Profitez des offres Memoirevive.ch!
Et un Paleo de plus, ça nous fait combien déjà? Pour lui quarante.

Juste un petit mot de festivalier occasionnel en ce jour.

Nous sommes allés 4 jours à Paleo, à Nyon.

Bon, lundi, un peu de poussière, mercredi, 20 cm de boue partout, voitures bloquées dans les parkings champêtres, vendredi, orage violent et boue de 1 cm partout glissante, samedi, froid dès 21 heures.

Mais ça, c'est le côté folklorique de Paleo, on connaît, c'est pour ça qu'on ne va pas au camping passer la semaine (et parce que je déteste le camping aussi, faut l'avouer).

Sinon, 40'000 personnes par soir…

On se disait avec Mme K: 40'000 personnes, et pas une bagarre, des gens gentils, qui s'excusent avec un grand sourire quand ils vous marchent dessus.

Qui s'excusent aussi d'avoir laissé traîner leur main quand nous on leur marche dessus, un peu horrifiés.

C'est vrai que le côté bon enfant est assez exceptionnel.

Tous les âges sont représentés, ce petit monde est entouré de milliers de bénévoles (5'000).

Des commerces dans l'enceinte du festival, un peu à l'extérieur, des dizaines de stands de nourriture de tous les pays, bien encadrés et surveillés par l'organisation de Paleo, qui nous donnent l'impression que jamais, au grand jamais, Paleo est une pompe à fric. Vous n'avez jamais l'impression de payer trop cher, et toujours, on vous sert avec le sourire.

Et en plus c'est bon.

Et en plus, vous ne croisez jamais des gens qui sont bourrés ou (et) agressifs.

Bref, en matière d'ambiance, c'était super bien.

En matière de musique maintenant…

Un programme assez impressionnant nous donnait envie de venir tous les jours et de prendre l'abonnement.

Pas de bol, les abonnements, si on veut en avoir, il faut les réserver bien à l'avance, sans connaître le programme, et ça, je m'y refuse.

Ou alors, il faut avoir un bol incroyable le mercredi où les billets se vendent en ligne ou dans quelques magasins, en moins d'une heure.

Moi, j'étais prêt une heure avant le départ, je n'ai pas arrêté de rafraîchir la page, et je suis entré dans une file d'attente de une heure trente…

Et à un quart d'heure d'arriver à mon tour, je reçois une notification du Matin et de 24 H que tous les billets avaient été vendus.

J'ai tenu le coup et n'ai trouvé des billets que pour le mardi, ou, par bol, ou par logique, rien ne m'intéressait (pas pour rien qu'il restait des billets pour ce jour).

Je dois dire qu'à ce moment-là, on injurie Nyon, on est à mort fâché contre eux.

Cela dit, comment faire autrement, lorsqu'on est au quarantième anniversaire, que les plus anciens viennent encore, et que chaque année, on a bien plus de nouveaux qui remplacent ceux qui… ne reviendront plus.

À force, il y a beaucoup de trop-plein.

Cela dit, nous avons finalement trouvé, grâce à la bourse aux billets incroyablement bien organisée par le site, des places pour les jours que j'ai énumérés ci-dessus.

Une fois sur place, toujours en ce qui concerne la musique (le sourire omniprésent, j'en ai parlé largement plus haut), je vous propose de passer rapidement ce que l'on a vu, avec juste une petite appréciation, comme ça pour le plaisir.

Lundi

Benjamin Clementine: découvert grâce à Qobuz le jour de la sortie de son album, bien évidemment téléchargé dans la seconde en 24 bits, nous connaissions et adorions, avec Mme K. Benjamin ne nous a pas déçus, un concert tout en émotion, en pudeur, l'air de ne pas être là tout en étant immensément présent, juste les quelques notes nécessaires. Ce type a un talent fou, il est même bouleversant.

Une violoncelliste, un batteur d'une finesse rare, et lui au piano et au chant. Pas un son de trop je vous dis, juste ce qu'il faut.

On s'est dit avec Madame K qu'après ce concert, on pouvait rentrer tellement c'était bien.

Caravan Palace: de l'énergie qu'on verrait bien au Rock'n Folk. Sympa, mais nous n'étions physiquement pas vraiment dedans.

Robbie Williams: bon… franchement, le gars qui vient et commence par vous montrer son séant en se le grattant, bonjour l'humour et l'image que l'on donne de soi…

Première partie du concert, détestable, et là, permettez-moi de faire une petite digression.

Une grande découverte de ce festival (il aura fallu le temps, dites!)

Nous étions proches de la scène pour Robbie Williams. Et là, j'étais furieux.

Pourquoi donc?

Mais parce que le son était simplement dégueulasse.

Je ne sais pas ce qu'ont les mixeurs (en fait si, maintenant, je sais, voir plus bas), je pensais qu'ils avaient de plus en plus de la merde dans les oreilles (pardonnez-moi ma vulgarité, mais je n'en pouvais plus).

Que l'on mette des bouchons, des filtres haut de gamme dans les oreilles pour baisser le volume ou pas, il y a actuellement une tendance à faire saturer les basses en provenance de la grosse caisse et accessoirement de la basse, qui fait que l'on n'entend strictement plus rien.

Je ne demande pas la qualité Jean Maurer en festival, mais enfin tout de même.

Où qu'on se promène dans ce festival, c'est ce boum boum boum boum lancinant et subsonique vibrant sur la même note qui casse tout, en particulier la musique et les oreilles.

Et les gens ont l'air contents.

Ça fait juste peur qu'ils ne se rendent pas compte de la merdouille qu'on leur sert.

Après ça, allez vous étonner qu'un vulgaire MP3 bien bâclé ne leur pose aucun problème à l'écoute. Évidemment, c'est déjà mille fois meilleur qu'en concert.

Au bout d'une dizaine de chansons de Robbie Williams, on s'est regardé avec Mme K, et on s'est dit en même temps: on se casse.

Et on a reculé, reculé, et reculé encore, pour se retrouver par hasard au pied de la tour dans laquelle se trouvait la technique, en particulier l'ingénieur du son.

Et là miracle: le son était parfaitement audible.

En fait, le sonorisateur, il fait le son pour lui, alors, autant être juste à côté de lui hein!

Oh, attention hein, on ne va pas non plus hurler au miracle: mais le son était supportable, on entendait ce que faisait la basse (en bas, on n'entendait qu'une note, en mélasse avec la grosse caisse).

Beaucoup mieux!

Alors, on a décidé de regarder les concerts de la semaine à cet endroit, bien nous en a pris.

Voir ou écouter, il faut choisir.

Et pas vraiment en fait, parce que de un, la tour n'est pas si loin que ça de la grande scène, et que les grands écrans font magnifiquement leur travail. Je vais surtout pour écouter de la musique en festival, pas forcément pour voir l'intérieur des narines des musiciens.

Je reviens donc à Robbie Williams: OK, le gars en fait comme un camion de son charme et de ses sourires en coins avec ces beaux yeux bleus rieurs, de ses poils longs comme une perruque sous les bras (desquels il se moque d'ailleurs, nous demandant de choisir entre les raser et les laisser comme ça)mais il faut avouer que sa musique (faite en grande partie de reprises ce soir-là) est bonne. Qu'il a visiblement du plaisir, qu'il prend son pied et qu'il le partage.

Bref, au final, ça a failli être bousillé par le sonorisateur, mais c'était chouette.

Mercredi

Arthur H: un très beau début de concert, une voix que j'adore, concert malheureusement interrompu par une pluie qui est tombée d'un coup comme si l'on avait versé de là-haut des seaux sans discontinuer pendant une bonne demi-heure.

Sauvetage dans une grande tente où l'on a passé le temps à coups de Mojitos pas mauvais du tout (et c'est un gars qui a passé dix jours à Cuba qui vous le dit).

Shake Shake Go: quelle voix cette chanteuse, quelles mélodies! Concert vraiment sympa, belle énergie. On a cherché des albums en rentrant, visiblement, il reste du travail à faire, je n'ai trouvé qu'un EP.

Calorgero

Bon… ben c'est Calorgero quoi.

Vu d'assez loin, bien fichu, pas mal du tout.

Mais c'est Calogero…

Sting

Protégé par le petit avant-toit de la tour de mixage (je vous dis, l'endroit n'a que des avantages!), on a vu ce concert sans être trop mouillés.

Magnifique, Sting.

Magnifique son (bon sang, vous voyez que c'est possible ou bien?), et… Sting quoi!

Nous avons eu droit à une véritable alignée de tubes magnifiquement interprétés.

Splendide, mais peut-être juste un petit bémol: ceux qui venaient découvrir ses nouveautés sont restés sur leur faim. Mais il ne faut pas oublier que le festival fêtait sa quarantième édition, qu'on était plutôt dans le style "rétrospective".

En tout cas, moi, ça m'allait bien, même si j'aime beaucoup son dernier disque, que l'on n'a absolument pas entendu mercredi.

Superbe, merci, Monsieur.

 

Ah les automatiques

Bien évidemment, avec 20 centimètres de boue, sortir du parking n'a pas été une sinécure pour beaucoup de festivaliers, et là où les tracteurs ont dû venir chercher pas mal de monde (ce qui n'arrangeait pas l'état du terrain), la petite Nissan Micra automatique de Mme K a fait des merveilles. On ne met pas les gaz, on lâche le frein, et les roues se mettent à tourner tout gentiment.

Honnêtement, je ne pense pas que la voiture a patiné ne serait-ce que sur un demi-tour de roue, alors qu'il fallait voir autour de nous.

Même certains 4/4 peinaient.

Vendredi

Ah: LE concert à ne pas rater en ce qui me concernait: Véronique Sanson, à 19 heures. Pas encore de pluie à ce moment, nos places habituelles au pied de la tour de mixage de la grande scène.

L'après-midi, j'ai passé à ma fille un album retraçant ses meilleures quarante chansons. Mais c'est qu'elle a aligné les merveilles cette femme!

Et le soir, les années américaines.

Comment dire: magnifique.

Alors d'accord, Véronique Sanson ne monte plus dans les aiguës comme elle montait il y a quelques années. Certaines notes ne sont pas tout à fait justes.

Mais quelle émotion.

Quelle générosité.

Quels musiciens (elle comprise).

Quel son (ben vous voyez, là aussi c'est possible!)

Quelle simplicité!

Quel vrai bonheur d'être là!

Quelle humilité: "merci d'être venus, mais merci tellement, surtout, surtout, d'être restés!"

On sent qu'elle est sortie d'un passage de quelques années vraiment difficiles, avec des musiciens qui lui sont malgré tout restés fidèles (et elle les remercie pour cela aussi pendant le concert).

C'était simplement vrai.

C'était simplement beau.

Elle n'arrivait pas à partir, pour notre plus grand bonheur, et pour le sien "Je vous fais vite encore celle-là, après j'arrête, promis, de toute façon, je vais me faire éjecter".

2 heures de concert pratiquement, j'ai rarement vu cela à Paleo.

Merci, Madame Sanson, et faites-nous encore de beaux albums s'il vous plaît.

En tout cas, si vous revenez, je ne vous raterai pas, promis.

120 secondes présente Paleo

Vincent Kucholl et Vincent Veillon ont présenté sur la grande scène, bondée, une présentation de Paleo au fil du temps jusqu'à aujourd'hui, à la manière de leur spectacle présentant la Suisse.

Malgré un orage impressionnant imposant une improvisation rigolote, alors qu'une partie de leur spectacle est synchronisé à la seconde près avec un film présentant des illustrations du discours et des graphiques, les 35'000 personnes (au minimum) présentes sur la grande scène sont restées sur place (à part une peut-être, qui avait très peur des éclairs, dont le nom se résume ici à la onzième lettre de l'alphabet, mais dont je ne donnerai pas plus par respect pour ses angoisses) et elles ont eu bien raison.

Les personnages que toute la Romandie connaît (120 secondes a été une émission quotidienne sur la radio Couleur 3, et a été tournée souvent en vidéo, allez voir sur Youtube si vous ne connaissez pas) nous ont une nouvelle fois bien fait marrer.

Et vous savez, l'air de rien, j'ai appris une chose, quand 35'000 personnes crient au ciel "Ruhe": eh bien ça marche!

La pluie s'est même arrêtée.

C'était donc 120 secondes: tout n'est pas toujours incroyablement fin, mais en gros, ils font assez fort.

Christine and the Queen

J'aime bien son album.

Nous l'avons écoutée sur une petite moitié de son concert, le temps de nous déplacer de 120 secondes vers elle et de retrouver Madame K au bar des Mojitos (ah zut, je me suis trahi…).

Je ne suis pas tellement électro, mais là, je dois dire qu'elle bouge vraiment bien (Christine donc), qu'elle a une présence scénique impressionnante, et qu'elle invective le public avec brio.

À revoir sur plus de titres (elle dit elle-même qu'elle tient 3/4 d'heures vu qu'elle manque de titres).

Mais bien!

 

Samedi

Il fallait voir LA légende, LE symbole des années 70, en tout cas des miennes et de tous mes copains d'alors.

Joan Baez

Quand j'écris "voir", c'est bien de cela qu'il s'agit.

Parce que bon, si je gueule souvent sur le fait que certains concerts sont trop forts, alors là, je dois dire que je regrette un peu de ne pas avoir encore de Sonotone, histoire de le mettre sur 10, ou si possible, sur 10 plus turbo-boost.

Franchement, il était difficile d'entendre quelque chose, même sa guitare était pratiquement inaudible, tout comme ses deux musiciens. Seule sa choriste passait la rampe.

Au bout de 7 ou 8 chansons, je suis parti avec ma fille écouter celle que j'étais venu voir ce soir-là: Patti Smith.

Mais tout de même, voir Joan Baez, sur scène, ça fait quelque chose.

Patti Smith

Incroyable erreur de casting d'ailleurs de la part de Paleo: les deux concerts se chevauchaient pratiquement, et le temps pour le public de venir vers les Arches, où se présentait Patti Smith, de un on ratait quelques chansons, de deux, on n'avait pas de bonne place.

Et pourtant, une grande partie du public était le même.

Patti Smit, mis à part le fait que sa crinière a passé du noir au blanc, n'a pas changé.

C'est le rock rebelle, la révolte, la puissance, le début de la Punk…

Superbe concert.

Seules les cordes de sa guitare, soigneusement pétées l'une après l'autre en fin de concert, regretteront d'être venues.

Remarquez, petit sourire en coin: la révolte est bien là, mais elle s'est un peu assagie puisque maintenant, on casse les cordes, et pas les guitares, ce qui est un peu moins cher, et mieux, avant la chanson, un assistant vient lui enfiler une sorte d'attelle qui lui permet d'accrocher les cordes et de les tirer jusqu'à rupture, une à une.

C'est le côté révolte, mais prévue, canalisée et assistée:-).

Mais alors vraiment bien, avec plein de chansons de Horses, l'un de ses meilleurs disques qui a 40 ans, où disons le disque qui l'a fait devenir le symbole qu'elle est, et qui ne m'a aucunement déçu, bien au contraire.

Et même la présence de Joan Baez sur la fin! C'était vraiment sympa de les voir réunies et se tomber dans les bras.

Robert Plant

Tiens, en voilà un que je ne connaissais pratiquement pas.

Je n'ai jamais été tellement Led Zeppelin (mais je vais me soigner, promis).

Nous sommes arrivés en milieu de concert, il fallait bien manger un tout petit peu, et cette soirée du samedi était très riche.

Eh bien nous n'aurions pas dû.

Ouh la la, la gifle.

Le gars, ses musiciens (quel guitariste solo, mon Dieu! mais aussi quels instruments originaux, comme une sorte de violon africain dont je ne connais pas le nom), magnifiques.

Avec même la présence de devinez qui? Joan Baez qui visiblement, avait du plaisir à être à Nyon!

Et vous ne savez pas quoi? L'un des meilleurs sons que j'aie entendus depuis longtemps.

Et pourtant, nous n'étions pas au pied de la tour, mais assez près de la scène (c'est ce qui est dingue avec Nyon, si tu veux, tu peux toujours te rapprocher sans embêter personne. Faut juste faire gaffe de ne pas te mettre devant un plus petit que toi.).

Une compacité, une puissance sans détruire les tympans.

TOUT JUSTE.

Dites voir Monsieur l'ingénieur du son de Robert Plant, vous ne voudriez pas par le plus grand des hasards donner des cours à certains, et en particulier à l'ingénieur du son de celui qui suivait?

Bon… Faut que je me mette à Led Zeppelin maintenant.

J'écoute en ce moment le 24 bits de son dernier album solo, pas mal du tout, et très original, le gars, il sait évoluer.

Charlie Winston

Quel dommage de finir avec ce concert nos 4 jours non consécutifs à Nyon.

Même au pied de la table de mixage, je ne savais pas comment mettre mes filtres pour que les aiguës de sa voix ne cassent pas mes fragiles tympans.

Des problèmes vocaux aussi, une voix mal assurée.

Et là, même au pied de la table je vous dis, des basses catastrophiques, un piano complètement saturé.

En plus, une réécriture des morceaux avec une touche d'électro qui foutait tout en l'air.

Faut dire que Charlie Winston sort d'un passage à vide, qu'il déprimait et n'avait plus rien à dire, bouffé qu'il était par le succès de ces deux premiers albums.

Il dit s'être retrouvé.

Tant mieux pour lui, tout le monde a le droit d'évoluer.

J'ai pourtant beaucoup aimé son dernier album Curio City sorti en janvier 2015.

Mais en concert, j'ai détesté, Madame K aussi, et pourtant (bis), nous aimions bien, et nous avions vécu elle et moi, chacun de notre côté, un précédent concert qui n'était pas le  même d'ailleurs du gaillard (qui n'était pas le même non plus) tout à fait superbes (je mets un s parce qu'en fait c'était deux concerts donc) il y a quelques années.

Mais même ses tubes ont été massacrés à la foi par lui-même qui n'était visiblement pas en forme, par ses musiciens sans finesse, et par un sonorisateur catastrophique.

Bref, LA fausse note de cette année en ce qui nous concerne.

Pour le reste, une très belle semaine.

Reste à nous remettre en forme pour le Rock'n Poche le week-end prochain.

Là, on va pouvoir photographier comme des bêtes.

Faut dire que vous avez remarqué?

Pas une seule photo pour illustrer cet article.

Je n'ai fait qu'écouter, et vivre les concerts à travers mes yeux.

Et vous savez quoi? C'est bigrement agréable.

 

 

 

21 commentaires
1)
Modane
, le 27.07.2015 à 08:57

Je n’ai jamais été tellement Led Zeppelin (mais je vais me soigner, promis)

Tu as raison! Il faut! C’est une maladie grave! :)

Pour les ingés son, c’est un peu comme les monteurs : il y a la technique, mais aussi la question du talent. Et comme d’habitude, plus on est exigeant, moins il y a de candidats…

2)
zit
, le 27.07.2015 à 09:02

Ahhh, Robert Plant !
Il a du virer le sonorisateur qu’il avait au palais des sports quand il est passé à paname la dernière fois. Déjà la première partie, un gars tout seul à la guitare sèche, ça faisait mal aux tympans, mais pour lui, j’ai fini le concert avec mon écharpe autour de la tête pour essayer d’aténuer ces aigües de malade. Je ne connais pas son dernier album, mais pour le pénultième, au concert sus-mentionné, il donnait l’impression d’avoir rencontré Jésus et de vouloir nous faire profiter de la chose, pouerk ! Dès que je suis de retour à la ville, je vais acheter son dernier (madame est trèèèès attirée par ses bouclettes blondes ;0).

z (et t’as pas vu Arno ? je répêêêêête : le rockeur belge)

PS : et oui, Led Zeppelin…

3)
ToTheEnd
, le 27.07.2015 à 09:08

Toujours être vers la tour… c’est là que le son est le meilleur dans ce genre de gros festival.

Billets achetés au dernier moment comme d’habitude… pas de queue et pas d’angoisse.

Après, pour le reste, j’ai quand même vu une baston à Faithless, vu (et subi) un gros connard qui a remonté la sortie en éclaboussant tout le monde en faisant de grands sauts dans la boue et enfin, pas mal de gars tellement bourrés qu’ils dormaient à même le sol… dont un qui était tellement inanimé qu’il a fallu que l’infirmerie vienne le chercher. Bref, rien de particulier mais normal pour 40K péquins.

En terme d’organisation, il y a eu pas mal de problèmes entre 3 scènes: Grande Scène, Club Tent et Les Arches. Ces sites sont beaucoup trop proches et la musique d’une scène vient régulièrement polluer une autre scène (à moins d’être pile devant la scène). Exemple avec Christine & The Queens qui a drainé beaucoup de monde et qui, pour les gens sur les côtés, était tout simplement inaudible envahi par le son en provenance de 120 minutes (Grande Scène) ou l’excellent Thylacine.

Pour le reste, à chaque fois que je me rends à Paléo, je trouve que l’ambiance est toujours aussi beauf… et la première fois c’était il y a plus de 20 ans.

Enfin, toujours aussi marrant de partir tard et de faire un petit rodéo dans le parking boueux… j’ai une voiture de sport qui ressemble à une affaire qui a fait le Paris-Dakar.

T

4)
ysengrain
, le 27.07.2015 à 09:23

Il se dit ça et là que la batterie des Sony A7 est peu endurante. Est-ce là l’incroyable raison à l’absence de photo dans ton billet ? Dis ?

5)
François Cuneo
, le 27.07.2015 à 09:40

Non non, j’ai expliqué à la fin: simplement pas envie de photographier.

C’est d’ailleurs de plus en plus comme ça chez moi. Je me rends compte que j’ai vécu pas mal de choses à travers un viseur au lieu de les vivre en direct…

TTE: tout à fait d’accord sur les scènes trop proches. Les Arches sont en effet polluées par le Club Tent.

Bon… ce que tu appelles l’ambiance Beauf est peut-être ce que j’appelle l’ambiance bon-enfant?:-)

Rien vu de ce que tu racontes, mais il faut dire qu’on partait assez rapidement après le dernier gros concert.

Ce qui nous mettait régulièrement au lit à 3-4 heures du matin, c’est déjà pas mal.

6)
djtrance
, le 27.07.2015 à 13:08

Oui, je plussoie :) Première (à 31 ans, la honte) expérience au Paléo hier soir, une surprise faite par une personne chère, qui a acheté les billets le matin même via Internet.

Et bien, l’année prochaine, ils vont me voir souvent :) Déjà rien que pour le village du monde qui sera celtique!

J’ai tout bêtement adoré!

7)
Blues
, le 27.07.2015 à 14:39

Pour le reste, à chaque fois que je me rends à Paléo, je trouve que l’ambiance est toujours aussi beauf… et la première fois c’était il y a plus de 20 ans

Idem pour moi…. Par contre il y a eu de belles années depuis mon premier Paléo (en 77 il me semble = le folk festival de Nyon, ça devait être la deuxième ou la troisième édition), j’y suis retourné chaque année et c’était génial. L’ambiance a vraiment changé une fois le déménagement effectué dans les haut de Nyon et là c’est devenu papy-beauf > fête à la saucisse > pour pouvoir dire : « j’y étais aussi ».- Perso ça fait 15 ans que je n’y mets plus les pieds, car ce qui m’énerve c’est les conditions d’écoute qui ne sont souvent pas terribles, et par là-dessus plein de gens qui parlent autour et tout cela me dérange, je n’y trouve plus mon dû (si on y va juste pour ECOUTER un/des groupes et pas faire bombance).
Moralité je préfère mettre les sous pour le Montreux Jazz, où les fêtards sont laissés à l’extérieur et où il ne reste dans les salles que ceux qui veulent réellement ECOUTER le/les concert(s), ceci dans d’excellentes qualités acoustiques. Voilà pour moi…

8)
François Cuneo
, le 27.07.2015 à 15:00

J’admets que parfois, il a fallu que je me retourne et demander gentiment aux filles derrière moi de se taire un peu.

Ça, c’est les festivals en plein-air.

Mais on est tout de même loin des saucisses, même s’il s’en vend une ou deux.

Niveau bouffe, c’est plutôt de tous les pays.

Et moi, mettre 300 francs pour écouter un concert à Montreux, c’est non.

9)
Blues
, le 27.07.2015 à 15:41

Eh bien moi pour du plein air et dans ces conditions-là (puisque de toute façon pas tété) je préfère ne rien payer (ou presque rien) et me faire des petits festival régionaux « à découvertes » tout ça dans une ambiance intime bon enfant et surtout pas compressé comme des sardines, comme par ex : celui des « Pieds Plats » à La Chaux ou celui des Bioux, voir même le « Venoge » de Penthalaz (PS: il y a encore celui que j’ai vraiment envie de découvrir mais qui tombe chaque fois mal avec mes vacances : j’ai nommé le rock’n poche dont on parle régul. ici)

Car compressé comme des sardines c’est souvent le cas du Paléo, et je n’ai toujours pas compris pourquoi ils ne veulent pas limiter le public (en augmentant un peu le prix) pour ainsi avoir de meilleurs conditions.
A propos de sardines, STP les saucisses à prendre au 3ème degré (c’était juste pour caser l’expression la plus entendue).

PS: pour les prix de Montreux tu exagères largement ! en général en s’y prenant tôt, les premiers prix c’est entre 80 et 140.- (300 c’est le plus cher avec des places au top). A noter que si on est « fondu » et que l’on s’y met à 2 : l’abo pour tout le festival / toutes les salles / est de CHF 2’800.- (donc 1400 p/personne) pour 15 jours avec les 3 salles payantes à choix)

10)
Blues
, le 27.07.2015 à 17:36

D’ailleurs et sans nostalgie, combien de « monstre déçu » après le passage de Colovray à l’Asse ! Du vrai-cool sympa au faux-cool commercial.
Mais je le sais bien et l’ai aussi vécu : qu’à un certain moment on se doit de grossir, de là, impossible de faire d’omelettes sans casser des œufs.

Hi-Phil ton festival idéal n’existe pas (encore) et il semble que les places sont déjà toutes prises :D

11)
Amely
, le 27.07.2015 à 18:11

J’y suis allée le lundi soir et on était entre la scène et la tour du régisseur.
On a eu une baston juste à côté de nous une fille a pris des coups et un garçon je pense avait le nez bien cassé par un malabar. Sinon bonne ambiance et on a goûté plein de cuisines différentes. On a passé une bonne soirée mais pour moi il y a trop de monde et devoir rester des heures sur mon ordi pour avoir un sésame me gonfle un chouillat.
J’aime mieux aller à Estavayer alors vivement l’Estivale jeudi et vendredi!!!!

12)
Gr@g
, le 27.07.2015 à 18:28

Merci pour ce compte-rendu!

Pour ma part, après avoir vécu durant 5 ans le festival de l’intérieur, je n’y ai plus remis les pieds depuis 2002 et mon début de vie active, car ma priorité sur cette semaine-là est de partir en vacances!

Cette année, nous sommes par contre retournés avec ma femme à Montreux pour y voir Mathieu Chedid pour la 2ème année consécutive. L’année dernière il était -M-, et cette année avec la famille Chedid (Louis, Anna, Joseph et lui) au Stravinsky.
Concert formidable, qualité d’écoute au top et prix contenu (CHF 80.-). Dans le prix était inclu Zaz pour la 2ème partie de soirée, mais nous avons fuit…

13)
François Cuneo
, le 27.07.2015 à 20:28

Je n’ai pas l’impression d’avoir souffert à cause d’une foule trop grande, et pourtant, nous devenons sauvages, Madame K et moi.

Blues, tu sais je pense que tout le monde leur demande de mettre plus de monde dans la même enceinte, ils pourraient le faire facilement, et pourtant, ils s’y refusent, voir l’interview de Rosselat dans 24 heures du jour.

14)
Jean-Yves
, le 27.07.2015 à 23:02

« Neque porro quisquam est qui dolorem ipsum quia dolor sit amet, consectetur, adipisci velit…« 

Interprétation ne concernant que la musique, à peu de choses près, hein :)

Ben oui, sélectionner m’était trop difficile.
Véronique Sanson, Joan Baez, Patti Smith, Robert Plant…
Beau programme, quand même.

Suite aux posts, j’ai très vite pensé pyramide des âges.
D’autant plus amusant que je m’y retrouve par goûts partagés.
Aurais-je parié il y a 40 ans qu’ils soient encore sur scène ? Pas sûr.

Mais que la qualité transcende le temps, et accessoirement la critique
me semble plutôt rassurant.

PS : Merci à Anthony Nelzin pour cette judicieuse citation.

15)
ToTheEnd
, le 28.07.2015 à 15:12

Blues, tu sais je pense que tout le monde leur demande de mettre plus de monde dans la même enceinte, ils pourraient le faire facilement, et pourtant, ils s’y refusent, voir l’interview de Rosselat dans 24 heures du jour.

J’ai aussi lu cet article de comm complaisant à souhait et fais un constat: le Paléo ne peut pas grandir plus car il n’y a plus de terrain dispo autour… donc exclu d’augmenter la capacité alors que les gens se marchent dessus pour aller d’une scène à l’autre et que les deux grosses scènes n’arrivent pas à absorber le public (Arches et Grande Scène) lors de concerts attrayants.

Bref, je continuerai à me rendre à cet évènement de beauf mais uniquement si au moins 3 trucs m’intéressent dans une soirée…

T

16)
Blues
, le 28.07.2015 à 19:29

J’ai bien réfléchi à toute cette affaire et j’ai trouvé la solution (elle ressemble de très près à ce que fait Montreux)… D’ailleurs, j’espère que maître Rosselat me lit :D

Comme on peut déduire qu’une partie des gens ne viennent que pour l’ambiance et pas forcement pour la « zique ou les gros concerts » :

1) créer une grande zone GRATUITE autour du Paléo (ou un poil plus loin – vers le camping / NB. rien à avoir avec le village riquiqui actuel) composée de diverses scènes avec des découvertes pas cher à produire et surtout caser plein de stands de bouffe et de boissons (= déplacer le 2/3 ou 50% des stands de l’intérieur vers l’extérieur, pour Paléo ça ne change rien, il continueraient de facturer à l’identique / et si besoin de contrôle serré : créer une monnaie factice pour ne pas se faire entuber)

2) réduire un poil l’espace de l’enceinte PAYANTE et diminuer le nombre de scènes pour éviter les interférences et le brouhaha. Là n’entreraient que ceux qui veulent réellement entendre la musique et voir les groupes connus. 1/3 ou 50% des stands actuels dans ce cas suffiraient. Bien sûr cela imposerait d’augmenter légèrement les prix des billets pour compenser, normal pour des conditions nettement meilleures qu’aujourd’hui = la musique pour la musique !

Cette façon de pratiquer n’aurait à mon avis que des avantages et mettrait (presque) tout le monde d’accord, sans compter la masse de public en plus qui pourraient venir dans la zone externe (et gratuitement en plus, imaginez le nombre de personnes qui pourraient dire « j’y était » et ça, sans payer un rond :D).
Bref tout le monde serait gagnant, sans oublier les super conditions d’écoute pour les payants dans l’enceinte.

C’est’y pas beau conme ça ? (nettement moins beauf, donc du sérieux)

___
PS: je viens de transmettre ce message sur le site de Paléo avec l’impératif (de faire leur possible) de le transmettre à maître Rosselat… On verra

17)
François Cuneo
, le 28.07.2015 à 21:39

C’est vrai que ça ressemble un peu à Montreux.

Nous, on y va, mais qu’au Off, gratuit donc.

18)
Blues
, le 29.07.2015 à 13:46

Sérieux t’es jamais allé écouter un concert au Strav ?
D’abord pour l’acoustique remarquable de la salle…toi qui maintenant est devenu exigeant au niveau du son depuis l’acquisition de tes Jean Maurer.

C’est vrai ça (j’y avais pas pensé):D vu de ce côté là, pour un audio-phile pareil, c’est une erreur de ne pas avoir vu un concert dans les conditions du Strav (sans personne qui te marche sur les pieds et/ou qui babille autour)… A combler en 2016 mon cher CukBoss, je suis sûr que sur les 14 soirs possibles, tu trouveras bien un/des concerts à ta préférence (entre 80 et 140.- frs et pas 300.- comme tu le penses > Ah, les on dit !)

Je parie même, que suite à cela > on aura droit sur Cuk à un article de ta part d’un km : qui encensera la soirée, la qualité sonore, la salle, les conditions, Montreux.. et, que tu termineras sur « quel c.. je suis de ne pas avoir connu ça avant » et blabla ;)

19)
ToTheEnd
, le 29.07.2015 à 14:41

Je confirme, excellente salle (d’un point de vue acoustique) et c’est possible de s’en sortir sans y laisser un bras…

T

20)
François Cuneo
, le 29.07.2015 à 15:13

J’ai vu des concerts classiques au Strav. Je n’ai pas aimé l’acoustique (j’étais assez en arrière, on n’entendait rien…).

Mais je vais regarder pour les prix la prochaine fois.

21)
Blues
, le 10.08.2015 à 08:36

A propos de mon commentaire 18 > Après env. 2 semaines > réponse de Daniel Rosselat :

Nous étudions depuis plusieurs années des variantes comparables à celles que vous évoquez mais n’avons à ce jour pas trouver suffisamment d’avantage par rapport aux inconvénients pour prendre des décisions dans ce sens.

Mais cela ne va nous empêcher d’y penser à nouveau