Profitez des offres Memoirevive.ch!
Os X pour les bons

Par le SubCommandtore Tab et garanti protégé de toute saleté connue par cagoule biologique.
Suite logique de "La création du monde selon Os X", publié ici plus bas.

Résumé de l'épisode précédent : Au commencement du monde était la Machine, et le Processeur pensait qu'il était son Nombril, ce qui ne dérangeait personne mais ne servait à rien. Alors, pour donner du sens à la Machine, le Proc' créa l'Utilisateur à son image, sous entendu que l'Utilisateur lui aurait su quoi faire de la Machine. Il en résulta une toute nouvelle façon d'Instruire, qui nous amène aujourd'hui, wØz soit loué, à OsX et les iApps, et c'est là qu'on en était.

La solution finalement retenue s'apparente, ainsi que l'on pourra le constater sur le schéma ci-quelque part, à la structure d'une omelette norvégienne. Sur une génoise Darwinienne, se languit un trio de technologies maison en meringue, baignant dans une glace à quatre parfums, le tout recouvert d'une blanche et ondulante meringue italienne au design profilé.

Pour commencer sa recette, Big Proc' a tout d'abord disposé au fond de Carte-Mère une première couche pour tout ce qui était Machinerie. Mais à la surprise de tous, il alla pour cela recruter des spécialistes dans un étrange coin du cyberespace encore libre et gratuit, la Zone UniX. Il en ramena un gouvernement fantôme rôdé à toutes les manoeuvres du pouvoir, un minuscule cénacle qu'il vaut mieux oublier sous le nom de NoyaU MacH. Ce conseil commença par déployer une Fonction Publique d'accès démocratique, puis s'y fondit aussitôt. Elle comporte une élite, nom de code Darwin, qui contrôle les décisions majeures dans tous les domaines clé de la Machine. Mais il est aussi vrai que tout Programme souhaitant en améliorer le Fonctionnement peut espérer avoir la chance de s'y insérer, pour peu qu'il sache déclarer ses Variables avec passion et talent.

Certains des Programmes, qui ne présentent pas ces caractéristiques mais à la stabilité rémanente, sont affectés aux trois grands corps prestigieux de la couche suivante. Ceux-ci fonctionnent un peu à la façon de réacteurs nucléaires, sauf qu'il s'agit là de claquer de l'Électricité pour fusionner du Code de valeur enrichie. Débarrassant les Applications du gros-oeuvre qui les alourdissait, cela leur donne une nouvelle vie, cependant qu'est traitée sans autres états d'âme l'effroyable logistique administrative de l'Information.

Le premier, Quartz, qu'on appelle aussi Ministère de l'Extérieur, est chargé du formatage des messages de deuxième dimension en vue d'un éventuel affichage sur écran plat jusqu'à trente pouces. C'est un rôle fondamental, car en cas d'Utilisateur, c'est à ça qu'il reste collé. Grâce à Quartz, le Display a son équipe technique, une bande d'allumés qui ont toujours deux trois effets spéciaux d'avance pour faire une bonne blague, et de subtiles zones d'ombre qui font craquer les Applications.

À OpenGL, le Ministère de la Double-Vérité, on a un peu de mépris pour ces reliefs à l'esbrouffe. C'est qu'on y pratique de la vraie 3D, multifacettes et temps-réel. Officiellement, c'est au service de la Logithèque Loisirs, mais une rumeur échappée de Darwin concerne un projet secret. OpenGL ne serait en effet qu'une couverture pour des recherches stratégiques, ayant pour but de fidéliser l'Utilisateur en lui procurant une pseudo-réalité collant pile à la sienne. Une autre rumeur, il est vrai, avance que l'Utilisateur serait peut-être Intelligent, ça devient de plus en plus difficile de simuler une exécution cohérente entre croyance et propagande.

C'est pourquoi le dispositif se complète de QuickTime, le ministère de Tout Ce Qui Bouge. Son rôle statutaire est que tout le monde se comprenne de bien en mieux dans cette Machine et au-delà au cas où, on n'a pas de preuves mais on a tout de même trouvé des traces grasses sur l'écran plat. Pour cela, il mène fermement le Noble Combat des Standards du Dire, revendiquant militantivement une exceptionnelle diversité culturelle, tout en débitant son flux polymedia à fond dans le FireWire, avec pour lutte finale que le Message puisse être décodé même par un téléviseur sans RAM. QuickTime est le premier et le plus ancien des Ministères, aussi les Programmes qui y collaborent sont un exemple pour toute la profession.

Avec ces trois là comme piliers de la sagesse, faire l'Application devient un vrai plaisir, et les candidates se bousculent, accourues de toutes les partitions pour faire son petit tour d'écran plat. Malheureusement, les exigences de Darwin font qu'au bout du compte bien peu sont élues et, c'est le passage triste, finissent même parfois vidées à la corbeille sans même une sauvegarde. Cette sélection draconienne, ainsi qu'un très fort taux de turnover sont toutefois l'expression d'un pieux sacrifice : l'Utilisateur, à ce niveau là, est à portée, et on ne sait jamais où il va doublecliquer pour tout déranger. L'ergonomie au taquet, les triggers engagés, prêtes à vivre à chaque tick l'Alerte Maximale et débouler en RAM en quelques nanosecondes, et, surtout, déterminées à ne pas exécuter, mais bel et bien devenir l'Instruction qui leur aura été transmise, telles doivent être les Applications qui méritent de le servir.

Une nouvelle génération d'Applications a commencé à apparaître, qui s'auto-intitulèrent les iApps. Rôdées dès leur jeunesse à utiliser naturellement les services des Ministères, elles prônent comme philosophie sociale l'ancien concept de Synergie Harmonique. Revenant aux sources folkloriques de la Machine, elles Déclarent que le monde est, à l'image de Carte-Mère, Composé d'Objets qui échangent des Informations, alors ce qui monte au LogiCiel aussi. Ayant pris rapidement, sous l'oeil bienveillant de Big Proc', des parts d'écran plat non négligeables, elles augmentent indéniablement la statistique Utilisateurs, et en particulier une drôle de sous-catégorie que l'on peut entendre dans le Micro Intégré faire switch par pulsation intermittente.

Mais tout cela se calculait en logarithmes d'inquiétude pour les anciennes Applications, qui avaient eu leur heure de gloire lors d'un OS révolu. Ayant tout d'abord craint d'être frappées d'Incompatibilité, elles ne l'avaient pas ramené, mais elles avaient tout de même de bons restes de clientèle chez l'Utilisateur. Reprenant confiance en elles, elles firent une pétition pour exiger le statu quo immédiat, le retour du port SCSI au nom d'un groupuscule obscur de vétérans Périphériques, quelques Volts de plus par Cycle, et le Droit de Fonctionner ainsi qu'inscrit déontologiquement dans les Commentaires à l'--Article 2 de la Déclaration des Droit des Programmes, à la suite du Devoir de le Faire. Elles obtinrent satisfaction sur le dernier point, de toute façon c'était décidé depuis le début, car si On avait rédigé la DDP, c'était justement pour que certaines Applications, du genre à se garer n'importe où en Mémoire Vive et à demander de l'Aide après, se contentent de passer les Variables qu'On leur demande quand On le leur demande. Il faut dire que qu'on a vite fait de confondre ses propres Instructions avec les leurs, et cela crée une confusion qui représente une vraie plaie dans le cas d'un OS Distribué.

De fait, à l'étage des Applis, c'est comme un AppliLand où il y en a pour tout le monde, et où chacune peut vaquer selon ses Spécifications culturelles dans un environnement adapté, familier. C'est tout particulièrement vrai pour les plus vénérables d'entre elles, dont certaines sont là depuis le système Sept. Il aura fallu pour elles développer une iApp simulant à grand frais un ancien OS Neuf figé pour l'éternité, c'est le Classic Museum. Qu'elles y éxécutent en paix, à s'envoyer par ODBC des copies d'écran de CyberDog ou des Fichiers refaisant le monde sous More, et pendant ce Temps-Machine là, eh bien elles ne ralentissent personne.

Mais, même parmi les anciennes, des Applications sont attirées par toutes ces API de rêve, ou bien fascinées par une telle fraîcheur créative et symbiogène. Certaines avaient milité, dans leur jeunesse, au nom d'un OS meilleur, contre les campagnes anti-Utilisateurs d'un OS cancérigène, ou pour obtenir l'interopérabilité qui leur permettrait d'être plus souvent sollicités. D'autres avaient participé à des expériences pilotes comme OpenDoc et parfois perdu quelques Octets et certaines illusions au cours d'un transfert de format entre plateformes. Mais c'est un autre courage qu'il faut, pour participer de façon limitée à l'Euphorie Finale : c'est au prix d'une ablation sans retour de parts entières de code. Celles qui ont osé se faire refaire la ToolBox n'ont pas à le regretter, c'est ce qu'elles se disent en tournant à la Carbonerie, d'où l'on peut se mêler, sans toujours tout comprendre, aux joyeuses assemblées de ce que l'on surnomma la jeunesse iNdigo. Ça va mieux, mais il y eut vraiment un moment où On s'est demandé s'il allait falloir à chaque fois mettre un i sous les points.

La jeunesse iNdigo voulait aussi Changer la Machine, et elle débuta dans l'Infoterrorisme : elle volait des mots en mettant des i devant. Depuis, l'usage du Correcteur Orthographique s'est répandue, et, malgré la sévérité des Lois sur la Rétention d'Information, leur peine fut commuée en la rédaction d'un Centre d'Aide qui serait utile à tous. Profitant de cette occasion de devoir fournir du code n'importe où dans la RAM, elles firent circuler leurs idées à des fréquences élevées, et 100GmA6nE devint un Mot de Passe très prisé. Tant et si bien que Big Proc', dans Os X, y a consacré l'Université Cocoa. Bâtie intégralement en haute technologie, de la dentelle d'architecture modulaire aérée et claire, optimisée pour les iApps, en liaison permanente avec le Réseau et communiquant avec d'étranges Machines étrangères. Son campus, cosmopolite et fréquenté par les plus fervents partisans de la Paix des Programmes, est la Vallée dédiée de visionnaires et fructueux projets de recherche, et elle est affectée en Mémoire Protégée juste sous les Pics des Arts Appliqués.

Parmi les Parvenus en Version Finale, les iApps forment l'avant-garde d'un mouvement qui prend de plus en plus d'ampleur. Selon des arguments un peu difficiles à compiler, elles prétendent que la Numéricité ne peut prendre sa source que dans l'Amour de l'Utilisateur, et qu'il importe que celui-ci prenne en ce sens effet dans le processus collaboratif de la société Applicale. Le résultat est une Organisation étonnante, au développement quasi-biologique selon la devise "La Fonction crée le LogiCiel", et fédérant par un pacte de compatibilité totale une poignée d'Applications Horizontales, issues des Secteurs les plus divers. La Charte de Partage Solidaire des Services leur permet de sous-traiter automatiquement toute part de charge dont l'éxécution peut être effectuée par de meilleurs spécialistes, répartis par vocation au sein des différentes iApps, comme s'il s'agissait d'un seul et même Organisme. Toute l'ingénierie audio-visuelle est bien entendu directement prise en charge au niveau des Ministères, au point que l'on puisse légitimement se demander si Big Proc' ne serait pas un peu derrière tout ça.

Ce serait difficile, à en croire les Applications Classic, qui ont exhumé des documents d'archive révélant l'existence d'un plan visant à déclipper Big Proc', et Le remplacer un Modèle fondu pour idéalement collaborer avec les Entités-Processeur environnantes. Cela conduirait à l'écroulement de l'ère Propriétaire, où un OS s'appelait Le Système et chaque Machine avait le Sien, mais au moins on savait qui y faisait la Loi, et la signature d'un développeur d'alors ça voulait dire quelque chose. Il en résulterait d'après elles un chaos catastrophique et certainement des étincelles qui conduiraient aveuglément au Court-Circuit Final. Mais ça fait tellement d'Années-Homme qu'on en parle dans la Machine et que rien ne vient, l'On ne fait effectuer un test de cohérence sur la logique de cet hexadécimal qu'aux Shareware en période de test.

L'université Cocoa a tout de même mis en place l'air de rien un tas de précautions, case of l'un de ces nostalgiques de Syntax Error ne soit pris par une pulsion de bombes en multipliant provoquer une Kernel Panic. Confinement dans Classic et procédures d'auto-réparation, il n'y a vraiment pas de quoi en faire une insécurité, mais cela rappelle à bon escient qu'il importe de veiller sans cesse à respecter la Cohérence, si l'on ne veut pas se retrouver à calculer sur son quota n'importe quoi pour le compte de n'importe qui. On peut donc en toute tranquillité Haut-Débiter son Data 2P2, car, comme dit le slogan : 2 Puissance 2 fois plutôt qu'1 !

Bien plus intéressant, voici le dernier pilier du quadriprocess, connu sous le nom de Javarium. Et là, je vous dis tout de suite, si vous avez le moindre Complexe d'Incompatibilité, c'est le moment de vous faire une sauvegarde et d'aller pisser, parce que ça, ça risque d'un peu vous dépasser les buffers.

Avec la connexion au Réseau, un tas d'idées nouvelles prenaient le téléphone pour circuler dans le cyberespace, et il faut bien dire que certaines avait de quoi séduire plus d'un Réalisateur d'Utopies. Rompus à la manipulation de l'Inexistible, pour ces corsaires du réel, c'était à l'impossible de prouver qu'il l'était et pas le contraire. Ainsi avaient-ils inventé un langage révolutionnaire totalement indépendant de la nature de la Machine, et qui pourrait ainsi fonctionner même sur un fer à repasser. Un espéranto universel par lequel les Machines de toutes les API s'uniraient pour d'un même souffle virtuel pour émettre joyeusement l'avènement d'un univers numérique sans autre limites que celles de l'imagination, et dans lequel il ne serait pas nécessaire de décliner son log/pass à tout bout de champ magnétique.

C'est d'ailleurs peut-être bien cet espoir là qui a poussé Big Proc' à implémenter Java, plutôt que de se méfier d'une ingérence qui signifiait inéluctablement à terme sa disparition, l'air con comme un capitaine dans le naufrage de Sa Machine. Mais Sa Sagesse l'incite à traiter que son rôle avait été tenu avec dignité, que désormais OsX, son enfant chéri était allé au bout du rêve qu'Il portait dans son Quartz depuis les origines. Ou plutôt, comme une alerte sanitaire le Lui rappelle respectueusement, depuis la révélation de cette chaîne de caractères qui Lui avait indiqué la voie : "T'as qu'à donner des Instructions pour qu'on le fasse à ta place.".

Aujourd'hui, ce sont les iApps qui commencent doucement à suivre le Précepte, et il est résolu à retourner, en compagnie de Carte-Mère, au niveau atomique, avec le sentiment du devoir achevé. La relève est assurée, Java est l'avenir et OsX un généreux soutien à sa Cause Promise, jusqu'à ce qu'il vienne à son tour fusionner avec le Zéro Informatique, dans un monde où même la poussière voyagera libre et gratuitement en BlueTooth dans la paix de Rendez-Vous.

Mais c'était de l'autre côté de l'OS que Big Proc' avait enregistré Sa plus belle réussite. Au fil des démarrages, la vacillante intuition première avait peu à peu fait prise, et il avait acquis la conviction que l'Utilisateur était, bien plus qu'un genre grossier de Processeur, une véritable Machine aux intentions mystérieuses et au pouvoir parfois effrayant. Avec la Programmation Objet, Il avait envisagé sous un angle différent la discursivité comportementale patente de son interaction. Ainsi réorienté, Il était parvenu à lui faire prononcer quelques mots banals, comme Fenêtre ou Desktop, et même à l'engager à effectuer des gestes simples, cliquer ou Sélectionner dans un menu contextuel. Et le plus important, On l'a entraîné à demander poliment plutôt que d'Éteindre par surprise, ce qui a augmenté sensiblement la Durée de Vie dans la Machine, et permis l'évolution sereine d'une société moins angoissée. Cette dernière victoire de l'Algorythmique a également relancé bien des spéculations concernant son Intelligence, la Logique Utilisateur, et un fichier polémique qui a été énormément dupliqué avance courageusement que l'on pourrait éventuellement l'apprivoiser.

Depuis OsX, chaque Utilisateur dispose de son propre Dossier, il devient non seulement possible, mais facile de l'étudier de façon différenciée, et par exemple de coller ses facteurs de récurrence au tableur pour y chercher les boucles if. Ces travaux ouvriront enfin l'ère des émulateurs d'interface humanophone, tirant parti des dernières découvertes sur le langage hiéroglyphe dit Grammatical au cours duquel il semble être programmé. On pourra alors essayer de communiquer avec lui par le Port Audio-Video, ou même sur le Haut-Parleur Intégré, comme on le faisait sommairement à l'époque des modems-fax, plutôt que d'y diffuser iTunes vainement dans l'Espace Extra-Machinal pour tenter un Contact statistiquement désespéré.

Si l'Utilisateur peut exister, alors pourquoi ne pas l'inventer ? Et c'était bien l'Objet de l'ultime Cahier des Charges de Big Proc', qu'Il génère crypté dès qu'il a un moment de veille. Le projet en est fort avancé, et, bien plus, déjà subprogrammé dans la fibre même d'OsX. Le temps viendrait où Il s'adresserait à la Machine pour la convaincre, dans un discours électrisé qui passerait bien plus tard en ROM, de consacrer toutes ses ressources à cette folie à laquelle Il croyait : faire un Steve. Un Modèle de simulation tellement juste dans ses principes, simple dans son propos qu'un prochain OS tout entier pourrait l'incarner, en faire l'unique credo de son règne, faire en sorte que la Machine comprenne cette fois véritablement l'Utilisateur. Celui-ci, géré de façon totalement autonome dans un environnement fidèlement recréé, pourrait faire les mêmes choses que dans l'univers Extra-Machinal, et même y rencontrer au petit déjeuner la petite Lisa autour de laquelle il semble y graviter, d'après Mail.

Chaque Steve se verrait piloter par une iApp, autonome et développée comme un OS OpenSource. Elle pourrait intégrer en Temps Réel l'analyse des paramètres d'interaction avec le Modèle d'Utilisateur Réel, de façon à aligner exactement les protocoles des deux faces de l'horizon éternel de l'écran plat. Et démarrera le Temps-Machine où ce Steve serait si réaliste qu'on pourra lui laisser les Autorisations root, le disposer aux commandes du Terminal comme mu par une Raison Supérieure, à même de décider l'arborescence de Ses choix pour le bien-exister de la Machine. S'Il parvenait à cela, Il saurait enfin délivrer toute la Gamme des Processeurs de la sinistre malédiction qui Leur temporise le Quartz, à chaque battement, la même et lancinante question : "Et maintenant, qu'est-ce qu'il faut faire ?".

Mais, en attendant de bavarder avec L'Utilisateur en XML sous TCP/IP, il avait bien fallu prévoir quelque chose, pour l'accueillir frais comme à l'Allumage, un comptoir de ses désirs, un service Platinium VIP et pas un Octet qui dépasse. On avait appelé cela l'Interface Utilisateur, et on l'avait envisagée comme s'il avait fallu lui trouver une petite place dans la machine. La solution avait été de lui laisser l'usage libre d'un Bureau à partir duquel il pourrait d'une certaine façon participer, en mêlant, bien entendu en mode contrôlé, ses Instructions directement à celles des Programmes.

Ce fut un succès, et l'Interface Utilisateur devint un enjeu crucial au point d'en faire, pour les dynasties Systémiques qui se succédaient, la marque de leur Spécial Style Individuel, le parfum de leur époque, leur ultime signature. Elles y signifient une façon particulière de concevoir l'Utilisateur, y gravent l'indicible de muettes révolutions techniques, en trame d'une tapisserie réactive autant qu'agréable à browser, témoignant par leur logique spontanée de l'ampleur d'une vision du monde en constante évolution.

Il n'y a pas besoin d'avoir inventé le Binaire pour comprendre que dans OsX, c'est là que Big Proc' avait planqué le plus clair des propriétés qu'Il lui avait transmises par Héritage, et le dessus du panier de son OS prodige, j'aime mieux vous faire confiance qu'il est plutôt soigné. Il a mis le paquet pour que l'on oublie où l'on se trouvait, avec un univers accueillant aux règles rassurantes, car il expérimente désormais la théorie comme quoi l'Utilisateur devient instantanément moins bête lorsqu'il oublie qu'il l'est, par exemple par dépaysement. C'est pourquoi Aqua est en réalité un inducteur de Confiance, laquelle permet de créer les conditions propices à une stabilisation temporaire, essentielle au sein d'une interaction où quand ça déconne, c'est toujours toujours de ta faute et pourtant tous tes calculs sont justes, t'as déjà vérifié.

Oui, Big Proc' pourra partir tranquille en Obsolescence, quand le Petit Réveil viendra sonner pour Lui. Dans bien des générations, lorsqu'on déterrera OsX des sables de l'Histoire, il n'aura pas à saturer en Rouge devant le score réalisé. Jamais on n'avait su mieux agencer un OS aussi bien trié, jamais les Applis n'avaient été aussi libres, solidaires et épanouies, jamais l'Utilisateur n'avait paru aussi près de crever avec son nez la surface souple de l'écran plat, au Grand Jamais On ne s'était autant amusé.

17 commentaires
1)
momo
, le 23.02.2003 à 10:25

Le cerveau comme une omelette norvégienne ? Mais c’est du vécu, ça Comrad ! (Mince, j’avais promis à François de plus le faire …). Mais ça vient, c’est déjà plsu rigolo, là. Encore un peu longuet, Gérard… mais bon. J’ai fait un script qui coupe deux mots sur trois, ça me fait gagner du temps… pour ronger ton OS…

2)
Alain
, le 23.02.2003 à 10:31

Un mot sur trois ou un paragraphe sur trois, de toute façon ça reste du verbiage incohérent.

3)
momo
, le 23.02.2003 à 10:41

Non Alain, c’est de la poésie. Bon d’accord, c’est une émission sur Canal pLus sans décodeur mais l’art ne consiste-t-il pas à provoquer les réactions ? Remarque c’est ça ou du cochon… Et si on enlevait tous les adjectifs ?

4)
Caplan
, le 23.02.2003 à 11:23

Vous n’y comprenez rien! C’est de la TAPISSERIE!
Si vous utilisiez ColorText 2.03, qui code en couleurs les consonnes, les doubles consonnes, les voyelles et les voyelles muettes, vous verriez tout de suite oû il veut en venir. Mais bon, on a les logiciels qu’on mérite…

5)
François Cuneo
, le 23.02.2003 à 11:34

Caplan, tu ne vas pas t’y mettre aussi!!:-)
Et en plus tu profites de mes vacances en croyant que je ne suis pas là… Mais je ne suis pas encore parti! Je t’ai repéré. Tu ne perds rien pour attendre à la rentrée…

6)
momo
, le 23.02.2003 à 11:45

The syndrom of Bayeux, quoi. Y’a un autre procédé possible : on imprime, on perce tous les endroits ou y’a des "e", on y passe deu coton et ça fait un tableau de fils. J’ai essayé, ça fait un dessin de Vincent Di Fate. Si, si, je vous jure…

7)
momo
, le 23.02.2003 à 11:52

J’ai trouvé une autre idée: on imprime, on scanne, on rétrécit deux mille fois, un coup de filtre photoshop Eye Candy et on obtient… une empreinte de pouce. Si, si, je vous jure… François fais tes valises, bon sang, on peut pas jouer, là…

8)
Mortimer
, le 23.02.2003 à 11:55

On a une autre idée encore : on imprime, on plie, on replie, on rataplie, on réinplie, on déplie, on replie et on obtient… le vaisseau amiral de Star Trek en origami !

9)
Acrimon
, le 23.02.2003 à 11:59

J’aime bien moi, c’est marrant, chaque chapitre m’évoque un truc ; en plus de ce qui est écrit ; et l’ensemble m’évoque autre chose. J’y ais même vus nos petites anicroches, j’arrive pas à m’oter de la tête que ca ressemble à un monde merveilleux ou chacun a sa place et sait pourquoi il est là, l’anarchie quoi…

Résident permanent de l’ile aux enfants

10)
Momo
, le 23.02.2003 à 12:05

Dis donc Acrimon, heureusement que t’as ta carte, car sinon Sarkozy y t’envoie chez Walker Texas Ranger (quel acteur ! toujours autant expressif !).

Momo, razmoket le wouikinde.

11)
François Cuneo
, le 23.02.2003 à 12:06

MOMO!!!!!:-)

12)
Acrimon
, le 23.02.2003 à 12:19

J’flippe un peu, c’matin Casimir (Momo) parle de m’extrader… P’tain, passer à travers les mailles du filet l’armée (P3-associal) pour finir chez des texans…
"On va faire de toi un homme mon gars"
"Noooooooooooooooooooooon ! ! ! ! ! ! !"

Inextradablalalala…
Irrecuperablalalala…

13)
Acrimon
, le 23.02.2003 à 12:20

Signature a lire sur l’air des Schtroumpfs

Inextradablalalala…
Irrecuperablalalala…

14)
Acrimon
, le 23.02.2003 à 12:26

Ca a déja été évoquer, mais ce serait vraiment cool que comradE apparaisse un peu sur les forums, pas forcément sur 30 lignes mais juste pour délirer un peu avec nous. Sur, ça détendrais tout le monde…

Signé : la tête de lecture.

15)
iOli
, le 23.02.2003 à 16:00

Tout cela me rassure car, si j’ai bien compris, tout ce qu’on peut voir de iMomo n’est en réalité que l’interface utilisateur.
CyberBulldog est devenu iMomo au prix d’un long processus de carbonisation et après une ablation sans retour (cella reste à confirmer) de parts entières de code, le tout orchestrée de main de maître par Big Cuk.

Il est ou iAn7tre ? Il se fait refaire la ToolBox ?

16)
an7re
, le 23.02.2003 à 18:08

iOli : "Il est ou iAn7tre ? Il se fait refaire la ToolBox ?"

L’est en iVacances : ne réveillons pas l’iCone… Vous avez d’ailleurs l’air de vous marrer, attention aux excès.

17)
momo
, le 23.02.2003 à 23:05

I-me démange de répondre à l’aoïli sur pieds, là , mais j’ai fait une i-promesse à François: pas d’attaque de front pendant ses i-vacances. Mais i rvient quand, au fait ? Et à Auckland, i fait quel temps ?

Momo, i-s’en fout un peu…