, si on veut y revenir pour changer cette donnée, il faut la faire disparaître et la faire réapparaître. Et cela, ça me gonfle. C’est le seul repproche que je fais à Indesign. Les défauts de Quark, tout le monde en a déjà parlé. Je suis un adorateur des raccourcis clavier qui diminue par deux le temps de production.

Voilà mon avis.

12)
coacoa
, le 15.11.2004 à 09:47

Suite à la remarque de Francois, je vois enfin que c’est « coa-coa », serait-ce traduisible en « Quoi-quoi » ? ou alors est-ce l’imitation du du son d’un crapaud ???

Bon, la vérité sur mon pseudo…

Je m’appelle François, et comme ce prénom signifie qqn de bien précis ici, il m’a rapidement fallu trouver quelque chose pour me démarquer (s’appeler François ici, c’est un peu comme s’appeler Johnny Hallyday dans la vie de tous les jours : pas évident quand on est le second).

Quand mes frères et soeurs étaient petits, (en ce temps là je pianotais joyeusement sur Atari, je rédigeais mes rédaction sur Signum et dessinais avec Degas Elite …) ils n’arrivaient pas à prononcer mon prénom correctement, mais émettaient ce curieux borborygme que l’on pourrait écrire ainsi : « coacoa », ce qui, Blues, n’est pas exactement le son d’un crapaud (certes, le crapaud coasse, mais il flûte aussi ! Sinon, le chant du crapaud s’écrit plutôt « croa croa », mais tout le monde n’est pas d’accord, les spécialistes de la chose n’ont pas encore tranché).

Quand Apple a sorti son « cocoa », j’ai tout d’abord songé à les traîner en justice pour quasi usurpation de nom, mais comme en ce temps-là Apple ne pouvait pas encore compter sur les bénéfices générés par l’iPod, je me suis dit que j’allais laisser une chance à Steve de relever son entreprise. Et comme mon petit frère, co-créateur du pseudo (et donc co-détenteur du droit d’auteur) s’appelle aussi Steve, j’ai pensé que le hasard faisait bien les choses.

J’ai finalement préféré m’accommoder du doute que je laissais plâner, sachant que cette ambiguité me permettrait un jour de sortir ce post de mes dossiers.

Merci :-)

14)
Blues
, le 15.11.2004 à 10:04

Merci des précisons « François – coacao » …
J’espère dorénavent ne plus me tromper en citant ton pseudo … mes excuses pour le « passé » !

15)
coacoa
, le 15.11.2004 à 10:26

Merci des précisons « François – coacao » …

Je me suis encore fait BLUESer !!

16)
Blues
, le 15.11.2004 à 11:49

Une question François …
Tu ne parles pas du sytème de protection de XPress… Anciennement je connaissais cette « stroumpherie » de clé port série Rainbow, et ensuite la clé violette USB …

Quid de la politique de Quark, pour cette nouvelle mouture ?
Car pour pour moi, logiciel trop protégé = bonjour les problèmes hardware… et des clés matérielle je n’en veux plus !
———
Pssst CoaCoa … « BlueZer »

17)
Inconnu
, le 15.11.2004 à 12:17

La clé est logique (code) et le point intéressant est de pouvoir installer XP sur 100 machines bien que n’ayant que 50 licences, le tout est administré par un serveur QLA (qui gère le nombre de licences…)… le serveur redistribue les licences dynamiquement aux machines… Et même un poste isolé pour être relié ainsi pour une durée donnée en nombre de jours… (pour un graphiste indépendant qui bosse pour l’entreprise).
Bref, très sioux…

macdigit.com

18)
Blues
, le 15.11.2004 à 13:00

par un serveur QLA (qui gère le nombre de licences…)… le serveur redistribue les licences dynamiquement aux machines…

No comprendo ? Plus en détail svp…
– ce serveur qui gère ces licences n’est pas celui du client (moi-toi) mais bien celui de Quark = si on travaille en « solo » sans connexion au web, le logiciel ne s’ouvre pas ?

Merci

19)
JCP
, le 15.11.2004 à 13:39

La tendance à l’usine-à-gazination (sisi, ça se dit!) de certains logiciels semble, hélas, irréversible. Voyez Freehand (dont je garde un souvenir nostalgique de la version 2.0) ou Illustrator (je ne parle pas de la suite Office : on ne tire pas sur une ambulance).

Pour en revenir à des logiciels tels qu’InDesign ou XPress, ils restent malheureusement relativement onéreux pour des particuliers qui n’entrent pas dans les critères « Education », n’ont pas besoin de tous les attributs visant à assurer la compatibilité des documents produits avec des systèmes d’impression professionnels et ne souhaitent pas une intégration absolue dans un système de publication Web.

Que conseiller aux ceusses qui veulent « juste » faire de la mise en page? (non, non, pas Ragtime).

JCP

PS : je crois que l’on dit « avoir affaire à », voilà, j’ai fait mon pédant…

21)
JCP
, le 15.11.2004 à 16:14

Super : je vais essayer ce soir, ça va faire plaisir à ma femme…

Parce que EUR 1’129.00 pour faire les jacquettes de mes CD ou DVD, c’est un peu chéro!

22)
nlex
, le 15.11.2004 à 17:08

perso pour moi la nuance est differente :

J’utilise InD pour faire une affiche mais Xpress pour faire un libre !

Pourquoi parcequ’on est plus libre avec InD mais plus carré et rapide avec QXP.

23)
nlex
, le 15.11.2004 à 17:09

hum : un livre

24)
Mirou
, le 15.11.2004 à 17:55

Wow, merci pour cet article et ces commentaires forts instructifs.

Je désespérais de trouver un logiciel du genre, pas trop cher. Je savais Xpress très cher, mais je comptais sur Adobe pour une licence éducation. Mais celle-ci n’est disponible qu’en France ! Ma rage : un universitaire français paye 500 € pour l’entier de la suite CS ! Au téléphone on m’a soufflé qu’Adobe « envisageait » étendre cette offre à d’autres pays. Mais il me reste (si tout va bien) 4 mois d’études et toujours rien !
Je vais donc acheter Quark et prier pour qu’Adobe réagisse vite à cette nouvelle concurrence.
Et je vais direct essayer Nisus 2.1 et Mellel ! (parce que Rag Time, non merci.)
YOUHOU !

Mirou

25)
Saluki
, le 15.11.2004 à 18:02

J’ai essayé Mellel.
C’est intelligent, mais je n’arrive pas à m’y faire.
Et ma version démo expire demain.

Si qq’un apprécie ce produit, merci de le dire.

salukis

26)
Branislav
, le 15.11.2004 à 20:07

Le problème voyez-vous c’est que les nouveaux dans ID me disent qu’ils sont un peu perdus et que XPress est plus intuitif. Mais après une demi-heure de formation, l’avis change subitement dans le sens contraire !

Formation signifie ici : session organisée par un infographiste expérimenté pour donner immédiatement au xswitcheurs toutes les clés dont les infographistes professionnels ou en devenir ont besoin.

En lisant l’article, j’ai l’impression que le fait d’ouvrir des fenêtres de dialogue pour appliquer des options et valeurs, que le système de chaînage, que la gestion typographique, que la gestion du pré-presse, que les Pomme-Z (fortement) limités, que l’espace de travail, que la gestion des images et des objets, que l’activation des outils sur la palette (ça cmmence à faire beaucoup),… sont plus intuitifs…

Soit…

27)
Anne Cuneo
, le 15.11.2004 à 21:06

Mirou et Saluki

Le test de Nisus 2.1 est sur le feu. Il arrive. N’achetez pas Mellel avant d’avoir essayé Nisus – croyez-moi.
A suivre

Anne

28)
Franck_Pastor
, le 15.11.2004 à 22:00

[troll] Bah, Mellel, Nisus Writer, Word et Cie : même topo ! ça vaut pas grand-chose par rapport à LaTeX !
[/troll]

(Y avait longtemps… J’ai pas pu m’en empêcher… OK OK OK je —>)

29)
jibu
, le 15.11.2004 à 22:18

pagestream est pas mal, pour l’instant il faut utiliser classic, mais la version osx arrive, prix 100$
http://www.grasshopperllc.com/

30)
Mirou
, le 15.11.2004 à 22:53

N’achetez pas Mellel avant d’avoir essayé Nisus – croyez-moi.

Je suis en train d’essayer Nisus, ça a l’air simple, mais il semble manquer certaines fonctionnalités fondamentales (tirer un trait de séparation, ça fait une demi-heure que je cherche…)

Mais j’attends (impatiemment) le test. Promis ! Merci Anne !

Mirou

31)
G4Beige
, le 16.11.2004 à 03:48

C’est clair pour celui qui fait de la mise en page et qui peut profiter d’un rabais EDU, Quark est imbattable, mais pour moi, c’est NON. Je dois traiter des documents venant de divers horizons, je ne suis pas graphiste, mais j’ai une licence de Photoshop plein, donc la mise à jour vers Photoshop, Indesign et Illustrator CS, me coûte un tiers seulement de l’achat de XPress… N’ayant jamais utilisé Xpress, ce n’est pas un problème pour moi…

32)
Branislav
, le 16.11.2004 à 13:34

Le débat ne porte pas sur le prix mais sur la qualité de l’interface…

33)
François Cuneo
, le 16.11.2004 à 16:11

Le débat ne porte pas sur le prix mais sur la qualité de l’interface…
Editer

Attention Branislav, ne te méprends pas! Je n’ai jamais dit qu’XPress avait une meilleure interface qu’Adobe.

J’ai dit que pour moi, grand bobet, elle me convient mieux que celle d’Adobe. Cela ne signifie rien, ou, si tu préfères, que celle d’Adobe est vraiment bien!:-)

34)
Inconnu
, le 16.11.2004 à 19:38

Anne a raison, Nisus Writer 2.1 est très intéressant mais parfois un poil instable (je l’utilise pour éviter de lancer Word…) mais le produit est sympa (on l’a chroniqué dans MD) et supporte l’Opentype…

35)
jethro
, le 17.11.2004 à 21:46

Enfin un article équilibré sur 2 logiciels de PAO qui, comme vous l’indiquez, sont plus complémentaires que concurrents. Même Branislav ne jure pas sur XPress, c’est tout dire. Je fais la même analyse et le même constat : suivant sa formation, on préfère l’un ou l’autre et c’est tant mieux. D’autant que je voyais d’un mauvais oeil arriver un monopole Adobe qui n’aurait pas fait les beaux jours de nos portefeuilles. Adobe ne donne pas ses produits et fait beaucoup de mises à jour buggées qui plus est.
Félicitations pour cet article qui rétabli une vérité.

36)
Branislav
, le 17.11.2004 à 23:10

Cet article ne rétablit aucune vérité, il n’y a pas de vérité absolue, il n’y a qu’un constat qui est forgé après une demi-heure de formation sérieuse : l’interface de XPress est simple car le soft est simple mais pas évolué et ne répond pas aux exigences actuelles du métier.

Et ce ne sont PAS deux produits complémentaires si l’on compare leurs réputations respectives. XPress prétend être un logiciel de mise en page moderne. Alors pourquoi je réalise un catalogue complexe avec ID en 80 heures contre 240 dans XPress ? Alors l’interface prétendument intuitive de XPress dans ce cas ne sert à rien !

37)
jethro
, le 18.11.2004 à 19:00

Décidemment, Branislav est impayable. Dès qu’on le titille, il réagit au quart de tour et défend son maître (Adobe).
Je persiste : pour moi (et pour d’autres) ces 2 softs sont complémentaires car ils ne s’adressent pas au même public. L’auteur de l’article est assez clair je crois. Au fait Branislav, merci de m’expliquer comment l’on peut se former « sérieusement » en une demi-heure. On peut simplement juger à l’emporte-pièce mais ce jugement-là est plein de mauvaise foi. Soit, tu n’aimes pas XPress, c’est ton droit le plus absolu. Malheureusement pour toi, tu ne détiens pas la vérité absolue ; elle se situe entre ID et XP…
Remercions simplement Adobe d’avoir bousculé Quark qui visiblement a compris la leçon.
En tout cas, je préfère un soft sobre plutôt qu’une usine à gaz, symbole pour toi de la modernité. Cette modernité là, je te la laisse. Très peu pour moi.
Sans rancune…

38)
Branislav
, le 18.11.2004 à 19:13

Tu n’as pas lu mon intervention ou tu ne sais pas lire : je dis qu’après DÉJÀ une demi-heure de formation, les gens sont DÉJÀ convaincus de la supériorité d’ID. Mes formations durent de manière générale trois jours.

Prétendre aussi qu’Adobe est mon maître est une grosse connerie mon cher. Manifestement tu ne connais pas ma situation.

Quant à la vérité absolue, je t’offre une formation gratuite d’une demi-journée et tu verras que tu seras ABSOLUMENT conquis.

Au fait, tu travailles avec le Finder simplifié (XP) où Mac OS X (ID) par défaut avec toutes les fonctions ?